| | | Je ne t'aime pas, mais je t'aime bien (Pv Juka) |  |
| | | Auteur | Message |
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Akizoshi Serizawa
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▍Sujets : Open ^_^
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|  Sujet: Je ne t'aime pas, mais je t'aime bien (Pv Juka) Mer 25 Nov - 1:54 | |
| Une sonnerie retentissait dans la vaste maison du dernier de la famille Serizawa, une musique matinale qui signalait le réveil obligatoire du jeune homme. Il méprisait cette sonnerie comme la majorité des élèves de Todai. Qui aimait bien se lever le matin pour participer aux cours de la journée ? Si vous trouver une personne, faites signe à Akizoshi. La tête encore sous sa couette et les yeux toujours fermés, le jeune ténébreux finit par faire un effort de titan pour sortir son bras et arrêter cette sonnerie qui commençait à devenir de plus en plus lourd. Il avait peut-être arrêté son réveil, mais ce n'était pas pour autant qu'il se leva. Quinze minutes plus tard, il fut enfin sur pied prêt à se préparer. Il n'était pas trop tôt ! Être debout c'était une chose, mais se préparer était une autre. En jetant un regard sur son réveil, ce dernier se dirigea à pas de tortue vers la salle de bain. Il fit couler l'eau, enleva le peu de tissu qu'il avait sur lui c'est-à-dire t-shirt et son caleçon, puis rentra dans sa baignoire.
Il prenait vraiment son temps, on ne pouvait pas être aussi lent que lui le matin c'est impossible, et encore il lui arrivait parfois d'oublier qu'il avait cours dans la journée et de louper une bonne partie. Une fois son long bain terminé, il passa à la vitesse supérieur comme-ci le fait de prendre une douche pouvait booster une personne à moitié endormi, en tout cas c'était l'effet que ça faisait au jeune homme. Il se fit une petite coupe rapide, enfila son uniforme puis saisit son sac de cours. Il était sur le point d'être en retard...s'il avait pris les transport c'était sûr et certain, mais aujourd'hui, Serizawa n'avait pas la flemme de conduire sa superbe voiture. Un vrais gosse de riche celui-là. D'habitude, le jeune Serizawa prenait les transport en commun comme une personne au revenu modeste, mais lorsqu'il avait un simple petit soucis qui pouvait le mettre ne retard comme...un réveil tardive, ce dernier pouvait sortir la dernière Mercedes juste pour aller en cours, vous voyez un peu le genre.
Une fois arrivé à Todai,le jeune ténébreux gara son « bijoux » dans le parking de l'université, puis se précipita à l'intérieur. La sonnerie qui signalait le début des cours venait tout juste de retentir, c'était parti pour une heure de calvaire. Il était tellement fatigué que cela ne m'étonnerait même pas s'il dormait les yeux ouverts. La seule chose qu'il pouvait encore faire c'était prendre des notes et encore ! Il fallait que sa main réagisse. Finalement le cours c'était bien passé, il en sorti indemne en ayant pris des notes. Il était tellement habitué à faire le minimum que cela pouvait devenir inquiétant. Non pas pour lui, mais pour les gens autour...pourquoi ? Parce que certaine personne ne comprenaient toujours pas comment il arrivait à avoir des notes correct tout en faisant le minimum. Voilà un autre mystère à élucidé, comme ci son caractère n'était pas déjà un mystère il fallait aussi découvrir sa façon d'étudier. Et pourquoi pas parler de sa façon de faire des rencontre aussi ? En parlant de ça, en sortant de la salle de cours, Aki' fit croisa une jeune fille qui ne lui était pas inconnue, une dénommée Juka Namida. Le « sosie caractériel » de Akizoshi, lorsqu'il regardait cette fille, il se voyait. C'était difficile à croire qu'une fille comme elle pouvait avoir autant de point communs avec lui. La relation des deux jeunes gens étaient un peu particulière, on ne pouvait jamais savoir ce que l'un pouvait penser de l'autre, mais Aki' tenait tout de même à cette relation même s'il ne voulait pas lui faire savoir.
D'ailleurs elle venait de passer devant lui sans prêter attention à sa personne, l'avait-elle fait exprès ? Vous voyez, on ne pouvait pas savoir si elle voulait l'embêter un peu où elle n'avait réellement pas fait exprès. C'est difficile de le savoir sans lui demander directement. Toutefois, ce n'était pas sûr qu'elle lui dise la vérité, enfin bref, il commençait à avoir l'habitude. Il stoppa ça marche en lui tenant le poignet.
- Je suis devenu invisible du jour au lendemain ? Tu l'as fait exprès j'en suis sûr. Je commence à avoir l'habitude. Tu as cours ?
Il lâcha la petite emprise qu'il avait sur son poignet, puis plaça ses deux mains dans les poches en avançant lentement. Il avait un petit trou dans son emplois du temps donc il pouvait errer dans les couloirs sans se préoccuper de l'heure. | |
| | | | Juka Namida
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| | Sujet: Re: Je ne t'aime pas, mais je t'aime bien (Pv Juka) Mer 25 Nov - 22:09 | |
| And the finish line is just around the beeeend ♪
Une chanson trottinant joyeusement dans sa tête, Juka passait le temps comme elle pouvait, c'est à dire : à ne rien faire. Pour être plus exact, elle gribouillait des mots à droite à gauche sur sa feuille, dans la marge, dérapant parfois sur la table. Rien n'était suffisamment intéressant dans le cours de Mr. Tsukiyo pour qu'elle y porte une quelconque attention. Peut-être aurait-ce dû lui faire peur pour ses examens ou ses notes, mais la jeune nippone était toujours à l'aise dans toutes ses matières, elle n'avait besoin de faire aucun effort particulier pour avoir des notes acceptables. Une chose de sûre, si elle s'y mettait vraiment, et qu'elle arrêtait de planer durant toutes ses heures de cours, elle serait sans doute dans les premières de sa promotion. On le lui avait déjà dit, des tas de fois, surtout les professeurs qui ne comprenaient pas vraiment un tel comportement. Mais Juka était plutôt flemmarde. Les efforts, elle les faisait que si elle en avait envie, ce qui arrivait, à vrai dire, rarement. Alors, au lieu de ça, elle s'amusait à décorer ses cahiers et feuilles qui finissaient tous noir de mots. On est artiste ou on ne l'est pas, hein.
Levant les yeux pour la première fois, Juka regarda rapidement l'horloge clouée en hauteur sur le mur d'en face. Encore un quart d'heure, et elle aurait une longue pause jusqu'à 15h. Comme il était bientôt 10h, cela voulait dire... 5h de libre. Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir faire pendant tout ce temps ? Rentrer chez elle ? Elle habitait à deux pas. Mouais... Elle avait des papiers à remplir pour son appartement, à renvoyer rapidement pas la poste, nourrir son chat qu'elle avait complètement oublié ce matin, ranger des dossiers-projet pour son court d'art appliqué, faire la vaisselle... Tout compte fait, elle ne rentrerait pas chez elle. Pauvre chat.
Juka poussa un soupire à s'en fendre l'âme et laissa ses yeux se perdre dans le vide. Peut-être qu'elle pourrait faire un tour en ville, histoire de repérer deux-trois magasins ? Elle rit doucement. Bien sûr, elle, fait du shopping. Vachement. Ça n'est pas si c'était une des choses qu'elle détestait faire, contrairement à la plupart des filles sur Terre. Bon, et un tour au parc le plus près, alors ? Ouais, et pour y faire quoi ? L'aumône ? Cette fois-ci, elle rit franchement de sa propre bêtise et s'attira le regard noir de son professeur d'histoire des arts. C'était intéressant, l'histoire des arts, elle ne prétendait pas le contraire. Mais c'était le prof qu'elle ne pouvait pas supporter. IL avait une tête qui ne lui revenait simplement pas. Et puis, il était d'un ennuyant... Quelques courageux essayait à chaque début de cours de suivre, et au bout de dix minutes, ils s'avouaient toujours vaincu. Oh, il y avait quand même des malins qui faisaient semblant d'écouter. Seulement, il se retrouvaient nuls quand Mr. Tsukiyo les interrogeait et qu'ils n'avaient rien à dire. Pour Juka, c'était plus simple, elle ne faisait pas semblant de suivre, elle ne suivait juste pas.
« Si mon cours ne vous intéresse pas, vous pouvez sortir, mademoiselle Namida. »
La voix de son professeur la sorti de ses songes, et elle releva la tête. Il se trouvait juste devant elle, essayant d'avoir l'air sévère, ce qui rendait le résultat plutôt comique vu que sa taille minuscule ne l'aidait en rien. Juka dit une tête innocente, totalement contraire aux paroles qu'elle comptait lancer.
« Sérieusement ? Non, je veux dire, vous me faites marcher là, c'est ça ? »
On aurait dit qu'il venait d'avaler une cerise tout rond et qu'elle était resté coincée dans sa gorge. Le rouge monta très vite à son visage, et la jeune femme était prête à parier que peu de choses le retenait de l'envie de la gifler. Mais il se contenta d'avaler difficilement sa salive, et se retourna pour reprendre son cours. Malheureusement pour lui, la sonnerie retenti à ce moment là, et le brouhaha des chaises et des voix habituel commença. Juka rangea ses affaires, pas vraiment désireuse de se retrouver en tête-à-tête avec son gentil professeur, mis son sac en bandoulière sur son épaule et sorti. Dans le couloir, c'était la cohue, elle choisi donc de rejoindre son casier tranquillement en se faufilant entre les étudiants. Arrivé dans le couloir où se trouvait son casier, elle passa devant un jeune homme qu'elle reconnu immédiatement. Akizoshi Serizawa. Leur relation était plutôt intrigante, quand elle y pensait vraiment. Elle ne le détestait pas, et elle se doutait que c'était sans doute la même chose de son coté. Néanmoins, elle ne pouvait s'empêcher de lui lancer des tas de phrases cassantes à la figure, juste pour le plaisir. Et, comme il était très joueur lui aussi, ça marchait souvent.
De ce fait, elle passa devant lui en faisant comme si elle ne l'avait pas vu, et tenta de rejoindre son casier juste derrière, quand il la retint par le poignet.
« Je suis devenu invisible du jour au lendemain ? Tu l'as fait exprès j'en suis sûr. Je commence à avoir l'habitude. Tu as cours ? »
La demoiselle haussa habilement un sourcil, comme si elle ne comprenait pas, et finit par lui lancer son fameux sourire en coin, les yeux brillant. Elle attendit un moment avant de répondre, et sourit franchement.
« Je ne sais pas, tu crois ? Tu as l'air bien compacte, pourtant, pas du tout translucide. »
Comme pour prouver ses dires, elle leva un index quelle posa sur l'épaule du jeune homme, tout en appuyant plusieurs fois. Son sourire ne quittait pas son visage. C'était si facile de l'irriter !
« Non, je n'ai pas cours jusqu'à 15h, darling. »
Rien de possessif ou affectif dans le "darling", c'était juste une expression qu'elle utilisait fréquemment pour appeler les gens, enfin ceux qu'elle connaissait assez bien. | |
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