Boulot, métro, fightoooo [Nana]

"Oh p*tain de b*rdel de m*rde !"

Horrifiée d’entendre de telles paroles sortirent de la bouche d’une jeune demoiselle, tous les voyageurs et autres membres de l’espèce humaine se retournaient sur le passage de cette furie châtain qui semblait bien décider à monter dans ce wagon quitte à démolir une ou deux personnes sur son passage. Pour être plus clair, en ce doux début de soirée de moi de Mai, la jeune Noriko Mayuko, jeune fille issue d’une des plus riches familles japonaises, se battait pour atteindre l’entrée d’un métro qui n’allait pas tarder à lui passer sous le nez si ça continuait. Mais, question indispensables, qu’avait-elle donc de si urgent à faire pour vouloir attraper ce train absolument ? Réponse évidente : rentrer chez elle, tout comme la majorité des personnes présentes ici. Autre question, tout aussi pertinente, de part son statu, ne pouvait-elle pas demander qu’une voiture vienne la chercher ? Eh bien elle aurait pu. C’est d’ailleurs ce qu’aurait préféré ses parents, terrifiés à l’idée de savoir leur fille chérie seule dans cette jungle urbaine. Oui mais voilà, la jeune demoiselle était en froid avec ses géniteurs depuis quelques mois déjà et faisait tout ce qui lui était possible pour les contrarier. De plus, il fallait bien avouer que ce sport extrême, qui est de prendre les transports en commun à l’heure de pointe, lui plaisait beaucoup. Elle avait ainsi l’impression de se fondre dans la foule et de ne plus être « la fille de…. » ou « la sœur de …. » mais simplement Noriko Mayuko, une anonyme parmi tant d’autres.
Donc, depuis la sortie des cours, après une journée que Noriko avait trouvé extrêmement longue, elle s’était engouffré dans le passage menant au train, se frayant un passage à coups de coudes. La première fois, elle n’avait pas arrêté de s’excuser d’avoir bousculer telle ou telle personne. Pfff…que ce temps était bien loin. Aujourd’hui, elle avait compris le truc et fonçait quitte à en baffer un ou deux au passage. Elle ne faisait attention qu’aux jeunes enfants et personnes avec poussette. Bah oui, un peu de respect tout de même. Mais dans la liste, ne manque-t-il pas les personnes âgées ? Ah non ! Non, non et non ! Noriko en avait assez bouffé de ces personnes âgées soi-disant prioritaires et qui lui pourrissaient la vie avec leur caractère à la noix et leur leitmotiv « aaaah ces jeunes, aucun respect de nos jours. » Et blablala et blablabla, dire que la plupart du temps, c’était eux, les vieux, qui étaient en tort.
Mais retournons nous intéresser à la bataille que menait la frêle demoiselle. Du haut de sa taille de schtroumpf, oui 1m50 c’était pas très grand, Noriko commençait à avoir de plus en plus de mal à y voir quelque chose, surtout lorsqu’un grand type baraqué vint se placer juste devant elle. Elle se mordit furieusement la lèvre pour ne pas se laisser aller et l’insulter de tous les noms. Ah ! Ces ancêtres devaient se retourner dans leur tombe devant le langage parfois châtié de la jeune demoiselle censée être une parfaire jeune fille de bonne famille. Mais no souçaï ! Lorsque les circonstances l’en obligeaient, et kami-sama sait combien elle faisait tout pour éviter ce genre d’évènement, Miss Mayuko savait manier à merveille ce langage et vocabulaire qu’on lui inculquait depuis sa plus tendre enfance. Un sourire sur son visage de poupée, une moue tout à fait adorable et hop ! C’était dans la poche. Manipulatrice elle ? Oh que oui !
Mais ses airs de poupée et son esprit machiavélique par moment ne lui étaient pas de grand secours en cet instant.

Elle venait, enfin, d’atteindre la porte menant à l’intérieur du train quand une vieille mégère maquillée à outrance et semblant refuser de vieillir –ce qui était très moche- lui fila un coup de sac manquant de l’assommer ; Arf ! Si cette bonne femme savait qui elle était, elle ferait moins la fière !
Mais, se contentant de lui décocher un regard de tueur psychopathe en manque de victime, Noriko ne pipa pas un mot et se faufila juste devant la bonne femme au moment où les portes se refermaient. Résultat, la jeune fille à l’intérieur et l’autre bonne femme sur le quai. Victorieuse, Miss Mayuko offrit un grand sourire à son assommeuse qui la regarda d’un œil noir. Même pas peur !

Enfin elle s’autorisa à souffler et gigota encore un peu jusqu’à atteindre une barre à laquelle elle s’accroche. Beurk ! Dès son retour à la maison, elle allait aller se laver les mains, combien de microbes se baladaient en toute tranquillité sur ses barres en fer ? Elle ne voulait même pas le savoir.
Elle en avait pour un bon quart d’heure de voyage, en soupirant elle essaya de détendre les muscles de sa nuques, ferma les yeux et pria pour ne pas tomber sur un pervers. Elle était trop fatiguée pour taper un scandal.

Nana était un peu à la bourg aujourd'hui, voir un peu est un petit mots. Elle espérait arrivé a son travail à l'heure, mais apparemment c'est peine perdu. Comme toutes les personnes qui l'entouraient, elle attendait le train avec impatience. Cela faisait déjà 10 minute qu'elle attendait. Elle soupira, regardant autour d'elle, puis ayant l'envie de s'asseoir, elle regarda autour d'elle afin de trouver une place mais malheureusement pour elle, toute les place étaient prise. Qu'est ce qu'elle espérait avec tout ce monde, bien sûr que les places seraient prises. Elle regarda sa montre toute les deux minutes car elle en avait marre d'attendre là, debout comme une statut à rien faire. Heureusement pour elle, elle n'avait plus à attendre longtemps car le train arriva enfin. C'est pas trop tôt! Elle s'avança vers la porte, a peine avait-elle fait un pas, qu'elle se faisait déjà bousculé de tout les côté, mais ne vous inquiétez pas, elle est parvenu a monter dans le train, en utilisant la technique que tout le monde utilisait sur elle à ce moment: elle poussa à son tour. Bien quoi, elle n'était pas resté là à attendre plus de dis minutes ce train pour être ensuite poussez et éjecté. Bon évidemment il n'y avait plus de place dans le train, encore une fois elle devrai rester debout.

Elle était toute serré la pauvre. Était-ce un jour de grève? Elle en avait bien l'impression, il y avait plus de monde que d'habitude. Elle essayait de bouger afin de trouver une bonne place où elle pouvait se mettre, tout ce qu'il lui fallait était une barre près d'elle pour qu'elle puisse se tenir à la barre. Se faufilant dans les petit creux qu'il y avaient, elle réussit à atteindre une barre. Elle regarda attentivement car elle sentait qu'on l'observait, et oui, Nana a un don pour sentir ce genre de chose, et elle n'avait pas tord, elle se faisait prendre en photo pas deux jeune filles et un jeune hommes. Surement des fans, étant un mannequin très célèbre. Bon, bien qu'ils étaient peut être des fan cela ne leur permettaient pas de la prendre en photo sans son accord, bien quoi, il ne connaissent pas le "droit à l'image"? En plus de ça elle détestait qu'on la prenne en photo comme ça, quand elle est dans sa vie professionnelle, y a aucun problème car ça fait aussi parti de son métier mais alors quand elle est dans sa vie privée elle détestait ça, mais elle n'était pas assez méchante pour aller leur dire de ranger leur portable. Elle se sentit soulagé, au moins elle ne pouvait pas tomber, enfin faut dire avec tout le monde qu'il y avait si elle tombait, il y aurai forcément une personne qui la rattraperai dans sa chute, enfin elle espérait.
Son soulagement s'effaça en quelque minutes. Pourquoi? Elle sentit quelque chose sur ses longer l'une de ses jambes. Elle pensait au début que c'était une personne qui ne faisait pas attention où sa main était, mais quand elle tourna sa tête elle aperçu un assez vieil hommes, qui, sans être méchante, avait une sale tête, une tête de gigolo, de playboy, de pervers, tout ce qui était dans ce genre. Elle tourna sa tête face à la barre, bougeant sa jambes pour qu'il enlève sa main, c'était tous ce qu'elle pouvait faire, elle ne pouvait pas crier, surtout avec les trois fans qui ne cessait de prendre des photos.. Elle sentit ensuite sa main caresser son fessier, puis se glissait ensuite sous son haut.

Que pouvait-elle faire? Elle était perdu. Elle ferma les yeux commençant à pleurer silencieusement, laissant les larmes couler sur son visage, elle voulait faire quelque chose, mais elle était comme paralysé, car elle repensait à son passé: elle revit les scènes se défilé chacune leur tour. Elle ne pensait même plus aux fans qui abusait des photo, cela lui en était complètement égale, tous ce qu'elle voulait était sortir d'ici.
Elle ne cessa pas de bouger sa jambes, mettant une main devant la bouche car elle ne voulait pas faire entendre qu'elle pleurait, tout ce qu'elle espérait à ce moment était que le train se dépêche d'arriver au prochain arrêt.
Ne pouvant plus se retenir, elle laissa quelques bruit de pleure sortir, mais ils n'étaient pas assez fort pour que les gens puissent s'apercevoir qu'elle pleurait, le train faisait bien trop de bruit.
Ne cessant de pleurer de souffrance, intérieurement elle demandait de l'aide, mais est-ce que quelqu'un parviendra à entendre son appel?

[HJ:Désolé mon RP n'est pas aussi bon que le tiens]

Spoiler:

Bercée par le mouvement du train et les bruits des conversations, Noriko posa sa tête sur la barre de fer –elle était bonne pour un shampooing une fois à la maison- et sentit ses yeux se fermer peu à peu. La journée avait été longue, elle avait couru pour avoir le train et il faisait très chaud. Bref tous les ingrédients pour que Morphée vienne la prendre dans ses bras.
Une secousse la réveilla brusquement alors que le train s’arrêtait à l’une des nombreuses stations qui ponctuaient son trajet. Un coup d’œil au nom de la station lui appris qu’elle s’était endormie une bonne dizaine de minute et un soupir lui échappa. Elle en avait pour plus d’une demi-heure alors si elle s’endormait déjà, elle allait louper son arrêt. Secouant la tête, elle promena son regard fatigué sur son entourage. Des hommes en costards, des femmes en tailleurs, des jeunes gens habillés à toutes les modes et un groupe de trois jeunes qui semblaient surexcités en prenant des photos. Tiens…étrange. Y’avait une célébrité dans le coin ? En se trémoussant pour pouvoir se retourner, Noriko suivit le regard des trois fans pour finalement faire un tour complet sur elle-même. La célébrité en question se trouvait juste à côté d’elle !? Après examen de la jeune femme qui se tenait à ses côtés, Noriko vit, effectivement, qu’elle la « connaissait ». Elle ne l’avait pas senti venir se mettre à ses côtés. Sans doute qu’elle était montée au moment où elle dormait. Bien qu’elle ne soit pas fana des magazines de mode, il fallait habiter sur une autre planète, ou tout du moins dans un autre pays pour ne pas reconnaître Nana Korita, célèbre mannequin. Aaaah~ ces magazines de mode et le fait d’avoir ce mannequin à ses côtés la déprimait. Elle leur enviait leurs longues jambes, leurs tailles, leurs beautés glacées. Avec ses un mètre cinquante et sa banalité, elle se sentit toute petite à côté de cette femme. Détournant le regard de sa voisine de droite, elle soupira et ferma les yeux. Décidemment, elle avait hâte que cette journée se finisse enfin.

Le sommeil commençait à gagner du terrain malgré la lutte acharnée de la jeune demoiselle quand un bruit l’interpella. Heeeee ? Des sanglots étouffés ? Mais qui pleurait ? La nature compatissante et empathique de Noriko l’obligea à chercher la source de ce bruit. Ce fut finalement sur sa célèbre voisine qu’elle trouva la réponse à sa question. Heeeeee bis ! Pourquoi elle pleurait ? Y’a pas trente seconde, elle avait le visage neutre mais pas triste. Qu’est ce qui se passait ?

Ah….évidemment. Un pervers. Raaah que ces types l’exaspéraient au plus au point ! Quand elle en voyait un, elle n’avait qu’une envie, le frapper.
Elle se décala légèrement pour voir ce que cet abruti de pervers trafiquait. Quelle ne fut pas sa stupeur en voyant sa main remonter tout le long du corps de la mannequin pour finalement s’insinuer sous le haut. Ah non ! Pas question de laisser passer ça ! Il lui était moralement impossible de laisser la jeune femme dans cette situation. Si elle-même se retrouvait ainsi harceler un jour, elle apprécierait l’aide quelqu’un. Bon en fait cela lui était déjà arrivé et elle avait tapé un scandale en plain milieu du train. Autant dire que le mec avait dégagé immédiatement hé hé. Mais elle doutait fort que sa compagne apprécie un scandale de part son statut de célébrité. Noriko décida donc de la jouer discret, pour le moment.

Avec un grand sourire, elle se tourna vers la droite et lança d’une voix suffisamment forte pour que l’abruti la remarque.

"Nana-chan ! Ca alors, tu étais juste à côté de moi et je ne t’avais pas vu ! Comment vas-tu depuis tout ce temps ? "

Genre elle était une super amie. Miss Mayuko en profita pour se décaler légèrement vers la droite, poussant sa voisine et se plaçant ainsi à sa place.
Bon, elle n’était pas stupide non plus, elle se doutait que le type allait recommencer. La question était de savoir sur qui ça allait tomber. Si c’était sur elle, l’homme aurait la mauvaise surprise de se retrouver castré en moins de temps qu’il ne faut pour dire « quidditch ».

Nana était vraiment plus que bouleversé. Ses larmes ne cessaient de couler, et bien qu'elle voulait les retenir, elle coulaient malgré tout.

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