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 Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô

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Juka Namida

Juka Namida


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MessageSujet: Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô   Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô EmptyMer 4 Nov - 21:24

    Aller, encore 10 minutes et le cours serait terminé. 10 petites minutes encore, seulement, uniquement, de longs monologues endormants de son professeur d'arts appliqué. Cette homme enseignait bien quand il s'agissait vraiment de faire de l'art "appliqué", mais quand il se mettait à résumé et à faire noté un tantinet de cours là c'était l'enfer. Plus soporifique, c'était impossible. Mais Juka se motivait en se rappelant à chaque fois que c'était son dernier cours de la journée et que ce soir, elle serait payée... Non non, la jeune nipponne ne faisait pas le trottoir, elle n'en était pas encore arrivé à de telles extrémités, mais il lui arrivait de faire des petites représentations dans les bars de Tokyo, avec uniquement elle et sa guitare. Elle n'avait pas du tout le but de devenir célèbre, elle faisait ça par plaisir et pour récolté un peu d'argent vu qu'elle ne vivait plus sous le giron de sa mère. De toute façon, sa mère n'avait jamais été là pour elle, donc qu'elle l'aide financièrement ou non hein... Et puis, Juka n'arrêtait pas de le dire, elle ne voulait pas toucher à l'argent qu'elle considérait "sale" de sa mère. Elle était indépendante, libre, et fière de l'être.

    La sonnerie très peu agréable pour les tympans de l'université retentit, et la jeune femme manqua de se lever et crier "Yatta !". Elle rangea ses affaires le plus vite possible, n'écoutant même pas le professeur qui leur précisait une dernière chose et fila dehors. Dans les couloirs, elle bouscula plusieurs personnes, ne prenant pas la peine de s'excuser et s'attirant diverses insultes toutes aussi charmantes les unes que les autres. Enfin, après un long périple dangereux - c'est-à-dire essayer de semer les filles folles de rages qu'elle avait fait malencontreuse tomber dans les escaliers, elle arriva hors de Todai, et marcha tranquillement le long des rues jusqu'à son appartement dans le quartier riche. Bien qu'elle évitait autant que possible de se servir de l'argent de sa mère, cette dernière lui avait quand même payé un appartement luxueux dans le but de se racheter. Juka sourit amèrement à cette pensée. Encore une chose qui prouvait que sa mère ne comprenait décidément rien aux relations humaines et qu'on ne se faisait pas pardonner en achetant les gens. Néanmoins, comme elle n'avait aucun autre endroit où aller, elle avait élu cet appartement comme son domicile officiel, même si elle s'était promis que dès qu'elle le pourrait elle déménagerait.

    Miss Namida arriva en bas de chez elle, entra dans l'immeuble et pris l'ascenseur jusqu'à son étage. Elle s'enferma à clef une fois dans ses lieux, couru prendre une douche et entrepris de choisir ses vêtements, toute enroulée dans sa serviette de bain. Il fallait qu'elle se dépêche, le bars où elle allait se reproduire ce soir était à dix minutes à pieds et il était déjà 19h. Sachant que son tour était à 19h30... Tant pis, elle n'aurait pas le temps de manger. Elle s'habilla rapidement, d'un collant noir déchiré, d'une jupe bleu marine à froufrou gris clairs, d'un t-shirt noir ample aux extrémités déchirées, d'une veste en cuire et de ses rangers noires. Elle se maquilla de noir autour des yeux, de labello sur les lèvres, ne se coiffa pas les cheveux et passa simplement ses mains dedans puis chopa sa housse avec sa guitare à l'intérieure. Elle la mis sur l'épaule tout en donnant à manger à son chat et sorti de l'appartement en refermant bien à clef derrière elle. Vérifiant rapidement l'heure sur son portable, elle vit qu'il lui faudrait courir pour ne pas arriver en retard et avoir le temps de se préparer. Aussitôt dit, aussitôt fait, et Juka arriva le souffle coupé au bar.

    Le patron la remarqua de suite et lui dit d'aller rapidement sur scène. Elle acquiesça et lui lança un regard noir une fois qu'il eu le dos tourné. Elle ne supportait pas cette homme, c'était un des patrons qu'elle aimait le moins. Jamais aimable, elle n'était pas en retard non plus, elle était arrivé pile à l'heure. Juka ne s'attarda néanmoins pas ici et monta rapidement sur la petite scène installée devant plusieurs tables, au vu de tous les gens présents dans le bar. Elle sortit sa guitare de sa housse, s'assit sur le tabouret devant le micro et, sans rien dire, commença.



    « I drift away to a place
    Another kind of life
    Take away the pain
    I create my paradise

    Everything I've held
    Has hit the wall
    What used to be yours
    Isn't yours at all

    Falling apart, and all that I'm asking
    Is it a crime, am I overreacting...
    »

    Tout au long de la chanson, elle ne regarda pas une seule fois les personnes présentes dans la salle, préférant fixer son regard au loin, quelque part vers ses pieds. Il lui arrivait même de fermer totalement les paupières pour s'imprégner de sa chanson.

    « I've got a reason now to bury him alive
    Another little white lie
    »

    Elle fut applaudit et même sifflée, elle remercia rapidement les gens et quitta la scène après avoir rangé sa guitare. Les conversations reprirent leur cours, elle fut félicité une ou deux fois puis elle se dirigea au comptoir. Elle posa sa guitare à coté d'elle et commanda une verre de wiskey pur : rien de tel pour se récompenser.
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MessageSujet: Re: Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô   Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô EmptyDim 22 Nov - 13:56

    Damnation. Il avait loupé la sonnerie de cours. D'ailleurs, une légère pression sur son bras l'avait fait sursauté, son regard tenta de comprendre ce qui se passait en lançant à coup d'oeil circulaire. Machi' eut beaucoup de mal à se rephaser à la réalité. Paupière à semi-close, tout était flou autour du nippon. Même le visage du professeur qui le fixait avec dédain. Apparemment pas très ravis que Hondô dormait à point fermer durant son cours. Adaptation longue. Très longue. Machi' se redressa brusquement, s'inclinant poliment, touchant presque ses genoux avec le bout de son nez, il rétorqua d'une voix désolé :

    " Navré Monsieur Serizawa. Je n'ai pas dormi de la nuit hier à cause d'un TP. Mais attention, je suis quand même venu. L'acte de présence compte ! Bonne fin d'après midi ! "

    Sourire béat. Il attrapa rapidement son sac pour le lancer sur ses épaules et se précipiter à l'extérieur de la salle de classe en jetant un dernier coup d'oeil au professeur qui soupirait. Il était tellement exaspérer par notre nippon qu'il n'osa même pas lui faire de remarque. De toute manière, Machi' était peut être décalé, mais il avait de superbes notes. L'avantage d'avoir des facilités dans tous les domaines sans trop faire de travail. S'il en avait l'envi et la motivation, Machi' serait premier de sa promotion. Mais il n'avait franchement pas envi de passer sa vie d'étudiant à bosser et à s'enfermer : il avait sérieusement besoin d'air et d'espace. Hors de question de s'enfermer. Machi haussa les sourcils lorsqu'il aperçut Mori-San plus loin qui tenta de l'arrêter pour lui demander quelque chose. Aaaaah ! Superbe technique de fuite è_é

    " Je suis en retaaaard ! Désolé ! À la prochaine ! "

    Okay ! C'était pourris ! Mais Machi n'avait que cette idée en tête. Et puis, au moins, Mori-San ne tenterait pas de le poursuivre. Cette nippone était en psycho tout comme lui, et elle était incroyablement collante. Elle aimait la musique, et elle l'avait déjà entendu une fois jouer de la guitare. Raison pour laquelle elle n'avait pas arrêter de le coller depuis ce jour. Peut être dans l'espoir que Machi' devienne son ami. Mais franchement, lorsque Machihiro ne sentait pas quelqu'un, il ne le sentait vraiment pas du tout. Il avait un sixième sens pour détecter les gens mauvais. C'était un don qu'on lui avait donner. Résultat : lorsqu'il se retrouvait devant un dur à cuir au grand coeur, il ne serait pas étonnant que Machi' lui colle au train. Tiens ! Comme ce bon vieux Coréen qu'il avait croisé une fois ! Bon d'accord, il avait dû sortir des tonnes de conneries qui avaient terrifié le coréen. Ce dernier avait sûrement cru qu'il se foutait de ses origines ; Mais c'était mal le juger ! Pourquoi on jugeait toujours aussi mal notre nippon ? Il était si gentil ! Non ? Quoi non ? Venez vérifier bande de stupide hobbit nippon ! Machi' était la gentillesse réincarné é__è juste qu'il aimait bien embêter ceux qu'il aimait et même ceux qu'il n'aimait pas en faite. Machi' aimait embêter le monde entier, surtout le vendeur au coin de la rue. Vous voyez dans le quartier des divertissements ? Là où il se trouvait à ce moment précis !

    " Hey, Moumou ! T'as la manche de ton pull qui brûle ! " Le vendeur se pencha vers sa manche qui était intacte, puis leva les yeux en fronçant les sourcils. Yeah, de toute façon, Machi c'était déjà barrer. Il devait commencer à avoir l'habitude le monsieur. Mais ce n'était pas bien méchant, lorsqu'il sortait des bars le nippon n'hésitait pas à aller lui acheter un bol de nouille pour compenser ses remarques désobligeantes mais amusante. Enfin, pour Machi'. Regarder quelqu'un paniquer pour rien, c'était quand même un spectacle exaltant. Sauf quand on disait à une fille qu'elle avait une araignée dans les cheveux et qu'elle avait une glace en main... Ppptscssshh... dans le visage. Le pied !

    Le bar dans lequel il rentra en compagnie d'un de ses amis était bondé. Une fille plutôt jolie venait de monter sur scène. Et Machi' parvint à pousser des imbéciles du comptoir alors qu'il observait la demoiselle chanter tout en suivant les rythmes de la chanson. Il ne connaissait ni la fille, ni la chanson. Mais il appréciait beaucoup les deux. Un léger sourire étira son visage alors que son ami lui parlait d'un coup d'hier soir. Une fille qu'il avait rencontré en boîte de nuit. Machi' aurait aimé lui dire que ce n'était pas une fille fidèle, qu'il ne la verrait sans doute jamais. Mais valait mieux ne pas casser son fantasme et le laisser nager dans son petit bonheur. Hiroki semblait si triste en ce moment. Une heure de bonheur intense lui ferait du bien. La conversation défila lorsqu'il sentit quelque chose frotter contre sa cuisse, il baissa les yeux pour découvrir une guitare, suivant les contours de la guitare puis une main, il contempla le visage de sa voisine. C'était celle qui venait de chanter...

    " Tu as l'intention de devenir artiste ? Tu as une jolie voix. Je te paye un verre ? " Quand il s'agissait de parler musique, Machi' était toujours très ouvert...
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Juka Namida

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MessageSujet: Re: Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô   Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô EmptyMar 24 Nov - 17:30

    Il faisait une chaleur assez étouffante dans ce bar. L'odeur des divers alcools qui traînait dans l'air n'aidant en rien dans sa démarche, Juka pris un prospectus posé sur le devant du bar et entrepris de se faire de l'air avec. Elle s'arrêta deux seconde le temps de le lire, et repris en souriant. C'est sûr que beaucoup de gens s'intéressait au "niveau d'eau dans les égouts", ouais ouais. Elle soupira en attendant son verre, un peu dans la lune et se préoccupant nullement de ce qu'il y avait autour d'elle, ou des gens qui l'entouraient. Elle se refit sa chanson mentalement, critiquant elle-même les moments qu'elle avait trouvé proprement nuls, ainsi que d'autres où elle avait été plutôt fière. Mais d'un aspect général, ça n'avait pas été trop mal. Les gens avaient aimé, et elle aussi, c'était le principal. De toute façon, chanter sur scène avec sa guitare lui apportait toujours énormément d'émotions, donc impossible pour elle qu'elle n'en ai pas profité. Elle allait vérifier où en était son verre quand une voix la tira de ses songes.

    « Tu as l'intention de devenir artiste ? Tu as une jolie voix. Je te paye un verre ? »

    Interloquée, Juka tourna la tête en direction de la voix et vit un jeune homme, qui devait avoir à peu près son âge, plutôt mignon et avec un look assez stylisé. Elle lui décocha un sourire et reporta son intention vers le bar où son verre avait finalement été posé devant elle. Elle le pris et le vida d'une traite, tirant la tête en arrière. L'alcool fort ne la fit même pas réagir, elle reposa le verre vide un peu violemment sur le comptoir et se retourna vers le fameux inconnu, toujours avec un sourire.

    « Maintenant tu peux me payer un verre. »

    Le regard malicieux, elle l'observa plus attentivement. Il était vraiment très mignon, tout à faire son genre. Elle sourit mentalement en se disant qu'elle en ferait bien son 4h, et puis se calma. De toute façon, elle n'était pas vraiment sûre d'avoir la tête à ça en ce moment. Et puis ce n'était qu'un inconnu. Et puis elle venait à peine de le rencontrer. Et puis elle ne savait rien de lui. Et puis il n'était peut-être pas le genre de mec à sauter sur n'importe quelle nana qui lui ferait un tant soit peu envie. Mouais... Quel mec ne le serait pas ? 99% pratiquent la règle "coup d'un soir" et 1% mentent en disant qu'il ne le font pas.

    « Quand à devenir artiste, aucune idée, je n'y ai jamais vraiment pensé. Si je fais de la musique à la base c'est pour moi et mon propre petit plaisir. Je n'ai pas vraiment envie de devenir un attrape-frics pour une maison de disque. »

    Purement Jukanesque ça. Si avec tout ça elle ne le faisait pas fuir, c'est qu'il était soit saoule, soit complètement stupide, soit très bizarre comme notre jeune nippone. Elle espérait que ce serait la dernière, entre étranges, ils se comprendraient peut-être. Elle soupira une nouvelle fois, puis elle le regarda droit dans les yeux un moment, comme si elle voulait pouvoir lire ses pensées à travers ses pupilles. Elle lui lança un autre sourire et vérifia si sa guitare était toujours à ses cotés, avant de reprendre.

    « Merci pour le compliment en tout cas, c'est gentil. C'est quoi ton petit nom ? »

    Autant savoir à qui elle s'adressait, tout de même. Parce que l'appeler tout le temps par "toi", "lui", "l'inconnu", ce n'était pas vraiment pratique, même si ça apportait un peu de mystère assez attirant. Elle fit tourner son verre vide sur le bois du comptoir, fixant toujours le jeune homme dont elle ne savait pas encore le nom.
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MessageSujet: Re: Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô   Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô EmptyVen 4 Déc - 19:07

    Il ne faisait que faire la conversation, le hasard avait fait qu'elle s'était retrouvée au même comptoir que lui. Machi' aimait bien le hasard, mais seulement lorsque que ce dernier jouer en sa faveur et que les évènements en question ne lui pourrissaient pas la vie. Dans ce cas-ci, il était plutôt satisfait. Elle ne l'avait pas reluqué de la tête au pied d'un air dédaigneux : Genre la fille qui est persuadée de se retrouver à coté d'un pervers et qu'elle compte bien remballer pendant toute la soirée. Son interlocutrice n'avait pas l'air d'être de très bonne humeur, elle avala d'une traite le contenu de son verre et le reposa violemment sur le comptoir faisant sursauter le nippon qui jeta un coup d'œil à son ami. Ce dernier haussa les épaules et détourna rapidement la tête. Bah, il était con où quoi ? Il n'allait quand même pas se mettre à l'écart à chaque fois qu'il voyait une jolie fille ? Son pote n'avait vraiment pas l'art de discuter simplement avec une jolie fille. Et puis, à preuve du contraire, son interlocutrice ne mordait pas. D'ailleurs, fallait vraiment les trouver les mauvaises filles. Si seulement Machi' savait qu'il se trompait quand même un peu... Après tout, il a un très mauvais flair. Ne jamais suivre l'instinct de notre rockeur. Vous risquerez de vous retrouver à Rome au lieu de New York. Ou encore, de croire que Monsieur ou Madame est alcoolique, alors que ce n'est pas le cas.

    Puis, finalement, l'inconnue tourna la tête vers lui, un sourire resplendissant aux lèvres. Acceptant volontiers un deuxième verre. Soit, elle s'était sûrement dépêcher de boire son verre en sachant que le splendide Machi' lui avait proposé un verre gratuit ! Splendide... Splendide. Machi' aimait se lancer des fleurs. Évidemment, puisqu'on ne lui en lançait jamais. Boouh ~ Il devait donc se débrouiller tout seul pour flatter son égo.

    « Oh... J'étais persuadé que tu m'enverrais balader sur ce coup. Si t'es énervé, je peux me taire hein... »

    Dit-il. Machi' ne pouvait se taire, tant il avait des choses à dire. D'accord, parfois, ses propos n'avaient franchement aucun sens (et lui n'avait pas besoin d'alcool pour devenir incompréhensible : au moins, il était super original ! Ouais...) Le nippon savait pertinemment qu'il n'allait pas lâcher mademoiselle de la soirée. Il allait peut être l'énerver, elle sortirait dans une heure, et il ne la reverrait plus. Ah, c'est comme ça que Machi' se faisait des "amis". Les gens l'adoraient ! De loin... Pourquoi ? Bah, ça c'est un mystère que vous allez peut être comprendre. Machi' esquissa un sourire puis rétorqua, contredisant ses propres propos :

    « Garçon, une boisson pour mademoiselle, et pour moi ça sera une vodka ananas. »

    Le barman acquiesça puis se tourna vers la chanteuse et musicienne pour prendre sa deuxième commande. L'asiatique esquissa un nouveau sourire, dévoilant deux rangers de dents blanches. Son pote, à coté, avait décidé de s'exiler dans son petit monde féérique. Ou pleins de filles lui couraient après. Alors que bon, c'était tout le contraire. Il le savait. Avec un sex-symbol comme Machi' à coté de lui, impossible que l'attention des filles soient braqués sur lui. Oui, notre rockeur est très narcissique. Mais par chance, pas trop égocentrique. Il se trouve qu'il arrive de penser aux autres. D'ailleurs, il s'était complètement tourner vers la jeune adulte qui devait avoir... environ son âge. Après, il était fort probable qu'elle ait quelques années de plus que lui. Peut être une année ou deux, tout au plus. Peut être même dix. Si on lui rajoutait des poils au niveau du nez. Machi' haussa les sourcils, ouais non... C'était pas bon d'imaginer des choses pareils. Il risquait comme d'habitude d'exploser de rire, et son interlocuteur prendrait ce rire pour lui-même. L'individu ne se rendait jamais compte qu'avec Machi', on était pas si loin de la vérité. Mais bon, fallait encore avoir le pouvoir de fouiller dans sa tête. Vous risquerez de ne pas vous y retrouver. Et puis, franchement, faut jamais prendre notre nippon aux mots !

    « Ouais. Attrape-fric. Tout le monde n'a pas la vocation de devenir des attrapes-frics mais de se faire connaître aussi. Si tu regardes toujours avec pessimiste les choses. C'est pas bon Mam'zelle. Faut penser aussi que les petites maisons de disque sont là pour que les gens apprécient ta musique. Après, oui. D'accord, les plus grandes maisons de disques du Japon cherche à se faire des couilles en or, mais toi, entre temps, tu apprécies tous ces gens qui t'acclament comme des hystériques. Faut pas se leurrer. Si t'étais sur scène comme tout ces superbes groupes, tu serais heureuse. »

    Machi' avait abandonné pendant une fraction de seconde son air complètement idiot. Bien sur, ces airs sérieux ne duraient jamais très longtemps. Surtout quand l'inconnue à la jolie voix décida de lui demander son nom. Quand quelqu'un demandait à l'autre de se présenter, c'est qu'il trouvait un intérêt à la conversation. Et qu'il avait envi de rester, même en compagnie d'un mec complètement bizarre avec un look à faire hurler les mamies. L'inconnue allait donc rester, si possible, peut être, plus longtemps qu'une heure. Voir même toute la soirée. Cela s'annonçait bien. Lui qui pensait tourner dans la boîte pendant des heures à le recherche d'une autre compagnie que son pote, il n'avait même plus besoin de chercher. Ça c'était une sacré chance ! Surtout que Machihiro était plutôt malchanceux. Et puis, le coup de " tu es gentil " le fit... rire aux éclats. Mouaaaaah ! C'était la toute première qui lui disait ça avec Nana. Re-mar-qua-ble ! D'autres mots que : "stupide" "connard" "emmerdeur" "imbécile" "chieur" était sortie de la bouche de ces deux filles. Ça changeait du train-train habituel. De plus, notre rockeur savait pertinemment qu'il était loin d'être diabolique. Il était juste un peu trop... "ouvert".

    « Ouais ! Ouais ! Je suis pas une sainte non plus ! Hm. Plutôt un saint. Ou un moine. Ou un bouddhiste. Enfin, tout ce qui est extrêmement gentil. Et moi c'est Machihiro. Mais pour toi, ça sera, Machi'. »

    Genre, elle était privilégiée. Tout le monde l'appelait Machi. C'était beaucoup plus court, et beaucoup facile à retenir... Et ouais, les gens de nos jours ont la mémoire de plus en plus courte.

    « Bien sur, tu n'es pas dispenser de me dire comment tu t'appelles. »
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Juka Namida

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MessageSujet: Re: Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô   Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô EmptyDim 6 Déc - 3:34

    Curieux comme Juka pouvait se sentir à l'aise avec des gens de toutes sortes. Peu lui importait qu'il soit gros, moche, beau, petit, qu'il aime le rock, le r'n'b, la soul, le metal, qu'il ai un style bien à lui ou un costard/cravate, ou même qu'il porte un sac poubelle en guise de vêtement, ça ne changeait strictement rien aux yeux de la jeune nippone. Pour elle, tout passait au feeling. Ce n'était même pas vraiment explicable, c'était quelque chose qui se passait en elle. Si la personne qu'elle avait en face d'elle lui inspirait confiance, ou plutôt, quelque chose de positif, l'échange allait tout de suite aller en ce sens. Et au contraire si dès le premier coup d'œil elle se méfiait, s'il y avait un truc qui ne passait pas direct, ça allait être plus compliqué... Le plus important à retenir, néanmoins, c'était qu'elle n'était pas difficile, et qu'elle pouvait avoir un contact avec n'importe qui. Ce qui ne signifiait pas, par contre, que n'importe qui pouvait avoir un contact avec elle. L'inverse ne fonctionnait pas vraiment de cette façon... Il fallait être tout aussi spécial qu'elle pour supporter Juka. Elle avait un caractère tellement à part, une manière bien à elle de s'exprimer, qu'il fallait s'accrocher. Aussi, il était très facile d'être vexé en un rien de temps par ses remarques et son sarcasme subtil. Elle n'était pas du genre méchante, bien que beaucoup le pensait, elle était juste... Indéchiffrable. Elle pouvait agacer très rapidement aussi, parce que les gens pensaient souvent qu'elle se payait leur tête. Ce qui est à la fois vrai, et à la fois faux. Impossible de savoir pour quelqu'un d'extérieur, car ce petit sourire en coin ne la quittait que rarement. Une vraie énigme.
    Sauf que là ce fut elle qui ne compris pas la réaction de son vis-à-vis.

    « Hein ? Non, non, pas du tout. Pourquoi crois-tu que je suis en colère ? Je vais très bien, ne t'en fais pas vas. »

    Pour argumenter ses dires, elle fit un petit geste désinvolte de la main, et lui accorda un autre sourire, peut-être plus sincère celui-ci. Finalement, le jeune inconnu commanda une boisson pour lui, et intima le serveur qu'il lui en payerait une. L'homme derrière le bar se tourna vers elle, et elle commanda une "Vodka Passion". Tiens, il avait pris de la vodka, lui-aussi, chose dont elle se rendit compte seulement après, et qui lui arracha un vague rire. Ah oui, Juka était aussi très dure à suivre, mais ça, je suppose qu'il n'était pas obligatoire de le préciser... La jeune femme constata avec amusement que l'inconnu réagit vivement à sa façon de penser sur le show business. Elle l'écouta, sourit en l'entendant dire qu'elle était pessimiste, et que si elle était à la place de tous les groupes connus, elle serait heureuse. Le regard pétillant, elle le fixa de nouveau.

    « Pas mal. Tu as de la répartie, bon point pour toi. Discuter avec des blaireaux, ça ne m'intéresse pas. Mais je ne suis pas pessimiste, juste réaliste. Évidement que si j'étais à la place de ces groupes, je jubilerais. Mais j'ajouterais une petite objection à ce que tu as dis : réaliser un rêve et être heureux sont deux choses bien différentes. A ne pas confondre, donc. »

    Elle leva un index comme pour faire sa professeur, et abandonna très vite l'idée d'être autoritaire en quoique ce soit. Pas qu'elle manquait de caractère et de persuasion, mais ayant elle-même horreur de jouer les profs, elle préférait s'en abstenir. Juka se contenta donc de prendre sa boisson que le serveur venait juste de poser, et d'en boire une gorgée. Pas bon. Pas bon du tout. Pas la boisson, hein, elle était délicieuse. Mais si elle continuait comme ça, l'alcool lui monterait très vite au cerveau. C'est bien connu : plus il est ingurgité vite, plus les effets se montreront rapides et forts... D'autant plus qu'elle venait juste de vider d'une traite un verre de wiskey pur. Une petit bouffée de chaleur l'envahit, mais rien de très alarmant. Elle était toujours dans son état normal, et heureusement pour elle. A ses cotés, le jeune inconnu éclata soudain de rire. Surprise, elle reporta son attention sur lui, se demandant ce qu'elle avait pu faire ou dire de si drôle, quand il lui expliqua qu'il n'était pas Mère-Thérésa. La façon dont il avait formulé ça la fit rire doucement aussi, et elle en profita pour surenchérir.

    « Ça tombe bien, on risque de bien s'entendre alors ! Je suis une vilaine sorcière très méchante. Fais gaffe à tes fesses, je pourrais bien te jeter un sort ! »

    Elle avait utilisé son ton typique "impossible de savoir si je mens ou pas". Du genre, à la fois amusé, mais aussi sérieux. De quoi en perdre plus d'un. Mais Juka songea que ce ne serait sûrement pas le cas du jeune inconnu plus très inconnu maintenant, vu qu'il avait l'air aussi spécial qu'elle. Machihiro. Machi. C'est sûr que Machi, c'était plus court. Ça lui fit vaguement penser à une plante, sans trop qu'elle ne sache pourquoi, mais pas désireuse de partir dans des pensées psychologiques elle ne s'en occupa pas plus que ça.

    « C'est sympa, comme prénom. Pas courant. Là encore, on va se ressembler : moi c'est Juka. Me demande pas pourquoi, j'en ai aucune idée. On va dire que ce n'est pas quelque chose que j'ai déjà demandé à ma mère. »

    Parler de sa mère n'était pas vraiment le bon filon, mais pour faire partir le léger goût de bile soudain, elle repris son verre et en bu une autre gorgée.
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MessageSujet: Re: Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô   Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô EmptyLun 21 Déc - 11:41

    Ce n'est pas qu'il s'en faisait, juste qu'elle avait vraiment eu l'air en colère pendant une fraction de seconde. Ou alors, elle pensait à un épisode de son passé qui la rendait si triste, et surtout si mélancolique. Machi tenta de se repasser en boucle la musique que la brune avait chanté quelques minutes plus tôt, il détailla de nouveau son visage. Mais non, elle avait seulement l'air plongé dans son univers, dans sa chanson. Sur le coup, il aurait aimé la pousser de nouveau sur scène pour lui demander de chanter une autre chanson. Il l'aurait fait, s'il la connaissait depuis longtemps. Ce qui n'était pas le cas, puisqu'ils ne se connaissaient pas. Machi finit donc pas lui dire sans aucune gêne :

    « Ben, c'est parce que tu as l'air d'une femme fatale... Et que tu tires une de ses têtes. Le genre de tête qui veut dire, tu me touches, je te mords... Tu vois un peu ? »

    Il pouvait très bien lui sortir un petit miroir pour lui montrer mais malheureusement, Machi ne se trimballait pas tous les jours avec un miroir en poche. Elle avait l'air vraiment triste la demoiselle, malgré quelques sourires de temps à autre. Qui s'étaient accentués lorsqu'il avait donné son avis sur le sujet du business. D'accord, ceux qui était à la tête des entreprises ne chercher qu'à se remplir les poches de frics, mais c'était ça, la société. Dans le monde entier, chaque société des pays du nord agissaient ainsi. Le monde vivait avec l'argent, et tout le monde n'avait pas trop le choix de suivre le chemin de tout le monde sous peine de se retrouver à la rue. Après, ceux qui essayer de protester finissait toujours par perdre à cause de leur nombre. Les gens qui osaient défier la société elle-même était très peu nombreux, et ne faisait pas bouger grand chose. Si tout le monde essayait de réfléchir et de penser au bien être de tout le monde au lieu de se concentrer seulement sur sa petite famille, peut être que la société évoluerait. Mais les doux rêves sont souvent très loin et sans réel espoir. Machi ne put s'empêcher de soupirer. Malgré tout, il faisait aussi partis de ceux qui profiter de la belle vie, sans regarder derrière lui, et sans regarder les autres. Tout le monde agissait de cette manière. Sinon, on ne vivait plus. On ne vivait plus pour soi, mais on vivait pour les autres. Sachez que seulement que cela ne s'appelle pas de l'égoïsme.

    Le regard pétillant l'inconnue l'amusa beaucoup sur le coup. Elle avait l'habitude de tomber sur des imbéciles sans répartis ou quoi ? La brunette n'avait donc pas de bol. Mais il apprécia le compliment à sa juste valeur. C'était bien la première fois qu'on lui sortait autre chose que des insultes. Mais bon, il fallait avouer que Juka n'avait pas encore vu que Machi pouvait avoir l'air... vraiment très con quand il le voulait.

    « Je suis d'accord sur ce point. Lorsqu'on réalise un rêve, on n'est pas toujours heureux très longtemps. »

    Certains joies pouvaient être éphémère. Comme la célébrité. D'ailleurs, en y pensant, est-ce que les Golden Boys pouvaient être triste de temps en temps ? Ils étaient aussi des êtres vivants après tout. Machi resta songeur pendant quelques minutes. Il n'avait jamais réellement eu l'occasion de parler à ces garçons qui étaient parvenus à être connu dans une école, puis dans la ville. Simplement grâce à leur richesse. Il aurait pu se plonger dans cette voie lui aussi, il était riche, il était beau, intelligent. Tout le monde aurait pu devenir comme eux. Mais au fond, qu'est-ce qui faisait que certains parvenaient à sortir du lot ? Tout ceci était bien compliquer. Le nippon esquissa un sourire lorsqu'elle parla de lui jeter un sort. Il approcha son doigt "brusquement" du nez de la jeune fille pour appuyer sur ce dernier en marmonnant :

    Ce n'est pas qu'il s'en faisait, juste qu'elle avait vraiment eu l'air en colère pendant une fraction de seconde. Ou alors, elle pensait à un épisode de son passé qui la rendait si triste, et surtout si mélancolique. Machi tenta de se repasser en boucle la musique que la brune avait chanté quelques minutes plus tôt, il détailla de nouveau son visage. Mais non, elle avait seulement l'air plongé dans son univers, dans sa chanson. Sur le coup, il aurait aimé la pousser de nouveau sur scène pour lui demander de chanter une autre chanson. Il l'aurait fait, s'il la connaissait depuis longtemps. Ce qui n'était pas le cas, puisqu'ils ne se connaissaient pas. Machi finit donc pas lui dire sans aucune gêne :

    « Ben, c'est parce que tu as l'air d'une femme fatale... Et que tu tires une de ses têtes. Le genre de tête qui veut dire, tu me touches, je te mords... Tu vois un peu ? »

    Il pouvait très bien lui sortir un petit miroir pour lui montrer mais malheureusement, Machi ne se trimballait pas tous les jours avec un miroir en poche. Elle avait l'air vraiment triste la demoiselle, malgré quelques sourires de temps à autre. Qui s'étaient accentués lorsqu'il avait donné son avis sur le sujet du business. D'accord, ceux qui était à la tête des entreprises ne chercher qu'à se remplir les poches de frics, mais c'était ça, la société. Dans le monde entier, chaque société des pays du nord agissaient ainsi. Le monde vivait avec l'argent, et tout le monde n'avait pas trop le choix de suivre le chemin de tout le monde sous peine de se retrouver à la rue. Après, ceux qui essayer de protester finissait toujours par perdre à cause de leur nombre. Les gens qui osaient défier la société elle-même était très peu nombreux, et ne faisait pas bouger grand chose. Si tout le monde essayait de réfléchir et de penser au bien être de tout le monde au lieu de se concentrer seulement sur sa petite famille, peut être que la société évoluerait. Mais les doux rêves sont souvent très loin et sans réel espoir. Machi ne put s'empêcher de soupirer. Malgré tout, il faisait aussi partis de ceux qui profiter de la belle vie, sans regarder derrière lui, et sans regarder les autres. Tout le monde agissait de cette manière. Sinon, on ne vivait plus. On ne vivait plus pour soi, mais on vivait pour les autres. Sachez que seulement que cela ne s'appelle pas de l'égoïsme.

    Le regard pétillant Juka l'amusa beaucoup sur le coup. Elle avait l'habitude de tomber sur des imbéciles sans répartis ou quoi ? La brunette n'avait donc pas de bol. Mais il apprécia le compliment à sa juste valeur. C'était bien la première fois qu'on lui sortait autre chose que des insultes. Mais bon, il fallait avouer que Juka n'avait pas encore vu que Machi pouvait avoir l'air... vraiment très con quand il le voulait.

    « Mais même la sorcière la plus dangereuse ne peut rien, contre mon doigt vengeur... Mouahahaha ! »

    Un gros silence s'installa dans la salle alors que quelques regards s'étaient tournés dans la direction de deux individus qui venaient de recevoir leur boisson devant leur nez. Machi sirota sa boisson puis fit un joli coucou de la main à l'assemblée qui les observer, interloquer. Les gens n'aimaient pas tellement ceux qui se faisait remarquer. Ils devaient peut être penser à fumer autre chose que du tabac pour comprendre que la vie est aussi faites pour se lâcher, par pour avoir peur de tout... Si des regards sauvages se tournent vers vous, souriaient leur, ils ne vous embêteront plus. Après, si vous avez les oreilles qui sifflent, c'est qu'on parle de vous un peu plus loin...

    « C'est vrai qu'il est aussi étrange ton prénom, ta mère aime les prénoms originales et qui sortent de la banalité. Je trouve que c'est bien les parents qui essayent de trouver autre chose que les prénoms qu'il y a affiché dans le calendrier... »
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Juka Namida

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MessageSujet: Re: Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô   Quand une sorcière pousse la chansonnette... - Machihiro Hondô EmptyMer 23 Déc - 15:39

    Juka manqua de s'étouffer avec sa boisson quand elle l'entendit lui dire qu'elle avait l'air d'une "femme fatale". Ne pouvant s'en empêcher, elle éclata de rire, un rire clair et pur, c'est à dire un rire qu'elle n'avait pas très souvent. Pas de façon aussi sincère, néanmoins. Machi l'amusait, la faisait rire, c'était plutôt agréable. Pas qu'elle avait l'habitude de rester H24 avec ses pensées noires, mais en général elle avait plus l'impression qu'elle portait un poids tout le temps, à chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Là, le jeune homme lui permettait de discuter et de penser à autre chose, sans se prendre vraiment la tête. Elle adorait ça. Elle continua de rire à la suite de sa remarque. Tu me touches, je te mords ? C'était à peu près ça.

    « Ouais ouais, je vois. C'est un peu ça, d'ailleurs, bien trouvé. »

    Elle rit encore un peu avant de se calmer et de boire une nouvelle gorgée. Elle se sentait étrangement bien, maintenant. Ou alors, c'était l'alcool. Mais non, elle ne réagissait pas aussi vite à l'alcool, quand même. Pas qu'elle avait l'habitude de se saouler, mais elle avait toujours été assez résistante à l'alcool. Alors c'était peu probable. Et bien, comme ça, la menace se voyait même sur son visage et ses expressions ? Juka savait qu'à force de faire des sourire en coin mesquins, des regards étranges limite malsains, ainsi que le reste, on la prendrait pour une dingue prête à sauter au cou de n'importe qui. Mais elle ne pensait pas que ça pouvait se voir autant. Elle n'osait imaginer la chose quand elle était réellement en colère... Ce qui, heureusement, n'arrivait pas souvent. Certes, il lui arrivait d'être agacée, ou même de répondre sèchement, mais quand elle était vraiment énervée, alors là... Il ne valait mieux pas être dans les parages. Elle pouvait carrément être violente si elle pétait vraiment un câble. Du genre à cogner, quoi. En général, elle évitait le plus possible les êtres humains et frappait dans un mur, une porte, un panneau, etc, n'importe quel objet. Mais il lui était déjà arriver de frapper quelqu'un... La jeune nippone bu une autre gorgée pour éviter d'y penser. Et, comme si elle voulait retrouver sa source de bonne humeur, elle se tourna vers Machi et le regarda en souriant. Apparemment, il l'approuvait sur son affirmation. Tant mieux, elle n'avait pas tellement envie de débattre là dessus très longtemps.

    « On se demande ce qu'il faut à l'être humain pour être heureux, alors... Quelle espèce exigeante. »

    Elle avait plus dit ça pour elle-même que dans la conversation, mais elle n'avait pas vraiment cherché à le murmurer. Secouant un peu la tête, elle revint sur la terre ferme et reporta une nouvelle fois son attention sur Machi, en le menaçant de lui jeter un sort. Elle ne savait pas vraiment si ça allait le faire rire, mais en tout cas Juka, elle, rigola intérieurement en attendant de pouvoir le faire réellement. Pour l'instant, elle garda son expression mystérieuse, étrange, tout en le regardant. D'abord, il sourit, puis... Il lui appuya sur le nez de son doigt. Surprise, Juka ne réagit d'abord pas, mais c'est en entendant ensuite sa réponse qu'elle eu une réaction. Au début, elle resta interdite, et finit par éclater de rire de nouveau. Et le fait que tout le monde les observait maintenant n'arrangea pas les choses, elle rit de plus belle, tout en le regardant adresser un signe de main aux personnes présentes. Elle calma son rire petit à petit et bu à nouveau sa boisson.

    « C'est ça, ton doigt je le transforme en bout de bois quand je veux, gros malin. »

    Elle eut à nouveau un petit rire, quand Machi repris la parole. Aussitôt, son sourire s'effaça dès qu'elle entendit le mot "mère". Quand il lui dit que sa mère aimait l'originalité et que les parents qui cherchaient un prénom qui sortait de l'ordinaire étaient biens, elle ne pu s'empêcher de sortir une réplique acerbe.

    « Ouais, peut-être que c'est la seule chose de bien qu'elle ai fait. Mais je suis sûre qu'elle s'en foutait de me donner ce prénom ou un différent. Et mon père, ça c'est pas lui qui l'a trouvé, je sais même pas à quoi il ressemble. Il s'est barré avant ma naissance. »

    Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait lâché ça tout d'un coup, comme ça. Elle, qui avait l'habitude de ne parler que très peu de son passé et de sa vie. Elle regretta aussitôt. Pour tromper les apparences, elle lui sourit encore et bu une autre gorgée.
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