Une envie de s'évader... [ Pv Seto Taguchi ]

" Vous avez un quart d'heure de pause. Ne vous dispersez pas! Et pas de retardataires."

Seto s'étira avant de poser les baguettes sur l'un des tambours de la batterie derrière laquelle il était installé. Le cours d'instruments était loin d'être son cours favori: ça tuait et c'était pire que des séances de sport intensif. Quiconque pensait que jouer du piano, saxophone, violon, batterie ou tout autre instrument pendant plusieurs heures d'affilées sans se fatiguer se mettait grave le doigt dans l'oeil et ce jusqu'au coude.

Suivant ses camarades de classe habituel, Seto farfouilla dans la pochette de son classeur et en tira une barre de céréales puis monta avec eux sur le toit de l'école. Un peu de vent frais lui ferait du bien et permettait à Ryo de fumer sa clope sans empester la classe.

La porte menant au toit grinçait terriblement et elle fit un boucan d'enfer quand Ryo y donna un coup de pied, Seto regardant nonchalemment la scène, les mains dans les poches.

" Faudrait vraiment qu'on apporte un peu d'huile la prochaine fois."

" Ou il faudrait te donner des cours de délicatesse. Mais soyons réaliste tu ne deviendras jamais un ninja furtif digne de ce nom petit padawan." répondit d'une voix aux accents toujours chaleureux Seto.

Le toit était immense et couvrait une large étendue. Alors que Ryo protesta et commençait à discuter de la meilleure manière de tenir le violon, Seto se tint légerement en retrait pour manger tranquille son quatre heures.

" Sakura sake boku no mune no naka ni..."

Nani?

Le son était mauvais et grésillant mais Seto parvenait néanmoins à distinguer approximativement qu'il s'agissait d'une chanson d'un des groupes de la JE, plaie légendaire musicale qui sévissait depuis plusieurs années sur cette bonne terre du Japon. Fronçant les sourcils, Seto jeta un coup d'oeil vers ses deux amis qui étaient toujours en grande discussion, assis sur le sol bétonneux. Seto glissa le dernier morceau de la barre céréalière dans sa bouche et chercha l'origine du bruit.

Trouvé!

La silhouette féminine sur le bord du mur se tenait immobile, le vent faisant flotter avec élégance ses longs cheveux noirs. Seul les petites ballerines rouge s'agitaient au gré du rythme de la chanson.

Aoi Soejima.

Rien que son nom roulait avec harmonie sur la langue du garçon. Si ça n'était pas de la veine, il ne savait pas ce que c'était. Quel meilleur moyen de se détendre que de passer quelques instants avec elle? En plus ça faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu. Il eut l'idée de commencer son entrée en matière en lui demandant si le fait qu'il ne la voyait que rarement était du à ses préparatifs de mariage mais ça aurait peut-être été un poil trop volcanique...

Elle avait surement du entendre le bruit de la porte mais soit avait décidé de l'ignorer (puisque les garçons étaient partit de l'autre côté), soit était trop concentrée sur la musique.

" Tu as des gouts musicaux positivement révoltants princesse." fit-il en s'approchant, un large sourire collé sur son visage.

Tendant la main d'un geste rapide, il attrapa le portable de la demoiselle et fit glisser la playlist, toisant une lueur amusé au fond des yeux, la jeune fille qui se tenait toujours allongée.

" Il va falloir que j'en parle à ton futur pour qu'il refasse un peu ton éducation de ce côté là. C'est innommable d'apprécier du bruit pareil. J'espère que tu as honte." dit-il en rendant le portable à sa propriétaire dans un élan sympathique.

Il la contempla quelques secondes avant de pencher son visage légerement.

" Tu m'as manqué princesse."

Le sourire s'élargit encore un peu: elle avait horreur des surnoms que Seto lui donnait sans arrêt et c'était assez chouette de pouvoir jouer sur la douceur du compliment doublé du fait que ça allait automatiquement l'agacer tout de même.

" Non je n'ai pas honte d'apprécier une aussi douce mélodie, si tu n'es pas content c'est pareil. Et puis Kirô a déjà assez à faire avec propre éducation pour s'occuper de celle des autres..."

Seto se contenta d'un sourire polie, légerement moqueur. Ca ressemblait plutôt à un concert de canards tout ce tintouin. Pas étonnant qu'Aoi ait toujours eu une oreille musicale douteuse. Ouvrant legerement un oeil paresseux, l'étudiant en musicologie apprécia le spectacle qu'offrait Aoi défendant son groupe favori. Ah les filles, toute des fangirls (en l'occurence elle avait au moins le mérite d'être une jolie fangirl).

En parlant de fangirl, il ne comprenait pas pourquoi elle se souciait de l'éducation de Kirô qu'il trouvait fort bonne à vrai dire. Quelqu'un qui était aussi franc, aussi ouvert et aussi confiant dans son potentiel, c'était quelqu'un de cool non? Bon certes, il ne respirait pas la bonté mais fallait être sacrément naîf pour croire que la bonté dirigeait encore ce monde.
Puis quoi? Elle voulait un bisounours? Seto voyait déjà d'ici le gachis incommensurable si Aoi s'acoquinait avec un type du genre Golden Boys comme Masao ou Hiroki.

" Oh ! C'est très gentil ! Par contre... Toi... Mais surtout "princesse"... Vous ne m'aviez pas du tout manqué. "

S'il y a bien un truc qui faisait rire Seto, c'est le nombre de fois ou les gens lui disaient qu'il était gentil. Positivement adorable comme adjectif. Un truc qu'on utilisait pour les petits garçons sages et souriants. Pendant un quart de seconde, le jeune homme se demanda si, même à 99 ans, on lui demanderait la même chose.

Ce serait trippant.

S'installant avec aisance sur le bord du mur, Seto jeta un coup d'oeil sur le vide qu'ils cotoyaient. En bas le large jardin de la cour extérieure scintillaient au soleil et Seto se vit obliger de placer sa main gauche en visière au dessus de ses yeux pour ne pas être trop éblouis.

" Tu essayais de te suicider? Je ne veux pas casser tes espoirs mais tu risques surtout de finir disloqué en fait. C'est haut, mais pas suffisamment pour être sûre et certaine du résultat." fit-il tranquillement en regardant dans un sourire solaire la jeune femme. " Et pour être honnête, j'ai peur que Kiro n'apprécie que moyennement une épouse en plusieurs morceaux... quoique..."

Tournant son dos au soleil, Seto put enlever sa main et deviser plus relax avec Aoi, vers laquelle il se rapprocha, prenant une mèche de cheveu de l'étudiante entre ses doigts. Ah si seulement Kiro se montrait un poil plus coopératif, il y avait du potentiel avec Aoi. De quoi modeler quelque chose de grand.

" Mais je peux comprendre ton envie de suicide. J'apprécierais une telle musique, moi aussi j'aurais envie de passer la balustrade." ajouta t'il d'un air mi-martyr, mi-amusé.

Du chant s'élevait d'une des salles de classe inférieures et Seto jeta un coup d'oeil vers la porte. Ses deux camarades étaient surement encore en train de profiter de leurs pauses aussi donc rien ne pressait. Il reporta son sempiternelle sourire sur Aoi, mais en y ajoutant une légère moue.

" Je peux te poser une question indiscrète?" demanda Seto comme s'il lui demandait quelle heure il était. " Mais vraiment, quel peut bien être ton type de garçon? Je suis curieux."

Non parce que si elle lui répondait un truc qui s'apparentait de prés ou de loin à un bisounours, il allait finalement devoir en référer à Kirô et remettre en place véritablement l'éducation de la demoiselle.

D'une façon ou d'une autre *insérer sourire psychopate intérieur*.

Spoiler:

La réprimande sur les goûts musicaux de la jeune femme semblait avoir fonctionné et le sourire de Seto s'élargit. Il n'y avait rien de plus relaxant que d'agacer les gens qu'on appréciait. C'était même l'un des plus grands plaisirs terrestres avec manger du bon kimchi ou passer de bons moments avec une fille.

" Petit un : Je ne suis pas suicidaire "

Evidemment qu'elle ne l'était pas. Seto était sans doute une crevure mais il n'irait pas jusqu'à gâcher le potentiel incommensurable que représentait Aoi à bien trop d'égards. C'était consternant de voir que sa jeune camarade ne distinguait pas les choses qui étaient à sa portée.

Seto eut un petit rire satisfait: il s'occuperait de lui montrer la voix de la raison. Un cadeau de mariage distingué.

Yosh. Résolution prise!


"...et petit deux : ... Je ne t'ai pas demandé ton avis sur la musique que j'écoute. "

Seto jeta un regard légerement incrédule à Aoi: ah ben si on devait parler uniquement quand on vous le demandait, y'aurait de sacrés silences sur Terre. Cette fille était diablement impolie, non seulement il allait falloir refaire la programmation de son ipod mais en plus il allait falloir refaire TOUTE son éducation.

Rien qu'à voir le challenge que c'était, Seto en frissonnait de bonheur contenu.

" Mais vraiment, quel peut bien être ton type de garçon? Je suis curieux."

En son for intérieur, Seto espérait réellement qu'elle ne lui balance pas un truc du genre Bisounours. Il voulait bien travailler sur le cas Aoi mais il ne pouvait pas non plus faire de miracle. Bien sur l'"aide" (mouhahaha?) de Kiro allait être grandement apprécié mais ça allait s'avérer quarante mille fois plus compliqué si Bisounours s'invitait à table avec eux.

Aoi semblait réfléchir sérieusement à la question et Seto ouvrit doucement les yeux pour véritablement la regarder. Ca ne devait pas être toujours simple pour la demoiselle d' être promise à un garçon qu'elle n'appréciait pas du tout, mais d'un autre côté, elle ne savait vraiment pas s'y prendre. Epouser Kiro, quoiqu'elle dise, était la plus grande preuve de liberté qui lui serait jamais offerte en cette vie. Epouser Kiro était par définition sa plus grande chance.

Kiro n'était pas du genre à intervenir dans sa vie. Il ne lui imposerait que très peu de rêgles et probablement l'ignora totalement une fois marié. Elle pourrait avoir l'argent, un train de vie confortable et tout les amants et autres amourettes qu'elle voulait pour peu qu'elle soit discrète (les apparences étaient toujours plus importantes que le fond). Qu'est-ce qu'il clochait dans ce plan?

Rien si ce n'était l'entêtement pressant d'Aoi avec ses idées visiblement romantiques de mariage d'amour et autres nuisances du même acabit.


" Un garçon qui ne se laisse pas faire, populaire, et surtout très beau ! Drôle, et sachant me remettre en place, donc pas trop gentil. " lui fit-elle enfin, le visage fière, la brise jouant gentiment avec ses cheveux et le soleil miroitant jolimment la lumière nacrée de sa peau.

Quelques secondes passèrent en silence, puis:

" Tu te fiches de moi?" répondit un Seto peu impressionné.

Non mais c'est vrai quoi! Elle venait de lui décrire au mots prêt Kirô.

" Ah oui ! Et aussi je veux qu'il m'aime, et qu'il me le prouve, mais pas tout le temps, seulement par moment, genre en faisant des petites crises de jalousie. "

Oh bon sang. Finalement il aurait mieux valu Bisounours...

" Ohhhhh tu fais semblant de ne pas aimer Kirô pour qu'il te court aprés ou un truc dans le genre? Parce que tu viens de me décrire son portrait au poil de fesses d'éléphant prêt. Et ce machin de jalousie? Chérie, tu regardes trop de dramas. Ca ne fonctionnera pas ce truc." commença Seto d'un air faussement affligé.

Rien que d'imaginer Kirô jaloux d'un gars s'approchant d'Aoi , Seto manqua de s'étrangler de rire. La seule personne qu'il connaissait pour être encore moins jalouse que Kirô, c'était lui-même.

Le jeune homme se leva et prenant un visage dangereusement sérieux et sombre, s'approcha d'Aoi. Sans être immense, Seto toisait allégrement Aoi qui restait pourtant une fille à l'allure athlétique. L'étudiant glissa ses mains autour d'elle sans jamais la toucher, prenant appui sur le muret sur lequel était appuyé Aoi.

" Des crises de jalousie hein?... comme c'est intéressant..."

Spoiler:

Aoi recula de quelques centimètres à peine son visage. Elle s'était temporairement transformée en glaçon géant.

Ah un peu plus de combat que prévu... chouette!

" Seto... Je te donne 10 secondes pour reculer de au moins 3 pas. "

Le jeune homme pencha son visage de quelques degré, un sourire discret et plus ou moins moqueur glissant sur ses lèvres.

" Je sens des promesses qui vont venir." fit Seto en prenant sur lui de ne pas toucher les cheveux de la jeune femme devant lui. " Il faudra les tenir ensuite, j'espère que tu en es consciente."

Hum, il fallait voir jusqu'où il pouvait aller. Tout était question de tester les limites. Présentement, il avait le désavantage d'être quelqu'un qu'elle connaissait et ce, depuis un petit moment maintenant. Il n'avait jamais pensé qu'elle l'aimait énormément mais elle le tolérait et ils passaient même parfois de bons moments ensemble donc en soi leur lien était ici un handicap puisqu'il fausse les résultats.

Surtout qu'à vrai dire et pour ne pas mentir, il n'était pas totalement insensible à Aoi. Le physique, contrairement au trois quarts des garçons de Todaï, voir de ses meilleurs amis, lui importait peu. Certes il avait des moments où il se trouvait complétement largué devant l'éclat que projetait certaine filles de l'établissement (notamment Isako-chan pour ne pas la citer), mais ça restait totalement superficiel. Ca n'avait jamais été quelque chose qui faisait vibrer le garçon.

Par contre la façon dont Aoi le regardait maintenant, balançant des vagues glacés autour d'elle, ça... ça c'était définitvement autre chose.

Heureusement qu'il ne consultait pas de psys parce que ce dernier l'enverrait surement à Saint Anne helico presto.

Un bruit de conversation interrompit les deux personnages et Seto tourna son visage vers la source de bruit. Ses deux amis parlaient prés de la porte de sortie et lui firent signe quand il se tourna vers eux.


" Oy on va être à la bourre." hurla Ryo en porte voix.

Seto se tourna de nouveau vers Aoi mais cette fois-ci un sourire rayonnant tronait de nouveau sur son visage solaire, changeant du tout au tout sonexpression.

" Sauvée par le tocsin." fit-il, les mots délibérement choisis pour laisser un flou dans l'atmosphère.

Il ne précisait pas si c'était elle ou lui qui venait d'être sauvé. Quand au tocsin, jusqu'à preuve du contraire, ça annonçait toujours une catastrophe. Mais peut-être qu'il y avait en effet une catastrophe qui se préparait. Seto n'était pas encore totalement certain de la chose. Il ne fallait pas perdre le but ultime de vue à savoir qu'Aoi se montre raisonnable et accepte d'elle-même le merveilleux chemin que ses parents avaient construits pour elle. Ca allait être long, difficile, mais Seto pensait d'ores et déjà à tout les avantages que ça allaient aussi lui procurer d'une manière ou d'une autre.

" Oy, tu vas en cours? Tu m'attends ou je passe te prendre?" demanda t'il en amorçant son départ.

Il aurait volontiers sécher son cours mais il réservait les séchages de cours uniquement à Shuya ou à Kirô. C'était une question de principes.

" Qu'on puisse reprendre là où tu allais me menacer." expliqua Seto en riant, au cas où Aoi n'ai pas capté le message.

" Oy, tu vas en cours? Tu m'attends ou je passe te prendre?... Qu'on puisse reprendre là où tu allais me menacer."

Aoi sembla surprise par l'intervention de Seto mais ça ne sembla pas interpeller le jeune homme plus que ça. Il ne prenait que très rarement la peine d'expliquer le pourquoi de ces phrases, pourtant parfois hautement cryptiques. C'était une question d'habitude. Certains pensaient que cela avait à voir avec l'intelligence ou tout autre délire intellectuelle mais pas du tout : il s'agissait juste d'être agile.

" Pour ma part j'ai fini mes cours."

Seto pouffa, visiblement agacé par la réponse. Y'en avait qui avait la belle vie dans cette école... Elle faisait quoi déjà comme étude la princesse? Parce que vu comment lui s'escrimait pendant les cours (il avait encore mal aux bras présentement) c'était totalement injuste de la voir pavaner son joli sourire moqueur devant lui.

D'un autre côté il aimait ce qu'il faisait donc il n'allait pas s'en plaindre. Mais tout de même, Seto avait une sainte horreur des gens qui revendiquaient le fait qu'ils n'en foutaient pas une. Ça avait le don de l'exaspérer au plus haut point et ce depuis tout petit.

" Heureusement que tu vas épouser un homme riche qui te sustenteras parce que c'est pas avec ce que tu étudies que t'iras loin." marmonna t'il, pour lui-même, et ce de mauvaise foi tout en continuant tout de même d’afficher son sourire indécrottable.

Pour le coup, la demoiselle rivalisait avec lui niveau sourire colgate blancheur ce qui le distraya de la mauvaise humeur qu’elle venait de faire naître en lui en une phrase seulement.

« Mais si tu tiens tant que cela à ce que je te menace,... »

Seto afficha délibérément un air très surpris.

« Je ne tiens à rien du tout princesse, soyons clair là-dessus. » fit-il tandis qu’elle balaya sa protestation en continuant tranquillement son discours.

« ... on peut toujours continuer notre conversation dans un bar,... »

« Un bar? On? T’as pas l’âge. Tu veux qu’on me prenne pour un pédophile ou bien? » interrompit de nouveau Seto.

Évidemment qu’Aoi avait l’âge adéquat mais c’était une bonne chose de lui rappeler subtilement (ou pas) qu’il était son aîné (enfin en fait non mais ça n'avait aucune importance vu qu'elle ne connaissait pas son âge à lui exact: il mentirait éhonteuseuement quitte à se rajouter ne serait-ce qu'un jour de plus qu'elle) et qu’elle lui devait respect et obéissance (surtout obéissance parce que le respect : rien à carrer). Et au passage lui faire l’affront de la traiter de gamine (il allait s’en prendre une ça n’allait pas tarder).

« Tu passeras me prendre après tes cours. »

Tu ne veux pas cent balles et un mars aussi?

Seto éclata de rire.

« Dois-je prendre le carrosse ou madame sera-t’elle prête à utiliser ses pieds? » demanda Seto dans un sourire narquois. « Et après tu t’étonnes que je t’appelle Princesse? Désolé, mais je n’accepte pas tes conditions. Du coup... »

Seto tapota sur ses lèvres comme s’il mesurait ou cherchait une date précise.

« Du coup, on se reverra quand on se reverra. Tu trouveras bien un autre moment pour me menacer. » fit-il joyeusement, bloquant la porte de la sortie avec son pied avant d’esquisser une révérence à l’égard de la jolie jeune fille. « Et ça c’est une promesse. »

Un air chafouin glissa sur le visage de l’universitaire avant que ce dernier laisse la porte se refermer sur lui.

Peut-être qu’il passerait tout de même prendre Aoi après les cours. Oh peut-être qu’il appellerait Kirô pour l’associer à la chose. Ce serait extrêmement plaisant. De toute façon il savait parfaitement où Aoi habitait et il présupposait que Kirô avait son numéro quelque part parmi les 300 numéros de filles qu‘il avait sur son portable.
Il verrait selon son humeur. En tout cas c’était une bonne chose que de ne pas céder à ses caprices: ça forgeait les relations.

Enfin, il paraît.

Seto s’étira: il pouvait reprendre le cours d’Instruments tranquille. Il était gonflé à bloc là.