You're my everything # Sayako

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Il n’était pas allé loin après avoir quitté l’intérieur de la résidence, non, Ichiro était resté là, sur le pas de la porte, contournant la demeure afin de se retrouver dans le jardin derrière. L’obscurité dûe à l’heure tardive permettait à l’étudiant d’être ici en toute discrétion, laissant croire aux autres qu’il était certainement en train de marcher dans les rues de Tokyo à l’heure qu’il est, enfin, par autres, il fallait surtout retenir Sayako, la seule qui savait qu’il était sortit. Les parents d’Ichiro devaient avoir entendu la porte mais n’y avaient certainement pas prêter plus d’attention que ça. Prendre l’air, juste se calmer hors des murs oppressants de la maison, parce qu’avec son irritation, il avait simplement eu l’impression d’étouffer. Sérieusement, les réactions d’Ichiro n’avaient-elles pas été excessives à l’égard de Sayako ? Elle qui au fond ne voulait qu’une chose : Qu’il lui dise ce qui se passait, ce qui n’allait pas, rien d’anormal dans un couple, mais lui, entêté et trop fier, avait encore du mal avec cette partie d’une vie à deux.

S’avançant sous le plus gros arbre du jardin, le brun fini par s’y adosser, visage tourné vers le ciel. Scène dramatique en apparence, s’il n’était pas aussi soutenu, il aurai crier afin de faire sortir toute cette douleur intérieur, mélange de la dispute avec Sayako mais aussi de sa plus grosse déception, celle de devoir mettre fin à son rêve, d’oublier tous ses grands projets, ce n’était pas rien, il fallait comprendre. Si vous viviez la majeure partie de votre vie avec un objectif, que vous mettiez tout en œuvre pour l’atteindre, que vous affrontiez toutes les difficultés qu’il soit en en sortant plus fort à chaque fois et qu’arriver si près du but, vous deviez tout arrêter, et vous rendre à l’évidence : tous ces efforts n’aboutiront jamais, abandonner et oublier étant les seules solutions. Il y avait de quoi rager non ?

Un soupire profond, le nippon n’avait même pas la force de taper dans l’arbre pour satisfaire sa violence passagère, le calme apaisant de la nuit y était certainement pour quelque chose, ou bien alors, était-ce parce qu’il avait cette faculté à vite prendre conscience des choses et à se rendre à l’évidence sans vouloir se bloquer sur une chose, parce que quoi qu’il arrive, la vie continue, à quoi bon s’offusquer et décider d’en rester là, de ne plus se motiver pour continuer ? Après tout, n’y avait-il pas des études d’avocat à prendre… C’est vrai qu’il pouvait tout de même s’estimer heureux, combien de jeunes pouvaient avoir un brillant avenir assuré comme le sien ? Certes il ne souhaitait pas ça, mais au fond, est ce qu’il devait s’en plaindre ? Pff, et merde.

Les minutes passèrent, ne pas parler, rester dans ce silence reposant, il se passa une bonne demie heure avant qu’Ichiro ne se décide, et surtout, ne se dise que rester là ne servait pas à grand-chose au fond, d’autant plus qu’Elle lui manquait. Savoir qu’il l’avait laissé là, bon certes elle n’était qu’à quelques mètres de lui, mais là n’était pas la question, il avait besoin d’elle, de la serrer dans ses bras, de se laisser aller pour une fois. Il n’attenda pas d’avantage avant de sortir son portable et d’aller dans la section sms.

Citation :: Je suis dans le jardin, rejoins moi s’il te plait, j’ai à te parler

Message court mais il n’était pas nécessaire de tout déballer de cette manière, même s’il est adepte de ce genre de communication, pour la situation, il préférait de loin avoir la présence corporelle de sa belle. De là où il était, Ichiro pouvait voir la lumière de sa propre chambre, celle de Sayako également, d’ailleurs il ne la quitta pas des yeux, dérivant son regard par moment pour observer le ciel, pas un nuage qui plus est, une bien trop belle nuit pour la gâcher avec un mauvais caractère. Patience, il savait qu’elle viendrait, et même si elle lui en voulait et refusait de le rejoindre, c’est lui qui monterait, parce qu’il avait besoin d’elle.

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Cela ne faisait pas longtemps qu’Ichiro était sorti. Mais Sayako n’avait pas bougé, et elle ne comptait pas le faire à vrai dire, tant elle était éreintée. Elle n’avait pas couru un marathon ou quoi que ce soit de ce genre, tout se passait plutôt dans sa tête. Comprenez, se disputer avec l’homme qui compter le plus dans sa vie… Certes, tout cela allait certainement se régler dans la soirée, ou demain, mais rien que l’idée de s’être disputée avec lui, qu’il était parti, en souffrance, sans avoir rien dit… Bien évidemment qu’elle s’en voulait de lui avoir parlé comme ça, mais est-ce qu’elle aurait pu tout simplement le laisser partir sans rien dire, comme si elle s’en fichait? Absolument pas, ce n’était pas son genre, et Ichiro le savait. Bien sûr, ca manière d’agir l’avait blessée, mais d’un côté elle savait que quelque chose n’allait pas, qu’il risquait certainement de regretter ce qu’il s’était passé, ce qui avait été dit. Elle-même s’en voulait beaucoup de s’être un peu laissée emporter, de ne pas avoir sur le calmer, ou l’aborder d’une autre manière…. Mais bon, ce qui était fait était fait, cela ne servait à rien de ressasser cela pendant des heures non? Avec un soupire, la jeune femme passant ses mains sur son visage, comme pour se tirer d’un faux sommeil. Était-il parti en ville? Certainement, enfin, n’était-ce pas ce qu’il faisait d’habitude?

Une demi-heure passa, une demi-heure drôlement longue pour la jeune femme qui n’arrivait décidément pas à se changer les idées. Mais le miracle arriva, enfin, elle prit cela de cette manière. Son portable vibra, et dans un mouvement plus que rapide, Sayako s’en empara. « Ichiro ». Un soupire de soulagement passa ses lèvres lorsqu’elle lut le contenu du message. Il n’était pas si loin finalement, elle allait pouvoir lui parler… Enfin, il allait parler, et elle écouterait, puisqu’elle semblait décider… Bon, évidemment, il y avait un peu d’appréhension, beaucoup même. Prenant un long gilet de laine, car même s’il faisait beau , les soirées étaient fraîches. En sortant, la jeune femme éteignit la lumière, Ichiro put le voir. Quelques minutes plus tard, Sayako était dans le jardin, marchant, réfléchissant par la même occasion à ce qu’elle allait pouvoir lui dire, pour s’excuser, pour le rassurer peut-être… Même si elle ne savait pas encore ce qui allait se passer, ce qui allait être dit…

Finalement, la jeune femme vint à trouver Ichiro, du moins sa silhouette un peu sombre, appuyé contre un arbre, le plus gros du jardin qu’elle connaissait par cœur maintenant. S’approchant un peu, elle ne put s’empêcher de s’arrêter un instant, hésitant un peu avant de dire, doucement :

« Ichiro? »

Sa voix avait retrouvé son calme habituel, avant qu’elle ne rompe enfin son immobilité, faisant quelques pas pour enfin réduire totalement la distance qui les séparait. L’étudiante n’attendit pas une quelconque réponse, venant directement contre son petit ami, passant ses bras fins autour de la taille de ce dernier pour se serrer contre lui. Elle n’était pas bien grande , ne pouvait pas le serrer dans ses bras à elle, l’enlacer comme il pouvait le faire, mais elle était là. Au bout d’un moment, elle se redressa sur la pointe des pieds, l’embrassant tendrement, doucement, pour se faire pardonner de ce qui s’était passé un peu moins d’une heure plus tôt. Mais elle ne dirait rien, parce qu’elle savait qu’Ichiro n’aimait pas qu’elle se confonde en excuse, il trouvait toujours que c’était inutile, ou que ce qu’elle avait fait été justifié… Alors elle se faisait pardonner autrement, et puis, elle pouvait bien l’avouer, qu’elle avait envie d’être dans ses bras depuis tout à l’heure, qu’elle attendait seulement qu’il revienne. Pour la prendre dans ses bras, pour l’embrasser, pour lui parler…

Puis elle se remit à plat, sagement, se contentant de le regarder, de garder les yeux levés vers lui avant de doucement desserrer cette étreinte, ses mains glissant le long des bras d’Ichiro pour prendre les siennes, les serrant doucement. Un silence s’installa, mais ce n’était plus l’ambiance lourde de tout à l’heure, du moins, elle ne le ressentait pas comme ça. Oui, elle avait été vexée mais elle était tout à fait capable de mettre ça de côté pour lui, mais seulement pour lui. Elle était prête à tout pour Ichiro. Elle avait le pouvoir de le faire changer? Mais il avait tout autant d’influence sur elle, il aurait pu lui faire faire n’importe quoi.

« Tu voulais me parler? »

Elle était prête à tout entendre, mais elle se demandait ce qui avait pu le mettre dans un tel état. S’était-il disputé avec son père? Y avait-il un problème avec ses côtes? Ou alors… En fait, elle était un peu à court d’imagination à ce propos, elle ne pouvait pas deviner ce qu’Ichiro allait lui dire, ou ce qu’il voulait lui cacher…

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Ichiro n’avait pas à patienter bien longtemps avant que Sayako ne le rejoigne. Voyant la lumière de la chambre s’éteindre, il n’avait qu’à concentrer son regard ailleurs, attendant l’arrivée de sa petite amie, avec qui forcément, il devrait s’expliquer en mettant les choses au clair. Il n’est pas vraiment friand des explications, surtout lorsqu’un tel sujet, assez douloureux, allait devoir être abordé, mais au moins, en avouant tout à la jeune femme, il savait que ça l’aiderait plus qu’autre chose, même si le réconfort qu’elle lui fournirait ne ferait qu’accentuer son irritation, pas contre elle, mais contre toute cette histoire, contre cette fichue douleur qui n’avait pas décidé de le quitter. Même si elle fut discrète dans sa venue, Ichiro ressentit la présence d’une personne, sans regarder il se doutait bien qu’il s’agissait de Sayako, et ça se confirma lorsqu’en tournant un peu la tête, il la vit s’approcher, près, même plus. Voilà qu’elle le serra dans ses bras, s’appuyant sur le torse du nippon, qui passa ses bras autour d’elle, geste tendre rendu.

Quelques secondes ainsi, à savourer l’agréable sensation produite. Finalement, il avait été stupide de s’en prendre à elle de cette manière et d’essayer de l’éloigner pour qu’elle n’ai rien à voir dans tout ça, puisque pour une fois, le soutien d’une personne lui ferai plus de bien que de mal, il fallait juste qu’il l’accepte, lui, éternel solitaire. S’il voulait lui parler ? Un non aurait été si simple pour éviter d’aborder la chose, mais il n’avait plus vraiment le choix, c’est sur un simple hochement de tête qu’il lui répondit, relâchant son étreinte lorsqu’elle se recula et le fixa, patiente de tout entendre.

« J’ai toujours pensé qu’en affrontant les problèmes la tête haute, qu’en s’obstinant en se disant que quoi qu’il arrive, il suffit de persister, je finirai par atteindre mon but. Alors sans relâche, j’ai avancé, j’ai tout affronté et j’ai finis par me trouver. J’ai passé beaucoup de temps seul mais j’ai toujours combler cette solitude d’une manière ou d’une autre. Le basket… »

Il était si serein en parlant, alors qu’il n’avait pas quitté un seul instant le ciel des yeux, un mince sourire arborant ses lèvres. Une petite pause dans son récit avant d’enchainer, toujours sur ce même ton calme et décidé, cette fois ci cependant, il posa son regard sur Sayako.

« Je ne sais pas comment réagir aujourd’hui, alors que je n’ai plus de but à atteindre… »

Il n’était pas explicite, car dans sa phrase, elle n’était pas censée comprendre où il voulait en venir, que son but de devenir basketteur professionnel et d’en faire son métier avait prit fin soudainement. Laissant planer le doute un bref instant, il finit par reprendre plus clairement.

« Je vais devoir arrêter le basket »

La phrase était tombée, si dure à dire alors qu’il tenta malgré lui de garder son air apaisé. La raison de l’arrêt du basket, il ne la dirait pas de suite, il savait bien que Sayako la lui demanderait, il y répondrait à ce moment là. Ce qu’il voulait, s’était l’entendre, qu’elle le rassure, lui, qui d’ordinaire est celui qui trouve les mots pour apaiser. Juste pour une fois, juste pour ce soir, il voulait être celui que l’on comprenait. Pour certain, il passerait pour le dernier des imbéciles, à prendre un air aussi sérieux pour une telle raison, mais ces gens là ne comptaient pas, il s’en fichait complètement, il en souffrait et n’allait certainement pas s’en cacher, se mentir à lui-même étant l’une des choses les plus ridicules qui soit à ses yeux.

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Qu’aurait dit Sayako si jamais on lui avait annoncé qu’elle ne pouvait plus faire de la photo, ou même que son futur n’était même plus envisageable dans ce domaine? Elle se serait sûrement effondrée, complètement. Elle était bien moins forte qu’Ichiro, elle était incapable de cacher une telle chose, même si elle aurait certainement gardé la nouvelle pour elle un temps, le temps simplement de se faire à l’idée même que ce qu’elle avait construit pour son avenir, pour sa passion, venait tout juste de s’effondrer. Alors il était certain qu’elle pourrait comprendre lorsque viendrait le temps des explications, des révélations aussi. Mais pour le moment, Sayako s’était seulement contentée d’attraper un gilet pour descendre rapidement rejoindre son petit-ami. Elle n’était pas assez rancunière pour vouloir le faire attendre, au contraire, elle avait plus qu’envie de le rejoindre, là, tout de suite. Quelques minutes plus tard, elle se retrouvait donc dans le jardin où Ichiro s’était finalement arrêté . Sayako se demandait bien pourquoi il n’était pas allé plus loin, mais elle n’allait pas s’en plaindre, bien au contraire. Elle était un peu rassurée de le savoir tout proche… Et en quelques secondes seulement, après avoir prononcé le prénom de son homme, elle se retrouva contre lui, profitant de son contact, tentant de le rassurer, et de l’apaiser par ce même moyen. Un baiser, doux, puis elle se remit bien à plat sur ses pieds, avant de lever les yeux vers le visage qui semblait tant apaisé de son amour. Comment faisait-il pour rester si calme alors que quelques instants auparavant il était si irrité?

Elle n’en savait rien, mais c’était ça, le secret Ichiro. Un caractère tellement particulier, insaisissable par moment, impulsif mais tellement attachant. Cet homme était le plus attentionné, le plus gentil, intéressant, déterminé, aimant… Et autre qu’elle avait pu connaître. Et puis, il avait une personnalité rare, à côté de laquelle on ne pouvait pas passer, et à laquelle la jeune femme n’avait évidemment pas pu résister. Non pas qu’il aurait pu se passer la même chose avec quelqu’un d’autre, non, tout s’était passé ainsi parce qu’il s’agissait d’Ichiro, et de lui en particulier. Bon, tout cela mis à part, ils avaient à parler non? Malheureusement, la jeune femme dut ramener cela sur le tapis, après tout, c’est pour cela qu’Ichiro l’avait faite descendre non?

Alors Sayako le laissa parler. Pourtant, elle ne put s’empêcher de légèrement froncer les sourcils. Où voulait-il en venir? Pourtant elle ne l’interrompit, absolument pas. Bon sang, comment pouvait-il paraître si serein? Pourquoi ne craquait-il jamais, comment faisait-il? Les yeux bruns, dans la pénombre, se posèrent sur elle. Elle ne put s’empêcher de se crisper à sa nouvelle phrase, cela se ressentant sur les mains d’Ichiro. Il ne pouvait plus atteindre son but? Lequel… Parlait-il du basket? A vrai dire, elle ne voulait pas envisager cette possibilité tant elle avait peur de ce que cela pouvait signifier pour Ichiro. Une seconde de flottement s’écoula, même deux, ou trois, à vrai dire elle n’en savait rien, mais elle ne pouvait pas parler, pas dans l’instant, pas tout de suite. Instinctivement, elle se jeta presque au coup d’Ichiro, une main à l’arrière de son crâne, pour le serrer fort contre elle. Quelques instants passèrent, qui purent paraître longs, mais cette étreinte était sincère. Pouvait-on se douter que la jeune femme souffrait réellement de ce qu’elle venait d’apprendre? Qu’elle souffrait pour lui? Puis doucement, elle dénoua ses bras, en passant un autour de son propre corps, alors que l’autre main restait dans celle d’Ichiro.

« Mais c’est… certain? »

Puis elle secoua légèrement la tête, finissant par en revenir à ce qu’il venait de dire, ce qui lui paraissait si important.

« Quoi qu’il arrive Ichiro… Il faudra continuer à avancer, tu as toujours agi de la bonne manière, et je sais que tu le feras encore… Quoi qu’il arrive, tu pourras compter sur moi. »

Peut-être avait-elle ajouté cela pour effacer un peu plus ce qui s’était passé plus tôt, lorsqu’il n’avait pas réussi à lui parler. Sayako avait un peu de mal à encaisser la nouvelle, peut-être en prenait-elle moins conscience qu’Ichiro? Non, là n’était pas le problème… Elle ne voulait simplement pas qu’on retire sa passion à celui qu’elle aimait tellement. Finalement elle soupira, doucement avant de lever à nouveau les yeux vers lui.

« Et si on parlait de tout ça… Au chaud? »

Non pas que la jeune femme n’aimait pas rester dans le jardin, mais elle avait juste envie de s’installer confortablement dans les bras d’Ichiro pour lui procurer autant de réconfort que possible, dans un endroit où ils seraient bien, avec tout ce qui allait être si douloureux à avouer, à évoquer… Et bien sûr, un doute terrible venait de prendre place dans l’esprit de la jeune femme… C’était à cause de ses côtes n’est-ce pas?

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Pas friand des phrases toutes faites, il n’en tint pas rigueur à l’égard d’une Sayako qui se voulait rassurante et qui cherchait à le rassurer à sa manière. Evidemment qu’il continuerait d’avancer, qu’il n’abandonnerait pas tout, simplement, la simple évocation d’une carrière autre que sportive le répugnait intérieurement, oui, ça allait jusque là, tant il s’était construit un futur enviable, ce futur tant attendu qui au final n’arriverait jamais. Après qu’Ichiro lui ai enfin dit de quoi il s’agissait, Sayako se jeta à son cou, posant ses mains sur la nuque de nippon qui dut inspirer pour ne pas se laisser submerger par un trop plein d’émotions qui semblait pointer le bout de son nez.

Il n’aurait pas la prétention de dire qu’il avait toujours fait les bons choix, même s’il les réfléchissait tous très murement avant d’agir, et qu’il était depuis toujours très mature, que ce soit dans sa vie personnelle ou d’étudiant, pourtant aujourd’hui, il n’avait plus ce choix, il n’avait plus qu’à prendre l’option de secours, celle qu’il avait toujours mit de côté, cette voix qu’il avait toujours voulu éviter. C’était dur, mais c’était une fatalité, quoi que puissent en dire les autres, même Sayako. Et il compterait sur elle, même s’il n’allait pas le lui dire, le soutien de sa petite amie serait de loin ce dont il aurait le plus besoin.

« Je sais »

Finit-il par dire en adressant son eternel sourire doux à l’égard de la jeune femme. Comment pouvait-il encore être énervé après elle, alors qu’elle prenait sur elle en ayant accepté de le rejoindre, après tout, elle n’aurait pas pu deviner qu’il s’était calmé et aurai risquer de se prendre de nouvelles réflexions peu appréciable de la part de son homme. Une chance qu’il la maitrise, sa satané impulsivité =’) Maintenant qu’elle savait, il ne voulait plus trop en parler, du moins, pour ce soir, s’en était assez, il allait suffisamment aborder le sujet dans les jours à venir, avec son géniteur. D’ailleurs si ça se trouve, il était déjà en train de préparer les démarches administratives pour que son fils prodige reprenne le flambeau, en l’inscrivant dans toutes les écoles de droits qu’il soit, ah pour être prévoyant, on pouvait l’affirmer, Fukada-san n’a pas son pareil.

« Je préférerai qu’on ne parle plus de ça ce soir, en revanche je n’ai rien contre le fait de rentrer »

Souriant encore, il attrapa la main de Sayako, assez fraiche visiblement, et avec elle, ils se dirigèrent vers la porte d’entrée, rentrant à nouveau dans la douce chaleur de la maison. Continuant de marcher aux côtés de sa petite amie, Ichiro finit par l’attirer dans sa chambre, là où ils s’étaient quittés une petite heure plus tôt. Quel revirement de situation n’empêche, passer de la colère à l’apaisement… A présent dans la chambre, l’étudiant passa ses bras autour de Sayako, venant déposer ses lèvres contre celles de sa chérie, ses mains entourant le fin visage de la jeune femme.

« Je t’aime »

L’avait-elle seulement entendu une fois, ce « je t’aime »… Ne cessant pas le baiser, elle pouvait certainement ressentir le sourire de l’étudiant qui entraina Sayako sur son lit, s’y asseyant avec elle sans stopper quoi que ce soit, il voulait juste oublier les problèmes pour ce soir, et profiter de celle qu’il désirait plus que tout.

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Ichiro aurait pu se laisser aller, lorsque la jeune femme l’avait pris dans ses bras. Mais elle se doutait qu’il ne le ferait, même s’il avait cela à portée de main, ce n’était pas vraiment le genre de son chéri. Evidemment, elle aurait aimé qu’il se laisse aller, qu’il relâche un peu toute cette pression, du moins réellement. Mais elle ne pouvait pas l’empêcher de faire ce qu’il ne voulait pas, si bien qu’elle se contenta de dire ce qui lui venait à l’esprit, ce qui lui paraissait réellement sincère. Peut-être cela s’apparentait-il à des phrases toutes faites, mais c’était tellement sincère… Bref, son étreinte était ce qu’il y avait certainement de plus dérangeant et à la fois des plus rassurantes. Dérangeante, parce qu’elle pouvait être déstabilisante, elle pourrait faire remonter certaines émotions … Mais rassurante parce qu’après tout, elle était là pour lui non? Il n’avait même pas à lui dire qu’il avait besoin d’elle, elle serait là, quoi qu’il arrive, parce que déjà, elle était sa petite-amie, et tout simplement parce que cela lui paraissait évident et nécessaire. Hors de question de le laisser seul, quoi qu’il arrive, que ce soit bénin ou extrêmement important.

Le sourire revint sur le visage d’Ichiro. Sayako ne savait pas si elle devait s’en réjouir ou non, mais au moins il semblait un peu plus apaisé, et c’Est-ce qui lui semblait important pour le moment. Parce que bientôt viendrait la question cruciale : le « pourquoi? ». Bon sang, elle sentait ça venir gros comme une maison, que c’était un problème par rapport à ces côtes, et la bagarre qui avait eu lieu dans la boîte de nuit. Mais pour le moment, elle préférait ne pas y penser, pour se concentrer uniquement sur Ichiro. Bien sûr elle aurait pu se prendre de nouvelles réflexions, tout aurait pu très mal se passer , mais elle n’y avait pas réellement pensé, elle n’avait pas envisagé cette possibilité lorsqu’Ichiro lui avait envoyé un message, quelques instants plus tôt. Elle n’était plus en colère contre lui, l’étudiante comprenait bien pourquoi il avait réagit de cette manière , elle n’aurait certainement pas fait mieux. De toute manière, comment réagir lorsqu’on vous dit que tout ce que vous avez construit pour votre avenir s’écroule de cette manière? Brutalement, brusquement? Mal, vous réagiriez mal, évidemment.

Hmm, comme elle s’en doutait, Ichiro ne voulait plus en parler pour la soirée. Normal, venant de lui, alors elle respecterait ce qu’il souhaitait. Mais tout de même, elle avait très envie de lui demander pourquoi on lui avait dit cela… Avec un sourire, doux, la photographe hocha la tête.

« D’accord, comme tu préfères. »

Oui, bon, elle pouvait avouer qu’elle avait un peu froid ce soir, étrange avec le temps léger mais agréable qui régnait. Serrant la main d’Ichiro, elle se laissa entraîner sans mal à l’intérieur, souriant légèrement en sentant l’air plus chaud l’entourer. Parfait. Avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, Ichiro l’entraîna jusque dans sa chambre, passant ses bras autour d’elle avant de poser ses mains sur son visage pour l’embrasser, avec cette tendresse caractéristique et si agréable . Sayako préférait de loin cette ambiance feutrée et plus intimiste, la tendresse qui régnait entre eux de manière naturelle reprenant le dessus sur la colère qui s’était abattue dans cette chambre quelques temps plus tôt. Une des mains de Sayako vint rejoindre celle d’Ichiro avant que cette phrase ne tombe, dans un souffle contre ses lèvres. A vrai dire, elle ne s’y attendait pas, absolument pas… C’était une douce surprise, et la jeune femme sentit son ventre se tordre, agréablement mais de manière plutôt intense. Mais elle n’eut pas le temps de répondre, que les lèvres d’Ichiro avaient repris possession des siennes, la photographe sentant un sourire se glisser dans le baiser. Se laissant attirer sur le lit, Sayako ne tarda pas à prendre place sur les genoux d’Ichiro, position plutôt habituelle quand elle voulait être proche de son homme. Elle aimait être tout contre lui, dans ses bras.

Finalement, le souffle un peu court, Sayako finit par rompre le baiser . Les joues un peu rouges, timide comme elle pouvait l’être étant donné qu’elle n’avait pas vraiment confiance en elle… Pourtant, après un léger baiser papillon, elle ne put s’empêcher de passer sa main, délicatement, sur sa joue, un sourire définitivement accroché sur ses lèvres.

« Moi aussi, je t’aime . »

Bien évidemment qu’elle aimait, c’était gros comme une maison lorsqu’on voyait sa manière de regarder Ichiro, sa manière d’agir et de se déplacer en fonction de ses propres actions. Ichiro était devenu le centre de son monde, alors cette déclaration, qu’il avait fait de manière si naturelle… C’était tellement agréable, intense, doux à attendre… Elle ne savait pas comment décrire ce qu’elle ressentait, si ce n’est une joie intense, une sorte de petite boule en fusion, au creux de son ventre. Toujours assise sur les genoux de son homme, la jeune femme passa ses bras autour de son cou, timidement, glissant ses doigts dans les cheveux couvrant la nuque… Puis ses lèvres vinrent de nouveau chercher celle de son petit-ami, dans un baiser tout d’abord doux, tendre, qu’avec une timidité attendrissante, elle approfondit, doucement, le rendant certainement plus passionné, alors qu’elle se serrait contre lui, dans ses bras, avec plaisir.

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On dit toujours qu’il n’est pas évident de dire « je t’aime », qu’il faut le faire avec sérieux, que ce n’est pas une chose que l’on dit comme ça, juste pour faire plaisir. Ichiro fait partit de ce genre de personne qui pourrait réfléchir des jours durant avant de se décider à faire une telle déclaration, simplement parce qu’il réfléchit trop et voit au-delà de la phrase, les conséquences et ce que ça engendre. Cette partie si réfléchie de lui, qui fait que lorsqu’il dit quelque chose, vous pouvez être certain qu’il le fera, et que toute la sincérité se cache derrière ses paroles, impossible donc d’en douter. Ainsi, l’avouer à Sayako était venu tout seul, les conséquences qui résulteraient de sa déclaration ? Que des bonnes, pour lui, tout était clair : Elle était sa moitié, celle qui le complétait. Son avenir ? C’est en partit avec elle qu’il le voyait, parce qu’au-delà de sa passion, il avait prit conscience qu’un sentiment plus fort le dépassait.

On comprend donc ce soudain accès d’émotions lorsque sa petite amie lui retourna la déclaration, qu’il était bon de l’entendre, il avait une totale confiance en elle, il savait qu’elle ne le trahirait jamais au niveau des sentiments, tout comme elle pouvait être certaine qu’il ne la blesserait jamais. Une manière de voir les choses, de les anticiper, semblable à celle d’un adulte, en effet, Ichiro aime vivre au jour le jour, mais il aime se projeter dans l’avenir, afin de savoir où il va, jamais il n’avancera sans but, sans objectif, et même s’il ne les formules pas parfaitement, il sait quel chemin prendre, et les pensées qui lui traversaient l’esprit concernant Sayako et lui étaient multiples, encore vagues certes, mais bien présentes.

Mais au-delà de toutes ces idées, il y avait l’instant présent, que le nippon comptait profiter un maximum. Là, tout contre Saya, il était au comble du bonheur, que demander de plus ? Lui rendant chaque baiser qu’elle lui offrait, il passa ses mains dans son dos, l’effleurant délicatement, rompant les baisers pour venir s’attaquer au cou de la jeune femme, sa respiration chaude chatouillant certainement sa petite amie, alors qu’en délicatesse, il se pencha sur elle afin de faire en sorte qu’elle se retrouve allongée sur le lit, lui sur elle, sans encore prendre appuie afin de ne pas l’écraser. Là, ses mains passèrent dans les cheveux de Sayako tandis ce que ses lèvres vinrent retrouver les siennes, pour un nouveau baiser enivrant. En aucun cas il ne voulait brusquer les choses, pourtant, il ne pouvait pas aller contre ses envies, ses pulsions, ou ses sentiments, tout simplement, ainsi, se redressant, il retira sa chemise, se retrouvant alors torse nu, le regard doux, mais décidé, posé sur Sayako, ses mains parcourant les hanches de la nippone, puis son ventre, sur lequel il les attarda en venant glisser ses mains sous son haut afin de l’inciter à le retirer…

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Non, ce n’était pas si facile à dire, ce n’était pas quelque chose que Sayako aurait pu lui avouer aussi librement s’ils ne se connaissaient pas depuis aussi longtemps. Plus d’un an qu’ils s’étaient rencontrés, mais cela faisait seulement un mois qu’ils étaient officiellement ensemble… Pourtant, Sayako avait bel et bien l’impression de connaître cet homme depuis des années. Non pas qu’elle connaissait chaque facette, plutôt nombreuses, de ce personnage mystérieux, mais elle ne s’était jamais sentie aussi bien. Et ce n’était certainement pas peu dire vu tout ce que la jeune femme avait du traverser ces dernières années, et les problèmes familiaux qu’elle devait encore affronter pour imposer ses choix aux yeux de sa famille. Là-dessus, ils se ressemblaient aussi. Ils avaient une passion qu’ils n’avaient pas voulu sacrifier ,et c’était tellement douloureux d’imaginer qu’Ichiro allait peut être devoir abandonner cela… Mais ne pouvait-il pas faire autre chose en rapport avec le basket, même s’il n’était pas sur le terrain? Evidemment, cela devait être très frustrant… Se donnant une claque mentale, la jeune femme se reprit. N’avait-il pas dit qu’ils n’en parlaient plus ce soir? Cela suffisait, ils avaient autre chose à faire… Les lèvres d’Ichiro sur les siennes ne tardèrent pas à la ramener à la réalité. Réalité qui était plutôt douce et agréable en fait, bien meilleure que toutes les questions qu’elle était en train de se poser sur l’avenir de son homme… Le moment venu, Ichiro pouvait être sûr qu’elle serait, et qu’elle se démènerait comme une lionne pour obtenir ce qui était le mieux pour lui. On avait trop souvent tendance à oublier que Sayako avait un caractère bien à elle, avec a douceur qu’elle pouvait dégager, qu’elle était capable de bien des choses pour ceux qu’elle aimait, alors imaginer pour celui qui représentant tout pour elle…

Etonnement, Sayako qui n’était pas très à l’aise avec son corps, se sentait plutôt en confiance. Elle n’était pas naïve, elle sentait ce qui allait se passer, et a vrai dire, la chaleur qu’elle sentait monter en elle prouver bien qu’elle n’était absolument pas contre. Après tout, elle avait une totale confiance en celui qui la tenait dans ses bras , elle aurait tout fait pour lui. Sauter d’un pont? Sacrifier tout? Cela pouvait paraître ridicule, naïf, mais bien sûr qu’elle l’aurait fait, sans une once d’hésitation certainement. Ainsi, cette déclaration tomber comme le magnifique ruban d’un papier cadeau, entourant un présent plus que précieux qu’ils se partageaient, qu’ils s’offraient mutuellement. C’était une chaîne, fine mais solide, qui ne faisait qu’asseoir un peu plus l’importance, la puissance de leurs sentiments. Non, définitivement, il ne s’agissait pas d’une amourette, d’une histoire d’adolescent, mais de la meilleure chose qui soit arrivée à Sayako depuis bien longtemps déjà. Un jour, certainement, elle lui avouerait, puisqu’après tout, elle lui avait tout dit, ou presque… La chose la plus sûre qui soit était qu’Ichiro faisait partie de l’avenir qu’elle envisageait, et il n’avait certainement pas le second rôle.

Mais effectivement, au-delà du futur, du passé, de tout autre temps, il y avait le présent, l’instant qu’ils étaient en train de partager . Sagement installée sur les genoux de son petit-ami, la jeune femme venait tout juste de lui retourner cette déclaration, avec un sourire des plus sincère. Les mains du violoniste passèrent dans son dos, la faisant imperceptiblement frémit, sensation devenue presque habituelle tant Sayako était sensible à ce touché particulièrement. Sans aucune résistance, elle se laissa allonger sur le matelas confortable, un sourire fin étirant ses lèvres alors qu’elle détaillait le visage de celui qu’elle chérissait plus que tout. Quittant son cou, endroit sensible chez la jeune femme, les lèvres d’Ichiro revinrent sur les siennes, et la jeune femme ne se priva pas pour profiter de cette douce sensation, enivrante effectivement, qui lui donnait l’impression que l’on était en train de faire couler dans son ventre un liquide chaud, bouillant, mais doux, intense… Certes, elle appréhendait un peu, après tout, n’était-ce pas normal? La simple idée de se montrer nue, alors que son corps portait encore les traces de ce qui avait été sa déchéance personnelle… Ce n’était pas chose aisée à envisager. Mais la vue d’un Ichiro torse nu au dessus d’elle, la surplombant sensuellement lui fit oublier un instant ce qui avait pu se passer deux ans auparavant. Son regard, tendre, admiratif, ne put s’empêcher d’épouser les formes parfaites de l’étudiant. Oh oui, il était beau, même plus. Une main glissant sur son ventre plat, la jeune femme frissonna, avant de se cambrer légèrement pour retirer plus facilement son haut, hésitant un peu, mélange de timidité et de complexe, certainement. Pourtant, elle se retrouve vite à moitié dénuée, le sous-vêtement de dentelle noire, élégant, soulignant le côté pâle et soyeux de sa peau. Elle ne doutait pas, du moins, elle ne doutait en aucun cas d’Ichiro, au contraire, mais d’elle, de son corps, c’était une autre histoire… Les conséquences de sa maladie étaient trop profondément ancrées en elle encore… Pourtant, souhaitant réellement oublier tout cela et profiter du moment, la jeune femme passa une main sur la nuque de l’homme au dessus d’elle , attirant ses lèvres aux siennes pour un baiser profond, empli d’un savant mélange de désir, de timidité, et de tendresse, une chose étrange mais loin d’être désagréable, alors que les doigts fins de la jeune femme remontaient le long du bras d’Ichiro, en une caresse légère mais voluptueuse et sensuelle, quelque chose de naturel et doux.

Invité

[Ames sensibles, merci de ne pas lire à partir de ce poste, Topic un peu plus poussé =')]

Même si Ichiro ne savait pas à quel point Sayako pouvait être complexée par son propre corps, il n’en demeurait pas moins avenant envers elle, prenant soin de ne surtout rien brusquer, de ne pas la forcer à faire quoi que ce soit qui puisse la gêner d’avantage, parce qu’il ressentait parfaitement cette infime crainte, peut-être avait-elle peur qu’il n’apprécie pas son corps, ce qui en somme était tout à fait normal, même pour des personnes s’assumant pleinement. Ainsi, il se voulait confiant et surtout rassurant pour elle, son sourire ne s’effaçant pas un seul instant, de toute façon il ne pouvait pas en être autrement, il était si bien là avec elle que le cacher lui était impossible. Lorsqu’elle retira son haut, il ne put s’empêcher de l’admirer, première fois qu’il pouvait ainsi la voir, et il remarqua, qu’elle n’était pas épaisse, mais dans la nature d’Ichiro, aucune remarque n’allait suivre, il se fichait bien de ce détail, attention, il ne se fichait pas du passé de Sayako, simplement, il ne voulait pas la faire complexer d’avantage et puis ce soir, c’est ensemble qu’ils devaient tout oublié l’espace d’un tendre moment.

« Tu es magnifique »

Les baisers s’enchainaient et au fur et à mesure, Ichiro se collait d’avantage à elle, s’attaquant délicatement au pantalon de sa petite amie qu’il s’efforca d’ouvrir, jetant des petits regards incertains à la jeune femme, qu’elle lui fasse comprendre qu’elle ne voulait pas, et il cesserait. De toute façon, il la laisserai retirer totalement son pantalon toute seule, lui reporta son attention sur le sous vêtement encore présent autour de la poitrine de Sayako, soutien gorge qu’il ne dégrafa pas de suite, venant embrasser le coup, puis le ventre de sa chérie. Déjà la respiration du nippon s’intensifiait alors qu’il ota enfin le tissu restant, laissant alors la poitrine de la jeune femme se dévoiler entièrement. Il ne se gêna pas pour venir en lécher le bout, saveur toute aussi sucrée que le reste du corps de Sayako, c’est dingue à quel point elle pouvait lui faire effet alors qu’en reposant une main sur la joue de l’étudiante, il re captura ses fines lèvres.

« Tu veux que j’éteigne ? »

Paroles murmurées, si elle préférait rester dans la pénombre pour moins de gêne, ou simplement par pudeur, il éteindrait, il ne voulait que son bonheur après tout. Cette fois ci c’est lui qui retira son pantalon, ainsi que ses chaussettes, se retrouvant dès lors vêtu d’un simple boxer noir. Posant ses deux mains sur les hanches de Sayako, il laissa ses doigts parcourir à nouveau le ventre de la jeune femme, avant de se repencher sur elle et de nicher sa tête au creu de son cou pour l’embrasser encore, son cœur s’emballant toujours un peu plus dans sa poitrine, alors qu’il pouvait déjà percevoir la naturelle montée de sang au niveau de son entre jambes, bien qu’il soit le seul à le ressentir pour l’instant, encore assez maitre de lui-même pour ne pas déjà craqué.

» [Terminé] La fin d'un rêve # Sayako.
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