Sayako Yada [Terminée]

I - Carte d'Identité

II - Description

Physique : Chaque personne possède son propre charme, ses petites particularités qui accrochent l’œil des autres. Celui de Sayako se retrouve sans doute dans son visage enfantin… Vous savez, celui qui ne semble jamais vieillir et demeure toujours le même. Elle a en effet conservé le même sourire adorable depuis son enfance et, même si elle devient un peu plus femme à chaque jour, elle continue de dégager une apparence de gamine. Elle n’y peut malheureusement rien. Ce n’est pourtant pas à cause qu’elle n’est pas jolie qu’elle s’efforce d’accepter ses grands yeux bridés aux pupilles noires, ses lèvres charnues et son visage en forme de cœur… Néanmoins, elle apprend encore à s’apprécier tel qu’elle est. Elle trouve encore des choses à redire, tel qu’elle aimerait avoir des sourcils plus foncés, qu’elle devrait peut-être changer sa coupe… Mais, au final, elle reste la même pour ne pas se perdre à nouveau. Elle sait qu’elle est cette japonaise qui a beaucoup trop maigri et qui retrouve tranquillement un corps sain, celle toute frêle. Elle est bel et bien une demoiselle maigre. Elle est encore loin d’avoir un corps d’athlète et, bien honnêtement, ce n’est pas son but de se rendre là. Si elle peut garder un poids santé par rapport à ses 160 centimètres de hauteur, elle sera la fille la plus heureuse de l’archipel.

Caractère : Les années permettent habituellement aux gens de se forger un caractère, d’apprendre à se connaître, à accepter ce qu’ils sont et ainsi s’épanouir. Malheureusement, ce ne fut pas tout à fait le cas pour l’unique enfant des Yada. Elle avait entamé son cheminement personnel or, voilà, elle prit un tout autre virage à cause de la pression exercée par sa mère. Peu à peu, les commentaires crus et déplaisants au sein de la maisonnée se sont mis à l’affecter… Puis le tout a finalement atteint son estime d’elle-même. Son estime en a pris un méchant coup, voire qu’il disparut pendant près longtemps. Elle qui était gentille, dévouée et empathique même envers ceux qui se cachaient derrière une carapace de méfiance… Elle a tout perdu pour se mettre à douter de sa personne, mal se nourrir et il est inutile de continuer dans cette spirale négative. Sayako a eut la force de faire des efforts afin de se reprendre en main malgré tout. Elle s’est isolée pendant une année entière, se laissant le temps de se faire soigner puis de retrouver un semblant de vie normale. Ce fut atrocement pénible et douloureux de devenir un fantôme aux yeux de toutes ses connaissances, mais elle se le devait à elle-même si elle ne voulait pas dépasser le seuil critique.

Aujourd’hui, elle travaille d’arrache-pied pour regagner le terrain perdu. Elle a dû se débrouiller rapidement avec les mensonges qui n’étaient pas les siens, soit à jongler avec un voyage fictif qu’on avait inventé pour elle. Encore en période de guérison psychologique, elle continue de démontrer une persévérance presqu’admirable. Elle est consciente que son moral est bas, qu’elle n’a plus la jovialité de jadis… mais elle est déterminée à remonter la pente et mordre dans la vie à pleine dents à nouveau. Elle affiche un petit côté maternel envers Shota. Elle est également compréhensive, vu ce qu’elle a vécu. Son état s’améliore tranquillement et on peut voir que son sourire revient de plus en plus facilement.

Histoire :
On s’imagine souvent que les gens riches ont la vie facile et ce, malgré le manque de convivialité dans les foyers. Les coups bas et les commentaires désobligeants font partie de leurs vies de fantaisie. Cela ne les empêche pas d’atteindre le bonheur. Oui, mais encore? L’argent ne forge pas le caractère, il ne protège pas de tout et même les plus forts peuvent tomber. Eux aussi peuvent connaître la vraie tragédie, sans que cela n’implique Prada, Puma ni Dolce et Gabbana. Une fois que le mur d’illusions tombe, on découvre que ce sont des personnes réelles. Leur vie n’est pas toujours rose… qu’on regarde seulement le parcours de Sayako Yada. Une parmi tant d’autres, au premier regard, mais elle ne l’a pas toujours eut facile…

Elle a grandit dans un univers sans chaleur, dans un endroit sans grand amour et affection. Son père ne s’est jamais soucié d’autre chose que la bourse ou sa réputation. Sa mère, quant à elle, n’avait d’yeux que pour les apparences. Mannequin de profession, elle a toujours voulu une fille aux allures sophistiquées, de grande dame, quoi! Cependant, elle n’eut pas tout à fait ce qu’elle désirait… Et, bien franchement, elle ne s’était jamais gênée pour le faire savoir à sa progéniture. Cette dernière, soit Sayako, s’est lentement approprié cette mauvaise estime pour s’en convaincre à force de répétition. Elle se regardait dans la glace à chaque soir, elle observait de près ces mannequins qui dominaient le monde publicitaire… Et elle fit comme bien des filles aujourd’hui : elle tenta de remédier à la situation secrètement, de la seule façon à laquelle elle pouvait penser. Elle se rend désormais compte, après s’être cachée au monde un an durant, qu’elle s’était mise en danger plus qu’autre chose. Au lieu d’embellir, elle se détruisait à petit feu. Sa période de réhabilitation lui a permis de s’ouvrir les yeux face à cette réalité.

Ce qu’elle ne savait pas, toutefois, c’était ce qui allait venir après. Elle n’avait pas prévu les manigances de sa mère qui voulait sauver la face de la famille. Ce même stratagème qui la poussait maintenant à mentir ainsi qu’à s’inventer des aventures en Amérique avec son oncle et sa tante. Sayako ne pensait pas non plus que ses relations allaient être aussi dévastées par son absence, que pour certaines, ça reviendrait presqu’à recommencer à zéro… Elle ne visualisait pas la difficulté à remonter la pente. Depuis son retour, chose qui la rendait anxieuse puisque reprendre les études était tout un défi, elle est en constant combat pour conserver ce qui est « normal » et « acquit » pour les autres. Elle s’est donné pour mission, à la sortie du centre spécialisé, de sourire à la vie et réussir ses études en sociologie. Elle a non seulement l’intention de regagner le terrain perdu dans tous les aspects de sa vie affectés par sa passe d’anorexie… mais elle sait que son expérience peut bénéficier à d’autres jeunes filles comme elle qui ne savent que faire de l’opinion des autres. Elle peut comprendre mieux que quiconque les épreuves, la douleur et la reconstruction d’une existence qui viennent avec cette maladie vicieuse qui donne un faux sentiment d’acceptation.

III - Interpersonnel

Keiji Yamamoto :: Vu son âge, Sayako a tout connu du phénomène des Golden Boys et a pu l’observer de près. Elle n’en était pourtant pas une fanatique… Or, rien ne l’a empêché de vouloir s’approcher de Keiji, ni de travailler durement afin de connaître ce qui se cachait sous la façade du nippon. Elle s’était taillée une place que peu de femmes avaient eut la chance d’avoir… Mais elle envoya tout en l’air quand elle dû prendre une pause de la vie. Heureusement, bien que ça ne sera peut-être plus jamais pareil entre les deux universitaires, Sayako a l’opportunité, grâce à Shota, d’être à nouveau dans l’entourage du G-Boy. Elle se contente, pour le moment, de voir Keiji reprendre de la bonne humeur et s’investir dans ses études.

IV - Le RPGiste