I hate this part [Shizuka]

Invité

La jeune fille était dans la rue, et cherchait un café. Elle était de mauvaise humeur. Elle revenait du café de son ancienne tutrice. Comment dire, cela avait été houleux. La jeune fille était dans une colère noire. Elle avait du lui faire signer des papiers, pour elle ne savait plus quoi... Elle était au milieu de la rue, un air noir sur le visage. Elle se souvenait de la dispute avec la vieille, quelques heures plus tôt. Parce que pour elle, elle n'avait pas d'autres noms.

Flash-Back

Ayame était droite comme un I. Elle ne voulait pas lui montrer ses faiblesses. Pas maintenant.

« Tu parles...Tu n'es bonne a rien décidément. Tu n'as jamais su quoi faire de ta vie. »

Rien, ces mots si souvent entendus ne lui faisaient plus rien.

« Si tu le dis »

La vieille femme, était ronde, avec des cheveux gris sales. Elle avait cet air mesquin que possèdent les gens auxquels Ayame n'accordait aucune crédit.

« Regarde toi, en plus tu es habillée comme une fille de rue... Au moins chez moi, tu étais correctement habillée... »

Ayame eut un rire ironique, mesquin, qui ne collait pas avec son visage. Habillée n'importe comment? Non. Sa robe noire a poix blancs, et sa veste noire n'avaient rien a voir. Sûre d'elle elle la fixa froidement.

« Si tu appelle bien habillée le fait d'avoir un vieux survêtement de ton armoire, je préfère mes vêtements actuels. Mets toi au goût du jour...On est plus en 1920.»

La vieille ferma le poing, avant d'aboyer:

« Je suis fière de m'être débarrassée de toi. Au moins, Leene ma nouvelle protégée n'est pas comme toi et j'en suis contente. Elle fait ce qu'on lui demande. Elle ne bronche pas. »

Ayame eut un voile de tristesse, pour cette fille qui n'avait rien demandé avant de commencer a tourner les talons.

« Ben tiens, tu ne sais faire que cela n'est ce pas? Fuir, tourner le dos aux remarques. Après tout, tu ne fais que comme tes parents. Je suis sûre qu'ils étaient ivres ce jour là... Remarque tu n'y es pour rien, les parents indignes ne peuvent donner que des enfants indignes. Ca doit être génétique. »

Ce n'était pas a dire. Pas a Ayame. Et sans que la vieille n'ait pu faire un mouvement, elle s'était prit le contenu d'une théière sur la tête. Elle n'avait aucune limite dans ces cas là. Ayame n'avait plus aucun point commun avec l'étudiante de 19 ans. Elle n'était plus la même.

« Tu vas te l'écraser. Tu laisse mes parents là ou ils sont. Ne salis plus leur mémoire, de quelque manière que ce soit. C'est un conseil... »

Et sans une autre parole, elle était sortie.

Fin du Flashback.

Inutile de nier, qu'elle n'était pas dans son assiette. Soudain, elle vit un café. Oui, mais il y avait des gens de l'université, et elle préférait éviter. Dans son état, cela pourrait donner des situations quelques peu...gênantes. Donc, elle continua d'avancer, avant de se trouver un autre café. Après s'être installée a une table, et avoir commandé un café, elle laissa son esprit vagabonder. Ce que la vieille avait eu plus d'effet sur elle que ce qu'elle avait pensé. Elle ferma les yeux pour ne pas pleurer. Elle ne devait pas...Elle prit sa tasse de café, et commença a boire, tout en regardant, dehors, la circulation. Bien que sur son visage, on pouvait noter ses yeux un peu rouges, et sa tête bizarre. Mais qu'importe, de toute manière, il n'y avait personne de l'université ici. Si? Soudain la porte s'ouvrit, mais Aya n'était plus là du moins psychologiquement...

Invité

Shizuka devait se rendre dans un certain café pour 14h. Une de ses amies de longue date lui avait écrit un e-mail comme quoi elle allait être en ville cette journée-là et comme elle avait su que Shizuka avait parfois tendance à y trainer, elles s'étaient donné rendez-vous dans un petit café. Elle préférait largement un petit café dans le genre plutot qu'un restaurant, du moins, pour l'heure qu'il allait être. C'est pourquoi la matinée lui avait parue plutôt longue; étant toute excitée à l'idée de la revoir, la demoiselle n'avait pas cessé de compter les minutes et les secondes, attendant impatiemment que l'heure arrive. C'est là qu'elle décida de commencer à se préparer, lorsqu'elle vit qu'il ne lui restait qu'une heure pour se changer et pour se rendre en ville. L'ayant sû d'avance, Shizuka était allé magasiné la veille pour s'acheter un joli petit haut, comme les aime sa copine. En même temps, cela lui avait permis d'éviter la dure décision de quoi mettre afin d'être présentable. Juste l'idée de savoir qu'elle allait enfin la revoir faisait naître tout plein de questions dans sa tête. Cela devait faire au moins trois ans qu'elles ne s'étaient pas vu et probablement qu'elles avaient tout plein de choses à se dire, enfin du moins, Shizuka en avait beaucoup à raconter. Hors, quand elle fut prête, elle quitta sa chambre et prit rapidement la route pour se rendre à Ikebukuro.

Au bout d'environ une demi-heure, elle fut enfin arrivée à destination; il ne lui restait plus que le café à trouver. Arf, si au moins celle-ci lui avait donné le nom d'un café qu'elle connaissait...Shizuka était quand même capable de se débrouiller, mais elle ne conaissait pas non plus tous les coins de la ville. Enfin bref, elle prit une direction et commenca à regarder de chaque côté afin de trouver l'addresse. Elle semblait encore loin si l'on se fiait aux numéros des boutiques et des restaurants, mais bon, elle savait au moins qu'elle était sur la bonne rue, seulement celle-ci était vraiment longue, voir l'une des plus longues de la ville. Puis ayant marché un bon quinez minutes, elle fini par arriver devant le café en question. Un sourire aux lèvres, elle se dépêcha d'y entrer.

Une fois à l'intérieur, elle regarda la salle rapidement; elle n'apercu pas sa copine. Elle regarda alors l'heure; il n'était pas exactement 14h alors elle alla prendre une table, surveillant tous les passants qui passaient devant la vitre. À chaque fois, elle osait espérer la voir franchir cette porte, mais malheureusement, ce n'était jamais le cas. Alors celle-ci, s'accouda sur la table, toujours impatiente. Puis à ce moment-là, son portable vibra. Sur le coup, elle se dit que se devait être sa copine qui lui disait qu'elle arrivait bientot mais....

Code:: « Hey Shizuka, t'apprécieras pas ce que je vais te dire, mais je suis encore en train d'attendre mon taxi. J'ai appelé et on m'a dit qu'il allait être là dans seulement une demi heure. UNE DEMI HEURE tu te tend rend compte ? Ce qui veut dire que je ne pourrais pas être là à temps. Et tu vois, je suis vraiment serré dans mon temps, alors je ne crois même pas qu'on puisse se voir à cause de ca. Moi qui avait si hâte de te voir après tant d'année. Je suis sincèrement, mais alors là sincèrement désolé. Je me sens coupable à cause de ce foutu taxi. Tu sais à quel point, comme toi, je mourrais d'envie de te revoir. Ca me rend triste et vraiment en colère. Je vais lui dire ma façon de penser à ce chauffeur è.é

Bref, je t'expliquerais mieux ca par email.
Je t'aime infiniment ma puce <3333
XxXx des miliers de fois.

Yuki »

O.O Naooooooonnnn ! Et elle qui avait tant attendu ce moment depuis des jours. Là c'était tout pour gâcher sa journée. Certes, ce n'était pas de sa faute, mais c'était vraiment triste là de devoir tout annuler d'un coup alors qu'elle était rendu et qu'elle s'était imaginé plein de chose à faire ensemble. Long, très long soupir de la part de Shizuka qui remit son portable dans ses poches d'un air totalement désespéré. Son sourire s'était soudainement effacé pour laisser place à une moue. Monde cruel. Alors évidemment, son excitation venait de s'envoler en l'air. N'empêche que là, elle avait envie d'un petit remontant alors elle se leva de sa chaise et alla se chercher un café ainsi qu'une petite fringale. Et c'est en voulant retourner à sa table qu'elle vit que d'autre personne la lui avait prit. Bon, il n'y a pas son nom non plus d'écrit sur celle-ci mais n'empêche, est-ce que quelque chose pouvait encore se produire pour achever sa journée déjà gâchée ? Elle avanca donc vers une autre table où il y avait une chaise de libre. Dans le fond, près du mur, il y avait une jeune fille à peu près de son âge assise toute seule. Alors Shizuka s'approcha de celle-ci. Puis elle lui demanda gentiment...

Salut, est-ce que tu attends quelqu'un ou je peux prendre la place ?

Invité

Perdue dans ses pensées, loin. Elle était très loin même, elle repensait a ce que la vieille avait dit...Et elle repensait a sa famille. Autour d'elle, elle ne voyait plus rien. Soudain, elle sursauta. Une voix venait de retentir, a côté d'elle. Une voix de fille, douce, pas méchante, plutôt gentille, même trop.

« Salut, est-ce que tu attends quelqu'un ou je peux prendre la place ? »

La jeune Ayame la regarda indifféremment. Après tout, tant que la nouvelle venue ne parlait pas trop, ne posait pas de questions, tout irait bien. Très bien même. Dans le cas échéant, elle pourrait s'énerver, mais qu'importe, elle devrait se maîtriser, et tout irait bien non? Eh bien...Probablement. Elle la regarda d'un regard indifférent, froid. Mais pas méchant. Certainement pas. Après tout...Elle s'adressa a elle, d'un ton indifférent et détaché.

« Non, je n'attends personne, tu peux t'installer ici. »

Effectivement, personne ne la chercherait là. Ses parents adoptifs, ne la chercherait pas. Ils savaient qu'elle devait aller voir « la vieille » et savaient qu'après elle aurait besoin de solitude, pour faire le point. Kyosuke, lui, la rechercherait. Mais il ne viendrait pas ici la chercher parce qu'il n'y penserait pas. Donc, non, elle n'attendait personne. Absolument personne. Elle pensait a tout cela lorsque son téléphone sonna.

Crawnling on my skins

C'était Kyo. La sonnerie qu'elle lui avait définie pour tous ses messages. Pas très japonais, mais parfois, Ayame se sentait comme une sorte d'ovni ici. De par sa culture assez hétéroclite parfois ses phrases bizarres, ou ses habitudes...

« Hey =)
Ca va? Tout c'est bien passé? Je veux un
compte rendu. Ou es tu? Answer Plz. »

Answer plz? C'était du Kyo tout craché. Il avait eu un voyage aux États Unis, et maintenant, il mettait de l'anglais a toutes ses fins de phrase. Fichu Kyo...Elle referma son téléphone, et jugea même pas utile de répondre. Pourquoi, parce que toute réponse lui donnerait matière a se retourner l'esprit. A la chercher. Elle regardait sa tasse, l'air de réfléchir. Elle leva la tête, et observa rapidement la fille assise a sa table. Elle semblait avoir le même age qu'elle. Probablement une universitaire...Puis elle se replongea dans sa contemplation de la rue. Tout était calme. Elle aurait eu son carnet a dessin, elle aurait dessiné, jusqu'à ce qu'elle soit calmée, mais non. Elle tourna la tête vers la caisse, et retourna se chercher un thé. Elle avait soif. Et il fallait qu'elle s'occupe, avant que ses nerfs ne lâchent. Elle préférait pleurer plus tard, en privé.

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