Et si on rigolait? [PV Keiji Yamamoto & Naoki Tayama]

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Mou gaman bakka shiterannai yo
Iitai koto wa iwanakucha
Kaerimichi yuugure no basutei

Isako se releva en sursaut. Elle appuya un coup sec sur le haut de son lapin (qui lui servait de réveil.) et se retourna dans son lit. Face contre le cousin, elle soupira profondément. La jeune fille entreprit ensuite de chercher son portable qui devait se trouver là, quelque part dans son lit. Mais la tête dans l'oreiller, il faut bien l'avouer, ça n'avait rien de facile.
Après quelques minute de recherche, sans succès, elle se releva et s'assit. Son portable,était là, juste sous son nez, posé sur le cousin d'à côté. Nouveau soupir. Elle avait beau être intelligente, le matin, il valait mieux ne rien lui demander.

* Nani?? Samedi?? Naaaan...*

Nouveau soupir. Et oui, pauvre, pauvre Isako, ton réveil a bel et bien sonné et un samedi qui plus est et en prime, il est 7h du matin, tout ça pour quoi? Parce que tu as oublié de le désactivé hier soir Baka!! >__<. C'est bien dommage.
Sur ce, deux options s'offraient à elle:
-Se recoucher et dormir jusqu'à midi (oui, Isako est une féniasse.)
- Se lever, prendre sa douche et trouver quelque chose à faire.
Quel choix cornélien. Elle réfléchit, peut être trouverait elle quelque chose d'intéressant à faire d'ici là. Et de toute manière, elle était réveillé alors autant faire quelque chose d'utile de son temps.
Sur ce, elle se mit debout (difficilement) et prit la direction de la salle de bain (qui heureusement pour elle n'était pas loin de sa chambre.) Au programme de ce matin: Douche, habillage, petit déjeuner et lecture du journal. Sur ce elle s'exécuta.
Après une douche de 20 minutes elle sortit de la salle de bain et se dirigeant vers son lit, elle prit le lapin entre ses mains (oui, celui qui lui sert de réveil.) elle appuya de nouveau sur la tête de son lapin et une lumière rouge s'afficha sur son nez.

La météo s'il te plait Noku.

Dure à croire, mais oui, Isako parlait bien à son lapin, et d'ailleurs celui-ci ne tarda pas à lui répondre.
Trois lumières rouge clignotaient maintenant sur son ventre. Et une voix de femme lui répondit:

- Aujourd'hui, temps dégagé, il y aura du soleil toute la journée et la température dépassera les 20°.

La jeune fille sourit. Quelle petite merveille de technologie ce lapin. Elle le reposa alors sur un coussin et partit mettre le nez dans son armoire, de l'autre côté de la pièce, d'où elle sortit un jean quelque peu délavé et plutôt large ainsi qu'une robe noire bustier qu'elle enfila aussitôt.
Elle ferma alors la porte de son armoire et repartit en arrière tout droit vers la cuisine. Ouvrant le frigo, elle soupira encore une fois. C'était la même chose tous les matins, elle ne savait pas quoi manger. Alors, pour ne pas se compliquer la vie la jeune nipponne n'avala qu'un thé. Pourtant, Isako, le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Mais, apparemment, cela n'avait pas l'air de l'intéresser plus que ça. Elle bu son thé, l'air absent tout en allant chercher le journal qui se trouvait à sa porte. Elle le posa négligemment sur la table de la cuisine. Non, ce matin, Isako n'avait pas envie de lire.

07:52. C'était l'heure qui s'affichait sur le cadrant de son micro-ondes.

* Ho God, que le temps passe lentement... 'Pas possible de s'ennuyer plus que ça. Pfff, j'aurais mieux fait de rester couchée.*

Isako commençait à tourner en rond. Elle ne savait pas quoi faire de ses mains. Que pouvait elle faire un samedi matin à 8h? Quand soudain, ... "Libération" se dit-elle. La douce mélodie de son téléphone portable se mit à retentir dans tout l'appartement.

Ienai itami kanashimi de KIZUtsuita kimi yo
Kesenai kako mo seoi atte ikou
Ikiru koto wo nagedasanaide

Courant jusqu'à sa chambre, elle se jeta sur son lit et décrocha sans même prendre la peine de regarder le numéro qui s'affichait. Ce qui arrivait rarement, mais elle était pressée de savoir qui l'a sauvait de son ennui.

Mochi-Mochi.
(...)
Nani?
(...)
Iie, gomen, vous devez avoir fait un faux numéro.
(...)
Oui oui, au revoir.

Sur ce, elle raccrocha, la mine dépitée. Mais, son portable sonna et de nouveau se fut un faux numéro. Mais jamais deux sans trois. La personne rappela encore. Isako légèrement énervée ne prit même pas la peine de décrocher et laissa son portable sonné jusqu'au répondeur. Qu'est-ce que ce genre de personne pouvait l'exaspérer, ça ne servait à rien de la harceler si ce n'était pas le...
Harceler?! Un sourire s'afficha sur son visage. Oh, c'était mauvais signe, très mauvais signe.. Vraiment pas bon. Il fallait craindre le pire. Isako avait quelque chose en tête et je crains sa victime.
La jeune fille prit de nouveau son lapin entre les mains et appuya sur sa tête. De nouveau le nez du lapin s'éclaira.

Playliste s'il te plait Noku.

Un air connu se fit entendre dans la pièce. Isako reposa son précieux lapin sur son oreiller. S'étalant de tout son long sur le lit, son portable entre les mains, elle se mit a chercher un numéro dans son répertoire. Celui-ci trouvé elle sourit de nouveau et tout en prenant une grande inspiration elle mit son portable à l'oreille. Les premières tonalités se firent entendre.

Bip... Bip... Bip... Bip.. Bip...
Vous êtes bien sur la messagerie (...)
Allô, Keiji, c'est Isako. J'ai.. J'ai * [i]reniflement* un problème.. Je... Je ... * respiration* Je ne peux pas t'en parler au téléphone... S'il te plait... Est-ce qu'il est possible que l'on se voit aujourd'hui, le plus tôt possible.. Disons, au parc. J'espère que... Que ça ne te pose pas de problèmes. Il faut vraiment que j'en parle à quelqu'un... Et .. Je crois que tu es la meilleure personne... Je t'attendrais là bas. Appelle moi.
Clic-

Isako raccrocha, sourire aux lèvres, quelle bonne comédienne ne?! C'est mal Isako, de jouer avec les gens comme ça.. C'est très mal mais c'est tellement drôle.
Elle se leva de son lit, tout en chantonnant la chanson qui passait à se moment là, se dirigeant vers sa salle de bain.
Elle avait du temps, Keiji ne devait pas être levé. Elle pouvait donc prendre son temps.
Arrivant dans la salle de bain, elle se coiffa puis attacha ses cheveux laissant tomber quelques mèches de ci de là. La jeune fille souriait toujours. Elle se maquilla, très simplement, juste un coup de crayon noir sous les yeux et se parfuma. Un parfum lèger et fruité. Puis elle retourna dans sa chambre où elle prit son sac ainsi que son portable et une veste noire. Après ça, elle se dirigea dans la cuisine où elle prit ses clés d'appartement, passant par le salon, elle prit aussi son portefeuille et son Ipod puis enfin, elle sortit barrant la porte derrière elle.
Arrivant dans la rue, le soleil lui éblouit quelque peu les yeux, mais le parc n'étant pas loin de chez elle, Isako décida donc d'y aller à pied.
Noku ne s'était pas trompé c'était une belle journée qui s'annonçait là. Tout en mettant son Ipod sur ses oreilles, elle regarda son portable, pas d'appels, pas de messages, est-ce bon ou mauvais signe ? Décidant de ne pas se prendre la tête sur ce genre de détails, elle marcha droit vers sa destination, sourire aux lèvres.
Quelques minutes plus tard elle y était. Marchant vers un arbre, elle s'assit à ses pieds et attendit patiemment. Ou impatiemment peut être.
08:47. Elle soupira, espérant quand même que l'attente ne serait pas trop longue. Fermant les yeux, Isako se laissa bercer par la musique et le vent.

Invité

S’étant couché très tard la veille, ou plutôt ce matin, il était normal pour Keiji d’avoir opté pour la grâce matinée. Contre toute attente, non il n’était pas sorti festoyer ou quoi que ce soit du genre qui aurait signifié là les bonnes vieilles habitudes de Yamamoto Keiji! Il avait plutôt passé la soirée à bosser ses cours avec Junpei, eux qui avaient certaines classes en commun. L’aide du ténébreux était excessivement pratique pour Keiji qui avait toujours un peu de mal avec la concentration en classe. Il n’était pas un élève assidu depuis bien longtemps, Jun avait bien plus d’expérience en la matière que lui. Puis, ils avaient fait ce que tous hommes fond lorsqu’ils n’ont plus rien à faire, soit parler filles devant un écran géant et des jeux vidéo. Ou plutôt parler fille… au singulier. Qu’est-ce qu’il pouvait être assommant le Peipei lorsqu’il n’avait que Miho à la bouche. Oui bon, lui en vouloir serait bien mal vu, Keiji ne pouvait être contre le bonheur de l’amour que ressentait Junpei. Cela pouvait-il être signe qu’il désirait la même chose? N’importe quoi! Keiji, amoureux? Par pitié, et la fin du monde c’était pour quand?

Enfin, passons tout ceci qui ne faisait qu’expliquer pourquoi Keiji était encore au fond de son lit alors que le soleil emplissait la pièce de ses doux rayons. Il devait être… oh, dix heures? Ou pas bien loin lorsque le jeune homme ouvrit enfin les yeux, s’étirant comme un chat dans son grand lit avant d’y rester quelques instants sans bouger, fixant son plafond. Il ne put rester ainsi bien longtemps, entendant pleurer dans la pièce d’à côté. Shota aussi était réveillé selon toute vraisemblance. Se levant donc de son lit avec un petit soupire, Keiji passa de l’autre côté se traînant les pieds nus sur le plancher de bois fraîchement verni.

Après avoir fait la petite routine du matin avec Shota, Keiji le confia à un domestique le temps qu’il aille se plonger sous la douche pour terminer de se réveiller convenablement. Il enfila ensuite un jeans gris, un marcel blanc et une veste à capuchon, grise également. Que faire aujourd’hui? C’était la question qu’il se posa en attrapant son portable sur son chargeur pour peut-être commencer par s’informer de ce que ses amis avaient de prévu. Mais lorsqu’il ouvrit le portable, une note lui fit savoir qu’il avait un message. Se rendant donc sur sa boite vocale, le jeune homme se mit à marcher un peu à travers la pièce, terminant sur son balcon, savourant l’air doux et frais de la matinée.

Isako. Une voix inhabituelle et des mots inquiétants. Qu’est-ce qui se passait pour qu’elle ait besoin de le voir au par cet de lui parler de quelque chose qui ne se disait pas au téléphone? Vérifiant l’heure à laquelle elle avait appelé, il laissa échapper un petit « kuso » avant de rapidement fourrer son portable dans ses poches et d’enfiler ses bottes noires. Il prévint sans s’étaler qu’il avait une urgence, que les domestiques veillent encore un peu sur son frère le temps qu’il règle cette histoire.

Ni une, ni deux, il était dans une voiture, conduit par son chauffeur, vers le parc de Ueno. N’ayant absolument aucune information sur ce qui se passait avec Isako, Keiji était plutôt anxieux. Qu’est-ce qui avait bien pu lui arriver?

Patience, il ne tarderait pas à obtenir des réponses. Quittant la voiture lorsque cette dernière s’arrêta enfin, Keiji chercha Isako des yeux, la repérant sous un arbre. Il se dirigea donc vers elle d’un pas rapide.

-Isako-chan?

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Isako se prélassait sous cet arbre, à l'ombre de tout rayons de soleil, qui même à cette heure pourtant matinal était qu'elle peut agrécif, depuis bientôt une bonnes vingtaines de minutes. Écouteurs enfoncés sur les oreilles, elle écoutait morceaux sur morceaux comme on aurait pu fumer clopes sur clopes. Elle s'était le vent lui chatouiller le visage, ce qui il fallait bien le dire n'était pas désagréable. Et quoi de mieux qu'un samedi matin à se prélasser?
Respirant lentement, la jeune fille étala ses jambes et se mit à arraché l'herbes qui se trouvaient à proximité de ses mains. Serait-elle nerveuse? Oh, non pas plus que ça. Alors peut être était-ce la conscience d'Isako? Pourtant aucunes petites voix dans sa tête venait lui dire que c'était mal ce qu'elle avait fait. Quoi que, peut être.. Mais ça ne regarde personnes. Ça serait quand même dommage de cassé le mythe du personnage.
Non, en faite, Isako réfléchissait juste au scénario qu'elle allait devoir inventait. Quelle histoire délirante allait sortir de son esprit cette fois-ci? Il est vrai que pour les histoires à deux balles et les plans foireux, Isako était classé dans le top dix. Quand il s'agissait de faire marchait quelqu'un ou d'obtenir ce qu'elle veut a jeune nippone était championne toutes catégorie confondue.
Car il faut bien l'avouer encore une fois, elle avait agit sans réfléchir. Malgré son intelligence, les pulsions qu'elle avait des fois était plus forte que son Q.I. Impulsive? Oh oui, et peut-être même trop. Et cette fois-ci elle n'avait vraiment pas réfléchie avant d'agir.
D'ailleurs, pourquoi avait-elle fait ça? Ce sentait-elle trop seule ses derniers temps? Keiji avait assez de problèmes comme ça. Isako, vilaine fille, pourquoi faut-il toujours que tu en rajoutes une couche? Elle commença alors à jouer avec une mèches de ses cheveux. Et oui jeune fille, les remords te poursuivrons jusqu'à ta mort et peut-être même plus si tu continue sur cette voix là.
La nippone fronça les sourcils. Contrarié, elle regarda son portable.

9h48. Qu'est-ce que le temps pouvait passer lentement. Les secondes se faisaient désiré unes par unes.
Contre toutes attente, Isako esquiva un bâillement. Alors pour ne pas sombrer dans un sommeil profond, elle entreprit de calculer chaque tempo, chaque pulsations des morceaux qu'elle écoutait. Était-ce mineur ou majeur? Et là, accord parfait? Ou une tierce, un triton, une quinte peut-être? La musique, un vrai casse tête. Mais au moins, cela occupa assez Isako jusqu'à qu'une vois familière la tire de ses rêveries, quelque peut bizarre avouons-le.

-Isako-Chan?

La jeune fille en entendant son prénom releva le menton et esquiva un sourire pâle que l'on aurait pu croire forcé. Cette voix, elle l'avait bien reconnue, et puis, qui d'autre pouvait l'interpeller à cette heure-ci? Devant elle se tenait bel est bien Keij qu'elle avait attendue impatiemment durant .. Durant combien de temps déjà. Oh, ça n'avait aucune importance de toute façon. Elle retira ses écouteurs de ses oreilles et mit son Ipod dans son sac. Relevant la tête vers le jeune homme qui se tenait devant elle, elle plissa les yeux. elle avait peine à le voir, car il se trouvait pile dans l'angle du soleil ce qui provoqua un contre jour et Isako ne voyait pas grand chose à part un masse noir. Elle mit sa main au dessus de son front mais cela ne changea rien. La jeune fille ne parvenait pas à voir le visage de son interlocuteur. Et cela l'embêtait fortement. Car, elle avait tout prévue. Tout sauf, comment réagir quand elle serait en face de Keiji.

- Keiji-Kun.

Isako se releva quelque peut péniblement, les mains tremblantes et elle resta de marbre. Son visage était sans aucunes expressions. Elle ne voulait pas inquiéter plus que ça Keiji et que toute cette histoire tourne au mélodrame. Elle détester en faire des tonnes. Elle ne voulait pas non plus le bousculer sous des tonnes et des tonnes de paroles ainsi que des histoires à dormir debout. Non ça ne mènerait très certainement à rien. Autant dire qu'une gang d'éléphant était à sa recherche.

- Gomen ne Keiji-kun. Je ne voulais pas t'inquiétais, mon message était un peu précipité...

Elle baissa les yeux. Était-elle vraiment désolée, ou est-ce simplement ses talents de comédienne hors paire qui parlait? En tout cas ça paraissait plus que vrai.

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De loin, Isako ne semblait pas aussi perturbée que sa voix au téléphone. C’était curieux et un peu trop incompréhensible pour Keiji. Qu’est-ce qui se passait? Cette éternelle question allait le rendre fou s’il n’obtenait pas bien vite une réponse pour stopper le tournis dans son crâne.
Attirant son attention en l’interpellant, Keiji resta debout, face à elle, alors qu’elle relevait la tête vers lui en retirant ses écouteurs.

Arquant légèrement un sourcil alors qu’elle l’interpellait à son tour, il était tout ouie et attendait bien évidemment des explications. Qu’Isako se moque de lui? Lui venir à l’esprit? Pas vraiment non. Il était vrai qu’ils s’étaient moqués de bien d’autres, ensemble, mais malgré sa méfiance des femmes, Keiji ne se méfiait pas vraiment d’Isako. Il ne se considérait pas suffisamment proche d’elle pour s’en méfier de toute manière. Le danger venait des femmes près de soi, les autres n’avaient pas vraiment d’importance et c’était bien plus par une certaine valeur morale que Keiji était venu la rejoindre ici. Il n’était pas sans cœur au point de la laisser s’enliser dans les ennuis si elle considérait qu’il était le seul qui pouvait l’aider.

-C’est pas grave, j’ai mis du temps à arriver, gomen.

Il s’excusait bien plus pour la forme qu’autre chose en fait. Tout le monde savait que Keiji paressait beaucoup au lit le matin et qu’il était bien inutile d’essayer de le joindre avant midi habituellement.
Mais Isako semblait… mal à l’aise. C’était encore plus curieux que le reste. Depuis quand Isako était-elle mal à l’aise avec lui? Il devait réellement se passer quelque chose de troublant dans sa vie pour qu’elle soit ainsi, non?

Les études et Shota lui ramollissaient sans doute le cerveau, le voilà qui ne voyait pas qu’Isako se servait une fois de plus de ses talents. Mais encore une fois, comment aurait-il pu savoir qu’elle avait fait de lui sa nouvelle cible? Ce n’est pas le genre de chose dont on informe le concerné avant d’agir.

-Qu’est-ce qui se passe?

Se penchant un peu pour l’obliger à le regarder, Keiji planta ses yeux mordorés dans les siens, cherchant à y lire quelque chose, mais rien. C’était toujours aussi étrange. Habituellement, il pouvait y voir une étincelle d’ennui ou d’amusement dépendant de la situation, mais ni l’un ni l’autre n’était présent aujourd’hui. C’était quelque chose d’autre. Quelque chose qu’il n’avait encore jamais vu dans le regard d’Isako.
Mais qu’est-ce que tout ceci signifiait?!

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Isako se mordit les lèvres. A quoi avait-elle pensée au juste? Ha oui, harcellement. La jeune fille sourit intérieurement. Si tout marchait comme elle le voulait. Elle allait pourvoir s'occuper pendant un certains temps. Cette pensé faillit lui faire décrocher un sourire. Mais mettre de toutes émotions, on ne voyait sur son visage que des yeux de chien battu. Elle releva quelque peut les yeux pour voir l'expression de Keiji. Et a vrai dire, il n'avait pas l'aire méfiant. Au contraire plus inquiet qu'autre chose. Elle eut du mal à y croire. Mais après tout.. Il faut dire que la jeune fille était méfiante de tout et de tous le mondes. De ses proches, ainsi que des gens qu'elle ne connaissait pas. Mais c'était un bon point pour Isako, le fait que Keiji ne soit pas sur c'est garde voulait dire qu'il ne soupçonnait pas la jeune fille de se jouait de lui. Ça devenait tout de suite bien plus intéressant. Enfin, intéressant pour elle. Parce qu'à vrai dire, pour les personnes qu'elle prend pour cible, ce n'est jamais intéressant, ni amusant, c'est plutôt désagréable et encore, le mot est faible. Mais là, elle avait fait fort, jamais elle n'avait essayer de faire tournée en bourrique quelqu'un qui avait plus d'influence qu'elle. Et si, par malheur il se rendait compte de quoi que ce soit, elle n'aurait plus qu'à disparaitre ou immigrer dans un autre pays. La jeune fille grimaça rien que le faite de pensé que tout ça pourrait se retourner contre elle. Il allait falloir être subtile. Et la subtilité c'était son points fort, heureusement pour elle. Surtout n'en fait pas Isako... Sinon, tu vas finir en bouillit. Et les regrets t'attendrons.

-Qu’est-ce qui se passe?

Oh, si tu pouvais imaginer une seconde ce qu'il se tramait dans le cerveau d'Isako, tu partirais en courant Keiji-kun. Mais, ce n'est pas le cas. Et fort heureusement pour la jeune fille. Il allait falloir être ingénieuse sur ce coup. Mais l'imagination ne lui manqué pas. Bien au contraire. Elle avait mit en place une histoire qui certes et quelque peut bizarre, mais tient la route tout de même. Maintenant, il allait falloir faire avaler tout ça à Keiji ce qui n'était pas une mine affaire. La forçant à le regarder dans les yeux, la jeune fille ne cilla pas. Elle resta muette et sans expression. Qu'elle attitude adopter?

Oh, c'est tellement absurde comme histoire.. Je.. Je ne savais pas quoi faire et ça dure depuis si longtemps.. Je n'arrive plus à me débrouiller toute seule.

Sa voix était cassante comme si elle était sur le point de fondre en larme. Tu es douée Isoka-chan, mais est-ce que ça va suffire, espérons, enfin, surtout pour toi. La jeune nippone commença à jouait avec ses mains et baissa de nouveau la tête. L'histoire était lancée et elle ne pouvait plus revenir en arrière. elle n'allait pas se mettre à pleurer tout de même, ce n'était pas son genre, pas du tout même. Elle joua le tout pour le tout pour le tout.

C'était il y a trois semaines à peut près. J'étais chez moi et mon portable s'est mit à sonné. J'ai répondu malgré le faite que je ne connaissais pas le numéro la personne au téléphone c'était trompé . Et c'est là que tout c'est déclenché. Cette personne, malgré le faite que je lui est dit que je n'étais pas celle qui cherchait à joindre n'a pas arrêter de me rappelais tous les jours et même plusieurs fois par jour, il est même venue sonné chez moi à l'interphone.

La jeune fille s'arrêta... tatatata.. Doucement doucement, reprends ta respiration. Elle ne voulait pas tout dire d'un coup sinon tu n'auras plus l'aire crédible. Jusqu'à présent tout ce passé bien. Ca avait plutôt l'aire crédible. Quelqu'un qui l'appel et qui l'a harcelle. C'était pas trop mal comme histoire. Quoi que la solution de changer de numéro serait beaucoup trop simple. C'est là que l'histoire de l'interphone était pas mal. Elle n'allait tout de même pas déménagé à cause de ça ne?! La jeune fille était plutôt contente d'elle. Ça tenait la route jusqu'à présent. Quoi que, prévenir la police aurait pu être une autre solution. Mais quand même, pour une si petit chose. La jeune fille releva la tête rouge de honte. Cette histoire était quand même un pu démesuré. Surtout que qui est-ce qui serait assez fou pour venir harcelé Isako. Un sado-maso peut être? Ou quelqu'un qui chercherait à se vengé d'un sale coup qu'elle aurait pu lui faire.Tiens, c'était pas mal comme excuse ça.

Je... Je ne sais plus quoi faire... Et je ne savais pas à qui en parler...

Elle jouait quand même bien la comédie. Tout était parfait. L'histoire était cohérente et ses expressions collait avec la situation. Mais n'en fait pas trop Isako, ce serait bizarre de ta part. Car il faut bien le dire, la jeune fille n'en faisait jamais des tonnes bien au contraire. Ce n'était déjà as son genre de venir parlait de ses problèmes a quelqu'un, qu'il soit proche d'elle ou non. Rester crédible, c'était la clé. Il fallait qu'elle soit le plus possible naturel qu'il ne s'affiche pas sur sa tête un "Menteuse" écrit en rouge. Elle soupira.

Je ne voulais pas te dérangé... Gomen.

Baka, c'était déjà fait. N'es pas l'air trop désolée sinon il fenira par découvrir le pot aux roses. Et là, tu risques de ne pas aimer les conséquence de tes actes. jusqu'à présent Isako s'était contentait de manipulé les gens de sa classe. Ce avec qui elle ne courait aucuns risques. Mais là, elle venait de s'embarquer dans quelque chose de bien plus gros qu'elle. Mais elle n'avait pas l'air de bien s'en rendre compte.

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Attentif, Keiji attendait une réponse. Il ne s’était tout de même pas précipité jusqu’à Ueno pour rien! Si? Si c’était le cas, une personne allait en subir les conséquences et cette personne serait sans nul doute Isako. Heureusement pour elle, Keiji était légèrement fatigué entre l’université et Shota. Bien que son temps s’en voyait énormément réduit, Keiji ne voulait pas que son petit frère vive ce que lui-même à vécu, soit grandir entouré par des domestiques et une nounou. Keiji, ce n’était peut-être pas son père, mais au moins c’était son frère, ne? C’était déjà mieux que des gens payés pour en prendre soin.

Un peu fatigué, donc, Keiji en devenait moins méfiant et un peu plus crédule. Il fut un temps où il aurait probablement détecté la manigance d’Isako ou s’en serait méfié à tout le moins, mais pas aujourd’hui. Il devenait naïf? Pas à ce point non plus. Keiji restait Keiji malgré tout, il était juste moins alerte. Isako n’était peut-être pas une amie proche, aucune fille ne pouvait se dire amie proche de Keiji, sauf peut-être Sayako, mais elle était tout de même une connaissance de longue date maintenant, le Golden Boy pouvait bien lui offrir un peu de son temps puisque ça semblait si important.

Fronçant légèrement les sourcils devant le début de son explication, Keiji était tout aussi perdu, mais très réceptif cette fois-ci. Dans sanglot dans la voix? Le jeune homme n’était pas insensible au point d’en faire fit et de la prier d’aller plus vite pour qu’il puisse rentrer. Non, ça semblait très important, mieux valait ouvrir grand les oreilles et écouter.

-À propos de quoi?

Souffla Keiji pour la pousser un peu à poursuivre son récit. Enregistrant peu à peu les informations alors qu’elles venaient, l’adolescent pu enfin assembler les pièces du puzzle. Un garçon, du harcèlement. Schéma un peu surprenant, c’était le genre de chose que l’on voit dans les films ça, mais qui pouvait tout de même se produire. Après tout, il a des malades partout!

-Je vois.

Et elle ne savait pas quoi faire? Oui bien sûr, ce n’était pas bien surprenant. Mais qu’est-ce que Keiji pouvait faire, lui? Aller voir ce gars et lui dire : « Hey laisse Isako tranquille espèce de malade! ». Joli… culotté, mais joli… Le classique de lui faire croire qu’il était son petit ami et tout ce qui s’en suit? Pas mal non plus, mais bon, devait-il vraiment aller jusque là?

-Eeeh? Iie, tu ne me déranges pas voyons, pas pour ça en tout cas.

Pour lui demander de l’aide parce qu’un type la harcelait, ce n’était pas déranger ça. Téléphoner à six heures du matin pour demander : « tu dors? » ça c’était déranger! Mais là, ça ne s’appliquait pas du tout. Il fallait juste que Keiji réfléchisse deux secondes pour trouver ce qu’il pourrait bien faire pour l’aider.

-Tes parents sont chez-toi? Tu leurs en a parlé?

Commençons par le commencement. Si en plus les parents d’Isako étaient en voyage d’affaire ou autre dérivé et qu’elle était seule, ça modifiait la donne et il fallait donc prévoir quelque chose de différent.

-Enfin… tu peux venir chez moi le temps que ça se calme ou alors je vais chez toi ou alors tu vas chez Keiko… bref, une foule de possibilité, mais évite de rester seule, enfin je crois.

Peu certain, il réfléchissait plus tout haut contre chose à cet instant. Isako ne devait pas rester seule, ça en tout cas, ça semblait logique et intelligent. Ensuite, il suffisait qu’elle décide où elle irait ou qui lui tiendrait compagnie… bref, comme il avait dit.

Invité

La jeune fille regardait attentivement toutes les expressions de Keiji. Il avait l'air de croire ce qu'elle disait et c'était le principal. Tout se passer bien pour le moment fort heureusement pour elle. La jeune fille se creusa la tête pour trouver une suite si il y en avait besoin. Toujours avoir une longueur d'avance c'était la clé. Ne pas se laisser dépasser par les événements. Elle respirait calmement toujours tête baissée. Quelle solutions s'offraient à elle. Il y en avait pas des masses. Il faillait qu'elle prenne un garde du corps? Elle en avait les moyen et c'est pas Papa Sawai qui refuserait quelque chose à sa petite fille si elle était en danger. Fille pourrie gâtée? Non, mais si elle avait un problème son père était là pour elle. D'ailleurs, il n'était là pour elle que dans ses moments là, mais passons.
Isako se demanda comment elle allait faire pour trouvé quelqu'un qui pourrait jouer le rôle du "harceleur" Elle fit vite fait le tours des personnes qu'elle connaissait. Ouais, elle trouva deux ou trois personnes susceptible de pouvoir jouer ce rôle là. Elle ne s'attarda pas sur la question. De toute manière, ça n'avait pas d'importance.

-Tes parents sont chez-toi? Tu leurs en a parlé?

Ses parents, chez elle? Ça ne risquait pas. Ils n'étaient jamais là. Toujours ailleurs, en voyages d'affaire pour son père, chez des amies pour sa mère. Ou alors ils partaient tous les deux en vacances. Et puis de toute manière Isako vivait seule depuis un petit moment d'ailleurs. Depuis combien de temps ne l'ai avait-elle pas vu? Six mois, huit moi? Elle ne s'en souvenait même pas et ça n'avait pas l'air de lui manqué plus que ça. Elle était "grande" maintenant, il était temps qu'elle se prenne en main. Et papa et maman ne seraient pas toujours là pour rectifier le tire. Pour le moment, il lui payer ce don elle avait besoin car elle ne travailler pas encore. Mais des qu'elle en aurait l'occasion la jeune fille s'était promit de se débrouillé par elle même. Une nouvelle fois, passons ce genre de détails qui a peut d'importance.

Iie, ça fait longtemps que je n'ai pas vu mes parents. Mon père est au Etat Unie en se moment et ma mère... Ano... Je ne sais plus.

Parents indigne. De toute manière elle n'avait pas la tête a pensé ce genre de chose. Prévenir ses parents pour ce genre de choses, du moins, prévenir ça mère ne changerait rien. Isako entendait déjà sa voix dans sa tête.
"Ma pauvre fille que va tu faire de ta vie si tu n'es pas capable de te débarrasser de quelqu'un comme ça. Arrêtes de toujours tous nous demander, et débrouille toi par toi même un peu."
Isako soupira. Sa mère ne comprenait rien à rien. De toute manière elle avait toujours était comme ça. Il n'y avait que sa petite personne qui l'intéressait. Quand a son père.
" Nani? tu veux que je vienne m'occuper de sa? Il va passé un sale quart d'heure celui qui ose s'en prendre à ma fille. "
Son père était tout à fait différent de sa mère. Plutôt sur-protecteur. Papa poule. Mais elle n'avait pas besoin de ça non plus. Isako avait la tête qui tourne. Rien que de penser à ses parents l'ennuyais. Pffff.

-Enfin… tu peux venir chez moi le temps que ça se calme ou alors je vais chez toi ou alors tu vas chez Keiko… bref, une foule de possibilité, mais évite de rester seule, enfin je crois.

Aller chez Keiko? Ce n'était pas une mauvaise idée. Mais la jeune fille avait certainement autre chose à faire. Surtout quand elle serait ce qu'elle venait de faire. Elle eut envie de sourire à cette pensé.
"Quoi tu t'es attaqué à Keiji Yammoto? Mais tu as quoi dans la tête? T'es folle ma fille..."
Elle faillit rigolait. C'est vrai que Keiko faisait si attention a ses fréquentation et à l'intêrait qu'on lui portait qu'elle ne voulait pas qu'on face de l'ombre à son tableau. Surtout si Isako s'amuser à faire des plans aussi tordue. Donc aller chez elle était pas réellement possible. Solution suivante.. Chez Keiji? Y avait-elle dékà mit les pieds? Elle esssaya de s'imaginer une immense maison avec peut être un jardin... Difficile pour elle qui avait toujours vécu en appartement et qui aimer ça. Tiens être dans l'ambiance de chez lui l'aiderait peut être qui sait. Mais, elle se sentirait trop gênée pour ça. Elle avait toujours était mal à l'aise chez les gens. Elle devenait complètement différente. elle devenait timide. Souvent la jeune fille ne disait rien, elle ne parlait pas et restait seule dans son coin. Peut-être parce qu'elle n'avait pas l'habite d'être chez les gens. Ses parents, enfin son père, ne l'avait jamais tellement autorisé à aller quelque part d'autre que chez ses client ou a l'école. Quand à ce que Keiji vienne chez elle, ... Iie, il ne devait pas avoir réfléchie à ça avant de le dire. Trop de contrainte avec son frère.. Isako analysait chacune des propositions faites.

Iie, je ne peux pas aller chez Keiko je crois qu'elle est occupé en se moment. Ano.. Je ne voudrais pas te dérangé. Et puis, je pense que venir chez moi est impossible ou très contraigniant pour toi. A moins que tu es besoin de cours de rattrapage.

La jeune fille sourit péniblement. Ça aussi, c'était quelque chose pour laquelle elle était douée. Les cours, là dessus il n'y avait pas d'erreur. C'est bien pour cela qu'elle était en A et même l'une des meilleures de sa classe et tout ça, s'en jamais fournir un seul efforts. Science infuse. Elle pouvait au moins faire ça pour lui ne? Avec ce qu'elle était en train de faire en se moment même. Isako, aurais tu le cerveau qui ramollie. Tu commences à être gentille là?!

Invité

Keiji était plutôt perplexe. Pas de parent. Keiko occupée… C’était également vrai qu’avec Shota il ne pouvait pas s’absenter des jours non plus et qui sait combien de temps le harceleur de Isako continuera son manège. Il ne restait réellement plus qu’une solution. Soit elle venait chez-lui, soit elle appelait les flics ou un truc comme ça. Mais appeler les flics alors qu’il n’y avait pas réellement de danger encore, était-ce valable? Keiji était un peu nul au niveau de la justice, Masao serait bien plus calé dans le domaine avec sa famille d’avocat/politicien et tout le blabla. Hum, peut-être qu’il pourrait le joindre un peu plus tard pour lui demander ce qu’Isako pouvait faire pour faire obstacle à ce harceleur?

Ah, mais pourquoi ça lui tombait dessus? Ce n’était pas son genre de jouer les chevaliers servants pour la demoiselle en détresse. Et le pire, il s’y prenait à cœur, il voulait réellement l’aider. Shota était en train de le ramollir? Probablement. Avant ça, jamais Keiji n’aurait été si impliqué. Il aurait peut-être sorti un truc comme : « dis-moi où il est que je lui passe l’envie de continuer », mais sans plus. Caresser un nez à coup de genou est souvent dissuasif et Keiji était tout de même assez friand de cette méthode. Du moins avant… il se faisait vraiment fillette depuis qu’il avait son demi frère à sa charge…

-Mais écoute, à moins que tu ne viennes chez-moi, dans ce cas, je ne vois pas vraiment ce que je peux faire pour toi…

Et là il touchait un bon point. Si elle refusait son aide, pourquoi l’avoir contacté lui? Ça n’avait pas de sens. Surtout qu’ils n’étaient si proches que ça. À moins qu’Isako ait mal jugé les agissements de Keiji. Ça arrivait tout de même fréquemment dans le passé avec les femmes, mais il semblait au jeune homme qu’il n’avait jamais agit de cette manière avec Isako. Elle était trop maligne pour se faire embobiner par ses belles paroles de toute manière. Trop comme lui d’ailleurs… ou plutôt, comme il était. Se jouer des gens comme elle était en train de le faire avec lui, il y avait un moment qu’il n’avait pas fait ça. Depuis que Shota était entré dans sa vie, pour tout dire. C’est fou comme un bébé change une vie, même si ce n’était pas le sien!

-Si c’est de venir qui te gêne, je t’assure que ça ne dérange pas. Je demande à faire préparer une chambre d’ami et puis c’est bon.

Ce n’est pas comme s’il allait la faire dormir sur le canapé ou à même le sol! La maison des Yamamoto était suffisamment grande pour l’abriter et d’autres aussi si l’envie prenait à Keiji. Puis, de toute façon, appart Keiji et Shota, il n’y avait que des domestiques qui faisaient leur travail sans embêter personne et sans s’intéresser à eux non plus. Et ils étaient de moins en moins nombreux et de moins en moins présents d’ailleurs. Seulement là pour faire le ménage le plus souvent, quand son père était en voyage d’affaire Keiji s’occupait généralement lui-même de se faire à manger et etc. Il ne faisait pas les courses et ne se débarrasserait pas de son chauffeur tant qu’il n’aurait pas son permis de conduire, mais sinon à moins d’avoir besoin de quelqu’un pour garder Shota lorsqu’il allait en cours, le reste n’était que d’entretenir la maison et le terrain extérieur.

-Mon père n’est pas là non plus avant la fin du mois, on sera pour ainsi dire seuls… avec Shota.

Mais un bébé n’était pas bien compliqué à gérer. Du moins maintenant qu’il faisait ses nuits. Ce petit ne demandait que de dormir, manger, se faire changer et baver sur le t-shirt de Keiji quand il regardait un film le soir, soit la manière de Keiji de lui offrir sa dose de câlins quotidienne.

Invité

Isako réfléchie rapidement,, qu'est-ce qui serait le plus simple et le plus pratique pour elle. Toute cette histoire prenait une allure un peu bizarre. Isako se faisait elle dépasser par la situation? C'est vrai qu'elle commencer à être à cours d'argument. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien faire chez Keiji. Quoi que, d'un autre côté, ça pourrait être plutôt sympa. Elle aurait moyen de se distraire au moins. Quoi que c'était un terrain miné c'était quand même chez Keiji Yamamoto. Ce n'était pas n'importe quoi ou plutôt n'importe qui. Tiens, il y aurait moyen d'en faire bavé plus d'une avec ça. En pensant ça, Isako se dit que ça pourrait être distrayant au final. Elle pourrait peut être même apprécier ça. Après tout, elle ne connaissait pas Keiji plus que ça. elle avait juste l'occasion de s'occuper avec lui de temps en temps. Mais ce n'est qu'une relation superficiel. Elle pensa Keiko que dirait-elle. Rien que d'y pensait elle avait envie de rire.

Mmmh, que pouvait-elle faire? Elle se retrouvait au pied du murs. Si elle ne trouvait pas une autre solution elle même, Keiji se poserait certainement des questions.. Et là, il ne vaut mieux pas essayer d'imaginer ce qu'elle risquer. Il ne c'était pas ramollie au points de passé sur ce genre de choses sans rien dire ne?!

-Mais écoute, à moins que tu ne viennes chez-moi, dans ce cas, je ne vois pas vraiment ce que je peux faire pour toi…

Tatatatatata... Là elle n'avait plus le choix. Soit elle trouvait une autre solution et sens tiré autrement soit elle acceptait son offre. C'est vrai, que pouvait-il faire de plus? Retrouver ce gars et lui casser les clavicule. Hai, ça serait une bonne chose, sauf que là il allait falloir qu'isako trouve quelqu'un qui accepte de se faire casser les genoux. Et ça, c'était quelque peu plus difficile. Tout ça prenait une tournure tout à fait différente. Réfléchie bien avant de te jetais dans la gueule du loup. C'est a tes risques et périls après tout. Mais la curiositée était plus forte que tout. Elle était tentée de savoir ce qu'il se cachait dans le quotidien de Keiji. A quoi ressembe ça vie. Et d'où vient se changement bizarre.
Il est vrai que ça lui paraissait drôlement facile tout ça. Keiji ne s'était méfier de rien. C'est pourtant Isako qu'il avait en face de lui. Il savait très bien de quoi elle était capable. Ce qu'elle savait faire et ce qu'elle pouvait faire.

-Si c’est de venir qui te gêne, je t’assure que ça ne dérange pas. Je demande à faire préparer une chambre d’ami et puis c’est bon.

Venir chez lui devenait de plus en plus tentant. Et puis, qu'avait elle a perdre?.. Ano, réfléchie quand même Isako, tu sais dans quoi tu t'embarque là. Et ne vas pas dire que personne ne t'as prévenue, va pas falloir venir pleurer. Quoi que, Isako pleuré. Ça ne s'est jamais vu depuis un bons nombres d'années.
Une chambre d'ami. Ca ressemble à quoi? Elle en avait déjà eu une chez ses parents, même plusieurs. Mais, la décoration de sa mère l'avait toujours fait fuir ses pièces là. C'était du genre, rose, avec des fleurs. Il faut dire que sa mère avait des goûts plutôt "particulier" au niveau de la décoration. Heureusement que son père avait engagé un décorateur d'intérieur pour le reste de l'appartement et pour sa chambre.

Ano... Je ne sais pas..

La jeune fille baissa les yeux et piqua au phares. Comment faisait elle pour contrôler ses émotions comme ça. C'était fou elle arrivait à faire ce qu'elle voulait. Pourtant ce n'était pas le genre à se mettre à rougir pour un rien. Au contraire. elle ignorait bien souvent les remarques et les réflexions des gens. Et n'était pas du genre à être gênée. Mais quand même, c'était quelque chose cette proposition. Après tout, ce n'était que quelqu'un qui l'a harcelé. Quoi qu'on ne sait jamais qui est-ce qui peut se cacher derrière se genre de personne. Manquerait plus que cette histoire devienne réalité. Iie, pas possible. Enfin, ça ne lui était jamais encore arrivé. Mais avec tous les gens qu'elle s'était plus ou moins mise à dos ses dernières années, on pouvait se demander comment ce n'était jamais arrivé.

-Mon père n’est pas là non plus avant la fin du mois, on sera pour ainsi dire seuls… avec Shota.

Personne? Voilà qui l'a mettait d'autant plus à l'aise. Être en face de son père l'aurait certainement réduite au silence pendant de longue minutes. Un grand moment d'angoisse pour elle. Mais jamais elle n'aurait avoué ce genre de chose à quelqu'un. C'est vrai, elle a toujours était la fille sur d'elle qui savait ce qu'elle voulait. alors se mettre à bafouiller devant quelqu'un.. Ca aurait pu en faire rire plus d'un. Keiji le premier sans doute.
Shota. Son frère. Un bébé? Un bébé... Comment on se comporte avec des bébés? Elle avait déjà eu l'occation de garder une de ses cousines. Elle avait qu'elle âge 9 mois. C'est vrai qu'à cette âge là c'est mignon.
Tout s'expliquait enfin. Voilà pourquoi les réactions de Keiji changé. Isako ce souvint alors de sa façon d'être avec cette petite. Elle avait été adorable, gentille, attentive et émerveillé devant les grand yeux de la petite. Comment ça se fait que les bébés ramollisse les gens comme ça?
Innocence Isako, mais ce mot là, ça fait bien longtemps que tu l'as oublier. Ou alors il est bien cacher au fond de toi..

Mmmh, si ça ne te génes pas.

OhOh, Réveilles toi, tu viens de dire oui. Ou presque. Tu te rends bien compte là? La jeune fille fixa les gens autour d'elle. Depuis le début de la conversation, elle n'avait bougé que les yeux et les mains. Son ventre fit un bruit bizarre. Et oui un thé le matin, ça ne suffit pas. Et ne vas pas dire qu'on ne t'avait pas prévenue encore une fois.

Invité

Si Isako refusait son offre, Keiji voyait bien mal en quoi il pourrait l’aider et pourquoi elle était venue vers lui pour avoir du soutient. Mais bon ça ne semblait plus avoir grande importance puisque la demoiselle finit par accepter la proposition. L’once de méfiance qui aurait pu naître en lui venait d’être éliminée avant même de prendre vie.

Lui qui était pourtant plus alerte et vigilant avant ça. Keiji commençait à sérieusement se ramollir depuis que le petit Shota lui était apparu dans les pattes. Bonne, mauvaise chose? Seul le temps le dira… mais en attendant, il était en train de se faire royalement avoir par Isako. Espérons pour elle qu’elle saura la jouer fine parce que si elle se fait prendre, ça risque de ne pas être joli, mais alors là pas du tout. Il existait plus blessant qu’un Keiji en chasse et c’était bien sûr un Keiji en colère.

Passons, pourtant, puisque Isako acceptait son offre et qu’il ne lui restait plus qu’à l’accompagner chez elle pour qu’elle rassemble quelques unes de ses affaires. Espérons que la « disparition » de Isako durant quelques jours allait suffire à ce que le harcèlement cesse. Sinon Keiji ne voyait pas vraiment de solution sinon celle d’appeler la police et il imaginait bien que Isako ne souhaitait pas aller jusque là. Ce devait être une situation plutôt gênante, voir humiliante si elle devenait affaire publique.

-Ça ne me gêne pas du tout puisque je te le propose.

Souriant donc gentiment à Isako, Keiji sortit son portable de sa veste pour joindre sa résidence où un domestique lui répondit.

-Je vais recevoir une invitée quelques jours, j’aimerais qu’on lui prépare une chambre… … Ça sera parfait.

Pas de merci, pas de au revoir, Keiji coupa sans attendre la conversation ayant dit ce qu’il avait à dire. Shota l’avait peut-être rendu un peu plus crédule, mais certes pas plus aimable avec les employés de la maison. Refermant donc son portable dans un petit « clap » sonore, le Golden Boy remit l’objet là où il était avant qu’il ne l’utilise. Il allait ensuite proposer à Isako de l’accompagner chez elle, comme ça la chose sera faite, mais un certain son provenant de l’estomac de la jeune femme le coupa dans ce qu’il s’apprêtait à dire. Le gargouillement lui rappela également que monsieur glouton n’avait pas mangé de la journée encore…

-On dirait que tu as faim, ne?

Quel talent de détective. Il aurait dû laisser tomber l’économie pour aller dans la police!

-Et si on allait manger un morceau? Je n’ai rien avalé depuis le dîner d’hier.

Et un Keiji qui avait faim, personne ne voulait voir ça. Il devenait chiant, bougon et en plus il jouait les fouineurs dans les assiettes des autres. Une véritable plaie… selon Junpei… jamais content celui-là!

Invité

C'est bien Isako tu t'en sors plutôt pas mal jusqu'à maintenant. Mais attention, le plus dure reste à faire. L'improvisation, j'espère que c'est ton fort. Parce que là, tu es bien partit pour en tout cas.
La jeune fille regarda enfin son interlocuteur. Depuis le début de la conversation, elle n'avait encore pas levé les yeux vers lui sans en être contrainte. Respire surtout. La seule personne chez qui elle était habitué d'aller s'était chez Keiko. Et même encore, elle se sentait mal à l'aise devant ses parents, qu'elles connaissaient pourtant depuis toute petite.
Aller respire Isako sinon tu vas mourir asphyxié et ça serait franchement bête. Quoi que, après ce que tu viens de faire, ça serait une bonne idée de mourir maintenant, plutôt que des mains de Keiji si i se rend compte de tout.
La jeune fille soupira. Cette voix dans sa tête, sa conscience? Devenait exaspérante. (non non pas de schizophrénie.) Maintenant qu'elle venait de se jeter elle même dans la gueule du loup. Elle n'avait plus qu'à aller chercher ses affaires chez elle.
Mais, de quoi aurait-elle besoin? Ses affaires de cours. Ses affaires tout cours. Est-ce qu'elle devait prendre Noku? Tatata, pas la peine de se prendre la tête maintenant. Elle verrait ça sur place. Elle avait encore du temps.
Ses intestins jouait au ping-pong. La jeune fille mit sa main sur son ventre. Elle commençait vraiment à avoir faim. L'estomac vide, Isako avait de plus en plus de mal à se concentrer.

-Ça ne me gêne pas du tout puisque je te le propose.

La jeune fille lui sourit. C'est vrai, c'est vrai. Heureusement que ce n'était pas tombé sur l'option: " Je vais lui cassé la gueule" Ou encore "Appel la police." Parce que, la première aurait été tout à fait impossible.Taper quelqu'un qui n'existe pas? Ça aurait été plutôt difficile.
Quand à la police, ses parents n'auraient jamais accepter ce genre de chose. Surtout sa mère a vrais dire. Elle dirait encore que sa fille n'est qu'une incapable qui ne sait pas se débrouillé toute seule... Isako essaya de ne plus penser à ça. Après tout, ça n'avait pas d'importance. Puisce qu'elle n'avait pas à le faire. Et puis, il fallait que la précieuse réputation de sa mère reste intacte.

C'est très gentil d'ta part. Merci beaucoup.

La jeune fille écouta d'une oreille distraite la conversation de Keiji. Qu'elle amabilité. Isako fut parcourut d'un frisson. Avec tout ça, elle en avait presque oublié les représailles qui l'attendait. Si elle se planté. Elle aurait de grave problèmes et elle le regretterais surement longtemps. Très longtemps. Alors il allait falloir être ingénieuse et ne pas ce laissé dépassé par les événements. Isako soupira de nouveau. C'était quelque chose qu'elle faisait souvent. C'était presque devenue une habitude. Il ne valait mieux pas précipiter les choses. Après tout, si tout ce passer comme elle le voulait, elle ne risquerait rien. Et dans quelques jours, elle serait encore en vie. Prions pour la survie d'Isako maintenant.
Au faite Isako, n'oublie pas de te mesurais pour la taille du cercueil.

-On dirait que tu as faim, ne?

Oh, oui, Isako avait faim. Et quand elle avait faim. Elle ne réfléchissait plus à rien. Son cerveau était en mode vielle. La jeune fille regarda Keiji et lui fit un grand sourire. Gourmande comme elle était. Elle voyait déjà les glaces, le chocolat, les bonbons, et le thé défiler devant ses yeux.
Elle secoua la tête. Il valait mieux pour elle qu'elle reste concentré sur ce qu'elle faisait. Mais quand même, mangé quelque chose serait une bonne idée.

Oui, j'ai oublier de mangé ce matin...

Oublié de mangé. C'est plutôt que tu ne savais pas quoi mangé oui. Isako baissa les yeux l'aire mal à l'aise. Elle pouvait l'être à mentir ouvertement comme ça. Mais bon, qui pourrait venir la contre dire sur ce points là? A priori personne.

-Et si on allait manger un morceau? Je n’ai rien avalé depuis le dîner d’hier.

Isako lui sourit de nouveau. Sourire autant n'était pas son genre. Mais après tout, il lui proposer d'allé mangé. Et ça la mettait de bonne humeur. Isako adorait mangé. Surtout les chose sucré et le meilleur c'est qu'elle garder la ligne sans aucuns problème.

Oh, oui, je veux bien. Eeeuh, tu veux manger quoi?

Invité

Keiji sourit à son remerciement. Il fallait voir le bon côté de cette histoire. Il aurait quelqu’un à qui parler une fois chez lui et ça ne serait pas des gazouillements de bébé qu’il obtiendrait en réponse! Il ne faisait aucun doute que le Golden Boy adorait son jeune frère, mais il allait se rendre à l’évidence, Shota n’était pas tenancier d’une grande conversation et ne le serait pas encore avant un long moment. Et Keiji ne se voyait pas vraiment aller taper la causette avec un domestique juste parce qu’il s’ennuyait et qu’il avait envie de parler à quelqu’un. Qu’est-ce qu’il lui dirait de toute manière? Keiji ne disait qu’une chose à ces gens. Des ordres, point final.

Mais lassons un peu tout ça de côté, l’estomac d’Isako faisait naître, malgré lui, la faim chez Keiji. Il était ainsi fait. Une pensée sur la nourriture et, s’il n’avait pas mangé récemment, la faim l’envoûtait sans tarder. Voilà pourquoi il avait proposé d’aller manger, ce n’était pas une simple poussée de générosité. Keiji était encore Keiji, il fallait bien qu’il trouve un peu son compte dans les gestes gentils qu’il offrait aux gens qui l’entouraient.

Manger quoi. Une très bonne question qui méritait réflexion. Réflexion qui s’imprima sur le front de Keiji en un petit trait tiré. Visualisant mentalement les alentours du parc, il cherchait un restaurant quelconque qui serait en vu de les satisfaire. Ou plutôt de le satisfaire lui. Quoi qu’il n’était pas si difficile que ça. Keiji pouvait être snob sur beaucoup de choses, mais pas sur la nourriture. Il laissait ce domaine particulier à Hiroki, se faisant plutôt une joie de vider les plats que l’autre rejetait.

- Huum, je ne sais pas. On a qu’à marcher et voir sur quoi on tombe.

Haussant les épaules pour signifier qu’il ne voyait pas trop quoi faire d’autre, le jeune homme se mit en marche pour quitter le parc et retrouver le trottoir. Ils n’eurent pas besoin de marcher bien longtemps pour arriver à un petit restaurant qui avait l’air bien accueillant et sympathique.

-Ici ça ira?

Pour lui ça allait en tout cas. S’arrêtant devant le restaurant, après l’avoir pointé du menton, Keiji tourna les yeux vers Isako, attendant sa réponse.

Invité

Faim faim faim. Réfléchir avec l'estomac qui s'amuse à faire des cabrioles n'était pas une bonne chose. Isako fronça les sourcils. Elle soupira une nouvelle fois. Un défilé d'aliment survenue dans son esprit. Des ramens, des sucettes, une énorme barbe à papa rose, ... Isako secoua la tête de gauche à droite. Se n'était pas tellement le temps de rêvasser sur ce genre de chose. Il valait mieux pour elle de se concentrer un minimum sur ce qui se passait.
Elle regarda autours d'elle il y avait de plus en plus de gens. Les coureurs eux avaient disparu. Certainement car la température commençait à monter. Il y avait maintenant un grand nombre d'enfants, de parents et de chiens. Ce parc était beaucoup plus agréable à 9h du matin, quand il n'y avait personne. Là on n'entendait que les cri des enfants, des parents et les aboiement des chiens.

-Huum, je ne sais pas. On a qu’à marcher et voir sur quoi on tombe

.

Ma fois, c'était plutôt une bonne solution. Bien que pour la plupart des gens, le parc était un endroit apaisent, toutes cette foules, qui pourtant était loin, stresser Isako. La foule, c'était pas trop son truc. Elle avait tendance à évité les endroit bondé de monde.

D'accord.Dit-elle la tête un peu ailleurs

Elle suivit alors Keiji qui marchait quelque devant elle. La jeune fille était un peu ailleurs. Elle pensait à ce qu'elle devait faire maintenant. Planifiant dans sa tête chaque petits détails des instants qui allait suivre. Elle voulait pas se laisser déborder par les événement. Ce n'était pas son genre. Elle resterait calme quoi qu'il arrive. Son attitude pouvait être certes déstabilisante pour les autres. Mais elle, ça lui permettait de faire le points. Et faire le point, elle en avait bien besoin. Quoi qu'il était plutôt difficile de se concentré quand son estomac criait famine. Et puis, il faisait chaud. Isako sentit qu'elle quittait le parc. Le sol devint plus dure. Et oui, le béton, c'est plus dure que l'herbe. Elle entendit bientôt le bruit de la circulation. Petit retours à la réalité quand elle entendit vaguement la voix de Keiji. Elle releva les yeux vers lui, la sortant de ses pensées.

-Ici ça ira?

Elle leva les yeux vers l'établissement. Ça lui convenait parfaitement, elle n'était pas difficile. De toute manière, elle avait tellement faim qu'elle aurait pu manger n'importe quoi. Tant qu'elle avait de quoi remplir le vide de son petit estomac (enfin pas si petit que ça...) Elle sourit à Keiji. Enfin, elle allait pouvoir se concentrer normalement.

Invité

Alors c’était un oui, Keiji s’empressa donc d’entrer dans le restaurant, s’arrêtant où il était inscrit d’attendre qu’une hôtesse vienne vous conduire à une table. Pas très patient, il ne lui tarda pas de chercher ladite hôtesse des yeux. Au regard un peu surpris que lui lança l’une des employées, c’était elle qui le faisait attendre. Chose qu’elle s’empressa de rectifier en venant vers lui et Isako au plus vite. Excellente idée, faire attendre Keiji en pleine connaissance de cause était encore pire!

Croisant les bras sur son torse, la mine peu sympathique, oui il y avait encore du chemin à faire avant que Yamamoto Keiji ne devienne aimable, le Golden Boy était de glace lorsque l’hôtesse se tint enfin devant eux.

-Une table pour deux?
-C’est bien à défaut d’être efficace, tu sais compter…

Un de ses amis aurait été là que Keiji se serait reçu une jolie gifle derrière le crâne. Être aussi mal poli avait ses conséquences lorsqu’il était avec les autres. Cependant, ils n’étaient pas là! Alors Keiji pouvait se permettre d’être aussi mal poli qu’il le voulait sans risquer d’en pâtir. Ce ne serait certes pas Isako qui le rappellerait à l’ordre. Qu’elle ose tient, ça irait mal pour elle et son histoire de stalker. Keiji avait un certain caractère, il ne rendait pas service aux gens qui se permettait de le remettre à sa place. Exception faite des Golden Boys, mais leur exception n’est même plus à évoquer aux yeux de Keiji.

Bref, ils furent conduit à une table sans tarder, probablement que l’hôtesse ne désirait pas faire face à Keiji plus longtemps qu’il ne le fallait en regard de son rôle dans le restaurant. S’assoyant, joignant les poings, le jeune homme attendit que la fille ne parte avant de prendre le menu entre ses mains pour voir ce qui s’offrait à eux pour se sustenter.

-C’est quand même curieux ne… qu’un type qui a fait un faux numéro se pointe juste que chez-toi comme ça…

Réfléchissant tout haut, Keiji avait les yeux rivés sur le menu, n’observant pas Isako le moins du monde. Il fallait dire que c’était plutôt curieux oui. Mais bon, il y avait des malades bons à enfermer partout, ne?

Invité

Isako regarda de loin la scène. Dans c'est moments là, Keiji zonait froid dans le dos. Qui s'y frotte s'y pique. Attention à tes doigts Isako... La jeune fille le regarda. Comment pouvait-il être si agréable et en quelque seconde devenir aussi peut polit? Lunatique? Non sans doute pas. Peut-être un dédoublement de la personnalité. Non.. Il ne fallait tout de même pas poussé un peu trop. Son caractère sans doute.
Elle regarda la jeune fille. Elle pouvait trembler. Qui ne l'aurait pas fait devant si peut d'amabilité?! C'est vrai que sous cet angle là, le Golden boy n'avait plus rien de charmant.
Au fond, elle avait plus envie d'en rire qu'autre chose. C'est vrai que pour rien au monde elle aurait donner sa place de cette serveuse. Mais à regarder, c'était plutôt sympa. Enfin, sympa dans le sens d'Isako. Pour d'autre, ça aurait certainement était affligeant cette méchanceté gratuite. Mais, après tout, elle était ce qu'elle était et ce n'était certainement pas à elle de dire aux autres comment ils devaient se comporter. Bien au contraire.

Qu'elle ironie. Isako sourit discrètement ce qui n'échappa pas à la serveuse. Pauvre pauvre petite serveuse qui n'avait rien demander. Sur ce coup là, elle était très mal tombée. Ce n'est certainement pas Isako qui allait se mêler de la façon dont Keiji parlait aux gens, au contraire. Loin d'elle l'idée de s'attirer ses foudres (quoi qu'en y réfléchissant bien, c'est ce qu'elle risquait de faire si elle se loupait. Jeune inconsciente.) Elle tenait bien trop à sa vie. Et a son plan pour tout faire foiré à cause d'une simple serveuse.

Elle suivit le mouvement jusqu'à une table, s'asseyant en face de Keiji. Se mordant les lèvre elle regarda autours d'elle. Il n'y avait pas grand monde. Tant mieux ce dit-elle. Elle se détendit légèrement, poussant un nouveau soupire et s'adossant sur sa chaise tout en étirant ses jambes qu'elle commençait à avoir engourdit. Rester statique aussi longtemps n'était pas bon pour ses articulations.

-C’est quand même curieux ne… qu’un type qui a fait un faux numéro se pointe juste que chez-toi comme ça…

Isako tourna doucement la tête vers Keiji. Jouant machinalement avec une mèche de ses cheveux, elle fit un moue assez enfantine.

Je ne sais pas... Peut-être que je le connais...

Ca coller parfaitement. Elle regarda son interlocuteur. La jeune nippone remit ses jambes sous sa chaises et cessa de remué. S'emparant elle aussi du menu, elle le balaya du regard ne s'intéressant pas plus que ça à son contenue malgré la faim.
Elle inspira et reprit la parole.

Peut-être que ce n'était pas vraiment un faux numéro...

Invité

Fixé sur le menu, Keiji continuait de se demander ce qu’il allait manger. Bien des plats avaient l’air pas mal, mais sans doute qu’il rechignerait un peu pour la forme. Yamamoto Keiji avait la réputation d’être difficile, réputation qu’il avait lui-même forgée ainsi. Mieux valait éviter de chercher une logique à ceci, Keiji avait son propre mode de penser dans lequel il n’était pas nécessaire d’entrer et plutôt peu recommander par moment.

-Sokka…

Que pouvait-il bien dire d’autre à ça? Isako ne semblait pas vouloir s’étendre sur les détails et sans information, Keiji ne pouvait rien faire de plus que ce qu’il faisait déjà. Il n’était pas devin ou médium ou peu importe le truc qui permet de voir passé, futur et tout ça, qui lui aurait permis de comprendre sans explication précise.

Gardant le silence, Keiji acheva d’observer le menu et lorsque la serveuse arriva, il lista quelques plats, donnant des précisions dont il aurait pu se passer, mais être un peu chiant l’égaillerait sans doute. Il s’était précipité au parc pour pas grand-chose au final. Isako lui demandait de l’aide, mais ne semblait pas très réceptive à ce qu’il proposait non plus. Ça rimait à quoi? C’était curieux et un peu agaçant aussi. Keiji avait mieux à faire que donner des conseils à quelqu’un qui ne semblait pas réellement en vouloir. Il n’était pas suffisamment généreux pour ne pas prendre ça en considération.

Si Isako s’amusait à lui faire perdre son temps, elle allait l’entendre, ça c’était sûr et certain. Keiji avait autre chose à faire que de se tourner les pouces depuis qu’il avait Shota à sa charge. Et puis, il n’aimait pas spécialement le laisser aux domestiques lorsqu’il avait du temps pour s’en occuper lui-même. Mine de rien, il aimait beaucoup passer du temps avec son demi-frère.

Invité

Isako posa le menu devant elle. Elle savait déjà ce qu'elle voulait depuis qu'elle avait eu faim.
Elle réfléchissait. Il lui fallait une idée bien meilleur que ce qu'elle venait de dire.

Mmmh. Dit la jeune fille tout en regardant ses mains.

Elle réfléchissait à vitesse grand V après tout, on disait qu'elle était intelligente alors, il fallait en profité. Elle savait déjà ce qu'elle allait dire. Mais il fallait qu'elle trouve la bonne tournure de phrase et le bon moment.
Quelqu'un qui se venger. La vengeance est un plat qui se mange froid et ça la connaissait. Elle avait fait tellement de sale coup que c'était plausible après tout.
Isako n'était pas un ange, c'était bien connue, elle ne devait pas être aimé de tout le monde, même si elle était Golden Girl.
Réfléchissant encore quelque instant, elle leva les yeux vers la serveuse qui était devant eux. Laissant Keiji parler, elle annonça ensuite ce qu'elle voulait.
Le silence commençait à être pesant. Il ne valait mieux pas laisser le doute d'installer.

J'y est quand même réfléchie, il se pourrait certainement que ça soit quelqu'un que je connais.

Voilà qui était dit. La jeune fille fit mentalement la liste des gens qu'elle connaissait et a qui elle avait déjà posé des problèmes les années passé.
Et parmit tout ses gens, elle en choisit quelques uns avec qui elle avait vraiment était ignoble.
Ca pouvait tout à fait marchait. Il lui suffisait de trouvé un complice. C'était déjà tout prêt. Elle savait très bien qui pouvait faire jouer ce rôle.

J'ai penser à...

Relevant les yeux, elle regarda la visage de Keiji. Parlant d'une voix qui se voulait peu sur. Elle y allait à doucement. Ce n'était pas son genre de tout déballé comme ça en pleurant devant quelqu'un. Et même si ils ne se connaissaient pas plus que ça, Keiji devait sans doute le savoir.

... quelqu'un qui chercherait à se venger.

Après tout ça collait parfaitement. Isako n'était pas du genre à y aller de main morte quand elle prenait quelqu'un pour cible. l'a faisant faire tout et n'importe quoi. Surtout n'importe quoi.
Combien de fois la jeune fille avait-elle fait tourner les gens en bourrique en usant de ses charmes?

Invité

"Le soleil vient de se lever, c'est l'heure du petit déjeuner, l'ami Ricoréééééé"

S'étirant dans son lit, le jeune Naoki Tayama avait tourné les yeux vers son réveil. Neuf heures seulement et une journée à ne rien faire en perspective. Poussant un soupir, le seul japonais capable de s'ennuyer dès le réveil, avait posé ses pieds au sol pour les traîner jusqu'à la salle de bain. Une bonne douche et ensuite il déciderait quoi faire. Pour l'instant, tout ce qu'il avait en tête c'était les friandises et aller voir un Golden Boy dès le réveil. Peut être qu'il irait réveiller son Peipei en lui murmurant des mots doux. Peut être qu'il démasquerait son homosexualité et aurait de quoi occuper toute sa matinée en l'ennuyant un peu.
Entrant dans la douche, il avait tourné les robinets pour laisser l'eau couler dans sa figure non sans lancer un grand:

"Taiyou no... Namidaaaaaaa !"

Quoi ? Normal qu'il pense à NEWS quand il pensait à Peipei è.é.
Après plusieurs minutes à se réveiller parfaitement, il était finalement sortit de la salle de bain tout de blanc vêtu. Une chemisette, une cravate même pas serré et un pantalon. Traînant des pieds jusqu'à son bureau, les cheveux encore humides, il avait ouvert le plus grand des tiroirs pour en sortir son sac à provisions qu'il n'avait pas pris le temps de remplir la veille. L'ouvrant, il y avait plongé sa main dans le but d'y prendre une sucette. Oui, c'était aussi le seul type capable de prendre un petit déjeuner composé exclusivement de friandises.
Sa main fouillant toujours, de gauche à droite, de plus en plus rapidement, une évidence cruelle n'allait pas tarder à s'imposer à lui:

"Are ?"

Naoki... ça ne sert à rien de bouger ta main de plus en plus vite, ni de tout vider sur ton bureau. Vois les choses en face...

"..."

Allons, tu peux la faire dès le réveil cette conclusion

"ON M'A VOLE MES CHUPA CHUPS !"

Ah bah tu vois !
Euh minute... tu crois vraiment que quelqu'un irait voler des sucettes ?
Evidemment ! Vous voulez qu'on vous fasse un petit résumé de sa vie ou de son histoire avec l'infâme Keiji Yamamoto ? Tiens, en parlant de lui, pas plus tard qu'hier, il était passé le voir, son sac sur le dos justement.
Naoki... ne porte pas tes soupçons trop vite sur une personne. Euh... où tu vas là ?
Notre Naokiki national avait quitté sa chambre au pas de courses pour dévaler les escaliers. Sans saluer personne, il avait mis ses chaussures et s'était mis à courir dans la rue. Oui, un jour, quelqu'un lui expliquera qu'il est plus pratique de prendre la voiture parfois =.=. Mais bon, encore une fois, il ne faut pas trop en demander à ce Tayama là.
Où il allait comme ça ?
Quelle question ! Chez Keiji bien evidemment ! Et s'il le fallait, il lui ferait recracher ses sucettes !
C'est ça, cours, on se croierait presque dans un clip.

...
Quoi ?
Là bàs ? A la table... avec Kesako-chan... c'était pas... ?
Hey... le héros, il peut pas trouver le méchant dès le début du film.
Ouais, sauf que ce film là, il durait depuis des années, alors c'était tout à fait possible d'avoir un Naokiki qui se frotte les yeux pour confirmer ce que sa vue lui dit.
Ok... mais evitons de lui sauter dessus alors qu'il est accompagné et qu'ils ont peut être besoin d'être seuls !
Bonne idée !

"OU T'AS MIS MES CHUPA CHUPS ?"

=.=
Et c'est donc dans le but de suivre ce conseil que notre Naoki avait sauté par dessus la barrière, avait bousculé les tables en terrasse et était rentré dans le restaurant sans répondre à la serveuse qui venait de lui demander s'il désirait quelque chose. Non, lui, il préférait courir vers la table du voleur et de Kesako-chan, il préférait se planter devant eux, pointer un doigt accusateur sur son ami et renouveler sa question qui, bien que criée, n'avait peut être pas été entendu de l'exterieur:

"OU T'AS MIS MES CHUPA CHUPS YAMAMOTO ?!"

Yamamoto ?
Et pourquoi prendre un air doux avec un grand sourire la seconde d'après ?

"Ohayo Kesako-chan ^o^"

...
Hein ? T'es pas en colère ?
Si, et il peut tout à fait le redevenir en trois secondes:

"Reponds à la question Yamamoto et jte ferais aucun mal è.é !"

Euh... t'es sérieux là ? Physiquement, qui a le dessus ?
Joker =.=

Invité

Posant finalement le menu que prit la serveuse, avec celui d’Isako, une fois les commandes notées. La serveuse fila ensuite poursuivre son travail, les laissant en tête à tête. Un tête à tête plutôt morne, il fallait bien l’admettre. Keiji et la conversation, ça faisait deux. Parler pour ne rien dire n’était pas son genre, contrairement à d’autres. Soit c’était pour embobiner une fille, soit c’était parce qu’il avait réellement quelque chose à dire. À la limite, c’était pour se plaindre et ronchonner un peu, mais ça… on ne change pas les grincheux.

Joignant ses poings, appuyant son menton sur eux, Keiji écoutait la suite de ce que lui disait Isako d’une oreille un peu distraite. Il lui suffisait pourtant d’appeler la police, non? Ou peut-être que ça ne lui déplaisait pas tant que ça, voilà tout. Les filles étaient étranges parfois. Qu’un type soit fou dingue d’elle devait lui faire plaisir au fond. Peut-être était-ce la vision de Keiji qui était tordue, mais il ne fallait pas lui en tenir rigueur. Après ce que lui avait fait sa mère, il voyait l’esprit féminin en général comme une chose tordue.

-Dans ce cas-là, pourquoi t’en faire? Tu n’es pas censée être « douée » dans ce domaine?

Il aurait pu dire la meilleure, mais ceci aurait voulu dire qu’il ne se considérait pas comme étant le meilleur dans le domaine et ça, il en était, bien entendu, hors de question. Keiji possédait encore sa fierté, bien que son tempérament se soit un peu ramollit avec Shota.

-Et, tu sais ce qu’on dit, qui si frotte si pique.

Au nombre de personnes qu’elle avait roulé, il fallait bien que ça se produise un jour ou l’autre non? Et si ce n’était pas ça, un jour, ça le serait. Surtout en ce qui concernait son nouveau plan qui mettait Keiji en jeu. Le moindre faux pas et elle le regretterait amèrement.

Un hurlement de gamin vint couper le sourire moqueur qui était poussé sur le visage de Keiji. Hum, un instant, ceci n’était pas un hurlement de gamin, mais plutôt celui d’un éternel gamin que le Golden Boy pouvait reconnaître entre mille pour la simple et bonne raison qu’il y avait droit tous les deux jours.

-Moi ça?

Le pire était qu’il allait répondre. Répondre non, bien évidemment. Sans doute que l’autre avait vidé sa réserve sans s’en apercevoir puisqu’il vivait vraisemblablement sur une autre planète le trois quart du temps. Mais une minute, la mère de Naoki avait bien fait une petite soirée hier où tous les Golden Boys étaient allés faire un saut avant de vaquer à leurs occupations respectives… Keiji n’était-il pas allé se glisser dans la chambre du brun durant un moment d’ennui pour lui subtiliser ses sucreries? Peut-être oui. Si Keiji devait retenir tous les petits larcins qu’il faisait…

-Toi, me faire mal? Combien de fois je t’ai dit que celui qui se ferait faire mal, c’était toi?

Eh oui, demi portion devrait s’y faire, Keiji était nettement plus avantager que lui niveau force physique. De plus, Keiji avait une arme secrète pour apaiser la colère de cet invité surprise. Arme secrète que la serveuse amenait juste à l’instant pour poser devant Keiji. Une assiette emplie de crêpes au chocolat.

-Tu n’aurais pas plutôt envie de te joindre à nous au lieu de piquer une crise?

Keiji, ce petit diable. Naoki avait sûrement l’écume à la bouche avant même que son ami ne lui propose de s’installer pour casser la croûte avec eux.

Invité

Un gros poisson pour la jeune demoiselle. Elle avait sans doute eu les yeux plus gros que la tête cette fois si. Après tout, c'était bien Keiji qu'elle avait en face d'elle et non pas nana? Ou une autre proie tout aussi facile.
Pourquoi avait elle fait ça? Peut-être parce qu'elle voulait mourir. Euh non Joker, j'appelle un ami.
C'est vrai qu'elle était cencer être doué comme il le disait si bien. Mais qu'est-ce qu'une fille comme elle pouvait faire contre un dingue qui ne cessait de la harceler tout le temps?
Comment est-ce qu'on peut faire quelque chose quand on est devant quelqu'un d'invisible? Il n'était d'une très très grande logique dite donc.

Et puis même, si elle se retrouvait en face de quelqu'un comme ça, la jeune fille ne serait certainement pas quoi faire... Aussi intelligente et manipulatrice soit-elle. Elle ne prenait pas des cours de défense. Et vu son apparence, il serait bien facile de faire d'elle se qu'on veut du moins, physiquement.
Il faut le dire, Isako n'était pas bien grosse. Ni bien grande non plus. Elle pouvait avoir un QI au dessus de la moyenne, ça n'empêcher pas qu'elle ne rester qu'une jeune fille.
Et on pouvait dire ce qu'on veut, une fille ne fait pas le même effet que de ce retrouver face à quelqu'un d'un mètre quatre-vingt.

Pourtant, il n'avait pas tord sur un points, mieux ne valait_il pas s'attaquer à elle. C'était une très très mauvaise idée. D'un par parce qu'elle savait quand même, malgré tout, se débrouiller toute seule, et que de plus, elle avait tout de même quelques bonnes relations. Elle n'était pas Golden Girls pour faire jolie nee?!

Je sais ... Mais...

Isako se retourna en entendant cette personne criait. Heureusement que le ridicule ne tue pa... God, ... Naoki, qu'est-ce qu'il...
La nippone n'eut pas besoin de se poser la question. Le jeune garçon (ou gamin) venait d'y répondre.
Ses derniers temps, elle ne faisait que le croiser. Pas possible.
Baissant la tête et soupirant. Elle regarda la scéne de loin, ou du moins, du plus loin possible qu'elle pouvait.
Qu'est-ce qu'il voulait. Des sucettes? Encore? Mais il ne pensait qu'à ça toute la journée ou quoi?
Pas possible. Ce garçon était vraiment drogué. O.o Tiens, il voulait en venir aux mains. ca risquer d'être comique, surtout contre Keiji. Il était aussi suicidaire qu'Isako il faut croire. Mais pour des raisons un peu plus.. Un peut moins... Non, juste pas pour les mêmes raisons.

Tatata, Keiji... Naaan. Trop tard, il venait de l'invité. Devinons où il allait se placer. A côté de Keiji? Ou d'elle. Mmmh, les paris étaient à faire. Pitié, s'il vous plait...

Bonjour Nao-kun. Salua la jeune fille en souriant.

Elle leva finalement la tête vers lui. Ca ne pouvait pas être ... N'importe qui d'rautre même Koga ... Finalement non, Naoki c'était très bien. Mais quand même, elle le croisait très souvent ses derniers temps. Isako le soubsonner de plus en plus d'avoir mit une puce dans son portable.
Haha, le voilà notre harceler.=^.^=

Invité

Garde ton calme Naoki ! Il faut pas désigner le suspect avant d'avoir des preuves ! C'est comme au cluedo, il faut d'abord demander aux gens certaines cartes pour pouvoir en arriver à des conclusions, et enfin accuser le coupable !
Ok... mais ni Keiji, ni Isako ne possèdent de cartes =.=. Il veut bien tenter de faire des efforts, mais dès qu'on touche à ses bonbons, il ne se controle plus. En fait, pour lui faire défoncer une porte, le meilleur moyen d'y parvenir et de lui faire croire que quelqu'un qui lui a volé ses bonbons se trouve derrière. Aaaah la violence, tellement mal et tellement stupide. S'il n'avait pas cedé à la colère, il se serait sans doute souvenu que Keiji avait plus de muscles que lui et qui valait mieux utiliser la ruse.
Euh... Naoki ? Juste comme ça, t'as vu tes notes ?

La ferme voix !

"Ne fais pas l'etonné, tu sais très bien de quoi je parle ! Je te parle de 18 Chupa Chups. 3 au coca, 4 à la fraise, une à la mangue, une aux fruits de la passion, une à la cerise..."

Naoki ? Tu vas nous faire tous les parfums

"Une à la framboise."

Ah bah oui x.x

"Deux à la barbe à papa, trois à l'abricot, une au lait et à la fraise, et enfin une à l'ananas !"

Quelle mémoire. Dommage que tu ne retiennes pas aussi bien tes leçons x.x. Si Junpei voyait ça, il serait desolé de voir à quel point ton cerveau est sélectif mon grand.
Toujours son doigt accusateur pointé vers Keiji, il avait tourné la tête vers Kesako-chan, sans changer d'expression cette fois ci. Bah oui, s'il faisait trop de reproches à Keiji, et aucuns à Isako, son Kei-chan allait finir par être jaloux. Et il ne voulait pas son Kei-chan sente la jalousie et... Naoki, t'es qu'un gamin !

"Et toi, j'espère que tu portes tes lunettes è.é."

D'accord... t'as oublié qu'elle en avait besoin ? Sûrement la perte douloureuse d'une partie de ton trésor. Allez, concentre toi sur Keiji, tu parleras problèmes de vue plus tard.
C'est quoi cette moue vexée ? Tu n'avais pas réellement oublié que, physiquement, tu n'as pas le dessus ?
Non... mais Keiji ne l'oubliait jamais lui =.=.
Allez, reprends toi, reprends ton air de boxeur terrifiant et n'arrête pas d'agiter ton doigt. Maintenant, tu sors une phrase qui fait vachement peur et qui l'obligera à tout avouer ou à tout te rendre. On a confiance en toi Naoki, tu peux le faire ! BELIEVE !

"Ouais... et bah... jte cause plus ! T'es plus mon copain è.é."

Wah... alors là... bravo ! Même si tu avais pu le dire dans toutes les langues, on aurait pas été plus... impressionné par toute cette... laisse tomber, on ne sera jamais crédible dans ce cas là. Va falloir mieux faire si tu veux récuperer tes chupa chups.... Ouais, croiser les bras et bouder... c'est clair que tu fais largement mieux sur ce coup là !
Et maintenant, tu veux bien nous expliquer pourquoi tu renifles tel un chasseur qui a reperé sa proie ?

**Chocolat ?**

C'est pas vrai =.=... mais t'es vraiment doué que pour des trucs qui ne servent à rien !
Et voilà notre Naoki qui avait suivit l'assiette des yeux pour la voir finir sa promenade juste devant Keiji. Se joindre à eux ? Il avait trop de fierté pour céder ! Surtout maintenant que ce n'était plus son copain. Et puis, Keiji n'avait pas dit "on fait la paix ?" avec un air niais, il ne pouvait pas accepter une telle invitation !
Raison pour laquelle il venait de s'asseoir à côté de Keiji dans cet air d'animal tout mignon x.x

"Ne Kei-chan ?"

C'est plus Yamamoto ?

"T'as changé de coupe de cheveux ?"

T'as presque des coeurs dans les yeux là non ?

"T'es encore plus beau comme ça <333."

T'essaies de gagner à manger par les flatteries ?
Oui x.x

Invité

Écoutant attentivement les paroles de Naoki, elle écarquilla les yeux. Il se souvenait réellement de tout les parfums de ses sucettes. Neee... O.o. Incroyable. Mmh, sucettes. Pourquoi fallait-il que tout tourne autours de sucreries avec lui? Peut-être parce que c'est son seul et unique sujet de conversation.
Pas faux, après tout.

Quoi, il remettait ce sujet sur le tapis. Non, elle ne portait pas ses lunettes, pourquoi porterait-elle des lunettes, elle n'en avait pas besoin. Quand est-ce qu'il allait le comprendre? Elle n'en voulait pas de ses lunettes, et en plus elles lui étaient totalement inutile.
Et puis, pourquoi est-ce qu'il était si méchant avec elle. Elle n'avait rien fait... T.T' Du moins pour l'instant.
Regardant Naoki droit dans les yeux, elle fronça les sourcils.

Tu l'es voit quelques par? Non, alors, je ne l'ai mets pas. Et en plus, j'en est pas besoin. >___<

Ca c'est parce qu'on ne parle pas comme ça à Isako. Nan mais ho. C'est pas très très gentil.. Soupirant elle posa ses mains sur la table. Quel gamin tout de même. Mais il était à craindre, ne sachant pas se qu'il lui passerait par la tête et étant totalement inprévisable, Isako ne savait pas quoi faire. Partir maintenant? Non, ça risquer d'être bien trop critique d'ailleurs, elle n'avait aucune raison pour partir.
Restant donc à sa place, elle regarda dans le vide. Ne sachant ni quoi faire ni quoi dire.
Puis finalement, elle regarda Naoki. Qu'est-ce qu'il faisait là.
Plus son copain. La jeune fille eu envie de rire. Oh, c'était comique c'est claire. Vraiment.
Si il croyait que c'était comme ça qu'il allait récuperer ses sucettes, il pouvait toujours rêver. Enfin, après tout c'était ses affaires.
Escuissant un sourire, Isako regarda la serveuse poser l'assiettes de Keiji devant lui.
" Et moi? " Avait-elle envie de crier? Mais se contentant d'ouvrir la bouche elle regarda la jeune fille partir. Se frottant les yeux elle remarqua le changement d'attitude de Naoki, tient, l'appel du ventre était plus fort que tout apparemment. D'ailleurs en parlant de ventre, la jeune fille déposa devant les yeux (grand ouvert) d'Isako une assiette contenant un... Fondant au chocolat ainsi que de la glace et tout ce qui va avec... Mmmh, mangé. Isako regarda son assiette.

Tiens, depuis quand Naoki dragué Keiji? =)

Invité

C’est gentil de poster à ma place Isako >.>

Il n’y a pas trente-six choses à faire lorsque Naoki déballe la liste de toutes les chupa chups qu’il pouvait bien posséder et que Keiji aurait, selon lui, volées. Où était Masao? Keiji était accusé sans preuve qu’il était le réel coupable de cette affaire! Mais c’était prévisible, Naoki réagissait comme lors de grands crimes odieux. Il fallait un coupable à punir pour que la population se sente en sécurité par la suite, peu importe qui.
Et Keiji confirmait, Junpei se désolerait de voir une telle sélection vu tous les efforts qu’il mettait pour que le brun retienne la moindre information. Keiji avait soudain pitié du ténébreux…

Le sombre personnage ne se retint pourtant pas d’un petit rire lorsque Isako affirma ne pas avoir besoin de lunette. Keiji ne savait pas ce que Naoki avait en tête à propos de cette histoire, mais une chose était certaine, la demoiselle se battait pour rien. Lorsque Nao a une lubie, rien ne peut l’en dissuader. Mais bon, c’était légèrement amusant de voir quelqu’un qui avait suffisamment de courage, ou qui ignorait la chose tout simplement, pour tenter de faire comprendre quelque chose à Naoki. Il n’y avait que Peipei qui essayait encore et toujours, mais lui ça ne comptait pas. Lorsque les études étaient concernées, Jun pouvait faire peur d’un aplomb et d’une patience digne d’un moine.

Tout de suite les grands mots. Keiji n’avait encore rien dit que Naoki brisait leur amitié. Pas de panique ceci arrivait au moins trois fois par semaine. Il ne lui suffisait que de faire ce qu’il était en train de faire, soit invité Naoki à rester avec eux et le tour serait joué. Comme il l’avait deviné, dès que les crêpes au chocolat se posèrent devant Keiji, l’attention de son ami fut tout de suite saisie.

-T’es en retard ma douce, j’ai cette tête depuis des semaines.

Ma douce? Puisque Naoki se conduisait comme une greluche qui s’évertue à capter son attention, aussi bien le traiter comme tel. De toute manière, Keiji avait le sentiment que ça ne le dérangerait pas du tout.

Prenant son couteau et sa fourchette, découpant un petit morceau de crêpe abondamment recouvert de chocolat, Keiji ne regardait pas Nao, mais il savait que le moindre de ses battements de cils étaient épiés par le jeune homme. Brandissant le morceau au bout de sa fourchette presque sous le nez du brun, Keiji le remua un peu tout en parlant.

-Je peux savoir pourquoi je suis accusé cette fois-ci? Je paris que tu n’as aucune preuve de ma culpabilité, ça pourrait très bien être un autre!

Fourrant finalement le morceau dans sa bouche en guise de point final à sa phrase, Keiji se réjouissait intérieurement. Agacer Nao avec de la nourriture sucrée était encore mieux que de rabattre de la mauvaise humeur sur une pauvre serveuse qui n’avait rien demandé.
Bon, Naoki n’avait rien demandé non plus, mais avec lui, Keiji fonctionnait comme avec un petit frère. Plus on l’agace et le torture, plus ça montre qu’on l’aime.

Invité

Et soudain, une question vient foudroyer Naoki. S'il avait dit quelque chose de mal à Isako c'est ça ?
Non... il avait bien deux sucettes à la mangue non ? Mais celle qu'il avait mangé hier, c'était avant ou après le cours particulier avec Peipei ? A moins que ce ne soit pendant ? Est-ce qu'il l'avait terminé ? Oui, il se souvenait encore du goût et encore du regard que lui avait lancé Peipei quand il l'avait ouverte.
Hum... peut être sur Junpei en voulait une, qu'il avait bavé dessus pendant tout le cours au lieu de penser à se concentrer pour lui faire leçon, et peut être qu'au final il avait cedé à la tentation en lui volant.
Maintenant qu'il y pensait, Keiji n'était peut être pas le coupable.
D'un autre côté, c'était toujours lui... mais fallait il lui donner le profil du parfait coupable à chaque fois pour autant ? Ne fallait il pas lui laisser le bénéfice du doute et plutôt injustement accuser Peipei pour le plaisir de l'embêter un peu ?
Dur choix... pensons d'abord aux sucreries et voyons ensuite.
A moins que ce soit Isako qui bavait l'autre jour sur sa sucette.
Hum...
Et si on revenait plutôt à ce douloureux sujet des lunettes et à Isako qui ne semblait pas comprendre qu'il disait tout ça pour son bien ?

"C'est ton problème Kesako-chan si tu veux devenir sourde et aveugle !"

Pourquoi sourde ?
Aucune idée, mais la phrase sonnait mieux:

"Jtavais dis de prendre celles d'Harry Potter. Maintenant, elle te plaise pas, et tu veux pas les mettre. Faut grandir un peu: la santé avant le look !"

Naoki ?
Hai ?
T'es chiant =.=

Mais concentrons nous plutôt sur les fameuses crêpes au chocolat qui semblaient soudain nettement plus interessantes que le faux problème de vue de Kesako-chan. Il n'en fallait pas moins à Naoki pour oublier que son Kei-chan avait le profil parfait du coupable. Il ne lui en fallait pas moins pour lui faire des grands sourires charmeurs et oublier par la même occasion qu'il était hétéro. Enfin, il était plutôt un genre d'amoureux du sucré si on y réfléchissait bien x.x.
Et la tête coupable c'était pour ? Parce qu'il l'accusait sans savoir d'un vol lamentable ?

"Gomen ne... je t'ai negligé ces temps ci, mais ça se reproduiera plus c'est juré !"

=.=.
Naoki arrête, c'est que des crêpes ! Commande toi une assiette si t'en veux à ce point ! ça sera toujours mieux que se comporter en parfait baka devant une fille.
Ouais, bah Isako, elle voyait rien sans ses lunettes de toute manière !
Bref x.x
Approchant sa chaise davantage de Keiji, Naoki s'était accoudé à la table avec sa bouille kawaii de gamin tourné sur Keiji. Et puis, l'envie s'était exprimée encore plus sur son visage. Tel un spectateur qui suivait une partie de tennis, il avait suivit des yeux ce bout de crêpe comme s'il s'agissait du dernier du monde.
Et au moment où Keiji le mettait dans sa bouche, Naoki avalait sa salive péniblement avant de baisser les yeux vers l'assiette de son ami. Il en restait, il y avait encore une chance pour lui:

"T'en fais pas, je sais que c'est pas toi ! En fait, c'est juste une diversion !"

Hein ?

"C'est ce maudit Junpei qui a fait le coup ! Mais je lui fais croire que tous mes soupçons sont sur toi pour qu'il se pense en sécurité. Et BAM ! Je frapperais d'un coup sans crier gare !"

=.=

"Et puis, t'es trop gentil, magnifique, angélique, parfait pour faire tout ça. En fait, t'es probablement mon meilleur ami <333."

Naoki, t'en fais pas un peu trop là ?
Hey, on en fait jamais trop pour une crêpe !
Et pour un fondant au chocolat ?
Bon sang, mais pourquoi Isako commandait elle du sucré aussi ?
Note: Lui faire des compliments sur sa coiffure après affaire "crêpe". Pour l'instant, il valait mieux se concentrer sur un seul objectif.

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