Kimiko Fujihara (Terminé)

Physique : Si l’on pouvait décrire la nipponne à l’aide d’une mélodie, celle-ci serait d’un rythme mignard mais entraînant. Le type de chanson qui apaise ou, encore, rend de bonne humeur, qui ne quitte jamais notre esprit. Kimiko est comme cette symphonie qui reste gravée dans notre mémoire dès la première note. Ses grands yeux bridés sont ces notes discrètes qui rendent la composition unique. Ils brillent sans cesse, tout comme ceux d’un enfant qui vient de poser le regard sur sa friandise favorite. Ils sont ce point fort de la composition, là où l’on retrouve toute l’émotion la plus sincère. Les cils fuligineux de cette jeunesse aident à créer une harmonie, à faire le pont entre sa chevelure de nuit cascadant vers le sol et son visage sommairement ovale. Enfin, ses lèvres à la fois sensuelles et burlesques forment ce refrain joyeux qu’est son éternel sourire.

Ensuite, si l’on pouvait décrire l’ensemble corporel de la japonaise à l’aide d’un paysage, ce serait grâce à celui d’un jardin traditionnel. Son corps est un fin équilibre de courbes et de membres délicats. Même si elle s’agite au gré de la brise, on craint chaque fois qu’elle se brisera. Il ne faut pourtant pas sous-estimer la brindille… Elle est faite bien plus forte qu’elle n’en donne l’impression, puis elle est assez flexible pour ne point se rompre sous la force du vent. Telle une structure traditionnelle de bois, Kimiko a une posture droite. Elle ne se laisse pas fléchir et sait se tenir sur ses petits pieds. Elle est également jolie comme un cerisier. Somme toute, elle est mince et plaisante à regarder.

Caractère : Qui est Kimiko Fujihara? Une jeune femme se cachant derrière un masque, cette pimbêche qui ne voit que son nombril? Elle est ni l’une, ni l’autre… Kimiko, c’est elle-même, son propre petit lot de qualités et de défauts. Elle est unique en son genre, un individu complet et imparfait. Si elle est quelqu’un de difficile à lire, c’est bien parce qu’elle change de temps à autres. Elle peut avoir des réactions complètement différentes à deux situations vraisemblablement identiques. Non, elle n’est pas un visage à deux faces… Car même dans ces moments, on reconnait bien la « Kimiko typique ». Habituellement de nature patiente, elle est néanmoins capable amplement de faire une scène en public quand elle est à bout de nerfs.

L’envie de la juger sur un coup d’œil vous prend? Aucun problème, elle fait déjà de même avec vous. Eh oui, cette petite nippone se base sur sa première impression afin des gens afin de se faire une idée d’eux. Ce n’est pas une question de préjugés, mais que pas du tout… Elle attend de voir avant de se faire une opinion sur quelqu’un ou quelque chose. Comme quoi, une photo vaut mille mots, ne? Ça ne l’empêche toutefois pas d’écouter les rumeurs. Sans pour autant radoter elle-même, Kimiko garde l’information pour son unique personne. Elle n’est pas vraiment du type à partager ce qu’elle apprend en mettant son nez partout (qu’elle soit concernée ou non). Elle aime simplement se tenir au courant pour son plaisir personnel. Garde-t-elle sa langue dans sa poche, alors? Peut-être…

Attention, mademoiselle est une fan du karaoké. Et oui, il en faut bien des personnes comme ça… Ayant une voix plaisante, sans être proche de celle d’une sirène, elle s’adonne à ce loisir en sachant qu’elle a un certain talent. D’ailleurs, elle n’aime pas le silence, elle tient ça en horreur. Elle tolère l’absence de son quand elle fait des devoirs ou qu’elle étudie… et encore là! Elle est souvent en train d’écouter de la musique populaire et il n’est pas rare de la voir avec des écouteurs sur les oreilles. Il lui arrive également de combler le vide sonore en jouant de la harpe ou du violon, les deux instruments qu’elle maîtrise moyennement.

Tableau de contrastes, Kimiko pratique de la danse classique, soit le ballet, ainsi que de la danse contemporaine. Paradoxalement, la japonaise réagit au stress en devenant maladroite. Elle ne se mord pas les lèvres, elle ne balbutie pas… Non, la danseuse aux mille et uns mouvements perd son doigté. De ce fait, l’anxiété la fait foncer dans une porte vitrée, s’enfarger dans ses propres pieds, renverser un vase à proximité et ainsi de suite.

Enfin, Kimiko est brillante. Cela va de soi… Sans quoi, on l’aurait rapidement refroidit dans ses ardeurs de devenir neurochirurgienne. Son intelligence lui a permit d’apprendre les bases de plusieurs langues telles que l’anglais, le coréen et le chinois-mandarin. Une vraie polyglotte, pas vrai? Pas tout à fait… Elle n’est pas si près que ça de la maîtrise des deux dernières langues mentionnées.

Pour conclure, une chose est certaine : on ne peut lui coller une étiquette dans le front.

Histoire :
Chaque personne en ce bas et cruel monde possède des problèmes auxquels elle doit faire face. Certaines difficultés sont aberrantes, alors que d’autres sont moindres… et entre ces deux extrêmes, il y a toute une panoplie de choix. La vie n’est pas aussi injuste qu’on ne le dit, elle choisit tout le monde comme victime. Peu lui importe que ce soit un petit ou un grand, un homme ou une femme, un pauvre ou un riche… La vie adapte même ses malheurs à chaque individu! Dans le cas de Kimiko Fujihara, la vie a décidé de lui offrir un problème à double tranchant… Et quel est-il? On l’appelle la douce insomnie. Évidemment, le mauvais côté de cette condition comporte un manque de sommeil, une mauvaise concentration quand ça devient trop grave… Puis bien qu’un somnifère pourrait régler cette histoire en un temps record, la nipponne refuse de prendre des médicaments. Elle n’a pas du tout envie de devenir dépendante d’une drogue quelconque. Quand même, ce refus l’amène du côté positif de son insomnie… Soit qu’elle est plus productive pendant les petites heures de la nuit. Elle en profite donc pour faire la lecture de bouquins traitant sur la médecine. (Il lui faut bien quelque chose d’assommant. XD) Ça lui permet de se préparer ainsi que de se rapprocher de son rêve… ce dernier étant d’être une neurochirurgienne reconnue et respectée dans le domaine.

Pourquoi a-t-elle choisit ce métier en particulier? Elle aurait facilement pu décider de se marier et se la couler douce… En fait, elle ne saurait l’expliquer elle-même. Elle a toujours été passionnée par tous les mystères qui animent le corps humain. À ses yeux, un corps est une caverne recelant de merveilles, de petits détails qu’on ne pourra jamais comprendre entièrement. C’est à croire qu’elle porte attention à ces dits détails depuis qu’elle est venue au monde en avril, il y a de cela 18 ans. Enfant, une fois la crise de larme suivant une blessure passée, elle se plaisait à voir la guérison de ses minuscules plaies. Évidemment, elle n’avait aucune obsession morbide, ni d’envie de se faire mal afin de satisfaire sa curiosité… mais n’empêche qu’elle se posait de nombreuses questions à chaque fois. D’une manière plutôt triste, cela lui évitait de porter attention aux querelles incessantes de ses parents. Elle développa, avec le temps, cette habitude de se concentrer sur des choses qu’elle considère importante afin de s’évader de sa vie familiale, soyons francs, qui a toujours été moche. C’est de là que se développa son intérêt pour la danse, ainsi que sa passion pour la médecine.

Malgré tout, la japonaise a bien grandit. Elle n’était peut-être pas choyée affectueusement par ses parents, mais elle ne s’est jamais sentie seule. Elle s’est toujours contentée de ses amis à l’école et des domestiques qui la servent à la maison. Elle a su cultiver son intelligence et cela explique pourquoi elle n’eut jamais de difficulté à se faire accepter dans les écoles les plus prestigieuses et ce, peu importe le degré scolaire auquel elle était rendue. Elle compte bien garder cette excellente moyenne, cela va de soi.

Il n’est pas facile de savoir si Kimiko est une jeune fille facile ou difficile d’approche… Tout dépend de son humeur lorsqu’on la croise. Elle peut aussi bien aborder quelqu’un avec un grand sourire un jour et, le lendemain, demander bêtement à la même personne pourquoi elle vient lui faire perdre de son temps. Certains ont l’impression de sans cesse marcher sur des œufs quand ils la côtoient… et avec raison. Toutefois, la japonaise n’est pas pour autant désagréable à tout moment. Elle aussi s’habitue aux gens, a des amis qui la rendent toujours de bonne humeur et ainsi de suite. Il suffit de prendre ses moins bonnes passes avec un grain de sel et tout ira pour le mieux.

Pour ce qui est du côté cœur… la chose n’est pas tout à fait la même que pour les relations amicales. Il faut savoir que Kimiko ne croit simplement pas en l’amour. Son seul exemple à long terme étant ses parents, elle a rapidement conclut que l’amour n’existe pas. Les gens tentent de rendre ça beau seulement pour se sentir moins misérables. De plus, à voir ses parents avoir des aventures à gauche et à droite, sans même se gêner pour le faire savoir, la nipponne se dit qu’avoir un anneau au doigt ne rend la chose que plus ridicule. Elle s’imagine mal pourquoi tout le monde s’entête à vouloir rencontrer une âme sœur infidèle que l’on finira par ignorer au bout de quelques années. Bref, elle est le contraire d’une romantique.

Présentation Validée

Bon jeu et amuse-toi bien.