L'étudiant(e) transféré(e) - Terminé -

Pfeh. Ca craint. Tomoya Murakami allait arriver en retard en cours. Comment que c'était trop TRAJIK putain. Il ne pourrait pas assister à des cours fait par des larves pour apprendre des fonctions basiques et autres truc élémentaires. Franchement, la théorie des cordes et sa correspondance AdS/CFT. Qui pouvait ne pas comprendre un truc aussi simple ? Il suffisait de jouer à Suikoden II pour comprendre ce phénomène basique. Pref. Larves. Sans presser le pas, Tomoya s'avançait vers l'école en pensant néanmoins que ce soir, il pourrait jouer à BlazerDrill sur sa DS.

C'est là qu'il se prit quelqu'un dans la gueule. Le choc était violent (si si) et Tomoya fut projeté à des dizaines de millimètres dans une vitesse fulgurante. Tibutant un peu, il insulta copieusement celui qui lui avait rentré dedans. Ce dernier s'excusa vaguement et lui passa devant sans faire plus de manières. Un « Oh... désolé » allait-il tout régler ? Hah. Bien sûr que non.

« Hey, sous-larves. Tu pourrais t'incliner un peu plus. T'es pas au courant de la culture de soumission de ton peuple ? Pfeh. » Lança-t-il.

Ignored. It was a fail. An Epic Fail. Tant pis, se dit-il et il continua sa route vers l'école. Auquel il allait arriver passablement en retard mais rien à foutre. Tomoya pouvait très bien vivre sans aller à l'école. C'était uniquement sous la pression de ses parents qu'il y allait d'ailleurs. Pourtant il était bien plus intelligent que la majorité des foules. Blah blah blah blah surpuissance de tomoya, blah blah texte anticonformistes bla bla digression digression blabla blablabla je me fais chier bla bla.

Et donc, pour en revenir à notre sujet, bien que cette digression sur la reproduction des escargots dans un climat glacial fut très instructive, Tomoya arriva finalement devant la porte de sa classe. Il n'était pas SI EN RETARD que ça. Il entendait d'ailleurs une voix depuis la porte. Ah oui, ils allaient avoir un nouvel élève. Hm. Un nouvel élève... et quelqu'un qu'il n'avait jamais vu l'avait bousculé plus tôt. Dans la mesure où nous sommes dans un forum de kikoo qui se déroule à Tokyo, Japon; Il y a 9 chances sur 10 pour que ce soie la même personne. Comme par hasard, cette personne allait se poser à côté de lui et après s'être détesté entre 20 minutes et deux semaines, on va se rendre compte qu'on a trop plein de truc en commun et qu'on va devenir les meilleurs amis du monde pour toujours.

Oh shit.

Tomoya se demanda s'il n'allait pas esquiver le cours de manière subtile. Ou alors de débarquer, frapper le nouveau et se barrer. Même s'il allait se faire défoncer après coup. Ce qui serait... chiant.

Que faire ? Que faire ? Bla blah doutes, bla bla interrogations bla bla WHAT AM I FIGHTING FOR? Bla bla Et si je devenais un dieu ? Bla bla doutes bla bla texte de remplissage bla bla.

Ok. Tant pis, il allait rentrer.

Et il ouvrit la porte en faisant un gros bruit. Gagné, c'était la même personne. Ah tiens, au pire, soit lui, soit Tomoya allait gueuler « TOI ICI ? C'EST PAS POSSIBLE ! QUEL CURIEUX HASARD BUT I HATE YOU AND I'LL NEVER BE YOUR FRIEND EVER AND IMMAGOING TO RUIN YOUR ENTIRE LIIIIIFE »

Même si dans deux semaines, ils allaient sûrement finir comme ça;


Peu importe. Il se contenta de tracer la classe et de se mettre au fond à droite, là où était sa place. Là où se trouvait une PUTAIN de place libre à sa droite.

Clichés. I really hate you.

Il s'était assis, en sachant pertinemment que ce sous-être allait se poser à sa droite. D'ailleurs, il s'approchait. Hm. Si il avait été un gros lordeau du nom de Kaname (qui est l'équivalent japonais de Dylan), il aurait ôté la chaise juste avant qu'il ne tombe et lui aurait balancé une phrase à la cool en frimant comme un porc du style; « Hey johnny, this is bad for you. HaHAHAHAHAHHA » Et le reste de la classe l'aurait piétiné sans relâche.

Hum. C'était peut-être un poil excessif. Bon de toute manière, cette merde n'a...


"TOI ICI ? C'EST PAS POSSIBLE ! QUEL CURIEUX HASARD BUT I HATE YOU AND I'LL NEVER BE YOUR FRIEND EVER AND IMMAGOING TO RUIN YOUR ENTIRE LIIIIIFE!!!"

Putain. Mot pour mot. C'était ce qu'il venait de penser. Ça craint, ils allaient vraiment devoir être amis ? Oui, Tomoya pensait que « Shigure » allait vouloir être son ami. Obligé. Ils allaient avoir un Social Link. Mais bon, il avait l'air un peu con de crier ça au milieu de la classe. Nickel comme première impression. Au pire, on allait le rejeter et il se mangerait des cailloux en FOLIE. La vie était belle, autant la croquer, cette pute syphillique.

Hm Bla bla remplissage superficiel bla bla bla. Et le cours commençait. Super, apprendre des banalités comme le complément d'objet direct (Ok ça existe pas en japonais, just fucking shut up). Mais les gens étaient CONS ou quoi ? Et le prof allait nous faire un test. Super. Tomoya allait le finir en deux minutes et allait se faire chier pendant tout le reste de l'heure parce que « ce serait bien que tu te relises si jamais t'as fait des fautes d'inattentions ». NON, Tomoya ne faisait pas de fautes d'inattention, ne rejetez pas vos difformités psychologiques sur le jeune Murakami bowdel.

Bon. Dans l'ordre des clichés qu'est-ce qui pourrait se passer ? Il allait devoir COMMUNIQUER avec Shigure et se forcer à lui montrer un côté tendre de sa personne qui fera littéralement fondre cette petite Tsundere de Shig... Wait. Ca c'était pour les filles. Hm, pour les mecs... Hm. Bon, ça arrivait souvent des les visual novels ce genre de situation, mais pas entre deux mecs. Et si cela arrivait, ça puerait le AMBIGUOUSLY GAY DUO. Et pas que Ambiguously en fait. Gyargle. Ca. Craint. Mais pourquoi allaient-ils devoir communiquer. Il n'y avait aucune raison que Tomoya veuille engager la conv...

Oh, la belle bévue. Il avait oublié sa trousse chez lui...

Il lui fallait un crayon.
Shigure avait une belle trousse avec des crayons.
La vie est une pute.

Bon, si c'était une fille et qu'il était un Dylan/Kaname en force, il lui aurait proposé de sortir avec elle pour ses putains de crayons mais non.

« Hum. Shigure. Tu pourrais me passer un crayon? »

Pas de s'il te plaît et une caractéristique nipponne INCROYABLE, il l'avait appelé Shigure. Soit par son prénom et sans suffixe. Outchi outch. Mais Tomoya n'en avait rien à foutre. Muhahaha. Quel fin de post rocambolesque.

Shigure, alors qu'elle tentait de se faire toute petit, entendit soudainement une voix qui s'adressait à elle.

"Hum. Shigure. Tu pourrais me passer un crayon?"

Il osait s'adresser à elle après tout ce qu'il lui avait fait subir... Ce mec insupportable était inconscient en plus?!

De plus, il n'avait pas dit s'il te plait, et n'avait non plus même pas rajouté de -san. Elle ne le connaissait pas, qu'elle sache...

OK. IF YOU WANT TO FIGHT, YOUR BLOOD WILL SPLATTER...

Elle se tourna vers lui avec un visage hypocrite souriant qu'elle espérait convainquant.

"Tiens, le voila."

Alors qu'elle lui tendait la main pour lui donner un crayon, elle fit comme si elle perdait l'équilibre et, tout en chutant, elle se raccrocha à lui en le faisant volontairement tomber de façon à qu'il se fasse mal, mais sans que le fait que ce soit volontaire transparaisse.

il lui sembla que Tomoya toucha - accidentellement - sa poitrine. Elle était bandée, donc ça n'importait pas vraiment, mais il y avait une chance qu'il s'aperçoive de quelque chose.

Quelle. Journée. De. Merde.

Elle devait être maudite...
Non, IL devait être une malédiction à lui tout seul. Elle devrait penser à s'exorciser.

Non, ça devait plutôt être un cauchemar. Voilà, elle était stressée parce qu'elle devra aller à sa nouvelle école le lendemain donc elle faisait un cauchemar dans lequel tout se passait mal.

Bon, on se reveille.

Pourquoi ça marche pas?

Oh, une tête hypocrite. Why not? Tomoya s'en foutait, il n'allait pas lui dire merci de toute manière. Parce que bon, « merci d'avoir usé tes capacités natives de prendre et déposer un objet » c'est un peu du succès de la Xbox quoi. Bravo, tu as allumé la console. Ca PUE. Bon, qu'est-ce qu'il foutait encore l'enfoiré à lui accro...

Row row fight the power. Do the impossible, see the invisible, touch the untouchable.

L'impossible, Shigure se chiait sur Tomoya. L'invisible, une poitrine ? De Shigure sur Tomoya. L'intouchable, une poitrine ? De Shigure sur Tomoya.

Row row WAHT TEH FKUC is that shit? Shigure était... un être féminin ? Non, c'est juste de la graisse. Haha. La graisse ça n'avait pas du tout ce genre de texture. Hahah. Mais on va dire que c'est pas grave. Hahaha.

Waddafuk.

Donc Shigure était une fille, une tsundere et elle s'était magistralement viandée sur Tomoya. Outre la position louche que cela offrait. La majorité de la casse, qui s'était retournée, ne savaient pas que Shigure était une femme. DU COUP. AMBIGUOUSLY GAY DUO ! AGAIN ! Hum. Bon, n'importe quel sous-mec de n'importe quel sous-manga serait devenu tout rouge et aurait bafouillé. Toutefois, on savait que c'était une fille (disons que ses atouts la trahissait) et c'était plutôt dans des couloirs pas fréquentés. Genre celui du troisième étage aile ouest. L'aile ouest du troisième étage est toujours peu fréquenté. Idem pour le toit. Pourtant, tout le monde y va. Paye ta logique comme tout le monde. Hm. Il fallait reconnaître que Tomoya s'était foiré dans ses calculs, même pas 20 minutes et elle était déjà sur lui. Certes, c'est le temps moyen qu'il lui faut pour finir un dating sim du pauvre mais... dans la vraie vie ? Oh là, le côté émo-timide de Tomoya allait ressurgir. Must controlate... pulsions.

Il se releva, bousculant Shigure sur le côté, et s'assit à sa place, avec son crayon. À faire son test. Shigure était toujours par terre au fond de la classe, un peu décoiffée après s'être fait brutalisé par Shigure et surement en train de le regarder avec une tête similaire à O_O ? Il jeta un coup d'oeil sur son cada... non pas encore. Sur son/sa nouveau/elle camarade de classe et jeta un sourire narquois.

« Je sais que ton élèment de prédilection est la poussière mais ce n'est pas la peine de m'amener avec toi. Tsundere. »

Oui, Tsundere. Parce que maintenant Tomoya pouvait lui POURIR INTEGRALEMENT sa vie. Il connaissait son secret ! Il avait le POUVOIR MUHAHAHAHA ! Shigure allait devoir obéir à ses ordres maintenant. Oui, Tomoya s'y croyait un peu mais il venait de finir pour la 34eme fois Patapon sur PSP, du coup, complexe de supériorité, égo flatté, 'cule un mouton, narcissisme etc. Hm, Tomoya-dono ? Ô-Tomoya ? Omikami Tomoya ? Ah oui, ça plaît ça, OMIKAMI TOMOYA. Kr kr kr.

Sans laisser le temps à Shigure de répondre à la phrase d'avant, il lança de manière bien impertinente.

« Si tu tiens à tes secrets. Va falloir m'appeler Omikami-Tomoya et m'obéir. Kr kr kr. » Grâce à la subtilitée japonaise, Omikami pouvait aussi signifier Queue de cheval, Tomoya la queue de cheval.

Hum. Ok, on allait peut-être oublier ça tout compte fait. Le prof demanda un peu de silence, vu que la classe était en train de gueuler dans tous les sens et le type situé en face de Tomoya se retourna pour lui parler « Salut, je suis un mec sans nom, du coup j'adoooore le scandale. Qu'est-ce qui se passe ? »

La vie était belle. Quelle journée radieuse. Il avait gagné un esclave.

It was a fail. An epic fail.

Non seulement, Tomoya n'avait rien eu (soit dit en passant, c'était peut-être mieux car la réaction de Shigure avait été un peu excessive), mais en plus, il s'était aperçu qu'elle était, ben... le problème était précisément qu'il se soit aperçu qu'ELLE était.

Le seul point positif de toute l'histoire était qu'apparemment le reste de la classe n'avait rien suivi de ce qu'il s'était passé. Le point vraiment négatif, en revanche, était:

"Je sais que ton élèment de prédilection est la poussière mais ce n'est pas la peine de m'amener avec toi. Tsundere. Si tu tiens à tes secrets. Va falloir m'appeler Omikami-Tomoya et m'obéir. Kr kr kr."

La première réaction de Shigure fut une rapide prière: *Amaterasu-sama, vous êtes d'accord qu'il va trop loin, non? Vous pourriez pas le faire disparaître?*.
Sa seconde réaction fut d'ignorer ce que Tomoya avait dit. Elle prit un stylo et commença à faire le test. Les questions n'étaient pas trop compliquées, du moins pas pour Shigure. Après l'avoir rapidement fini, elle se leva avec sa copie dans les mains. Sans même accorder un regard à son "maître", elle se dirigea vers le bureau du professeur et fit mine de rendre sa copie.

"C'est bien que tu te sois aussi rapidement adaptée, Kurohara-san, mais il vaudrait mieux que tu te relises pour voir si tu n'as pas fait de fautes d'inattentions. Tu as encore le temps, il reste encore presque une heure."

Pourquoi? Avait-elle offensé les dieux? Pourquoi ne pouvait-elle pas quitter cette salle de classe afin de ne plus être à côté de cette malédiction sur pattes? Et pourquoi est-ce que ce cours était une heure double? Le moral encore plus bas qu'avant, Shigure retourna s'asseoir.

Elle espérait faire d'heureuses rencontres dans cette ville, et pour l'instant c'était plutôt l'exact contraire. Vraiment, qu'avait-elle fait de mal?

Et surtout, qu'est-ce qui faisait dire à Tomoya qu'elle était une tsundere?

Tiens, elle avait finit à peu près en même temps que lui, enfin, un peu après lui pour dire vrai. Intéressant, elle n'était peut-être pas aussi conne que ça ? Une esclave intelligente. C'est bon ça. Tomoya allait pouvoir l'obliger à faire ses propres devoirs, ainsi il aurait plus de temps pour jouer à ses jeux vidéos et ses notes ne seraient pas trop affectées. Kr kr kr. Quelle vie palpitante.

Toutefois, il lui fallait encore poireauter une heure de cours fastidieux pour pouvoir rendre sa copie. Il se mit donc à gribouiller des bout de textes sur des feuilles blanches, du texte genre « Salut, je suis une feuille qui est remplie de lettres qui forment des mots qui forment des phrases qui forment au final une PUTAIN DE LETTRE DE MENACE PAS GENTILLE. MUHAHAHAHA. » mais en un peu moins extrême. Néamoins, rien ne lui plaisait, ce n'était pas assez virulent pour lui. Tomoya préférait lui parler pour lui informer de son nouvel état civil à cette tsundere. Statut d'Escalve. L'esclavagisme n'était pas interdit selon la constitution japonaise, du coup. Tant mieux pour lui.

Hm, la cloche sonne. Le cours était terminé. De manière déterminée, Tomoya se leva en prenant sa feuille et prit également la feuille de Shigure.

« Tu as fini, n'est-ce pas ? Je vais l'amener à ta place. Ne te dérange pas pour si peu. Tsundere. »

En déposant les feuilles d'examen au professeur, ce dernier lui siffla discrètement d'être pas trop brutal avec le nouveau pour qu'il puisse se familiariser avec l'établissement scolaire.

« Ne vous en faites pas, je me charge de tout. » Dit-il avec un gros sourire hypocrite qui sentait bon l'hypocrisie des montagnes. Puis, en revenant vers Shigure qui devait sûrement être en train de reprendre ses affaires, il lui ordonna (LIKE AN ASSHOLE) de l'attendre et de l'accompagner avec lui.

« Sinon, tu sais ce qui va se passer. Tsun-chan. »

Oui alors Tomoya était persuadé que sous des cœurs bourrus, Shigure cachait des trésors de tendresses. Ca devait être une fille naive et faible, comme toutes les gamines cliché du monde nippon. Donc, Shigure était une tsundere. Kh kh khu. Non, Tomoya n'était pas un enfoiré. Juste un gros bâtard. Doublé d'un complexe de supériorité à cause de Patapon. FEVER! Une fois ses affaires prêtes, Tomoya se retourna vers Shigure et se préparait déjà à expliquer son plan et à quel point cette sale gamine allait maudire le jour où elle l'avait bousculée. Pour une élève qui venait d'être transferée, elle allait connaître... L'ENFER DU FEU INCANDESCANT.

Wait, ça ne voulait rien dire.

Alors que Shigure allait enfin rendre le test après une longue heure d'attente, Tomoya le lui prit et lui lança un:

"Tu as fini, n'est-ce pas ? Je vais l'amener à ta place. Ne te dérange pas pour si peu. Tsundere."

Avant qu'elle n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, il prit la feuille. Pendant un instant, la soit-disant tsundere fut sure qu'il allait faire une saloperie telle que changer son test contre une feuille vierge ou la déchirer "accidentellement", mais il n'en fit rien et la rendit vraiment à sa place.
Ca puait le piège.
Décidant d'ignorer cela, Shigure finit de ranger ses affaires et s'apprêtait à partir lorsque Tomoya repassa vers elle et lui ordonna de l'accompagner si elle ne voulait pas qu'il dise à tout le monde qu'elle était une fille. N'ayant pas le choix et voulant de toute façons s'expliquer avec lui, elle prit son sac et commença à le suivre.

"Et ne m'appelle pas Tsun-chan."

Lança-t-elle bien que son "maître" ne l'écoutait pas ou en tout cas ne prêtait aucun intérêt à ce qu'elle disait.

Après un petit moment, ils arrivèrent dans l'aile ouest du troisième étage dans laquelle personne ne passait jamais excepté les personnes qui ne devait voir personne pour parler de quelque chose en privé, ce qui, pour un spectateur extérieur ne connaissant pas la situation, faisait très ambiguously gay duo, si on reprend les termes de Tomoya. Alors qu'ils s'arrêtaient, Shigure commença à parler avant que son interlocuteur n'ait le temps de dire quoi que ce soit.


"Bon, je sais pas pourquoi tu m'en veux à ce point, mais maintenant tu vas arrêter de t'acharner sur moi, compris? Et si tu veux divulguer mon secret, tu n'as qu'à le faire, mais sache que je ne te pardonnerai pas. Si tu le fais, je me tuerai et lorsque mon âme aura enfin trouvé sa destination, je prendrai la place du seigneur de cette terre sombre. Depuis mon trône noir, j'enverrai une machine d'os et de sang. Animée par ma haine pour toi, elle ouvrira un portail entre ce monde et l'autre. Lorsque ça commencera, tu entendras des cris d'enfants semblant venir de loin et une orbe de néant grandissante s'ouvrira sous ton lit. De celle-ci sortiront des milliers de corbeaux affamés. Lorsque j'apparaîtrai, tu ne verra qu'une infime partie de mon rayonnement avant que tu ne sois incinéré. Ensuite, des larmes noires coulant de mes yeux, mon sombre travail pourra commencer.

J'ouvrirai l'une de mes six bouches et j'entonnerai le chant qui finira le monde."

Après cette longue menace que Shigure semblait déjà avoir entendue quelque part, elle se retourna et partit. Après deux pas, elle revint en arrière et rajouta:

"Et je ne suis pas une tsundere"

Elle repartit. Au bout de quelque pas, elle sembla hésiter à nouveau. Pour finir elle revint encore une fois et donna une gifle à Tomoya.

Ca faisait du bien...

Tomoya l'appellerait Tsun-chan s'il le voulait. Il ne lui fallait plus beaucoup de temps avant qu'elle craque, se mette toute rouge et commence à pleurer en faisant des bruits moe. À ce moment-là, Tomoya pourrait compulsivement lui donner des coup de pied dans le ventre pour la soumettre entièrement et ainsi avoir son esclave ! Puis il l'obligerait à combattre contre des scarabées et ainsi, il aurait assez de matériel pour créer des armes plus puissante et éradiquer l'espèce des Zigotons de la surface de la Terre ! PUIS IL AMENERA LA FIERE TRIBU DES PATAPON A EARTHEND POUR LE VOIR ! NO ONE CAN DEFEAT THE LORD ARU ! Bon. Dernière fois que Tomoya jouait à Patapon, ça lui montait trop à la tête. Et Aru c'est son pseudo dans les jeux vidéo, si jamais.

Une fois arrivée à l'aile Ouest du troisième blabla. Tomoya allait lui dire qu'elle allait devoir faire ses devoirs mais avant même qu'il ne put ouvrir la bouche, cette garce se mit à parler.

À parler de trucs pas cool.

Pas cool du tout.

Hm. Elle pouvait se taire ? é_è ? Regardez, je fais un smiley implorant é_è ! Faites-la se TAIRE ! BORDEL !

Puis elle s'arrêta. Ouf. Ah non, elle revint et... Mais oui, tu es une tsundere. Avoue ta raison d'être de tsundere. Y a qu'à voir ce speech pompé d'on ne sait-où. Tu as un coeur en chocolat ! TU ES DU CHOCOLAT. Elle s'en alla à nouveau mais revint, une nouvelle fois.

Pour balancer une gifle à Tomoya. Aïe. Ca faisait mal ça. Toutefois, elle ne s'était pas barré immédiatement suite à la baffe. Tomoya pourrait user de la force qui lui manque pour lui faire manger le sol. Mais cela ne lui plaisait pas (en plus que, pour peu que cette conasse sache faire du self-defense, ce serait lui qui pouvait manger le sol). Il fallait bien qu'il fasse quelque chose maintenant. Et vite. Il n'allait pas se barrer en laissant cette sale tsundere avoir le dessus sur lui. Non mais oh.

Ca se voit que j'écris ce post à l'arrache parce que j'ai aucune foutre inspiration ? J'espère que non, parce que c'est vraiment le cas.

DONC, il fallait qu'il lui dise quelque chose. On l'avait GIFLE bordel.

On l'avait giflé. Il lui fallait répliquer, faire quelque chose qui ferait avancer le scénario. Si Shigure m'avait baffé, c'était pour faire avancer le scénario du topic (C'est Shigure qui me l'a dit é_è) et vu que la gifle est une réaction violente et que la violence n'amène que plus de violence.

//CAUTION CAUTION CAUTION//WARNING WARNING WARNING//

Et là Tomoya fonça sur elle et lui fit un suplex monstrueux avant d'enchaîner avec un water-kick-flip et de sortir des feuilles pour faires quelques calculs sur la position de l'astéroïde 532H1207H pour pouvoir la lancer sur la gueule de cette garce et... Il se réveilla. Il se contenta de mettre sa main sur sa joue pour montrer qu'il avait mal, de lui faire un regard assassin et changea de stratégie.

« Oh. Peut-être qu'on a mal commencé nos relations diplomatiques. Enchanté, je m'appelle Tomoya Murakami. Ca te dit de devenir ami avec moi ? Tu as l'air sympa, Kurohara-san. »

Il lui serra la main sans même qu'elle ne puisse réagir et lui addressa un large sourire. Il aurait bien voulu lui lançer « Bon et maintenant tu vas me les laves mes godasses, sale courtisane impudente ? *niais* » mais ça n'allait pas vraiment lui plaire. Chiante les tsunderes.

Shigure hésita un moment... Elle venait de frapper quelqu'un qu'elle connaissait à peine. Certes, il le méritait, mais quand même... De plus, la pensée nipponne étant atrocement machiste, elle était presque sure que même une larve geek telle que Tomoya pourrait la vaincre et abuser d'elle en deux temps trois mouvements.
Il n'en fit rien et plaça plutôt sa main sur sa joue, en lui jetant un regard noir.

Désolée, To-kun, les petits éclairs ça peut pas vraiment tuer les gens...

Ensuite, il se passa l'Impossible.
Avec un grand I.
Sérieusement.

Il se releva et serra la main de Shigure en lui disant sa première phrase normale, non agressive, non dominatrice, non Patapon...

"Oh. Peut-être qu'on a mal commencé nos relations diplomatiques. Enchanté, je m'appelle Tomoya Murakami. Ca te dit de devenir ami avec moi ? Tu as l'air sympa, Kurohara-san."

Bon, ok ça puait l'hypocrisie à quinze kilomètres, mais c'était déjà mieux. Et après on dit que la violence ne résout rien.

Shigure hésita. Deux grand choix s'ouvrait à elle:
1. Elle achevait ce petit enfoiré avant de couler son corps dans du ciment afin qu'on ne le retrouve jamais.
2. Elle lui serrait aussi la main et répondait de façon positive et sociale.

La solution numéro 1 était quand même vachement tentante... Mais pas vraiment faisable.

"Euh... T'es schyzo, mazo ou tout simplement tellement asocial que t'en es con?"

Fut ce que Shigure faillit dire, mais elle souhaitait au moins que leur petite guerre se termine donc elle se retint.

"Euh... Enchanté je m'appelle Shigure Kurohara. Tu as l'air... sympa, Murakami-san."

Ce fut la phrase la plus difficile à dire de toute l'existence de Shigure. Mais elle avait réussi à dire quelque chose à Tomoya sans l'envoyer mourir.

YAY! SLINK!

Oh merde, il allait encore plus la prendre pour une Tsundere maintenant...

THOU ART I, I ART THOU, THOU ART BLESSED BY THE POWER OF THE TSUNDERE ARCANA !

Shigure Kurohara will now die for you. Ou pas, en fait. Nevermind.

Bref, Shigure avait accepté son amitié, c'était cool, c'était wizz, c'était MDR. Du coup, ils allaient maintenant bien s'entendre et traîner dans le lycée ensemble comme de bons compagnons. Or, compagnon, qui vient du latin con pagnum/us/u/koujoukoujoukou et qui signifiait « Qui partage le pain ». Tomoya allait pouvoir lui POMPER du FRIC et avoir plus d'argents pour ses jeux vidéos. How sweeeeeet. Un esclave qui croyait que Tomoya allait être son ami et qui allait utopiquement lui donner des sous pour entretenir leur amitié. Finalement, l'hypocrisie ça marche de tonnerre. :)


Bon, et ensuite ? Qu'allait-il faire ? À part la traiter de tsundere parce que bon, c'était quand même une putain de tsundere de base qui, sous des moeurs bourrus, cachait des coeurs de tendresses. Dans 3 semaines, ils étaient ensemble.

Enfin, si Tomoya était un mec normal. Parce qu'avec Tomoya, dans 3 semaines, soit elle était dans une dépression totale, soit elle s'était suicidé, soit elle avait tuée Tomoya de manière affreuse à la HACHE en plein cours. Hm. Ca craignait un peu, surtout la troisième.

Bref, après toutes ces péripéties, il fallait bien qu'ils se reposent et s'amusent autour d'un bon verre de soda !

« Hey Kurohara-san, ça te dirait de prendre un verre avec moi dans le bar d'à côté ? Y a des thé froids à pas très cher. Evidemment, ce serait après les cours mais si ça t'intéresse ? On pourra apprendre à se connaître. »

Il fit une petite pause, se disant qu'il oubliait quelque chose. Ah oui, le fait que c'était une fille... mais qui se faisait passer pour un garçon ? Hm. Il fallait peut-être lui en parler en effet.

« Oh, navré d'avoir appris ton petit secret... J'imagine que je dois agir comme si tu étais un homme après coup... Non ? »

Ah. Les joies de l'hypocrisie, un peu comme dans Mana Khemia quand cette pétasse apprenait qu'on la trompait avec un pikmin...

Non. Attendez.

Oubliez ce que je viens de dire. Sinon je vais devoir vous tuer vous et tous vos amis. :) Et j'utilise un smiley heureux pour montrer ma détermination.

Bon, et quoi maintenant? Entre une fausse amitié hypocrite et une haine violente mais sincère, c'était quoi le mieux?... Si avoir du pouvoir signifie être la justice, est-ce que d'être faible est le mal? - Ta gueule, Lelouch, tu n'as pas d'excuses pour apparaître dans les pensées de Shigure.
Mais si on continue d'essayer, la pièce finira un jour par tomber sur la tranche... - Kain, même remarque que pour l'autre - Cela dit, ce n'était pas faux. Elle allait essayer de vraiment devenir ami avec lui. Et s'il était en définitive un gros bâtard comme on le pensait au premier coup d'œil, elle n'aurait qu'à le laisser.

Si c'était possible.

Il n'avait pas l'air du genre à laisser les gens tranquilles après avoir mis ses griffes dessus.

Bon, on arrête d'être persuadé que c'est un enfoiré fini, il a peut-être juste de la peine à bien se comporter avec les autres.

Oui, mais alors pourquoi est-ce que tu es tellement sûre que c'en est vraiment un?

hum... Silence. Silence et indécision.

"Hey Kurohara-san, ça te dirait de prendre un verre avec moi dans le bar d'à côté ? Y a des thé froids à pas très cher. Evidemment, ce serait après les cours mais si ça t'intéresse ? On pourra apprendre à se connaître."

Hey, j'étais en train de réfléchir... Mais ce serait un bon moyen de le connaître - meilleur qu'en cours en tout cas - donc, ben... ouais, ok ça marche.

...

Réponds, idiote.

"Un bar dans une école?... Oh, la cafétéria. Ouais, d'accord, je n'ai rien de prévu après les cours."

Cette remarque désobligeante sur votre réplique vous a été offerte par Kurohara incorporation. Merci de votre confiance et recontactez nous en cas de besoin.

Shigure voulut s'excuser, mais avant qu'elle n'ait le temps de parler, Tomoya reprit la parole.

"Oh, navré d'avoir appris ton petit secret... J'imagine que je dois agir comme si tu étais un homme après coup... Non ?"

Apparemment, soit il s'en foutait, soit il n'avait pas entendu, soit il était gentil/hypocrite.

Oui, ce serait pratique qu'il ne le crie pas sur les toits. Déjà, ça aurait étonné Shigure que le corps enseignant le prenne bien, et elle aurait sûrement de nombreux regards désobligeants de la part des autres élèves. Cependant, mieux valait que Tomoya sache que cela la gênerait à ce point. Elle ne lui faisait pas encore confiance.

"Oui, je t'en serais reconnaissante. Ce n'est pas une question de vie ou de mort, mais si tu pouvais éviter de le dire à tout le monde sans raison, je t'en serai reconnaissante."

Un mensonge quelque peu foireux. Le fait qu'elle ait répété la même chose en début et en fin de phrase - en parlant au féminin pour la première fois depuis longtemps - montrait qu'elle était un peu tendue en répondant.

Bah, ça devrait aller. Et de toutes façons, il était censé être un ami maintenant. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

*DING DANG DONG*

La cloche sonna. Le moment de retourner au travail. Shigure aurait le temps de réfléchir à comment agir durant les cours de l'après-midi.

"On ferait mieux d'aller en classe. Oh, et pour après, tu préfères qu'on se retrouve à la cafétéria ou qu'on y aille ensemble. Etant donné que je ne sais pas si tu as l'habitude d'être rapidement ami avec les nouveaux, surtout après ce qu'il s'est passé ce matin, ça pourrait être problématique qu'on nous voie ensemble... Attends, qu'est-ce que je dis, on pense que je suis un homme, ça doit être bon. Cela dit, tu préfères quoi?"

Tsundere power... A force d'être mentalement traitée de tsundere, ça avait fini par déteindre un peu sur sa personnalité... Gosh darn it.

Se réprimant intérieurement, Shigure se dirigea en classe.

La situation s'était enfin améliorée...

...

Ou pas.

Hj- Et j'écris dans une autre couleur que le rose, car je suis un REBELLE -Hj

« On ira ensemble, c'est plus sympa. »

Yay. Elle avait acceptée d'aller à la cafétéria. Joîe. Puis ils retournèrent en cours. Comme les cours c'est chiant et que les profs sont cons, décire les cours serait futile et inutile donc je vais ptetre faire une ellipse temporel...

Enfin... À un moment, Tomoya s'est surpris à fixer Shigure, son visage, ses doigts, ses mains, il se sentait... toute chose... Et si... ça allait être plus qu'une escl... amie ?

Non je déconne, Tomoya a passé tout le cours à redessiner la carte de Metroid II: Return of Samus sur GameBoy. Neverdmind, je crois que nous approchons de l'ellipse temporel qui va nouDBDJSDHJAELLIPSE TEMPOREEEEEEEEELELLLLLEEUUUUUHHHHHHHHAAAAAsnuidwkfhdjkfds

Oh. C'était la fin des cours, que le temps passe vite quand on s'amuse. N'est-ce pas ? Il rangea ses affaires rapidement et se disait qu'il avait se taper un joli Street of rages sur Megadrive en rentran... Ah non, il devait aller à la cafétéria pour boire un verre.

Elle fait chier la courtisane. Si elle n'existait pas, Tomoya n'aurait jamais été tenté de faire une telle proposition et il aurait pu jouer à Street of Rage, oui, c'était entièrement sa faute. SA FAUTE. Krogneugneu.

Gneu.

Gneu. Tomoya prit Shigura par le col de manière stupide et la tira (Cocasse) jusqu'à la cafétéria de manière brutale (LEGENDS) au début et sweet (DRAGON) vers la fin. Une fois à la cafétéria, il repréra une table libre et posa son sac dessus (et il avait lache Shigure évidemment), puis il alla se chercher un truc à boire en demanda à Shigure qu'est-ce qui lui ferait plaisir.

« J'aime bien boire du thé froid ou du nectar de poire. »


Gneu. Ce topic prends une tournure IMPREVISIBLE ! Quel déchéance ! De toute manière, je poste ces messages en plein cours sous la pression d'un prof qui pourrait passer d'une minute à l'autre. Donc rien à foutre. Et puis comme je dépasse aisément les dix lignes réglementaires hein, c'est pas comme si j'avais quelque chose à craindre quoi. Je suis puissant. PUISSANT ! PUIIIISSSSAAAANNNNTTTTT.

Ou pas. Quoiqu'il en soit, Tomoya s'acheta un petit nectar de poire et se posa sur une table à côté, en attendant que Shigure finisse ce qu'il avait à faire (assimiler la situation, payer un truc à boire/manger, 'culer un mouton, faire ses devoirs, faire des tractions au lustre – Car la cafétéria possédait un lustre) et se préparait déjà à poser des questions à son nouveau meilleur ami. Hihihi.

Gneu.

HJ- UBER MASTA POSTE DE LA FLEMME!!! FEAR MY WRATH WEAKLING! PILE 10 LIGNES MUHAHAHAHAHAAAAA!!! -/HJ

Les cours finirent. Avant que Shigure ne puisse faire quoi que ce soit, Tomoya arriva vers elle et l'attrapa par le col avant de la trainer hors de la classe et de se diriger vers la cafétéria. Elle mit ça sur le compte de sa totale incapacité à être quelqu'un d'agréable et commença à le suivre.

Il passèrent donc vers le comptoir en arrivant et Tomoya lui demanda ce qu'elle aimait. Elle crut un instant qu'il allait lui payer quelque chose mais déchanta très vite. Il se prit quelque chose pour lui et alla sur une table vide en lançant son sac dessus. Avant de partir, il avait dit un truc inutile genre "j'aime le nectar de poire".

Du nectar de poire... Ça le ferait. C'est bon le nectar de poire. Elle en prit donc un et alla rejoindre Tomoya qui s'était assis.

Bon, c'est le moment où on commence une conversation et ou une belle et profonde amitié commence, non?

Et... Tu fais quoi dans la vie? Tes centres d'intérêt, donc... pas le fait que tu sois étudiant, ça je le sais...

C'était un peu foireux comme début de conversation, mais bon... C'était mieux que rien.

Centres d'intérêt ? Qu'est-ce qui faisait plaisir à Tomoya ? Hormis les jeux vidéos. Le problème étant que les gens trouvent souvent les jeux vidéos comme gamins et futiles donc vu que c'était une TSUNDERE. Hein. Parce que oui, c'était une TSUNDERE, faut pas déconner.

UNE TSUNDERE ! Vu que c'en était une, elle allait forcément dénigrer sa PASSION~ et dire que merde, elle est mieux parce qu'elle, elle fait de l'équitation, du tennis et du squash tous les vendredi. Elle avait une tête à faire de l'équitation de toute manière. Par contre, elle avait pris du nectar de poire. Elle avait donc écouté ce que Tomoya avait dit.

"Loué soit le Seigneur Tomoya. Longue vie au Seigneur Tomoya."*

IL AVAIT UN POUVOIR D'INFLUENCE. TOMOYA AVAIT UN MOTHERFUCKIN POUVOIR D'INFLUENCE ! Tomoya esquissa un sourire et dut se retenir de rire comme une Lumière Divine (Light Yagami. Jeu de mot subtile. Haha.)- Bref, Tomoya n'allait pas lui mentir, donc il respira un bon coup et lança;

"Je passe ma vie devant les jeux vidéos, j'ai par conséquent des connaissance bien plus élevées que l'ensemble des enseignant de ce lycée." Hm ? Ca puait la surenchère de ses capacités là, c'est pourquoi il ajouta "Et la modestie est la meilleure de mes qualités". Comme ça, Shigure allait penser qu'il faisait de l'humour, se marrer et PAF. SOCIAL LINK ! Shigure allait pouvoir MOURIR pour lui.

Car oui, au Japon, lorsqu'on devient ami avec quelqu'un, on peut mourir pour lui (Il s'agit du stade 1 de l'amitié, au stade 6, on accepte de lui dire bonjour et au stade Maximal on peut lui prêter des CDs de musique).

Comme Tomoya était quelqu'un de poli, il retourna la question à Shigure, bien qu'il s'en foutait quelque peu et se permit d'ajouter LA question. Celle qu'on pose toujours quand on fait ami-ami avec quelqu'un.

Sauf que Tomoya ne savait pas quelle était LA question, donc y en aura pas.

Vous remarquerez que mes post ne veulent quasiment plus rien dire au fil du topic.

"Sinon euh. Pourquoi on t'as transféré dans cette école ? Je veux dire, t'as du déménager ? Quelque chose dans ce style ?"

Généralement, les élèves transféré sont soit les protagonistes, soit des ELEMENTS CLE DU KEIKAKU** GLOBAL MENEE PAR LES JUIFS SHINTOISTE DU PEROU. Du coup. Ben. Ouais.


*Les enfants, ne jouez pas à Patapon.
**Keikaku signifie Plan

Ise c'était un village rempli de pédé et de lesbiennes. Elle s'était donc déguisé en mec pour toper de la fille facile et faire croire aux gens qu'elle est hétéro. SUBTILITE EN MARCHE ! Sinon, malgré son geste avec des lunettes super classe sans lunettes, il remarqua très vite qu'elle avait... CHANGÉ DE SUJET!!!!§§§§§. Ce qui n'était pas très sympa. L'imaginer en train de méditer sous une cascade? Voyons...

...

...

Hrgm Hm. Il se gratta le menton et tenta de détourner le regard. Bon, qu'est-ce qu'une tsundere travestie pouvait bien faire comme métier ? Je veux dire, hormis celui de miko parce que ce serait la lointaine descendante d'une déesse crapaud et qui aurait eu un frère jumeau qui serait mort en la sauvant et bouleversa tellement la miko qu'elle se mis à s'habiller comme un mec. Mais ce serait vraiment trop gros et trop stupide. Bah, elle devait faire un truc style horlogère ou boulangère. Cela dit, il était vrai que Tokyo était une grande ville par rapport à Ise ou Inaba (le village de Tomoya) mais fallait être sacrément con pour s'y perdre, enfin, il suffisait d'acheter une carte de la ville (Téléphone Portable, Ordinateur, Voiture, Frigo, Ticket de cinéma, tout ce qui possède une carte de la ville en gros) et on s'y retrouvait facilement. Toutefois, le geek s'abstint de balancer ça à son nouveau ami qui pouvait mourir pour lui.

Il se contenta d'acquiescer dans son sens et de dire « J'm'y suis habitué à force » avant de boire un peu de son thé froid.

Warning. Warning. La conversation se stérilisait, il fallait qu'il dise quelque chose, n'importe quoi. Mais quelque chose en tout cas. Un truc à la con... Pourquoi elle avait parlé d'Ise au juste ? Elle devait venir de là-bas logiquement.

« Oh, tu viens d'Ise ? C'est joli là-bas non ? Y a des temples et des cerisiers en veux-tu, en voilà, il me semble. »

Blah. Banalité spotted.

Degré zéro du retournement de situation. À croire que tout était prévu. C'était.... weird.

"Bon, on va chercher quelqu'un qui puisse ouvrir cette porte?"

Euh. Non ? Allez supplier quelqu'un pour des clés, c'était une aberration! Tomoya était le GREAT LORD OF PATAPONS ! Faites. pas. chier. Il ne demanderait pas de l'aider à des inferiors beings. Non, c'est pas comme si one word sur two étaient in english dans cette setence.

Bon sérieusement, qu'est-ce qu'il pouvait bien faire ? Il fallait bien qu'il range son égo de côté et qu'il aille demander à un gentil monsieur de leur ouvrir la porte.

OU ALORS

Il pouvait se taper Shigure de manière chouette et enjouée. C'était souvent comme ça dans les dating sim, le protagoniste et une filles se retrouvent enfermé dans l'école, ils finissent ensemble le jour d'après. Sauf que Tomoya ne voulait pas trop de ça, elle était quand même sacrément stupide cette gamine. De plus, si elle se faisait passer pour un mec... Ugh. Tomoya ne devrait pas imaginer ce genre de trucs. Il allait se contenter de penser de manière normale. Normale. Normale.

"Ouais, pourquoi pas ?" Dit-il, d'un air terriblement lassé sans aucune intonation.

Le jeune Murakami se dirigea vers l'école pour aller demander des clés. Il aurait pu dire "J'y vais tout seul !" ou "Attends-moi là !" car se séparer dans des moments plutôt flippant (Attaque de zombie, invasion d'aliens, enfermement dans l'école) est toujours utile. Toutefois, il n'y pensa pas. Une fois devant le secrétariat, il tambourina la porte.

"Hee-ho. Z'auriez pas les clés du portail ?" Aucune réponse. "Hee-ho. Y a quelqu'un ?" Au lieu de s'enerver, Tomoya se dit qu'il valait mieux être patient.

...

Bon plus maintenant, il ouvrit la porte et constata que tout était vide. Sauf un écran d'ordinateur qui illuminait la salle (le soleil commençait en plus à se coucher).

"Putain, on se croirait dans un mauvais film d'horreur. Et sur l'ordinateur doit y avoir des tas de lignes de codes qui se baladent dans tous les sens."

Soudain, Tomoya réalisa qu'il vivait sur Made-In-Japan.

"J'ai même pas envie de vérifier, ça me déprimerait." Puis en regardant vers le tableau des clés, il chercha celle du portail des yeux. Ca devait sûrement être une clé située en dessous des caractères "Magie", "Dinosaure" et "Photosynthèse", ce qui donnerait sûrement Portail en jap. Il ne la trouvait pas.

"T'aurais pas une idée maintenant ? Kurohara-ch... san ?"

Tomoya répondit sans conviction à la proposition de Shigure. Apparemment, il devait être fatigué ou tout simplement blasé des retournement de situation stéréotypés qui avaient parsemés sa journée.

Ils se dirigèrent donc jusqu'à la salle dans laquelle aurait du se trouver une personne pour leur ouvrir le portail, ou au moins les clés.

Il y avait un écran d'ordinateur sur lequel des lignes de codes défilaient.

Mais il n'y avait personne.

Et il n'y avait pas de clés.

Et le soleil se couchait.

La situation était grave.

"Bon, alors on fait quoi, Murakami-san? On essaie d'escalader le mur de cinq mètres de haut et son portail hérissé de piques, on cherche d'autres clés ou on se prépare à passer la nuit ici?"

Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution. Pas la troisième solution.

- Ce moyen inédit pour rajouter des lignes vous a été présenté par Shigure corp.-

"Bon, quoi qu'il en soit, ça ne sert à rien de rester là. On pourrait aller voir au secrétariat ou dans la salle des profs; je ne sais pas dans laquelle on est vu que c'est mon premier jour dans cette école *Et tu parles d'une journée pourrie.* Alors tu viens?"

Après avoir dit ça, elle sortit de la salle et se dirigea vers le hall, lieu depuis lequel toute personne voulant quitter l'école serait visible.

Ben quoi? La chance ça existe dans la vie...

Oui, mais pas dans la tienne, Shigure-chan.

HJ- Et en plus le post s'est effacé. JE SUIS COLERE-HJ

"JE SUIS COLERE" Hurlait Tomoya. C'était quoi cette sous-merde d'école auquel on avait droit? Bon, aller à la salle des profs, ça devrait pas être trop compliqué. Il était hors de question de rester avec Shigure toute la nuit, ça finirait en meurtre.

Ou en rape, mais pas forcément dans le sens Tomoya->Shigure. T_T.

"We are living our lives"

Que ? De la musique ? Ca foutait les boules sévère. Qu'est-ce que de la musique pouvait bien faire ici ?

"Abound so much information"

Si la musique venait de se lancer... ça signifiait qu'il y avait quelqu'un qui était encore dans l'école ! Vite, trouver la source de la musique ! Il fit un signe à Shigure et se mit à fureter dans l'école pour trouver l'autre élève/prof/poulpe/pete ophile qui traînait dans le coin.

"Come on, let go of the remote; don’t you know you’re...."

Non, ils s'en éloignaient là. Il fallait se rapprocher de la musique.

"...ng, gonna short-circuit my identity"

Ca va, ils s'en rapprochaient, la musique avait l'air de venir des salles les plus reculées de l'école. C'était un peu sacrément flippant faut dire.

"You’re locked up in your mind"

Salle 203. J'ai peur.

"Tu veux pas l'ouvrir ? Kurohara ?"

Alors qu'elle attendait une quelconque personne dans le hall, Shigure entendit soudainement un hurlement.

"JE SUIS COLERE"

Tomoya...

Elle décida de l'ignorer. A ce moment là, une chanson commença. Une chanson? Ca, ça voulait dire qu'il restait une personne dans l'école... Ou sinon que quelqu'un avait fait en sorte qu'un CD se lance au bout d'un certain temps.

Tomoya lui fit signe et commença à se diriger vers la source de la musique, n'ayant pas de meilleure idée, elle le suivit. Après quelques minutes de recherche, ils arrivèrent en face d'une porte sur laquelle était écrit "203", ce qui permit à Shigure, après l'utilisation de la compétence logique de base, de savoir que c'était la salle portant le même nombre.

"Tu veux pas l'ouvrir? Kurohara?"

Hey! C'est toi le mec dans l'histoire... Sois un minimum brave! C'est trop demander? Oui? Et merde...

Pas le choix... Prenant son courage à deux mains (pourquoi est-ce qu'elle a besoin de courage pour ouvrir cette foutue porte, d'ailleurs?) elle ouvrit la porte, attrapa Tomoya, le jeta dans la pièce et referma.

Durant le laps de temps qui s'était écoulé entre l'arrivée devant la porte et son ouverture, la première chanson s'était terminée et une autre avait commencé.

"...can I love or hate? Can I live or die? BOR-DER-LINE"

Allez savoir pourquoi, cette chanson réveilla les instincts de Miko de Shigure. S'il y avait un fantôme qui jouait de la musique dans cette pièce, de un, il avait des goûts étranges pour quelqu'un de son espèce et de deux, elle pourrait l'exorcisé. Et si c'était quelqu'un de normal, et bien... Tant mieux, ils pourraient rentrer chez eux.

Confiante, elle ouvrit la porte à nouveau. C'était une classe servant aux cours de musique apparemment. Regardant autour d'elle, elle ne vit personne excepté Tomoya qui s'était mangé un bureau. Elle s'avança pour s'excuser, mais changea d'avis lorsque la seconde chanson se termina. A sa place, un air sinistre avait commencé à être joué sur le grand piano a l'air ancien qui se trouvait dans un coin de la pièce. Elle s'en approcha pour voir qui jouait... Personne. Pensant à une blague de mauvais goût, elle ouvrit le couvercle recouvrant les cordes, certaine d'y trouver un magnétophone... Rien non plus. Soulevant cette fois ce qui recouvrait les touches, elle ne trouva rien, mais... Les touches s'enfonçaient toutes seules...

A présent, l'air était devenu plus joyeux et une trompette et un violon avaient rejoint l'ensemble fantomatique, apparemment heureux d'avoir des spectateurs.

*Mais ça existe pas les fantômes bordel!*

*Et alors pourquoi est-ce que les exorcismes existent?*

*Je te hais, esprit de contradiction.*

Elle sortit discrètement un bout de papier de son sac et y inscrivit rapidement quelques symboles. Après avoir répété cette action trois fois, elle se dirigea vers la sortie comme si de rien n'était en attrapant Tomoya au passage. Au moment où elle le toucha, elle se mit à courir le plus vite possible en direction de la porte qu'elle referma violemment avant de placer les quatre talismans qu'elle venait de créer sur ses coins.

Elle s'éloigna encore un peu puis s'appuya contre un mur quelques classes plus tard, un peu essoufflée.

"C'est pas censé exister... C'est juste une mauvaise blague"

Elle s'affaissa un peu jusqu'à s'asseoir sur le sol

"Je déteste les fantômes..."

Alors qu'elle parlait, elle se mit à trembler un peu et regarda autour d'elle de façon presque hystérique, terrorisée.

Un. Bureau. Tomoya venait de se manger un bureau bien violent dans la gueule. Ca l'avait quelque peu sonné. Il avait par conséquent sacrément mal à la tête et voyait tout flou, c'est pourquoi il ne comprit pas réellement ce que faisait Shigure a s'agiter dans le vide, de plus, la musique faisait mal aux oreilles de Tomoya. Genre beaucoup.

"Ah... putain..." Lança-t-il évasivement avant de se faire tirer par Shigure comme un bourrin et amener hors de la classe. Une fois que la miko aille daigner lâcher Tomoya, elle s'assit et trembla dans tous les sens comme un pauvre petit enfant à qui on lui avait révélé que si grand-père était mort c'était à cause de lui et que grand-père ira le manger lorsqu'il dormira et tout le monde rira de lui. C'était pitoyable.

Bon, Tomoya fit deux pas en arrière avant de se manger monstrueusement la gueule par terre et de tomber vaguement dans les pommes. Le tout avec sa tête qui commençait à pisser le sang.

"Ageuuh." Les yeux de Tomoya commençaient vaguement à se fermer.

Pendant ce temps-là à Vera Cruz... Le petit Sanchez était parti chercher à manger pour sa famille, mais il se fit chopper par la police et executé sur place. Joie.

Donc la situation était que le petit Tomoya s'était reçu un bureau, ça l'avait assomé et ouvert le crâne, il pissait le sang et il s'était évanoui, à côté d'une pauvre miko qui était totalement terrifiée et hystérique. It's gonna be legen.. wait for it. DARY !