Un petit tour toute seule ? ~pV Isako~

Invité

La demoiselle ne s'ennuyait pas vraiment, elle avait juste besoin d'être un peu seul. C'était la raison pour laquelle elle parcourait les couloirs sans relâche, avec un livre de cours à la main. Elle avait beaucoup de mal à réviser maintenant, mais elle se forçait. Pas très amusant tout cela. La demoiselle devait attendre deux bonnes heures avant d'aller à son cours de chant, vu qu'elle le présidait, la demoiselle devait obligatoirement être là. Sauf pour des soucis majeurs, raison maladie par exemple. Une fois, Yoko avait dû rester auprès de sa mère malade, elle n'avait pas eu envi de la laisser toute seule à la maison. Et, d'ailleurs, sa mère s'était rétablis assez vite grâce à son aide. La jeune fille arriva finalement au casier, lorsque soudain, quelqu'un courut vers elle. Une jeune première année qui arborait toujours deux couettes sur sa petite tête, elle tenait un dossier à la main et l'agitait dans tous les sens. Oh non... Qu'est-ce qu'elle avait encore à faire ? Yoko sourit malgré elle, peu importe ce que la demoiselle allait lui dire, elle encaisserait. D'après l'air essoufflé de son interlocutrice, elle avait couru pendant un long moment, et elle avait quelque chose de très important à lui dire.

" Désolé Kamiki-San, je n'ai vraiment pas le temps de tout t'expliquer maintenant ! Mais faut que tu donnes ce document à Yoshida-San à propos de la pièce qu'ils sont en train de jouer. Tu peux faire ça pour moi ? Je n'ai vraiment pas le temps de lui ramener le document, il faut que j'aille voir le professeur de Japonais après pour un dossier, il faut aussi que j'aille à mon club ce soir, que j'aille travailler ensuite. Il faut aussi que j'aide ma m... "

" Ne t'inquiètes pas ! J'ai compris. (petit sourire) Je le ferais tout de suite, quand j'aurais rangé mes affaires dans le casier ! "

Si elle ne l'avait pas coupé, Yoko savait qu'elle en aurait eu pour encore quelques minutes. Minami avait l'art de ne plus se taire lorsqu'elle était lancée dans une conversation. Et, c'était extrêmement agaçant. Ce n'est pas pour autant que Yoko l'avait coupé d'une voix sèche, au contraire, elle avait employé sa voix habituellement douce pour la calmer. De plus, la jeune fille était le genre de personne qui avait du mal à refuser les services. Elle en rendait toujours, même si elle avait quelque chose d'important à faire dans la minute qui suivait. Ce qui n'était pas le cas maintenant, donc elle avait tout à fait le temps ! La jolie Kamiki salua son amie d'un signe de la main, puis se tourna vers son casier pour y déposer quelques affaires. C'était toujours mieux lorsqu'on allégeait son sac hein ? Moins de poids sur les épaules, donc plus de liberté de mouvement !

La demoiselle jeta un coup d'oeil au dossier qu'elle devait donner à Takumi. Si elle le trouvait. Mais, généralement, le jeune homme passait la plupart de son temps libre dans la salle de théâtre. À croire que même le soir il dormait là. Il n'empêchait que le garçon était fait pour être à un artiste plus tard. Certes, Yoko ne le connaissait pas personnellement, elle ne faisait que le croiser et lui donner des dossiers qui permettait de communiquer entre les clubs. Mais, jamais il n'avait converser ensemble. C'était dommage, ce garçon semblait vraiment être quelqu'un de profondément gentil ! La demoiselle souriait, alors qu'elle se dirigeait vers la pièce de théâtre. Elle marchait d'un pas lent, et semblait sautiller légèrement lorsqu'elle marchait. C'était la joie qui faisait peut être cette effet. La demoiselle avait vraiment envi de discuter avec quelqu'un.

Car, même si elle avait apprécié un peu de solitude quelques minutes plus tôt, maintenant, elle avait envi de faire une nouvelle rencontre. Elle essayerait de parler avec Takumi alors... ! Hm. Finalement... Non. Elle allait lui donner le dossier, et partir aussi vite qu'elle serait arrivée. Elle n'avait pas le courage de parler franchement à un garçon. En fin de compte, elle ne changerait jamais sur ce plan là. Elle n'était même pas fichue d'aller voir le garçon qui faisait battre son coeur. Il fallait prendre en compte le fait qu'il était un Golden Boy, l'un des plus kawai (d'après le point de vue de Yoko surtout ! puisqu'elle l'adorait) que beaucoup de filles convoitaient la place de petite amie de Naoki. Aaaaah... Doux rêve éphémère... Il fallait qu'elle arrête. À ce rythme là, la demoiselle n'était pas prêt d'aller le voir... Elle avait bien trop peur d'aller lui dire bonjour, alors "je t'aime", c'était peine perdue !

Yoko poussa un profond soupire. Son joli sourire s'était complètement envolé. C'était tellement compliqué l'amour. Tellement complexe que parfois, elle ne comprenait pas son propre coeur. Car, sans aucun doute qu'elle l'aimait encore, elle passait son temps à regarder cette unique photo qu'elle avait de lui. Sans jamais s'en lasser... Yoko arriva finalement à la destination prévue, elle pénétra dans la salle et y trouva... Personne.

" Yoshida-San ? Tu es là ? "

Yoko se pencha légèrement en avant, scrutant les environs avec attention. Finalement, elle se redressa et s'avança. Pourquoi n'était-il pas là lorsqu'elle devait lui donner un dossier ? Elle n'avait vraiment pas de chance aujourd'hui... Hé... Où êtes-vous Madame la Chance ?

Invité

Soupire soupire. Son professeur d'histoire lui avait fait faux bon. Enfin, à Isako et a tout le reste de sa classkue. Elle avait la fin de la journée de libre et rien de prévue.
Sortant son portable de la poche de son jean elle fronça les sourcils. Il était encore tôt. Elle avait donc toute l'après-midi devant elle.
Plusieurs options s'offraient à elle.
D'abord, elle pourrait aller travailler. Mais, regardant par le fenêtre, elle vit un immense soleil.
Non travailler, très peut pour elle, du moins pour l'instant.
Elle pouvait aussi aller en ville, elle avait besoin de nouvelles chaussures. Mais, faire les magasins n'était pas la grande passion de la jeune fille. Surtout pour des chaussures. Même si elle n'était pas bien difficile, c'était toujours un peu prise de tête de faire les magasins.
Mais elle pouvait toujours flâner dans le parc à rien faire. Quoi que, rien faire ce n'était pas une bonne chose pour elle. L'ennuie n'était pas son ami, bien au contraire.
Mmmh, réfléchissons, il n'y avait pas trente six milles choses a faire non plus. Au pire, elle pouvait rentrer chez elle pour ... Manger des M&M's et regarder un films.
Non, avec ce temps, ça serait du gachis.
Ramassant son sac par terre, la jeune fille prit la direction de la sortit de Todai. De toute façon, elle n'allait pas rester là bas. Au risque de croiser des gens indésirable qui la suive partout ses derniers temps. Mais passons, ça n'a pas grande importance.

Sortant à nouveau son portable de sa poche, elle fit le tour de son répertoire. Qui pouvait ne pas avoir cours aussi tôt dans la journée.
Keiko, avait cours c'était certain, Kumliko aussi, elle l'avait croisé plus tôt dans la matinée et la jeune fille s'était plaint de son emploie du temps.
Et oui, il faut choisir les bonnes options. Hein Isako, espèce de feignasse qui aurait du prendre droit au lieux de théâtre.
Tiens peut-être que Miyuki elle n'avait pas cours, après tout, elle était à Sakurai, avec un peu de chance elle l'a trouverait à rêvasser dans le parc. Non, ce n'était pas son genre, mais, on avait bien le droit de rêver de temps en temps ne?!

Ayant enfin quelque chose à faire de ses dix doigts, la nippone prit la direction de SAkurai quoi que... Sortant un nouveau son téléphone (attention, ça va devenir un tique.) Elle composa le numéro de son chauffeur. Voilà quelque chose de pratique. En plus, il n'était qu'à deux minutes d'ici. Fabuleux. Soupirant de contentement, Isako se plaça quelques mètres plus loin et attendit... Trois petites minutes. Quoi de plus agréable que de ne pas avoir a prendre le bus ou à marcher? Ce chauffeur était une bénédiction pour la jeune fille qui n'avait pas son permis (ni l'âge pour le passer d'ailleurs.)
Montant à l'avant, elle indiqua sa destination à... Comment s'appelait-il déjà? De toute manière, ça n'avait pas tellement d'importance, elle n'était pas là pour lui faire la conversation.
Profitant du soleil, Isako ouvrit la fenêtre. Il faisait de plus en plus chaud, mais la température pour le moment ne devenait pas trop désagréable.

Vous déposerez mes affaires chez moi?! Merci. Je vous appellerez plus tard. dit la jeune fille en claquant la porte.

Mmmh, alors, par où commençait ses recherches. Rentrant dans l'établissement, Isako eu petit sentiment de mélancolie. Après tout, c'est ici qu'elle s'était fait le plus d'amis ( et d'ennemis. Soyons franc.) Et aussi ici qu'elle avait passé ses plus belles années scolaires.
N'ayant pas remit les pieds à Sakurai depuis sa rentré à Todai, se fut un choc pour elle. Rien n'avait changé. Tout était à sa place. Soupirant, elle marchant le long du couloir principal, effleurant les murs. Elle n'avait pas réellement le droit d'être ici surtout sans raisons valable. Et le faite de ne rien avoir à faire n'était pas une raison valable.
Ou pouvait-elle bien aller pour être tranquille. Réfléchissons, tiens, mais oui?! Le théâtre, après tout, c'est là qu'elle passait le plus claire de son temps et elle y serait au calme en attendant la sortie des cours. Après, elle pourrait certainement téléphoner à Miyuki.

Et naturellement elle prit la direction du théâtre. Les couloirs étaient desert. Et temps mieux. Ouvrant la porte le plus doucement possible, elle découvrit une salle sombre. Il n'y avait personnes. Tant mieux, ça ne l'aurait pas tellement fait si elle s'était retrouvé nez à nez avec un professeur ou un élève qu'elle ne connaissait pas.
Entrant dans la salle elle alluma la lumière du fond et alla s'assoir sur l'estrade. Respirant profondément, elle se souvint de toutes les représentations qu'elle avait pus voir ou faire, ou encore, le jour ou elle s'était rendue compte qu'elle aimait le théâtre, qu'elle aimait jouer la comédie. C'était une seconde nature chez elle. Être quelqu'un d'autre était tellement plus facile.

Hélas, l'exploration de ses souvenirs fut bien vite interrompue par une voix féminine qu'elle ne connaissait absolument pas.
Yoshida? Non elle ne connaissait pas. Ou alors elle ne s'en souvenait pas. Et c'était claire que ce n'était pas elle. Devait-elle répondre? Ou rester là sans bouger. L'avait-elle vu?
De là où ce trouvait Isako, elle n'arrivait pas très bien à distinguer la jeune fille à la porte. Qui ça pouvait bien être?

Iie, je ne crois pas qu'il soit là. Gomen.

Detoute manière, elle n'avait rien à faire d'autre a part attendre. Si ça se trouve, cette fille pourrait l'occuper?!

Invité

" Merci. Merci de l'information. Je. Je suis désolé de vous avoir déranger Sawai-San. "

" Je reviendrais plus tard pour lui donner ce dossier en main propre. "

" Comment vont vos amis les Golden Girls et les Golden Boys ? "

Invité

Isako resta assise sur l'estrade sans bouger observant la jeune fille de loin. Maladresse, surprise ou stresse? Peut-être un peut de tout ça fit qu'elle fit tomber son dossier par terre. Sans bouger, elle resta au même endroit, se demandant qui ça pouvait bien être. Après tout, elle ne connaissait pas tout le monde. Avec un peu de chance, c'était une première année.
Après tout, elle était en contre jour, donc assez difficile de distingué le visage de quelqu'un de cette manière.
C'est vrai qu'elle aurait très bien pu se déplacer jusqu'à la porte pour aller l'aider à ramasser ses affaires, mais après tout, pourquoi est-ce qu'elle le ferait, surtout qu'elle ne savait même pas qui est-ce qu'elle aurait en face d'elle. Autant dire, rester à sa place était beaucoup mieux?
Son père ne lui avait-il pas enseigné les bonnes manières? Si bien sur. Mais, comme on dit:
"Maman elle m'a dit de ne jamais parler au inconnue."

Inconnue, pas tellement, sachant que cette jeune fille venait de prononcer son nom. Tient donc, alors, peut-être qu'elle connaissait finalement. Plissant les yeux pour arriver à distingué quelque chose elle ne vit qu'une masse noir.
Mmh, il allait falloir qu'elle bouge, il allait falloir qu'elle décolle ses fesses de là et qu'elle aille voir cette fille inconnue.
Enfin, inconnue pour le moment. D'un autre côté, il y avait bien des personnes qui savait qui elle était dû à son rang de Golden Girls. Mmh, qu'elle dilemme.

Finalement, descendant sur la pointe des pieds, elle se dirigea lentement vers la jeune fille arborant un grand sourire.
Passant la main dans ses cheveux, elle la dévisagea. Ou est-ce qu'elle avait bien pu l'a voir? Peut-être dans les couloirs. Au moins une fois. Son visage lui disait quelque chose.
Se rapprochant de plus en plus, elle se retrouva à un mètre d'elle.
Cherchant a mettre un nom sur se visage, elle ne remarqua pas le malaise de celle-ci. Pourquoi être mal à l'aise de toute manière. Isako ne mordait pas, du moins, quand elle n'avait pas envie de le faire. Mais, aujourd'hui, son humeur était plutôt joviale par chance.

Se mordant les lèvres, elle releva les yeux vers l'inconnue.

Excuse moi? On sait déjà vu quelque part?

Et bien oui, c'était sans doute la meilleur des solutions. Tient la jeune fille mystére était en train de repartir.
Tant pis la distraction aurait été de courte durée. Quoi que, sez retournant elle lui parla des Golden.
Oulà, la dernière fois qu'elle en avait vu ils aillaient tous a peut près bien. Prenant une inspiration la jeune fille lui sourit en hochant la tête.

Oui, du moins, je sais que Keiko, Kumiko ainsi que Miyuki vont très bien. Mais pour Miyuki je pense que tu dois mieux le savoir que moi. Pour le reste, Keiji semble débordé, et Junpei toujours dans ses études.Je n'ai pas vu les autres, ... Ha si.. Elle soupira et fit une moue enfantine. Naoki... est toujours aussi... Naoki quoi.

Effectivement, ils étaient tous resté eux même. Elle n'avait pas eu l'occasion de parler avec beaucoup, mais tout avait l'air de bien se passer.
Sauf NAoki qu'elle croiser beaucoup ses derniers temps, ... Et qui était toujours fidèle à lui même. Voulant à tout prit lui trouver des lunettes. Allez savoir pourquoi. Et bien, il faut croire que même après avoir quitté Sakurai leur réputation les suivait toujours, même pour les Golden Girls.

Invité

" Je pense qu'on s'est croisé plusieurs fois dans les couloirs. Kamiki Yoko est mon nom, je suis en deuxième année à Sakurai. "

" Je suis contente que tout le monde aille bien... "

" Je. Je peux rester un peu ici ? Peut être que Takumi viendra dans quelques minutes. Espérons qu'il ne vienne pas dans quelques heures ! "

Invité

Dans les couloirs de Sakurai? C'était fort probable. Isako avait passé pas mal d'heures à trainer en essayant d'éviter certaines personnes (don je ne citerais pas le nom.) ou a réviser.
Elle avait prit cette mauvaise habitude l'année dernière. Réviser dans les couloirs, lires ses livres par terres dans les escaliers entre le première et le deuxième étage. Alors, c'est vrai qu'il était fort possible de croisé Isako dans les couloirs.
Cherchant encore un peu, Isako leva les yeux. Elle n'aimait pas ne pas se souvenirs de la tête des gens qu'elle croisait. Même si elle ne leurs avait jamais adressé la parole. Si elle avait une bonne mémoire il fallait bien que ça serve à quelque chose.
Plissant les yeux, elle se souvint soudain qu'effectivement, elle l'avait déjà croiser. Et oui, c'était bien dans les couloirs.
Il faut l'avouer, Isako n'est pas non plus du genre à se souvenir du visage de chaque personnes de Sakurai, mais ... Comment s'appelait-elle déjà? Oh, encore un casse tête.
De toute manière c'était peine perdue. D'accord, elle pouvait se souvenirs de quelques visages qui l'avait marqué pendant ses années à Sakurai, mais les noms et prénoms des personnes... Ce n'était pas encore ça.

Yoko Kamiki. Non, ça ne l'aider pas plus que ça. La jeune fille n'avait jamais entendue se prénom là et pourtant elle connaissait son visage. D'un autre côté elle n'avait pas adressé la paroles à tous le monde.

Mmmh, oui, c'est fort probable.

Pourquoi fallait-il qu'il y est autant de monde à Sakurai?
Quoi que maintenant, ça n'avait plus tellement d'importance puisqu'elle n'y était plus.

Effectivement, tous le monde aller bien. Enfin, un peu trop bien d'ailleurs. Certains déborder trop d'énergies et d'autres provoquer trop de catastrophes et quand Isako parle de catastrophe elle parle bien de Kumiko, la reine pour ce mettre dans le pétrin. Il n'y a pas si longtemps elle s'est perdue dans les pires quartiers de Tokyo. Secouant la tête de gauche à droite elle soupira. Pauvre Kumiko.
Mais ce n'était pas la seule a avoir quelques soucis. Keiji avec son demis frère n'était pas mal lotit non plus. Mais bon, passons, la vie des Goldens n'est pas si importante que ça.

Soudain la voix de la jeune fille coupa Isako de ses rêveries.

Oui, si tu veux.

Après tout, elle n'avait rien d'autre à faire. Et puis, ça serait toujours mieux que de se morfondre et d'attendre que quelqu'un sorte de cours. Un peu de compagnie ne pouvait pas lui faire de mal après tout. Enfin tout dépendait de qui se retrouver en face d'elle. Mais pour le moment, Yoko n'avait pas l'air de la gêner.

Invité

" C'est surtout pour toi... Si. Si je te dérange, tu peux me le dire, cela ne me dérangera pas du tout ! "

Invité

Spoiler:

Ca l'a tracasser, ne pas se souvenir d'un visage, ne pas se souvenir d'une personne. Après tout, si elle avait était un tant soit peut intelligente ce n'était pas pour rien.
Apparemment, rien n'avait changer ici. Le statut Golden Boys avait l'air toujours aussi présent, même si il n'en restait aucun à Sakurai.
Miyuki lui avait parler des remplaçants, mais cela faisait plus rire Isako qu'autre chose, a vrai dire, si l'ombre des Golden Boys était toujours aussi présent, le statut des remplaçants devait perdre de son ampleur.

Souriant, le jeune fille aurait bien aimé les rencontrait. Voir un peu à quoi ressemblait la nouvel élite de Sakurai, peut-être avait-elle un peu de classe? Mais, connaissant les Golden Boys, les ayant côtoyer depuis un bons nombres d'années et sachant de quoi ils étaient capable, il était dure pour elle de s'imaginer des personnes les égalant.
Cela n'étonna pas Isako de voir qu'ils étaient toujours aussi présent, mais, elles, les Golden Girls, c'était quand même étrange. Mais bon, il restait toujours Miyuki.
Ha, Miyuki. Elle et la popularité. Cette fille était la classe incarné. Il valait mieux l'avoir en amie qu'en ennemie. Autant Isako fessait ses coups en douce, autant Miyuki frapper fort là ou ça faisait mal. Mais passons.

Levant les yeux vers Yoko elle regarda de nouveau son visage. Les couloirs, d'accord, c'est vrai, on y croisait un grand nombre de personnes. Peut-être la bibliothèque, après tout Isako y avait passé la plus part de ses heures de libres en début d'année dernière.
Mais pourquoi est-ce qu'elle ne se souvenait pas précisément d'elle. C'est vrai après tout, elle n'était pas si banal que ça. Enfin aux yeux d'Isako. Quelqu'un comme elle dans une foule de gens aussi superficielle et riche ne pouvait pas passé inaperçue.
Aller jeune fille, reprend toi, on est en train de te parler là.
Affichant de nouveau un grand sourire, elle ne voyait pas pourquoi cela la dérangerait, si ça avait était le cas cette dernière l'aurait bien vite comprit.
Isako n'aurait certainement même pas daigné lui adresser la parole, ou ce serait peut-être jouer d'elle. Mais aujourd'hui était un bon jour. N'ayant pas cours, elle était de bonne humeur alors, une conversation ne serait pas de refus.
Quoi que tout dépend si elle était capable de tenir une conversation. Mais sur ce points, Isako ne doutait pas. Se fiant à son intuition elle répondit d'un ton neutre.

Non, bien sur que non tu ne me gène pas du tout. Au contraire, je n'ai strictement rien a faire et il semble que tous le monde est cours à cette heure ci. Et un peu de compagnie serait la bien venue.

Et oui, les horaires étaient beaucoup moins fluide que celle de Todai, même si ils avaient plus d'heures, ils avaient aussi plus de temps de libre pour réviser surtout. Mais bon, passons sur les révisions qui ses derniers temps n'était pas le fort de la demoiselle qui avait mains basse sur certaines révisions pour vaquer à quelques unes de ses occupations favorites. (qu'on ne citera pas)

Regardant son portable, elle se rendit compte qu'elle ne verrait certainement personnes avant un petit bout de temps. Alors en attendant pourquoi ne pas résoudre ce mystère.
C'est à dire: Savoir ou est-ce qu'elle avait vu Yoko. Parce que quand même...
Elle avait l'air intelligente. Et on ne pouvait pas dire qu'elle était moche. Bien au contraire.
Et ça, ça ne passait pas inaperçue.
Mais comme on dit souvent il ne vaut mieux pas se fier aux apparences. Isako en était la preuve vivante. Derrière son jolie sourire, se cacher une froideur et une méprise total des gens qu'on ne pouvait pas soubsonner aux premiers abords.
Mais aujourd'hui, elle avait decider de ranger les armes et de se comporter comme le montrait son apparence. D'être gentille et souriante. Mieux valait-il en profiter car ce n'était pas tous les jours non plus.

Se passant la main dans les cheveux, elle se demandât soudain de quoi est-ce qu'elle pourrait bien parler. Aller sourit et fait bonne figure. Tout ira bien.

Invité

" Je suis contente alors, si je ne te dérange pas. Mais, tu es venu ici pour voir quelqu'un en particulier ? Depuis le début de l'année, je ne t'ai pas vu une seule fois à Sakurai. "

" Tu vas trouvé ça bizarre que je te dise ça, mais n'en prend pas vraiment compte. Juste que je suis contente que certains Golden Boy et Golden Girl reviennent ici. "

Invité

Isako réfléchie quelques instants. Après tout, elle aurait mieux fait d'envoyer un mail à Miuyki. Parce que quand on l'a connaissait bien, il était fort probable que la jeune demoiselle soit prise d'un coup de tête et décide qu'elle n'est pas cours. Oui, elle faisait vraiment ce qu'elle voulait. Maintenant qu'il ne restait plus qu'elle à Sakurai, on pouvait le dire, c'était un peut la reine.
Et qui irait s'en plaindre? A part peut-être ceux qu'elle tyrannise?! Quoi que Tyrannisé n'était peut-être pas le bon mot. Disons qu'elle se servaient d'eux à son avantage.
Tiens, Isako, tu fais une description de toi même là? ^-^'

Il faut bien le dire, c'est vrai qu'elle n'était pas un modèle de gentillesse et de franchise. Isako agit bien souvent avec des arrières pensées ou avec intérêt Sinon, pourquoi est-ce qu'elle le ferait. C'est vrai, après tout, quand on y réfléchie, qui n'agit pas avec intérêt de nos jours?
Dévisageant la jeune fille, Isako ne put pas s'empêcher de penser que Yoko était tout le contraire d'elle même. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Isako ne pouvait pas être désagréable avec elle. Allez savoir pourquoi. Il y avait des gens comme ça, avec qui elle se sentait obliger d'avoir un minimum d'humanité, avec qui elle se devait d'être agréable. Certes, il n'y en avait pas des masses, mise à part Johnny, Daisuke et Naoki. Hélas pour se dernier, il fallait bien l'avouer, elle ne pouvait pas s'y résoudre, il était bien trop insouciant et bien trop... trop tout simplement.
C'est vrai que ce sale môme de 19 ans lui taper sur le système, mais au fond, il fallait bien l'avouer, elle l'aimait bien.
Enfin, tout ça pour dire que, Yoko faisait peut-être partit de ses personnes. Elle avait quelque chose de... Mmmh, naturel qui faisait qu'elle ne pouvait pas l'ignorer.
Incroyable.

La voix de Yoko coupa net les penser de la nippone.
Oui, c'est vrai qu'elle n'avait pas remit les pieds ici depuis trois mois. Avait-elle peur? Ou était-elle inquiète de ce qu'elle aurait pu y trouver? Peut-être. Après tout, c'était ici qu'elle s'était fait la plus par de ses ami(e)s, ainsi que de ses connaissances qu'elle avait aujourd'hui. C'était ici qu'elle avait découvert sa passion pour le théâtre.
Surement qu'en revenant ici, tous ses souvenirs l'aurait étouffé. Elle n'était pas du genre à se laisser submerger par ses sentiments, ayant plutôt l'habitude de les restreindre un maximum. Mais, depuis qu'elle était ici, tout avait l'air de se passer plutôt bien. Fort heureusement. De toute manière, ce n'était pas le genre d'Isako de se mettre à pleurnicher sur son passé.

Owh, non, je n'avais pas cours, et je ne savais pas quoi faire. Alors, je me suis dit que ça pourrait être sympa de venir voir ce qui se passé ici. Depuis le temps.

Souriant à la jeune fille, elle respira profondément et répondit à la dernière question de Yoko.

Et bien, je n'avais pas réellement le temps. Avec les cours, les révisions, ce n'est pas le même rythme qu'ici.

Sale menteuse va. Tu en avais eu du temps pour venir ici. T'en avais même eu beaucoup. C'est mal de mentir, mais bon, on va dire qu'on n'en tiendra pas compte.
Une nouvelle question ne se fit pas atteindre. Pour une fois, Isako était plutôt contente d'avoir quelqu'un avec qui parler. Rester ici toute seule pendant une durée indéterminée n'aurait pas été une partie de plaisir. L'ennuie était la bête noir d'Isako. Et quand elle s'ennuyait elle était capable de tout. Ce qui n'était jamais bon pour les autres.

Ha bon? Il y en a beaucoup qui sont revenue depuis le début de l'année?

Isako n'était pas au courant des allés et venues des Golden Boys. A prêt tout ce n'était pas étonnant que Junpei revienne. Ça sœur ainsi que Miho était encore ici. Mais les autres...?!
Pour les Golden Girls, même si elle passait beaucoup de temps avec elle. Elle n'était pas au courant de ce qu'elle faisait de leurs temps libre. A vrai dire, elle n'était du genre à les questionner sans arrêt. C'était plutôt le genre de Keiko ça. Isako rester plutôt silencieuse, surtout en face d'Eriko qui prenait un malin plaisir à casser tout ses plans en essayant de la remettre dans "le droit chemin."
Mmmh, ses filles était vraiment casse pieds en faite T_T'
Mais bon, il fallait l'admettre, Isako tenait quand même beaucoup à elle. Attention, tu deviens sentimental là. Reprends toi.

Invité

" L'école a un peu changer depuis l'année précédente, mais malgré tout, beaucoup de chose manque ici. L'absence des Golden Boys entre autre ! "

" C'est si différent que cela l'université ? "

" On a le choix des cours non ? Je trouve ça vraiment génial de choisir les matières qui nous intéresse le plus. Contrairement au lycée, on s'intéresse plus aux matières qu'on préfère. "

" Je ne dirais pas que beaucoup sont revenus. Mais ils me semblent avoir vu plusieurs fois Junpei-San, j'ai vu aussi Keiko-San passer de temps en temps. Kumiko-San passe parfois non loin de l'école. Il me semble aussi avoir vu Keiji-San, mais ça, je n'en suis pas très sur... "

" Le plus important, c'est que vous revenez au lycée de temps en temps ! Cela rappelle souvent à la mémoire de bon souvenir qu'on ne peut pas oublier. Le lycée, c'est la meilleure période de la vie d'une personne. On passe de l'adolescent à l'adulte, on apprend plus de chose, on apprend à connaître des gens ! "

Invité

Spoiler:

Isako sourit à la jeune fille. Elle était vraiment... Pas commune. Enfin, dans cette école.
Quand on rentrait à Sakurai, on ne pouvait que constater que tout tourner autour de la popularité, de la richesse, de l'image que l'on donne de soit même, de son style, ou de sa dernière coupe de cheveux. Tout ici n'était que paraître et superficiel. Et ça avait toujours était comme ça, du moins, durant les années qu'elle avait passé ici. A croire que n'avoir rien dans la cervelle était devenue une mode. C'est pour cela qu'elle s'ennuyait tant, et qu'il était devenue si facile de manipuler ce genre de personne. Avec une coquille vide à la place du cerveau, ce n'était pas bien dure.
C'est certainement grâce à cette capacité que la jeune demoiselle n'a pas eu de mal à atteindre le haut de l'échelon social ,s'exilant de toutes ses filles trop stupides à son gout. D'un autre côté, qui n'était pas stupide à ses yeux? A vrai dire pas grand monde. Même certains de ses amies les plus proche l'était, c'est pour dire.
C'est vrai, regardez Keiko par exemple, elle a beau être une des meilleures amies d'Isako, elle ne reste pas pour autant la fille la plus superficielle qu'elle connaisse. Ne pensant qu'à faire les magasins, a plaire et à sa cote de popularité.
Comment ça c'est méchant de dire ça? Oh, c'est Isako, pas un bisounourse. Faut pas se tromper de personnes ^^'. Chassez le naturel et il revient au grand galop.
Et pourtant, les mystères de la vie font qu'elles s'apprécie. Vous voyez quand je dis que les opposés s'attirent?!

Isako ayant grandit dans ce monde là, son père bien plus que riche ne lui avait jamais rien refusé après tout, elle était fille unique. Et du a son statut elle avait hérité de tout les avantages. Pourtant, la nippone n'était pas du genre à faire des caprices, elle ne voulait pas ressembler à sa mère. Cette espèce de parasite accrochée à l'argent de son père. >__<
Ici, ce qui n'étaient pas riche avaient une étiquette sur le dos. Ça se voyait, dans leurs manières d'être. Et pourtant, Yoko semblait avoir un naturel à toutes épreuves. Apparemment, la génération de Sakurai était de mieux en mieux. Entre elle et Johnny... Bon d'accord, les deux jeunes filles n'étaient pas comparable, mais Isako avait le même sentiment d'amusement qu'elle avait eu avec Jo'.
Amusement certainement parce qu'elles étaient toutes les deux l'extrême différence d'elle même. Comme quoi, les opposés s'attirent.

Les golden Boys ne sont que des personnes après tout. Et j'ai entendue parler d'une nouvelle "élites".

Elle ne comprenait pas comment tous ses gens pouvaient s'attachaient à une image tel que celle des G.B. Si on regarde de plus prêt on remarque que leur personnalité n'a rien d'extraordinaire. Elle ne l'est connaissait pas tous très bien, mais pour ceux avec qui elle avait eu l'occasion de passé du temps, ce n'était pas toujours un cadeau.

Mmh, et bien, ce n'est pas réellement comparable. Ce n'est pas la même ambiance du tout, et le rythme n'est pas le même. On en demande beaucoup plus qu'ici a vrai dire.

Et toi Isako tu étais passé à travers les filé des révisions et du travail? Tu ne devais pas rendre ton devoir d'histoire de l'art demain matin?
Cette demoiselle était une vrai feignasse. Mais elle pouvait ce le permettre. Après tout, elle avait était l'une des première de sa classe tout au long de sa vie et ça depuis qu'elle est à l'école.
Isako était intelligente. Et elle ne ce servait pas de cette qualité avec bon escient à vrai dire.

C'est vrai qu'on a le choix des matières et que c'est beaucoup plus intéressant de pouvoir se concentrer sur ce que l'on veut faire. On peut approfondir les options qu'on a choisit au lycée et ça donne déjà plus envie de se lever pour aller en cours le matin.

Isako sourit. A vrai dire, elle avait choisit le théâtre et quand son père avait apprit ça, elle avait eu droit a une remonté de bretelle comme jamais. Lui il voulait qu'elle face économie, qu'elle finisse comme lui. Mais, l'ambition de la jeune fille était tout autre. Se remémorant les souvenirs qu'elle avait eu de ce fameux jour, cela la fit sourire.
La jeune fille n'eut pas le temps de s'attarder sur la question que Yoko changeait déjà de sujet répondant à sa précédente question.

Apparemment bon nombres des Golden Boys & Girls étaient passé ici. Elle devait sans doute être la seule à ne pas avoir remit les pieds ici depuis longtemps.

C'est vrai. Isako fit une petite pause cherchant ses mots. Le lycée est l'une des plus belle période de notre vie. C'est aussi à ce moment là qu'on fait les plus belles rencontres.

Isako s'aventurait sur un terrain glissant pour elle. Le passé, ce n'était pas une bonne chose. En tout cas pour elle.

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Spoiler:

C'était vraiment super de faire connaissance avec une fille comme Isako, elle était vraiment sympathique. Et très franche aussi. Elle prenait Yoko comme une personne normale, et non comme une pauvre fille sans sous. Et c'est ce qui rendait principalement Yoko heureuse, et surtout à l'aise. Isako était parvenue à la mettre à l'aise en quelques minutes à peine ! C'était un exploit ! Yoko n'avait jamais réellement souffert de sa condition financière, ses parents avaient toujours tout fait pour elle, pour qu'elle entre dans cette école non pas avec l'argent, mais avec ses capacités. Elle faisait donc partis des plus douées de l'école, mais oublier le fait que la demoiselle s'en vantait ! Au contraire, la demoiselle restait toujours dans l'ombre, Yoko était naturellement discrète.
Ce n'était pas pour rien qu'elle avait eu beaucoup de mal à aborder un sujet de conversation avec la belle jeune fille en face d'elle. Mais, cette épisode était passée, la jeune nipponne était maintenant plus posée. Et elle était surtout confiante. Elle avait déjà confiance en Isako, même si elle ne la connaissait pas encore assez.
Après, vous changerez jamais notre asiatique de ce coté là, elle avait trop tendance à se baser sur une première approche. Pensant que tout le monde pouvait être gentil et bon, même s'ils étaient blindés niveau argent !

Yoko était bien ami avec Aya, qui était bien loin d'être dénuée d'argent. Au contraire, Aya était même très riche. Elle était aussi très intelligente et douce, c'était sûrement cela que notre Kamiki appréciait tant chez son amie. La seule chose qui l'agaçait un peu trop, c'était qu'elle n'arrêtait pas de critiquer l'élite de l'école. Oui, ils étaient beaux, riches, aimés, populaires. Mais, ils n'avaient peut être pas voulu de cette popularité au fond d'eux, pas vrai ?
Et c'était pareil pour les Golden Girls.
On ne pouvait pas juger des personnes si on ne connaissait pas réellement leurs intentions. Et c'était sur cela que notre jeune Yoko se basait toujours. Isako était quelqu'un de très sympathique et surtout de très ouvert à la conversation, même si Yoko trouvait qu'elle ne souriait pas beaucoup. C'était dommage, lorsqu'un sourire éclairait le visage de la belle jeune fille en face d'elle, qu'est-ce qu'elle était belle ! Elle était encore plus belle que lorsque son visage restait de marbre !
Yoko sentait déjà qu'elle admirait la jeune femme, mais elle se souvint qu'elle n'aurait peut être plus le loisir de la revoir. Enfin, Isako n'avait peut être pas trop envi de la revoir. On ne sait jamais ce que pense les gens...
Allez, l'espoir c'est la meilleure chose qui soit ! Yoko avait réellement envi de mieux connaître cette jeune femme !

" Oui, c'est vrai qu'il y a une nouvelle élite, c'est Miyuki qui est l'investigatrice. Elle a bien choisis les garçons, mais je n'aime pas trop le fait qu'ils ont été nommé les remplaçants, je trouve ça un peu triste pour eux... Comme s'ils reposaient sur un podium instable. Ils suffiraient qu'un Golden Boy revienne pour que tout s'effondre. Leurs statuts sont différents, et je me demande comment ses remplaçants peuvent supporter le fait d'être simplement remplaçant... Ca ne doit pas être facile. Après tout, ils auraient pu être surnommé autrement, d'une manière plus valorisante. Sans pour autant toucher au surnom des Golden Boys qui leur appartiendra pour toujours ! "

Yoko avait parlé lentement mais distinctement, elle ne parlait jamais très vite, sauf lorsqu'elle était stressée, ou oppressée, au simplement... En colère. Mais il fallait y aller pour mettre notre Kamiki en colère. C'était une tâche extrêmement difficile.
La demoiselle sourit à nouveau, son sourire était toutefois plus ouvert, plus franc encore qu'au début de la conversation. Elle était vraiment ravie de pouvoir partager ses impressions avec quelqu'un d'autre que ses amies, enfin... Elle ne disait jamais rien à Aya sur ce sujet... Par peur que sa meilleure amie s'emporte.

L'université. Rien qu'en entendant ce mot, Yoko en frémissait de joie. Elle était impatiente d'y aller, mais elle voulait d'abord profiter de ses années lycées avant de passer au stade d'adulte. Certes, elle était déjà trop adulte, trop mature dans sa tête, comme lui avait souvent reproché ses amis. Mais, elle savait aussi s'amuser, faire la fête.
C'était des choses élémentaires dans sa vie.
Mais il manquait toujours une chose. Elle voulait être amoureuse, et que le garçon le soit en retour. Sauf que sa vie amoureuse ne se passait pas du tout ainsi. Une vague de tristesse passa sur son visage pendant un quart de seconde, mais son sourire restait toujours très présent sur son doux visage d'ange. Elle contemplait toujours son interlocutrice, puis elle affirma d'un signe de tête ce qu'elle lui avait répondu.
Le rythme était complètement différent, et cela, elle en était consciente. Elle se demandait parfois si elle parviendrait à suivre le rythme. Elle avait toujours beaucoup travailler pour atteindre ses objectifs, mais peut être que l'université la chamboulerait complètement. En riant, elle dit à la belle jeune nipponne :

" Tu es en train de me faire peur là ! Quand je rentrerais à l'université, je serais sûrement toute blanche rien qu'à l'idée de savoir ce qui m'attend ! Au moins, je me souviendrais de ce que tu m'as dit ! "

Yoko leva les yeux vers le plafond, un sourire un peu stupide aux lèvres. Cela lui arrivait de temps en temps, lorsqu'elle songeait à tous ces bons moments passés avec ses amis. Puis, alors qu'elle fermait un instant les paupières, elle rétorqua à Isako :

" C'est vrai que les rencontres se font toujours plus rare lorsqu'on arrive à l'université... Les études privent un peu les élèves de toute vie sociale... Mais, on a le temps de s'amuser quand même pas vrai ? "

Yoko avait ouvert les yeux et s'était tourné vers Isako. Un sourire resplendissant aux lèvres.

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