| | | Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan |  |
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Shohei Kitamura
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|  Sujet: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Lun 5 Oct - 13:53 | |
| Que faut-il s’avoir sur les Kitamura Shohei de ce monde? C’est une grave question que nous entamons aujourd’hui. Qu’est-ce qui fait d’un géant des bois, un géant des bois? Eh bien d’abord, il faut un géant. Cette partie-là, Shohei la remplit amplement avec son mètre quatre-vingt sept. Et il faut… une forêt ô.o Hum, pas nécessairement. Alors pourquoi ne dit-on pas un géant des villes? … Bonne question. Peut-être que le terme remonte au temps où les géants vivaient dans les bois. Depuis, comme chez tout le monde, il y a eu l’exode dans les villes. Cependant, nous ne sommes pas là pour faire une définition de l’appellation des géants des bois!
Mais alors pourquoi affubler ce sujet de ce titre =.=
Non, mais pourrait-il suffire un peu avec les questions que nous puissions attaquer le vif du sujet è.é
Hai hai é.è
Alors tout commence très simplement dans le dictionnaire des Kitamura Shohei! Il faut d’abord se lever. Ce matin là, comme tous les matins, sa mère due le tirer du lit pour que monsieur daigne quitter ses rêves et sa peluche de pikachu. (Autographiée par Sacha-sama, aka Miho-chan, c’est quand même pas rien!) Le réveil de cette espèce de grand brun est très facile à mettre en scène. Il suffit d’une maman avec sa poêle de pancakes pour que le tout fonctionne sans incident. Vous aurez donc compris que le meilleur moyen d’obtenir ce que l’on veut de cet éternel Peter Pan, c’est la nourriture! Ce guidant au flaire jusqu’à la cuisine pour son petit déjeuné, nous ne relaterons pas la suite qui est peu intéressante. Sachez simplement que Sho-chan manqua de s’étouffer par trois fois durant son repas du matin.
Suite au petit déjeuné, il avait simplement revêtu son uniforme de Sakurai et il s’était fait conduire à l’école par l’un des chauffeurs du Kitamura Hotel. Eh oui, c’est pratique comme ça que Papa soit propriétaire d’un hôtel cinq étoile dans Ginza!
C’est à l’école que les choses se gâtent. Aujourd’hui est l’un des pires jours dans la semaine pour Shohei – ou plutôt pour les camarades de classe et le professeur de Shohei -, le cours de chimie! S’il y a un cours dans tous les cours du monde duquel Sho-chan devrait être dispensé, c’est bien le cours de chimie. Pourquoi? Eh bien, tout simplement parce qu’il est un danger public voilà tout!
Pourtant, ce jour-là, l’enseignant avait fait une bourde monumentale. Celle de ne pas faire attention à Kitamura-kun en tout temps peu importe les raisons qui le pousseraient à le laisser en tête à tête avec son coéquipier!
-Ne Shun, tu crois que ça ferait quoi si on mélange le truc bleu avec le vert?
-… C’est pas ce que le prof a dit de ne surtout pas faire?
-Ah? Nande é.è
-Je sais pas, probablement parce que c’est dangereux…
-Ou alors ça fait un truc trop super et il ne veut pas qu’on s’émerveille et qu’on ait du plaisir!!
Et voilà. Shohei et ses idées venaient de frapper. Bien que ledit Shun ne semblait pas du tout convaincu de cette théorie et qu’il penchait plutôt du côté du danger potentiel, Sho-chan semblait très déterminé à savoir ce qui se passait lorsqu’on mélangeait ces deux substances…
-Itta, ça chauffe é.è
Maintenant à l’infirmerie, les jambes battant dans le vide de la table d’auscultation, Shohei était entre les mains délicates de cette gentille infirmière.
-Ça va faire ça longtemps vous pensez obachan-sensei?
Bien sûr, en trois ans, l’infirmière en avait vu des vertes et des pas mûres avec ce cher maître nageur et elle s’était habituée à sa façon de communiqué très personnelle même avec le personnel de l’école.
Inutile de dire comment c’était terminé le cours de chimie, ne? Une fois de plus, Shohei n’en avait fait qu’à sa tête, résultat il s’était brûlé. Ce n’était pas très grave comme blessures, mais assez pour qu’il ait des mains de Mickey Mouse pendant quelques jours avec interdiction de s’approcher de l’eau chlorée d’une piscine. (C’était le plus dégoûtant de l’histoire pour notre Shohei)
L’infirmière devant aller voir l’état d’une jeune patiente fiévreuse, elle laissa notre géant des bois quelques instants, déposant une sucette rouge entre ses mains pansées. C’était une sorte de pacte entre eux, si elle ne voulait pas le revoir durant au moins trois jours, elle devait lui donner une sucette durant sa visite. Shohei et son pouvoir de négociation font des malheurs!
Mais voilà, en partant, elle ne l’avait pas ouverte et des mains de Mickey Mouse, c’est peut-être drôle, mais pas du tout pratique pour ouvrir des sucettes =/
Ses deux poings blancs tenant la sucette, Shohei l’observait de près, cherchant une solution à son problème de son petit regard d’enfant. Il était tellement absorbé qu’il n’avait même pas entendu la porte s’ouvrir…
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| | | | Kimiko Fujihara
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| | Sujet: Re: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Lun 5 Oct - 17:39 | |
| Ah, mais que ce majordome était désespérant à la fin! Comment avait-il pu dénicher un tel emploi avec son incompétence chronique! C’était désespérant à la fin… Non seulement avait-il pris la peine de lui demander quelles boucles d’oreilles elle désirait porter, mais il avait demandé si celles qu’il avait dans les mains étaient les bonnes. Qu’est-ce qu’il n’avait pas compris deux jours plus tôt quand Kimiko lui avait dit qu’elle avait hâte de les porter à Sakurai? Ce n’était certainement pas qu’elle avait envie de choisir des bijoux qu’elle avait acheté il y a trois semaines, puis encore moins qu’elle désirait attendre encore un 24 heures supplémentaire avant de mettre les boucles d’oreilles au cœur de cette crise. Et là, ce majordome à la noix de coco trouva le moyen de faire déborder le vase de patience de l’adolescente : il dit qu’il trouvait que c’était joli sur mademoiselle… C’était juste joli? Autant bien cracher au visage de l’étudiante et lui dire qu’elle n’avait pas de goût, tant qu’à y être! Sincèrement, s’il n’était pas là depuis plus de vingt ans, Kimiko aurait demandé à ce qu’il soit renvoyé. Non, mais… il y avait des limites à se faire maltraiter par les domestiques, non?
Heureusement pour la jeune fille, elle n’avait pas à être prisonnière de la mauvaise compagnie de ce majordome toute la journée : elle avait cours, justement. Vivement Sakurai qui lui permettait de s’échapper de la maison pendant plusieurs heures. Sans quoi, elle aurait pu virer folle avec son incompétent de serviteur personnel. (Rholala, avait-il vraiment eut le culot de dire que ce n’était que joli, lui?) Quoiqu’il en soit, la tempête eut le temps de passer pendant la première période qui fut consacrée à la mathématique. Se concentrer sur autre chose que des boucles d’oreilles qui valaient une fortune eut pour effet de calmer la japonaise… Ce qui était toujours positif, ne? D’ailleurs, elle sortit de son local de classe avec un mince sourire aux lèvres. Bon, elle fut peut-être la seule à le faire, mais elle n’allait pas ruiner à nouveau son humeur pour ça ; tant pis si elle sortait du lot de zombies. Une fois à son casier, elle remarqua un livre parmi la pile déjà présente. Elle prit le bouquin dans ses mains et regarda la couverture… Oh, mais il s’agissait du livre qu’elle avait emprunté à l’infirmière la semaine passée. Comment avait-elle pu oublier de le lui ramener? Enfin, il n’était pas trop tard pour le faire, la pause ne devait que de commencer.
Kimiko fredonnait dans les corridors, faisant tranquillement son chemin en direction de l’infirmerie. Elle avait retrouvé un caractère enjoué, une bonne humeur, en d’autres mots. Elle ouvrit lentement la porte, légèrement penchée vers l’avant, comme si elle était à nouveau une enfant qui voulait joyeusement surprendre un adulte occupé. Elle entra même sur la pointe des pieds, s’attendant à voir l’infirmière tout près. Elle s’arrêta après quelques pas… Elle avait fait cette mise en scène pour rien, la dame en question était occupée plus loin. La nipponne devrait donc attendre quelques instants avant de… Oh, mais il y avait un garçon juste à côté d’elle qui… « Ciel! Pauvre sushi, qu’as-tu eut aux mains? » s’était-elle écriée en approchant du jeune homme aux mains visiblement recouvertes de bandages.
Dans son sursaut, elle avait relevé les bras et laissé tomber son bouquin par terre. Elle n’avait plus que cette victime d’un accident mystère en tête. Elle le regarda de la tête aux pieds pendant quelques secondes, cherchant à savoir s’il n’avait pas autre chose de dramatique. Ensuite, sans même réfléchir, elle avait prit la sucette qu’il tenait pour l’ouvrir et lui mettre dans la bouche… Ce qui est très aimable, mais pas nécessairement la meilleure chose à faire quand l’on attend une réponse. Sans compter que, bon, parler la bouche pleine était mal poli… Alors ce n’était pas gentil de mettre quelqu’un dans une situation qui le pousserait fort probablement à le faire, ne? Ça, par contre, Kimiko s’en fichait pour le moment. Elle regardait ces mains qui étaient géantes à cause des pansements. Qu’avait-il pu faire pour se retrouver dans un tel état? De plus, qu’allait-il faire sans ses mains? À voir ce qu’elles étaient devenues, il ne pourrait pas faire grand-chose. Du moins, la lycéenne voyait mal comment il allait parvenir à tenir des baguettes, encore moins écrire dans ses cahiers de notes de cours…
Mais voilà qu’à force de le regarder, elle se mit à lui trouver quelque chose de suspect. Du moins, c’est ce qu’on pouvait croire à la voir plisser des yeux, prenant soudainement des airs plus sérieux. Le visage de l’adolescent lui disait quelque chose… Et, pourtant, elle ne se souvenait pas de l’avoir côtoyé, ni de l’avoir dans ses classes. Toutefois, elle savait qu’elle avait déjà vu ce visage à quelque part… Elle le regarda ainsi pendant une longue minute, observant dans le détail chaque trait facial… autant ses yeux de biche apeurée que ses oreilles cachées quelque peu par des cheveux. Kimiko cherchait rapidement dans sa mémoire… Où avait-elle bien pu le voir auparavant? Se redressant d’un coup, comme si elle venait d’avoir une illumination divine, elle recula d’un bond. « J’ai déjà vu ta tronche, toi… Tu ne connaîtrais pas Shintaro-kun, par hasard? »
Elle venait de prendre une chance… Qui sait, ce grand brûlé était peut-être une connaissance de son meilleur ami Shintaro? | |
| | | | Shohei Kitamura
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| | Sujet: Re: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Mar 6 Oct - 16:12 | |
| Fixé sur sa sucette rouge, Shohei se demandait bien comment il allait faire pour l’ouvrir. Mordre dans l’emballage? Mais pour ça il faudrait qu’il trouve un moyen de coincer la tige de la sucette quelque part parce que ce ne serait pas avec ses mains de Mickey Mouse qu’il arriverait à quelque chose. La sucette ne tiendrait jamais entre deux couches de bandages, elle glisserait assurément.
La mine concentrée, le front plissé par l’effort intellectuel, Shohei avait beau chercher, il ne trouvait rien qui pouvait faire l’affaire. Comment se délecter de cette sucette? Parce que pour les Kitamura Shohei de ce monde, être face à une sucette et être dans l’incapacité de s’en délecter, c’était probablement l’une des choses les plus cruelles de cette planète. Ça et le fait qu’il ne pourrait aller dans une piscine avant plusieurs jours qui était le number one des choses cruelles qui lui arrivaient en ce moment.
Totalement absorbé, il n’avait pas remarqué la brune qui s’approchait à pas de loup pour… rien du tout. Mais comme il ne l’avait pas remarqué, il ne pouvait pas non plus se douter que son manège avait été effectué pour rien. (C’est plein de sens, n’est-il pas?)
Bref, comme il était à fond sur son histoire de sucette, vous vous doutez sans mal que Sho-chan rasa l’attaque cardiaque lorsque la visiteuse cria son exclamation.
Sursautant, jonglant avec sa sucette pour ne pas l’échapper, Shohei réussit à la coincée entre ses mains de Mickey Mouse alors que son cœur poursuivait ses palpitations folles. Il croyait mourir, mais au moins sa sucette était sauve à défaut de pouvoir être mangée!
La surprise passée, le maître nageur jeta un regard autour de lui pour chercher le Sushi en question à qui cette interrogation était destinée. Personne… Tout ça pour rien?!!
Ce ne fut que lorsque la demoiselle lui prit sa sucette que monsieur daigna pousser un son.
-Oi!
Ne jamais prendre sa sucette à un géant des bois sans lui dire ce qu’on compte faire avec d’abord. Parce que si Kimiko lui avait indiqué qu’elle ne ferait que l’ouvrir et la lui planter dans la bouche par la suite, il ne se serait probablement pas objecté à son geste.
Et justement, lorsqu’il reçu la sucette en bouche, toute trace d’objection disparue de son visage, avec un certain décalage quand même, le temps qu’il réalise ce qui venait de se passer, et un petit sourire comblé remplaça ses traits mécontents.
Savourant sa sucette quelques secondes, Shohei finit par comprendre que la question précédente s’adressait à lui et il calla sa sucrerie dans sa joue, tel un écureuil, pour répondre.
-Ch’ai chu chun chaccident che chimie.
Comment toutes les fois où la classe de chimie faisaient un labo ou à peu près… les rares fois où il ne s’était rien passé, c’était parce que les gens autour de lui avaient réussi à l’empêcher de toucher à quoi que ce soit.
Ramenant sa sucette sur sa langue, il poursuivit sa dégustation avec son petit air d’enfant heureux. Il n’y avait rien comme les sucreries <33
Mais il sursauta légèrement de nouveau au bon de la brunette. En tout cas, cette fille avait des réactions assez… expressives!
-Uh?
Se pointant lui-même d’une de ses mains de Mickey Mouse, Shohei haussa les sourcils. Elle l’avait déjà vu? Pourtant, lui ne se souvenait pas de l’avoir déjà vue. Mais bon, pour que Shohei prête attention à quelqu’un il faut au minimum qu’il échange une phrase avec la personne ou alors qu’elle possède un objet qui faisait briller les yeux du géant brun…
-Shinta-chou?
Son Truth Ranger préféré! Rien à voir avec le fait qu’il soit le seul, bien évidemment è.é En tout cas l’interrogation et le surnom débile répondaient à la question, ne…
-Hai!!
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| | | | Kimiko Fujihara
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| | Sujet: Re: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Sam 10 Oct - 0:48 | |
| Mais dans quelle école pouvait-elle bien se trouver pour que les étudiants puissent se retrouver dans un tel état critique – ouais, bon, faudrait pas exagérer non plus – ? L’adolescente se posait sérieusement cette question alors qu’elle venait d’apercevoir un étudiant scolaire qui avait des mains trois fois la grosseur normale et ce, à cause d’épaisses couches de bandages. Elle en avait jeté son livre emprunté au bout de ses bras et elle avait accourut aux côtés du blessé, l’appelant sushi par le fait-même. (Qui sait, elle avait peut-être faim?) Elle était visiblement prise d’une soudaine inquiétude en le voyant. Elle se mit à le regarder intensément et ce, en quête d’autre chose qui pouvait avoir mal tourné chez le pauvre garçon. Elle était entrée dans son petit univers de panique et ne portait même plus attention à son camarade qui tentait désespérément de sauver sa sucette… bien qu’elle fini par lui ouvrir et la lui mettre dans la bouche.
Toutefois, le visage qu’elle avait devant elle lui ramenait un quelconque souvenir… Or, elle ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce que c’était exactement. Pour dire ça plus simplement : elle l’avait déjà vu, mais où? Elle ne parvenait pas à le replacer immédiatement… Pourtant, dans sa recherche mentale, elle avait éliminé les possibilités qu’il soit un criminel recherché – son sourire n’étant pas assez convaincant… bien que les psychopathes sont ceux dont on s’en attend le mien, ne? – , ce n’était non plus une célébrité qu’elle avait maté sur la couverture d’un magazine… En fait, elle sentait plus une vague comique à le voir qu’autre chose… Clairement, elle l’avait croisé dans la vraie vie ou vu de loin. À en voir la mine niaise du japonais qui savourait sa sucette, en plus de l’entendre dire un truc dans la lignée qu’il avait eut un accident de chimie… elle finit par faire un lien avec son meilleur ami : Shintaro Sanada. Ce dernier était également assez maladroit pour se retrouver dans une telle situation si jamais il décidait de s’y mettre… ou qu’une fille était dans les environs… Et ce fut alors que Kimiko posa LA question : connaissait-il Shintaro? … Évidemment, à la suite d’un bond théâtral vers arrière afin d’illustrer sa prise de conscience quasi existentielle.
Elle ne resta pas figée éternellement dans son expression de : « Oh mon Dieu, je crois que je sais où j’ai vu ta bouille! » puisque la question instinctive de l’adolescent voulait tout dire. Alors, il connaissait bel et bien Shintaro? En fait, le Shinta-chou, bien qu’étrange –juste un tantinet, quand même –, fût une réponse plus que claire. S’il n’aurait eut aucune idée de qui était Sanada, il n’aurait certainement pas réagit e la sorte. Il aurait froncis les sourcils, aurait penché le corps légèrement vers l’arrière ou aurait fait non de la tête. Ce n’étaient pas les signes non verbaux qui manquaient afin de démontrer une négation, ne? Bref, tout cela pour dire qu’au final, c’était une simili affirmation. Le « Hai!! » ne fut qu’un complément qui illumina le visage de Kimiko… Car oui, celle-ci était toute excitée de croiser ce pauvre bambi qui connaissait son meilleur ami sur toutes cette belle planète bleue pleine d’algues de la même couleur! Tout sourire, elle s’assit à côté de lui et commença tout de suite à le bombarder de questions. Ce n’était pas autant pour faire une biographie que juste se renseigner, mais… elle voulait tout savoir. « Haaan, mais tu connais Shintaro-kun! C’est génial! Comment t’appelles-tu? Es-tu aussi en troisième année? Ah bon, dans quelle classe? Oh, dans quel club es-tu? Tu n’es pas dans la danse, ne? J’espère que tu n’es pas en dessin ou en peinture… Mais bon, tu aimes le bleu? … Le rouge? »
Un peu plus et Kimiko se mettait également à lui demander s’il préférait le jello au pudding, s’il aimait mieux prendre l’avion ou le train, dans quel coin il habitait et bien d’autres questions autant sans queue ni tête… Mais, une fois de plus, elle stoppa net dans sa lancée. Premièrement, le nippon n’avait même pas pris la peine de répondre à aucune question… Or voilà qu’il lui jetait un de ses drôles de regards… C’était quoi cette mine là? Il allait de soit qu’elle se mette à se sentir légèrement offusquée. Elle ne venait tout de même pas de Mars! Sans compter que, bon, elle n’était pas si affreuse que cela, n’est-ce pas? À moins qu’il ne valle pas plus que ce bidon de majordome de ce matin… Sincèrement, elle n’avait pas besoin d’une autre personne en ayant contre elle. S’il ne voulait pas socialiser avec elle, il n’avait eut qu’à le lui dire dès le début. Elle ne se serait pas attardée sur son cas. Ah! Les hommes… La lycéenne perdit son sourire puis se redressa, voire qu’elle se leva simplement sans piper mots et alla reprendre le bouquin qu’elle avait jusque là laissé traîner sur le plancher de l’infirmerie.
Une fois le livre dans ses mains, elle alla le plaquer contre sa poitrine et se retourna en affichant une mine indifférente… quoiqu’on puisse distinguer un brin de rancune dans ses pupilles noires. « M’enfin… Moi, c’est Fujihara Kimiko. »
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| | | | Shohei Kitamura
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| | Sujet: Re: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Sam 10 Oct - 3:36 | |
| Eh oui, Shohei connaissait Sanada-kun, son cher Truth Ranger. À en croire la réaction de la brunette, c’était une bonne chose. Du moins, c’était ce que cru Shohei sur le moment. Sur son visage se dressait un large sourire et ses yeux brillaient d’une petite lueur de bonheur. Pourquoi? Pour rien. En quoi était-ce si génial que tous deux aient une connaissance en commun? Ils étaient tous les deux en troisième année, c’était limite d’une normalité à friser le deux de tension. Mais Shohei était ainsi fait. Une personne rayonnante de bonheur lui donnait envie de sourire pour aucune raison spécifique. N’était-il pas mignon comme tout, ne?
Retirant sa sucette de sa bouche en coinçant la tige entre ses gants de Mickey Mouse pour parler plus librement, Shohei se permit même d’ajouter avec un ton de grand héro :
-Lui et moi, on a monté une association contre le crime!
Quelle belle association de deux personnes que sont les Truth Rangers, constamment en quête de vérité. Du moins leur vérité. Nous ne sommes pas bien certain que dire qu’il y a une conspiration gouvernementale pour obliger les jeunes à faire des interro surprises. Ni même que ce sont les aliens qui sont responsables du réchauffement de la planète tout ça parce qu’ils auraient rapproché la planète du soleil dans le but d’en faire leur destination « soleil » lors de leurs vacances lorsque les humains seront tous irradiés… Mais bon, tout ça, ce sont les aventures des Truth Rangers et ce n’est pas encore l’heure de ce feuilleton merveilleux!
Pour en revenir à ce qui nous préoccupe réellement ici, nous dirons simplement que le grand sourire ravi de Shohei se volatilisa peu à peu à chaque question que Kimiko posait. Pourquoi en posait-elle autant? Est-ce qu’elle allait respirer un jour? Si elle tombait dans les pommes il devait faire quoi?
Sa bouche de transformant en un O interrogateur, il songeait qu’il n’aurait qu’à crier à l’aide. Après tout, ils étaient dans une infirmerie, l’infirmière devrait probablement savoir quoi faire dans une pareille situation!
Mais si Shohei était accusé de meurtre? Qu’allait-il devenir!! Il ne voulait pas aller en prison é.è D’abord, il était trop jeune pour ça, ensuite, il était innocent et, finalement, il était à peu près certain que les plafonds de prison étaient trop bas pour lui!
En quoi la troisième remarque était importante? En rien, mais il faut toujours trois raisons dans ce genre de trucs é.è
-Kitamura Shohei desu. Hai. En C. En natation. Hai. Hai…
Hochant de la tête à chaque réponse avec le regard en coin qui levait doucement vers le plafond, Shohei était en profonde réflexion pour bien répondre à toutes les questions qui lui étaient posées.
Cependant, le temps qu’il termine de répondre, elle n’était même plus assise à côté de lui.
-Eeeh?
Cherchant la demoiselle de son regard perdu, notre géant des bois affichait une mine d’incompréhension totale. Pourquoi elle avait l’air aussi peu contente? Il avait mal répondu à une question? Mais où s’était-il trompé?
-Fallait que je dise non à rouge? é.è
Shohei, ne soit pas si bête. Ce n’est pas un interrogatoire!
Mais bon, il se sentait mal le pauvre. Pourquoi le sourire de Kimi-chan s’était dissipé en trois secondes? Mordillant le bout de sa sucette avec une petite moue de tristesse, Shohei leva ses yeux de biche sur la demoiselle. Qu’avait-il dont pu dire pour un tel changement de comportement? é.è
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| | | | Kimiko Fujihara
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| | Sujet: Re: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Mer 14 Oct - 4:38 | |
| Elle devait vraiment être tombée dans un baril plein d’eau de chance quand elle était petite! Sinon, comment expliquer qu’elle tombait toujours sur des connaissances sympathiques, pour ne pas dire charmantes, de son cher Shintaro-kun? Sans compter que son meilleur ami et Shohei avaient monté une association contre le crime. Il allait donc de soi qu’elle pétillait intérieurement de joie et qu’elle devait se rapprocher de l’inconnu à sucette et mains de Mickey. Elle voulait tout savoir… Et par « tout », elle était malheureusement un tantinet trop sérieuse. Elle lançait question après question, à une vitesse hallucinante et à un point tel où son interlocuteur, si on pouvait encore le désigner ainsi, ne parvenait plus à répondre à temps. Le pauvre ne fournissait plus devant le questionnaire vraisemblablement sans fin. Kimiko le questionnait sur n’importe quel sujet, commençant par la base… Soit pas savoir son nom, Shohei, sa classe et son club, natation… Intéressant, un homme en maillot… mais là n’était pas le vif du sujet! Elle avait ensuite continué en se tournant vers les couleurs qu’il pouvait bien aimé et, à vrai dire, elle était bien partie pour continuer dans sa lancée. Elle ne se souciait même pas du lien entre ses questions… Tant et aussi longtemps qu’elle pouvait continuer de parfaire sa fiche mentale de qui se tenait à ses côtés, la vie était merveilleuse!
Après la septième question, elle se décida enfin de prendre une courte pause pour reprendre son souffle… En fait, non, elle aurait pu continuer encore longtemps… Elle s’arrêta temporairement plutôt afin de regarder le visage de l’adolescent près d’elle. Ce n’était pas parce qu’elle monopolisait la conversation avec un bras de fer qu’elle avait la tête entièrement ailleurs. Or, voilà, elle ne pouvait en dire autant de Shohei qui semblait être plongé dans une profonde admiration du plafond. Pourquoi ne la regardait-il pas? Elle ne devait pas être si ennuyante, elle l’interrogeait… Donc, dans un sens, elle essayait de le faire participer activement. Toutefois, elle ne comprenait pas vraiment la mine bizarroïde qu’affichait son camarade. Elle avait beau chercher comment elle devait le prendre, mais il ne l’aidait pas… Enfin, peut-être, car son ralentissement dans son rythme de réponse finit par faire conclure à Kimiko qu’il n’était pas intéressé à faire de plus ample connaissance. Elle se choqua à ce moment et se releva brusquement sans piper mot. Elle ne lui jeta même pas un regard en diagonale. Elle fit quelques pas pour aller reprendre le livre qu’elle venait rendre à l’infirmière. Elle n’avait pas cru bon d’expliquer ses actions à l’étudiant qui ne devait pas y comprendre grand-chose.
Enfin, la troisième année prit tout de même la peine de se présenter… sans toutefois y mettre le moindre soupçon d’enthousiasme. Elle ne s’efforça pas à en dire plus que son nom. Si elle avait demandé le pedigree de Shohei, elle ne lui donna pas l’égal : elle ne dit ni sa classe, ni son club, ni rien de supplémentaire. À croire qu’elle ne considérait pas qu’il le méritait puisqu’elle était un peu insultée de la tournure des événements. De plus, elle resta de marbre devant le « Eeeh? » du nageur. Il était trop tard pour faire semblant de ne pas savoir ce qu’il avait fait! Comme on disait souvent : le mal était fait. Malgré tout, elle fronçât les sourcils en le voyant se demander s’il aurait dût répondre non à rouge. Non, mais… c’était impossible qu’il ne voit pas son erreur, ne? Une seconde… puis deux… ensuite une troisième défilèrent et ainsi de suite… puis le jeune homme ne semblait toujours pas comprendre.
Kimiko continuait d’attendre de voir s’il n’aurait pas une réaction différente… Or, pendant ce temps, une petite boule de remords était en train de se former dans son ventre. Pourquoi se retournait-il contre elle? Bon, d’accord, il ne se retournait pas contre elle, mais que pas du tout… Mais n’empêche qu’elle se sentait soudainement mal à l’aise. Elle se mordit la lèvre inférieure, commençant à le prendre en pitié. C’était difficile, après tout, de fixer des yeux piteux comme ça sans même réagir. Non, mais il ressemblait à un chaton battu, là! Une sucette en plus dans la bouche, ce qu’un chat ne pourrait pas vraiment avoir, mais détail… Le degré d’apitoiement était relativement le même. Un être humain ne pouvait pas ne pas vouloir aller prendre la chose dans ses bras pour la réconforter… peu importe que ça l’ait été de sa faute au départ. La japonaise poussa un soupire, puis elle alla placer le bouquin sur un meuble tout en faisant signe à l’infirmière qu’elle le laissait là. Par la suite, elle retourna timidement prendre sa place aux côtés du lycéen. Elle n’osait plus vraiment le regarder, ce pourquoi elle gardait la tête basse, mais elle fit un effort pour se rattraper. « Tu aimes vraiment le rouge alors, ne? » dit-elle en donnant un léger coup d’épaule à Shohei, juste de quoi ramener en semblant d’amabilité entre eux. Elle s’éclaircit la gorge avant de reprendre : « Je suis dans la 3-A et… anô… Je suis dans le club de danse. » | |
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| | Sujet: Re: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Dim 18 Oct - 17:23 | |
| Ce pauvre Shohei. Comme si ce n’était pas déjà suffisamment dur pour lui de comprendre la gente féminine, il fallait en plus qu’il vienne de tomber sur la ceinture noire des filles complexes! Aurait-il pu se douter que derrière ce joli minois se cachait une demoiselle qui changeait d’air comme on respire? Pas facile pour ce pauvre Shohei qui, en plus, avait toujours deux de tensions et trois temps de retard sur tout le monde é.è
Ce pourquoi, lorsque la demoiselle se renfrogna, notre pauvre géant des bois n’y comprenait strictement rien. Il avait pourtant été gentil, il avait pourtant bien répondu à toutes les questions. Mais alors, c’était ça le problème! Là où il croyait avoir donné une bonne réponse, il en avait donné une mauvaise. C’était tout lui ça, il n’avait jamais été doué pour les interro!
En proie à la culpabilité, Shohei se sentait vraiment mal. Pauvre chou. Elle était peut-être allergique au rouge. C’était pour ça qu’elle en faisait une si grande réaction! Elle était allergique au rouge!! Mais alors, pourquoi Shohei se sentait si mal que ça? Il n’avait qu’à ne pas porter de rouge en sa présence et le tour était joué, non?
Vu la tête du maître nageur, ce n’était pas suffisant. Mais pourquoi ça ne l’était pas? Il devait bien y avoir une raison? Une raison toute simple. Elle ne souriait plus. De quoi tuer ce pauvre Sho-chan. Les gens malheureux, il détestait ça, pour ainsi dire, il ne le supportait pas. Surtout lorsque c’était de sa faute. Cette fille était si mignonne lorsqu’elle souriait. C’était un crime de lui enlever son sourire!
Shohei, tu viens réellement de penser ça?
Hai… nande?
Date… ça ne te ressemble pas du tout de penser qu’une fille est mignonne!
La conscience marquait un point ici. Shohei et une pensée sur les jolies filles, ça faisait deux. Elle devait être trop mignonne voilà tout. Ou alors c’était sa gentillesse? Oui voilà! Elle lui avait ouvert sa sucette, c’était son geste qui la rendait mignonne!
Shohei qui trouve une fille mignonne à cause d’une sucrerie? Ouais, ça c’est plus réaliste!
-Hai! Mais c’est pas grave hein!!
Oui, tout de suite il se ravisait sur la question du rouge pour ne pas la remettre en colère.
-Je vais pas te montrer de rouge, je vais pas en porter, je vais pas en parler si ça te choque autant! Je voudrais pas que tu fasses une crise d’allergie à cause de moi.
Répétant plusieurs signes négatifs de la tête, le jeune homme réalisa soudainement que sa sucette était rouge. GOD! Il fallait agir vite!!
Poussant un : haaaan! alarmé, il chercha une issue des yeux avant de finalement opter pour fourrer la sucette dans sa bouche et ainsi la dérober à la vue de la demoiselle.
Shohei…
Hai?
Tu es conscient qu’elle risque de ne rien comprendre à cette histoire d’allergie?
Uh?
Laisse tomber =.=
-Awww… é.è
Pourquoi une telle réaction?
-La danse, c’est de la torture…
Ça Shohei, c’est pour toi, pas pour elle et ce n’est que parce que tu as deux pieds gauches!
Même pas vrai, ce sont nos cavalières qui disent ça!
Ouais, parce que t’as deux pieds gauches et que c’est douloureux pour tes cavalières!
-La nage papillon, ça c’est facile!
… Tu parles sérieusement là? Le commun des mortels pense probablement qu’un slow est moins torturant que la nage papillon!
Bha ils ont tords.
Erreur, t’es cinglé, différent!
| |
| | | | Kimiko Fujihara
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| | Sujet: Re: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Mer 28 Oct - 23:24 | |
| À regarder la japonaise aller, on pouvait se demander par combien d’émotions différentes elle pouvait passer en l’espace de 24 heures. Avec seulement le jour présent comme exemple, on pouvait déjà nommer la colère, la complaisance, la surprise, la pitié, la joie, la vexation, la rancune… Et, enfin, elle avait fait son petit chemin jusqu’au remords en voyant que sa victime en était réellement une. Ce Shohei Kitamura ne l’avait pas volontairement vexé. Du moins, à observer sa confusion, elle en était venue à cette conclusion. Il n’avait pas affiché la moindre compréhension malgré que la lycéenne ait attendu de voir une nouvelle réaction. Bref, elle se mit à culpabiliser de s’être emportée devant un garçon kawaii qui lui rappelait, ne serait-ce que par sa baka-attitude, lui rappelait son ami Shintaro.
Passant à une humeur plutôt timide, elle avait lentement repris sa place aux côtés de l’adolescent après un court soupir. Elle lui demanda s’il aimait réellement le rouge, gardant la tête baissée puisqu’elle était bonne pour exprimer ce qu’elle ressentait à l’intérieur. Par la suite, elle nomma son groupe et le club scolaire elle appartenait. Dans un sens, elle était quelque peu injuste à demander tant d’information de son interlocuteur et lui en donner si peu… mais bon, elle n’était pas parfaite, ne? Pour en revenir à nos moutons, la jeune Fujihara releva son visage pour ainsi se risquer à regarder l’épaule du garçon alors que celui-ci affirmait que ce n’était pas grave s’il n’aimait pas le rouge. D’ailleurs, il lui vola un sourire lorsqu’il se mit à déblatérer tout ce qu’il était prêt à faire pour qu’elle n’ait pas de rouge devant ses yeux. S’il savait que ce n’était pas du tout la couleur en tant que tel qui l’avait offusquée! Somme toute, la troisième année ne put retenir un rire tout en allant placer sa main devant sa bouche avec cette histoire sans queue ni tête d’allergie au rouge. Du moins, si elle avait bien fait le lien entre la crise d’allergie et tout ce que venait de dire ce Shohei qui secouait vivement la tête. « Kitamura-kun, je… je ne suis pas allergique au rouge! C’est une magnifique couleur, même! Vraiment… Tu peux en porter tant que tu veux. Je ne suis pas un taurau! »
Ah la la, il en était difficile de faire une phrase complète avec ce fou-rire qui venait de la prendre. Elle n’avait jamais entendu quelque chose d’aussi ridicule qu’une allergie à une couleur. Elle ne disait pas pour une haine immesurable, mais une intolérance? Oui, c’était la toute première fois. Le comble, elle ne croyait pas que ce soit une simple blague pour lui ramener un sourire sur les lèvres. Le japonais devait être sincère dans ses affirmations. La preuve : il eut un court moment de panique lorsqu’il se souvint que son suçon était de la dite couleur à éviter.
Se remettant à peine de son rire, elle essuya une larme au coin de son œil parce qu’elle avait été trop amusée. Elle le regarda en retenant sa rigolade et haussa les sourcils à l’entendre dire que la danse était de la torture. Ce n’était pas vrai du tout! La danse, il y en avait pour tous les niveaux… et cela incluait celle en sous-vêtements avec une brosse à la main ou, encore, du air guitar. « La danse n’est pas si dure que ça! Si ça se trouve… Kitamura-kun et un maître danseur et il ne veut seulement pas l’avouer! Je suis persuadée que tu n’es pas un cas entièrement perdu. »
Même si elle n’en avait aucune idée, elle se disait que ça ne pouvait pas être si pire qu’il ne le laissait croire. Bon, tout le monde se permettrait de douter à en voir l’état des mains du nippon vu le résultat d’une expérience de chimie rudimentaire… Or, elle voulait croire qu’il avait assez de coordination pour mettre un pied à côté de l’autre. Il fallait bien avoir un peu de foi en l’humanité, ne? Voilà, toutefois, qu’elle n’était pas convaincue que la nage papillon était plus facile que la danse. Elle ne le pensait pas parce qu’elle n’était pas comme un poisson dans l’eau… « Iiè! La danse, c’est plus facile! Je te parie que tu danses la valse avant que je ne sois capable de faire la nage papillon! Surtout que si tu sais nager, c’est que… tu… tu sais bouger. »
Haan, elle venait de se déconcentrer elle-même. Elle n’avait pu s’empêcher d’imaginer le troisième année dans un uniforme de natation comme on en voit lors de compétition… Vous savez, ces habits moulants et trempés après un passage dans l’eau. Et oui, qu’elle croit en l’amour ou non, rien de lui interdisait de s’imaginer des choses. Ce pourquoi elle avait eut une vision du garçon en train de nager, puis sortir de la piscine tel que le ferait un acteur d’Hollywood. À cet instant, soit dans sa fantaisie soudaine, l’habit de compétition avait laissé place à un costume de bien normal et un Shohei torse nu… Ce qui, dans le monde réel, lui colora le visage de la couleur maléfique dont il était question, puis elle se mit à son tour à secouer vivement de la tête tout en clignant des yeux. Elle clignait des yeux trop rapidement, mais elle tentait de se sortir l’image de la tête. Non, mais ce genre de pensée était inapproprié et procurait des sensations étrange : en conclusion, c’était à éviter à l’avenir. En somme, si elle avait balbutié sa dernière phrase… on savait désormais pourquoi. | |
| | | | Shohei Kitamura
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| | Sujet: Re: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Sam 31 Oct - 20:43 | |
| Visiblement, Shohei ne semblait pas convaincu bien que Kimiko affirmait que le rouge était bien. Le pauvre bonhomme, il était un être facilement affecté par les changements d’humeur et vu que le rouge semblait une question délicate, il préférait ne pas prendre de chance. Peut-être qu’elle disait juste ça pour être gentille. Après tout, Shohei faisait parfois des choses qu’il n’aimait pas juste pour être gentil et faire plaisir aux gens. Cependant, une allergie n’était pas une chose avec laquelle il fallait jouer! C’était très sérieux et Shohei se sentirait affreusement coupable si jamais quelque chose de grave se produisait.
T’es pas sérieux quand même? =.=
Refusant catégoriquement de sortir sa sucette de sa bouche par crainte d’une crise ou réaction quelconque, Shohei secouant vivement la tête par la négative. Le rouge était dangereux! Il ne fallait pas prendre ça à la légère.
-Je préfère te voir sourire que le rouge.
Oh que c’est mignon! Enfantin et semblant trop innocent pour être vrai, mais si la demoiselle doutait de la sincérité du géant des bois, elle comprendra vite qu’avec Shohei, il faut toujours tout prendre au premier degré, il n’est pas suffisamment malin ou malveillant pour se moquer des gens. Les gens se moquent de lui, sans aucun doute, mais jamais l’inverse.
Ah Shohei, s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer!
Fixé sur son histoire d’allergie, Sho-chan ne prévoyait pas démordre aussi facilement. La réaction de Kimiko avait été trop radicale pour qu’il n’y ait réellement rien et ça avait forcément un lien avec le rouge puisque c’est là que tout c’est produit!
Certes, essayez d’expliquer à ce type que cette charmante demoiselle change d’humeur encore plus souvent que de sous-vêtements si vous voulez, mais ça ne sera pas gagné!
Fronçant légèrement les sourcils devant l’amusement évident de la brunette, Shohei était légèrement perdu. Pourquoi maintenant riait-elle aux éclats? Il fallait croire que le maître nageur avait raison. Le rouge n’était pas une bonne couleur pour Kimi-chan, il fallait la supprimer de sa vue!
-Le prof de valse en sixième a dit que si… é.è
Pauvre petit Shohei. Humilier à jamais dans les cours de danse sociale que sa mère le forçait à suivre pour devenir un jeune gentleman tout à fait distingué. Il était pire qu’un cas désespéré selon cet enseignant. Shohei avait autant de grâce qu’un pingouin apparemment… et tout le monde sait que les pingouins dansent d’une si merveilleuse façon… =.=
Mais bon, ceci expliquait sûrement pourquoi Shohei était imbattable dans une piscine! Cet enseignant était un as, un maître, ça c’était certain. Il avait vu tout ça! Ou senti peut-être… Il faut dire que notre géant passe tellement de temps à la piscine qu’une légère effluve de chlore ne le quitte jamais.
-Bha faudra voir! Parce que la nage papillon c’est trop facile! Demain à la piscine…
-Non pas demain!
-Ouais pas demain, on verra si t’es… pas demain ? é.è
Se retournant vers l’infirmière qui l’avait rappelé à l’ordre, Shohei nous faisait un joli remake du chat Potté de Shrek. Bien sûr, il ne se souvenait déjà plus que brûlure chimique et eau chlorée ne faisaient pas bon ménage…
-Nande? é.è
La pauvre infirmière roula les yeux dans leur orbite. Shohei était pire qu’un poisson rouge. Il fallait vraiment tout lui répéter constamment sans quoi il oubliait à coup sûr!
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| | | | Kimiko Fujihara
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| | Sujet: Re: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Mer 4 Nov - 17:50 | |
| Kimiko Fujihara, malgré ses sautes d’humeurs incompréhensible, était une adolescente brillante et pleine de potentiel. Elle apprenait assez facilement, ce pourquoi elle tira quelque chose de sa première leçon visant à connaître les géants des bois : l’ami de son ami, celui aux mains de Mickey Mouse en l’occurrence, était une personne gentille. Elle ne pouvait se risquer à qualifier le japonais d’attentionné, mais elle avait quand même été touchée de voir tout ce qu’il était prêt à faire pour qu’elle n’ait pas de rouge devant ses yeux. Sans compter qu’il venait de lui dire qu’il préférait la voir sourire que de voir la couleur qu’il ne fallait pas voir. Donc, bien qu’elle riait aux éclats à cause de cette histoire loufoque d’allergie, elle n’avait pas été sans remarquer cette petite phrase toute simplette. Elle était une fille, après tout, c’était dans ses gènes de noter de genre de détails.
Toutefois, son rire se calma assez vite, car elle se sentait prête à entrer dans un débat avec ce Shohei Kitamura. Elle ne partageait pas, mais qu’absolument pas, le point de vue de ce dernier qui affirmait que la nage papillon était plus facile que la valse. Certes, la danse et la natation sont deux choses bien différentes… Or, tout le monde pouvait danser. Tout le monde le faisait, qu’ils soient bons ou mauvais… Simplement parce que ça leur permet de lâcher leur fou, leur surplus d’énergie et ce, sans nécessairement avoir à être un expert dans la matière. Pour ce qui était de la natation, c’était jouer avec sa vie! Non, mais combien de gens mourraient noyés à chaque année? De plus, la nage papillon demande un certain degré d’expertise pour la faire correctement. De toute façon, ce n’était pas la lycéenne le cygne… soit une empotée sur terre et divine sur mer. Elle ne pouvait parler à la place du nippon, mais elle savait que ce n’était pas du tout son cas. Alors la piscine… elle passait souvent son tour. Loin d’elle l’idée de faire des compétitions un jour, elle préférait continuer d’être sur de la terre ferme pour pratiquer son art.
Malheureusement, elle n’était pas plus une experte dans les débats… Ce pourquoi elle se planta elle-même un piège dans son argumentation qui visait à défendre son opinion. Il n’aurait pas fallu qu’elle mélange de l’eau, du mouvement, un garçon en maillot et une scène hollywoodienne. En d’autres mots, son esprit s’était aventuré là où il ne devait pas. Évidemment, elle en rougit jusqu’à en devenir rouge pivoine et se mit à secouer la tête comme si sa vie en dépendait. D’autant plus qu’elle était à l’infirmerie de l’école, ce n’était tellement pas la place pour ce genre de pensées. (Et pourquoi lui, de toute façon?) Le pauvre Shohei n’y comprendrait sans doute rien, lui qui semblait plutôt penser exclusivement à des choses simples… Mais Kimiko n’y pouvait rien. Elle n’était pas parfaite et n’avait certainement pas le contrôle total sur son imagination qu’elle trouvait très fertile présentement. Elle se sentait si gênée, même s’il n’y avait aucun moyen que quiconque ne sache ce qui venait de se passer à l’intérieur de sa tête, puis en eut de la difficulté à terminer ce qu’elle disait. Donc, en plus d’avoir l’air idiote à faire des actions insensées, elle n’était plus capable de parler correctement.
Bref, elle ne regarda pas Shohei jusqu’à ce qu’il ne parle de son professeur de valse en sixième année. Apparemment, l’enseignant le trouvait mauvais, à ce que l’adolescente pouvait comprendre. Ayant de la misère à y croire, elle se disait que ça ne pouvait pas être si pire que ça… Et oui, si jamais quelqu’un se le demandait, elle avait remarqué les mains recouvertes de bandage. Toujours est-il qu’il ne lui en fallu pas plus pour se remettre en mode défi. Elle était étrangement déterminée à prouver que la nage était plus dure que sa valse à elle. C’était devenu, en quelque sorte, sa mission de la semaine. Un peu plus et elle embarquait dans cette histoire de pari avec Shohei et ce, malgré ses mains de Mickey qu’elle avait momentanément oubliées. Par chance, elle eut une illumination en même temps que l’infirmière, pour ne pas dire que la dame l’avait ramenée à la réalité. En fait, l’infirmière était intervenue pour ramener les jeunes à l’ordre, surtout le nageur qui était prêt à plonger dans une piscine dès le lendemain. Il était vrai qu’avec sa blessure, ce n’était pas conseillée de sauter dans de l’eau pleine de chlore.
Faisant la moue, la jeune Fujihara regardait le garçon à côté d’elle. Son pauvre sushi semblait si attristé, sans vraiment comprendre pourquoi il ne pouvait pas faire comme bon lui semblait. C’était à croire qu’il ne voyait pas l’évidence qui se trouvait au bout de ses bras. La japonaise aurait bien aimé pouvoir lui remonter le moral, mais il n’y avait pas grand-chose qu’elle pouvait faire. Elle n’était pas certaine qu’il aurait apprécié qu’elle aille chercher de l’eau de piscine pour l’asperger un peu… Ça l’aurait été cruel de lui retourner le couteau dans la plaie, ne? Toutefois, une idée lui traversa l’esprit : même s’il ne pouvait pas aller sous l’eau, rien ne l’empêchait de marcher! Et par marcher, elle entendait bien danser… Dans le pire des cas, ça n’aurait qu’un peu moins de classe vu qu’il ne serait pas entièrement libre de ses mains. « Puisqu’on ne peut pas prouver qui a raison avec la piscine… Demain, nous valserons! Tu verras que ce n’est pas la fin du monde! Bref, après les cours, on se rejoint dans le gymnase. »
Un sourire provocateur s’était dessiné sur ses lèvres. S’il ne se présentait pas, il pouvait être certain qu’elle allait parcourir tout Sakurai afin de le retrouver et le traîner dans le gymnase par la suite. Par après, elle se leva pour le regarder. Elle lui aurait bien tendu la main pour sceller ce gage, mais… elle se dit que ça n’en valait pas la peine puisqu’il ne pourrait pas lui serrer la main. Cependant, elle ne quittait pas les lieux avant de s’assurer qu’il viendrait le lendemain et elle avait trouvé la menace parfaite pour ça… « Si tu ne viens pas… Je vais… m’emmitoufler dans une grosse couverture rouge et je vais aller m’enfermer dans une salle où on développe les photos… Tu sais, où c’est sombre et que la lumière est rougeâtre. C’est une crise d’allergie assurée, ça! Tu ne me laisserais pas faire, ne? »
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| | | | Shohei Kitamura
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| | Sujet: Re: Connaître les géants des bois : Leçon 1 || Kimi-chan Jeu 5 Nov - 18:46 | |
| Quel était le dieu qui s’amusait ainsi avec ce pauvre Shohei? L’infirmière lui jetait un de ces regards. Pas de piscine! Elle l’avait dit pourtant, mais bien sûr, il avait fallut que cela entre par une oreille et ressorte par l’autre. Ça n’avait rien de surprenant avec l’adolescent aux mains de Mickey Mouse ici présent, mais bon, s’il oubliait si vite alors qu’il n’était même pas sorti de l’infirmerie, il allait, à coup sûr, se permettre une baignade avant qu’il ne puisse le faire réellement et à ce moment là… il allait s’en mordre les doigts, c’était certain.
-Vous vous êtes brûlé, Kitamura-kun, dois-je réellement vous le rappeler?
Le regard de chat Potté devenant une petite mine toute suppliante et triste au possible, le jeune homme voyait son monde s’évader sous ses pieds. Pas de piscine? Qu’allait-il bien pouvoir faire de son temps? Parce que oui, lorsqu’il avait du temps à ne rien faire, il était où? À la piscine, bien sûr!
-Et si je mets mes mains dans des sacs en plastiques?
La nage ne serait pas très aisée…
Peut-être oui, mais au moins Shohei pourrait nager! C’était probablement tout ce dont il avait besoin pour vivre. Être dans l’eau. Ça et la nourriture, bien évidemment. S’il y avait une seule chose sur terre qui pouvait mettre fin à une séance de natation sans que personne ne l’extirpe de force de l’eau, c’était bien d’avoir faim!
Pourtant, vu le regard prononcé de l’infirmière, ce n’était même pas la peine d’y penser. Surtout que si elle lui disait que c’était d’accord avec les sacs, Shohei trouverait le moyen d’oublier les sacs à coup sûr! Dans tous les cas, elle était pratiquement certaine que le maître nageur allait mettre ses mains dans cette eau chlorée dont il était dépendant avant la fin de la semaine même si elle le lui répétait cinquante fois et qu’elle lui faisait une note autour du coup!
-Valser?
Ramenant ses yeux sur Kimi-chan, le géant des bois n’affichait plus une mine suppliante, mais plutôt une mine terrorisée. Valser? Cette fille était-elle réellement certaine de ce qu’elle disait? Probablement pas! C’était la sucette rouge, elle l’avait vu trop longtemps, ça venait d’influer sur son comportement. Voyez à quel point le rouge était dangereux pour elle!
-Je peux pas non plus.
Tenta Shohei en montrant ses mains emmitouflées de bandages. Tentative plutôt intelligente pour le garçon qu’il était, mais hélas pour lui, il fallait croire que l’infirmière avait passé un pacte du diable avec la douce Kimiko. Elle ne serait plus son infirmière favorite si tel était le cas, soyez-en sûr è.é
-Mais si vous pouvez!
-Ah? é.è
Méchante infirmière. Tortueuse Kimiko. Les femmes. Qu’avaient-elles donc à adorer autant lui faire endurer des supplices inimaginables pour lui. La valse et privé de piscine. Que pouvait-il arriver de pire à ce pauvre géant des bois qui n’avait rien demandé à personne?
Il fallait en plus que la belle brune ose lui faire des menaces. Des menaces qui ne l’impliquait pas lui, directement, bien évidemment. Avait-elle lu un manuel des géants des bois pendant qu’il avait le dos tourné? Impossible il ne s’était pas tourné suffisamment longtemps! Pourtant, elle avait fait exactement la chose à faire pour faire de Shohei ce qu’elle voulait. Le menacer d’attenter à sa propre vie. Sho-chan ne pourrait laisser une telle chose arriver.
-Haaan, non non!! Je vais y aller, d’accord, c’est promis é.è
Il ne pouvait pas la laisser faire une énorme crise de rouge qui la tuerait! Et ce fut à peu près à ce moment que l’infirmière décida de renvoyer cet énergumène dans sa classe. Probablement parce qu’elle avait suffisamment entendu de stupidité sortir de la bouche du garçon. Lui rappelant qu’il avait des cours et qu’il valait mieux pour lui qu’il y assiste, elle retourna vers ses malades alors que Shohei affichait une expression d’enfant boudeur. Il n’avait pas très envie de retourner en classe, mais puisqu’il le fallait…
Se levant de sa chaise, le brun se tourna ultimement vers Kimiko avant de faire coulisser la porte et de partir :
-Pas de rouge hein, faut pas!
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