Je sais et alors? [ Masao ]

Masao lui, contrairement à Takeshi, avait formidablement bien dormi, aux creux des bras de son Adoré ^o^ Non, détrompez-vous, la nuit n’avait pas du tout était agité. Bande d’hentai ! On est pas obligé de faire des choses pas très catholique pour dormir avec son amoureux è-é Ne faîte pas les innocents, on le sait que vous y avez pensés =p

C’est à contre cœur que le rouquin sorti du giron d’Aki pour se préparer, histoire d’être à l’heure à Todai. Ils étaient proche de l’université, aussi, le fils du Maire de Tokyo se permis de retarder son lever. Malheureusement, il préférait ne pas avoir à se speeder que de rester dans les bras de l’Italien, surtout si ce dernier dormait !

Il alla prendre sa douche, s’habilla : Il enfila un jean noir où il accrocha une chaîne qu’il piqua à son journaliste préféré. Il mit une chemise rouge qui est assorti à sa ceinture ainsi qu’aux chaussures qu’il mettra avant de sortir. Il replaça la croix qu’il avait autour du cou et eu un sourire en voyant le suçon que son rital lui avait refait. Ahlala… Passons =p
Il se coiffa rapidement avant de se laver les mains, direction la cuisine. Il prépara son petit déjeuné, mis des céréales dans un bol et y colla un post-Tit : Mange ^ô^
Il petit déjeuna dans le calme, dans la cuisine, alla se relaver les mains et les dents et revint voir son koibito, qui évidemment, dormait toujours. Il le regarda avec un sourire tendre puis se décida à s’en aller après avoir mis sa veste, ses chaussures et prit son sac.

Il alla directement dans la magnifique bibliothèque. Il parla avec la dame, lui montrant les livres qu’il venait ramener : Oui encore des pièces de théâtre et un ouvrage sur la politique à la Restauration Meiji. Il alla en suite les ranger, même si cela était le travail de la femme. C’est bon, il pouvait remettre en place des bouquins quoi °° Il fit donc et son regard fut littéralement attiré par un recueil qui regroupait des dizaines de petites histoires théâtrale *o* Ha c’était génial ! Il le prit avec un gros sourire et alla s’asseoir pour commencer à le lire et…

Il entendit siffler une mélodie de quelqu’un =_= Mais il s’arrêta peu de temps après. Ah, soit il s’était fait reprendre par la bibliothécaire ou il s’était tu de lui-même. En tout cas, tant mieux, le silence est d’or dans ce sanctuaire des livres.
Malheureusement le calme ne perdura pas, malgré une longue accalmie, un téléphone portable sonna et le propriétaire, au lieu de l’éteindre répondit, oubliant de chuchoter ! A là, non è-é ! La voix… Hooo mais c’était qu’il la connaissait cella là et il savait à qui elle appartenait !

- Non mais je rêve...

Il alla vers le propriétaire et posa sa main sur la table de ce dernier, avec plus ou moins de force :

- T’es venu sans ta politesse, ce matin ? Tu as oublié qu’on était dans une bibliothèque, tu es prié de raccrocher ou de sortir de ce lieu où le silence est roi.

Masao était agacé par le sans gêne plus que flagrant de Takeshi et lui avait donc parler sur un ton assez abrupte.

Ce n’était pas parce qu’il fixait une image d’une peinture de Mozart, qu’il en lisait la biographie =p Masao alla lui demander, ou plutôt le sommer de choisir entre poursuivre sa communication à l’extérieur, ou l’arrêter. Une bibliothèque n’était pas un bar…
Takeshi osa lui demander d’attendre qu’il raccroche pour daigner lui parler. Quel culot ! Néanmoins, il n’en attendait pas loin de lui =p

Hum le croquant de son Senpai se fit entendre quand il lui rétorqua qu’il n’avait pas de patience et s’il comptait appeler « Papa » pour qu’il s’occupe de lui. Il leva les yeux vers le ciel avant de les reporter sur lui :

- Sache que je n’ai pas besoin de mon père pour te faire savoir quelque chose.

Le comble fut quand Koizumi lui informa qu’il pouvait retourner à sa place et en silence ! Non mais il avait honte de rien ce jeune homme dis donc °° Le rouquin en eu d’ailleurs un sourire, tellement la situation était culotée.

- T’es vraiment sans gêne XD

Oui, cela l’avait carrément amusé et il donnait le point de cette manche à son aîné. Il retourna à sa place et repris sa lecture, gardant un œil sur l’idiot de service, parce qu’il s’attendait à un autre coup de sa part. Ah ! Voilà qu’il décrocha à nouveau son GSM, non mais il avait rien compris au respect du culte lui o_o Maman ? °° Pour le coup, le fils du Maire, eu un sourire moqueur. Il trouvait que cela faisait cruellement enfant de nommer sa mère par cette appellation.

Il ne se bougeait pas le cul pour aller dehors ? O_O Euh, là s’en était trop ! Le Sucre de canne se leva et foi de Tanaka, il allait bien rire. Il s’avança vers le sans-gêne ambulant et lui dit, avec un gros sourire qui puait l’hypocrisie :

- Je t’en pris, Takeshi-senpai, continu ta conversation téléphonique ^____^

Il attrapa tout bonnement ses affaires : Sac et/ou veste puis s’en alla simplement les mettre sur un petit banc hors de la bibliothèque ! Son petit doigt lui murmura que le propriétaire ne devait pas être bien loin de le rejoindre…

La réponse de son Senpai le fit sourire. Comment est-ce que ça pouvait être autrement ? Celui qui était en tord recommandé à Masao de retourner à sa place sans faire de bruit, car il le trouvait bruyant. C’était tellement culoté, qu’il ne pouvait qu’en sourire et accorder le point de cette manche à Takeshi qui avait su lui sortir une réponse surprenante.

Il retourna s’asseoir, replongeant dans son monde théâtrale quand le GSM qu’il avait entendu plus tôt, se remis à sonner. Pensant que Koizumi avait tout de même la décence de ne pas réitérer sa bêtise irrespectueuse, il s’attendit à voir ce dernier sortir ou éteindre son portable. Mais non ! Il répondit et engagea la conversation avec sa « maman ». Hey, fallait pas abuser non plus è-é Surtout que là, c’était de la provocation, ce n’était pas possible autrement. S’il voulait parler avec sa mère, qu’il sorte !

Une idée germa dans son esprit et son regard se rempli de malice. Il avait trouvé un moyen enquiquiné son aîné : Il s’approcha de lui, attrapa ses affaires en lui disant, avec un sourire hypocrite, de continuer sa conversation téléphonique.

Il alla dehors et posa ce qu’il avait pris à Takeshi, sur un banc. Il se frotta les mains et son sourire se changea en une moue quand son Senpai arriva et lui cria dessus ç_ç Bien sûr, le rouquin jouait un rôle et à l’intérieur, il pétait de rire, ravi d’avoir énervé le jeune majeur. D’un ton innocent, il prononça :

- Moi ? Absolument pas, je mets juste tes affaires à ta nouvelle place. Puisque tu tiens tant que cela à répondre au téléphone, te moquant ainsi du respect que tu dois aux étudiants dans une bibliothèque, ta place est sur ce banc. Là, tu pourras blablater avec qui tu veux, par ton GSM, tu ne dérangeras personne

Il ponctua sa phrase d’un nouveau sourire avant d’ajouter :

- Tu devrais mettre ta veste, il ne fait pas très chaud ici ^-^

Ah ah ! Qu’allait faire son aîné maintenant ? Qu’on rigole =p

Ah ça pour en avoir ! Masao en avait du culot, et son aîné le savait tout aussi bien que lui. Il ne fallait pas le chercher, parce que oui Takeshi l’avait cherché, parce qu’il le trouverait et il serait bien accueilli ! Il ne se gêna nullement pour prendre ses affaires et les poser sur le premier banc qu’il croisa, à l’extérieur de la bibliothèque. Si ce n’était pas sa mère qu’il avait au téléphone, le fils du Maire lui aurait pris son GSM ! Une chance pour le jeune majeur =p D’un autre côté… Le roux se demanda s’il aurait simplement réussi à lui enlever des mains ? Il pensait que non…

Oh, son Senpai arriva et commença les hostilités en lui demandant s’il se moquait de lui. D’un ton innocent, le comédien lui répondit négativement. Il ne faisait que transporter ses affaires à sa nouvelle place, parce qu’il n’était pas foutu de rester silencieux dans une bibliothèque è-é Après une église, un temple, l’endroit où il fallait se taire, c’était bien une biblio ! Mais ça, le dadet semblait l’ignorer superbement… Ignorer superbement au sens figurer du terme hein… Malheureusement >_> Il se permit même d’ajouter, qu’il devrait enfiler sa veste, car il ne faisait pas très chaud dans les environs =p

Voilà que Takeshi se mit à crier qu’il n’avait jamais vu quelqu’un se moquer ainsi de lui, de toute sa longue vie, qui était plus longue de deux années que la sienne, ce qui faisait qu’il attendait plus de respect de la part de Tanaka que ce dernier lui en donnait. Par contre… Pour la suite… Le Sucre de canne avait besoin de réfléchir, parce qu’il n’avait pas trop bien compris ce que voulait dire le taré @-@
S’il avait eu un Junpei sous la main, il lui aurait bien demandé de déchiffrer ce que venait de sortir Koizumi, parce que là, lui, il séchait XD Mais malheureusement, il n’avait pas de PeiPei sous la main ç_ç Où est-ce qu’il était encore celui là, quand son kokoro avait besoin de lui, hein ?!

En passant, visez-moi la tronche de ses arguments =p D’ailleurs, avait-on le droit de les nommer de la sorte, vu comment ils ne tenaient pas la route, une seule seconde ? On n'avait pas le droit de répondre au téléphone dans une bibliothèque et encore moins de lever le ton. Takeshi était en tord, un point c’est tout na =p

Vu la tête que fit ce dernier, et surtout le fou rire qu’il réprima, alors que Masao lui commençait à y répondre, il a dû réaliser ce qu’il avait sorti comme raison…
Exagère peut être ? Non, sûrement ! XD C’était du total n’importe quoi oui =p Oh, un endroit plus confortable pour monsieur et moins froid. Au fait, le G-boy n’avait absolument pas honte de laisser son… bon ok, non ça le gênait de le faire lire dans le froid, c’était un coup à choper une maladie et pourquoi pas la grippe A, histoire de faire fermer Todai =p Ok, rendons la paranoïa à Tenshi…

- Aurais-je donc assez honte de mon geste, infliger à mon Senpai, qui s’est moqué du règlement, pour le laisser sur un banc, dans le froid ? Totalement ^______^

Il tourna les talons et fit deux pas vers la porte qui menait à la bibliothèque, juste pour le plaisir de l’enquiquiner encore un peu, avant de se retourner avec un gros sourire, sincère cette fois :

- Une boisson chaude, ça te dis ? ^^

Le fils du Maire n’était pas quelqu’un qui restait bloqué sur un truc, il passait rapidement à autre chose, surtout avec Takeshi ! S’il avait dû lui tenir rigueur pour chacun des vents qu’il lui avait envoyé dans la figure, et que par pure courtoisie, Masao lui avait rendu, on était pas sorti de l’auberge !

En fait, il ne se prenait pas la tête. Quand on lui demandait quelle relation il y avait entre lui et Koizumi, il répondait simplement qu’ils étaient camarade et en compétition, le tout dans le respect, encore ce mot =p, de l’autre. Car s’il arrivait un problème à son Senpai, Poil de carotte serait dans les premiers à lui venir en aide et il pensait sincèrement que c’était réciproque...

Puisqu’il l’observait, il pouvait se rendre compte que Masao était totalement largué. Ce dernier avait d’ailleurs bien vu lui, que son aîné se retenait d’exploser de rire. Il allait le suivre quand Takeshi se repris pour demander s’il n’avait pas honte de laisser son Senpai dans un endroit froid, on était en Septembre, le matin, normal qu’il ne faisait pas chaud.

Poussant l’audace jusqu’à faire style qu’il se moquait éperdument de le laisser attraper à grippe H1N1. Il alla jusqu’à faire quelques pas vers la porte. Néanmoins, ne se fichant pas de la santé de son aîné, qu’il appréciait malgré tout, il se tourna vers lui, lui demandant s’il voulait une boisson chaude. Vu le sourire de Koizumi, il se doutait de la réponse. Ce qu’il dit le confirma.

Ah ce Senpai… Comme c’était compliqué et à la fois complètement simple entre les deux °° Ils se respectaient, ils pouvaient passer du temps l’un avec l’autre, mais… Pas plus XD Ils étaient comme chat et rat °° Vous connaissez Fruit Basket ? Yuki le rat et Kyo le chat. Ils pouvaient être ensemble dans la même pièce, se parler, même rigoler, mais un mot de l’autre, et ils se sautaient à la gorge =p Bah c’était eux *o* En plus, Masao était roux, comme Kyo, c’était parfait XD

- Je vais chercher mes affaires, et on y va ? ^^

Il alla prendre son sac, marqua sur un papier son prénom ainsi que son nom et laissa ce dernier sur les livres qu’il allait emprunter. Il ressorti et emboita le pas à son aîné qui décida d’en rajouter une couche.

Le fils du maire se tourna vers lui, les yeux en mode soucoupe :

- Tu laisserais un kohai payer ? Et bah… Tu n’as vraiment honte de rien… M’enfin… Tant pis pour toi, tu me regarderas boire =p

Il rigola et ajouta, le regard rieur :

- Je ne pourrais pas XD Je vais te prendre quelque chose, espèce d’avare va ! Et je dirais à qui veut l’entendre que Koizumi Takeshi laisse ses kohai lui payer une boisson, parce qu’il ne veut pas dépenser son argent =p

Prend toi ça dans tes dents na !

Ouais… Takeshi était bien trop hyperactif, il ressemblait plus à Momiji, non pire ! Au magnifique Ayame ! Image peut être un peu trop flatteuse, mais bon… C’était celle qui s’approchait le plus.
Rah mais qu’est-ce qu’il avait à lui tournait autour comme ça oO Il lui donnait la nausée là. Manquerait plus que Masao vomisse son petit déjeuné à cause de l’autre taré ç_ç

Qu’est-ce qu’un banc, en plein milieu des courants d’air, avait de romantique, hein ? Encore s’il faisait chaud, pourquoi pas, mais là… M’enfin, si on était en doudoune, ça passerait XD Mais au revoir le côté glamour du romantisme…
Le Senpai n’était pas le seul à se demander avec qui sortait le Sucre de canne. Beaucoup se posait la même question, parce qu’il avait en permanence un suçon frais sur le cou, quelqu’un marquait donc bien son territoire. Pourtant, personne n’avait remarqué une jeune fille au bras du fils du Maire. Sa dernière petite amie officielle, datait de la fin de sa 2° année à Sakurai, autrement dit, un peu plus d’un an maintenant.
Sa relation avec Aki était cachée aux yeux du commun des mortels, leur réputation à tous les deux était en jeu, surtout celle du rouquin qui visait le plus haut grade de la politique au Japon. Une erreur tout en bas de l’échelle qui y menait, et tout pouvait disparaitre. Seuls les G-boys étaient au parfum.
Mais vu que l’Italien était d’une jalousie possessive, il laissait un suçon visible, sur Poil de carotte, qui ne s’en plaignait pas. C’était une façon d’éloigner les prétendantes : Tanaka était macqué.

Une fois qu’il eu fini d’écrire sur le papier, il leva les yeux vers Takeshi, ayant senti son regard sur lui. Un problème ? Oô Semblerait que non… Bon… Hop, on prend le sac, on sort et on entend que l’autre veut se faire inviter o_o Le comédien ne se retint pas de lui envoyé un petit vent à travers la figure : Il le regarderait boire è-é !
Masao n’était pas ce genre d’homme et ajouta qu’il ne pourrait pas faire cela. Il lui prendrait quelque chose, mais en contrepartie, il dirait à tous le monde que Takeshi n’était qu’un avare qui laissait payer son kohai.

L’autre eu une réponse qui fit arquer un sourcil au jeune homme à la chemise rouge : Il était le roi incontesté de Todai, il amusait les garçons et faisait fondre les filles. On tuerait pour lui payer un café, à lui. On ne pouvait en dire autant de Tanaka.
Il alla pour rétorquer, mais le clin d’œil irrésistible de son Senpai le laissa un instant sans voix. Il était doué dis donc celui là pour les clins d’œil ! Il avait du sang latin dans les veines ou quoi ?! Bon allez, on se reprend :

- Ô cher roi, ton règne arrive à sa fin. Ton glas annonce mon approche. Le roi est mort, vive le roi ! Je n’ai en rien besoin d’amuser la galerie ou faire quelque chose pour que les filles m’admirent. Il me suffit d’être moi-même. Le café, on ne me le paye pas, on me l’offre =p

Hou… Voilà qui remettait la compétition qu’il y avait entre les deux, sur la table. Néanmoins, pour ne pas en faire trop et déterrer la hache de guerre, le mineur avait rajouté une pointe d’humour dans sa dernière phrase.

- Si je suis prêt ? Mais je n’attends que toi, toujours que toi, comme d'habitude, le roi se fait désirer.

Sur ce, il sorti…

Suite à Ca continu, hors de Todai