Panne d'Ascenseur [Scénario #1]

Samedi soir. Junpei aurait dû être… oui bon, il ne savait pas exactement où il aurait dû être, mais certainement pas ici è_é
Il avait pourtant dû mettre ses projets du samedi soir en attente pour aller représenter son père à une réunion administrative à la tour 109 dans Shibuya. Un truc qui sonnait d’un ennui mortel, oui. C’était d’ailleurs ce que lui avait dit Miho lorsqu’il l’avait prévenu qu’il n’était pas disponible ce soir, chose qu’il avait faite juste avant de revêtir un costume, indispensable pour bien paraître lors de ces réunions. Pourtant, Junpei n’avait pas trouvé la chose si ennuyante que ça, comme quoi il avait ça dans le sang!

Bon, à dix-neuf ans, il était normal de préférer sortir avec sa petite amie que d’aller à une réunion administrative, mais il fallait ce qu’il fallait, Jun avait déjà l’habitude de faire ce genre de choses de toute manière.
Sortant donc de cette réunion, au dernier étage, il n’avait pas suivit les autres dans l’ascenseur pourtant, se dirigeant plutôt vers le bureau de son paternel pour aller y chercher un dossier que ce dernier lui avait demandé de prendre au passage. Il lui fallut un certain temps pour le trouver, mais au final, dossier en main, Junpei sortit du bureau et se dirigea vers les ascenseurs.

Appuyant sur la touche d’appel, le ténébreux extirpa son portable en attendant. Un œil à l’heure lui appris que ce serait bientôt la fermeture du building. Pourquoi faire une réunion si tard? Oui bon, mieux valait ne pas chercher à comprendre. Au lieu de ça, Junpei se mit à taper un message ayant Miho pour destinataire. Il n’avait même pas commencé à l’écrire que les portes d’un ascenseur s’ouvrirent et Jun y entra sans vraiment regarder. Il appuya par la suite sur la touche du rez-de-chaussée et s’adossa au fond de l’habitacle pour poursuivre ce qu’il faisait. Concentré sur son message, il ne fit pas réellement attention aux arrêts de l’ascenseur et aux personnes qui y entraient.

Son message fait, il ne lui restait plus qu’à attendre d’être sorti de l’ascenseur pour l’envoyer à Miho et ainsi savoir si elle faisait quelque chose en particulier ou s’ils pouvaient se retrouver quelque part.
Ah, si seulement tu savais petit Junpei!

Car oui, tout ceci ne serait pas dit s’il ne se passait pas quelque chose >.>
Et ce quelque chose ce produisit entre le dixième et neuvième étage. Le noir total envahi l’ascenseur et un bruit sourd accompagna son arrêt complet. Junpei arriva à rester sur ses pieds malgré une légère perte d’équilibre et l’ampoule de secours s’activa, éclairant l’espace de sa lumière tamisée.

-Ah ouais… génial

Marmonna le ténébreux. Il ne manquait plus que ça, ne?

Invité

Une séance de magasinage ? Quelle bonne idée ! Après tout, Shizuka l'avait bien mérité. Elle avait passé la journée et presque même la semaine à se consacrer à ses études et là, elle avait eu le grand besoin d'arrêter pour ne pas s'enfler la tête encore plus avec des matières qu'elle ne comprenait pas. C'est bien de bosser, mais il y a des limites tout de même. De plus, sa garde-robe commencait tranquilement à se vider parce que tout est usé ou alors trop petit. Elle aurait bien aimé faire son magasinage avant, mais malheureusement, le temps ne lui en avait pas laissé la chance. Shizuka avait donc passé la majeure partie de sa journée à la tour 109 à Shibuya. C'était l'endroit parfait pour renouveller sa garde-robe. Malheureusement, elle n'avait pas vraiment porté attention au temps qui avait passé si vite, qu'elle remarqua que tout allait bientot fermer. Alors elle se dépêcha de finir sa séance avant de sortir des boutiques.

Comme elle était au dixième étage, elle se devait de prendre l'ascenseur, sinon l'heure de fermeture arrivera avant même qu'elle n'ait le temps d'arriver en bas >.< et puis bon, elle n'avait pas envie de passer la nuit ici non plus. Malgré tout, elle marcha de façon rapide, juste au cas où. L'ascenseur n'était pas bien loin de là où elle était mais il n'était pas à coté non plus. Et heureusement, elle avait emprunté la bonne direction, car il se trouvait juste au bout de l'allée. En arrivant ensuite devant l'ascenseur afin de l'attendre, quelqu'un, un jeune homme, s'y trouvait déjà. La demoiselle déposa ses sacs sur le sol en attendant que celui-ci ne monte. L'ascenseur ne devait plus être bien loin puisqu'on pouvait déjà l'entendre monter.

Maintenant arrivé à l'étage, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et Shizuka reprit ses quelques sacs avant d'y entrer, à la suite du jeune homme. Étant légèrement dans ses pensées, elle n'avait pas forcément porté attention au garçon pour se rendre compte qu'il lui était familier. Celui-ci maintenant en route, Shizuka allait bientot pouvoir être chez elle et se reposer de cette journée chargée. Mais il lui suffisait de penser à ca qu'en à peine quelques secondes, toute lumière s'éteignit, laissant place à un bruit désagréable avant de totalement immobiliser l'ascenseur. Seule une petite ampoule s'ouvrit. Shizuka regarda autour d'elle. C'est à ce moment que la jeune étudiante réalisa ce qui était en train de se passer et pour une fois, elle souhaitait avoir tord dans ses conclusions. D'ailleurs, elle ne semblait pas être la seule à etre consciente de ca puisqu'elle pu entendre l'étudiant marmonner de facon peu enthousiaste. Mais malheureusement, l'ascenseur ne semblait pas vouloir se remettre en marche. Alors elle écarquilla les yeux face à cette situation, pas vraiment enjouée de savoir qu'elle était coincée dans un si petit espace. Et même si elle pensait positivement à ce qui pourrait arriver, elle avait déjà vu ca dans des films et donc s'imaginait un peu la suite. Pas de nourriture. Pas d'eau. Pas de téléphone. Et bien sur pas de climatisation. Quelle joie ! D'autant plus que la bâtisse devait fermer dans quoi...cinq ou dix minutes ?

Espérons qu'on s'en rende compte vite avant que tout ne ferme...

Eh ouais, ce serait le top sinon.

Invité

T

S

D

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Invité

Il était rare que Sayako perde ainsi son temps. Enfin, comment dire, elle ne perdait pas réellement son temps, elle avait décidé d’aller faire les boutiques. Ichiro devait terminer son entraînement à cet instant, et elle n’avait rien à faire ,comme cela lui arrivait souvent ces jours derniers et elle n’avait guère envie de rester à la résidence de son petit-ami à travailler. Elle savait que ce n’était pas bien sérieux mais tant pis, pour une fois… Cela faisait un bon moment qu’elle n’avait pas acheter de nouvelles choses et sachant que ses parents n’avaient absolument pas bloqué son compte en banque, allez savoir pourquoi, elle allait en profiter un petit peu. C’est donc de cette manière que la jeune femme se retrouva au 109, la tour devenue légendaire pour tous les amateurs de mode et de plutôt belles choses. Enfin ça, ça dépendait des goûts, bien entendu. Pour sa part, la jeune femme aimait bien y faire un tour de temps en temps, et ce n’était certainement pas le prix qui pouvait la refroidir. Il n’y avait pas de vantardise là dedans, mais Sayako n’avait que rarement à se demander si elle pouvait se permettre quelque chose, il fallait que son but soit réellement à un prix assez exorbitant. Bref, ce n’était franchement pas le sujet, et Sayako ne pensait absolument pas à ça, donc : chut. Bon alors, si elle se souvenait bien, elle était venue pour une robe au moins, quelques hauts, et un jean. Un bien foncé, pour changer des jeans un peu clairs qu’elle avait l’habitude de mettre. Allez, go go go!

Le soir arriva rapidement, et la jeune femme était toujours là. Zut, c’est que ça risquait de fermer sous peu là… Allez Sayako, bouge tes fesses, retourne à l’ascenseur pour descendre!! Avec un sourire, la jeune femme remercia le jeune homme qui venait d’encaisser ses derniers achats. Enfin, son ultime achat, à vrai dire, elle était un peu tombé dessus par hasard, et c’était pour Ichiro qu’elle avait décidé de le prendre. Un bracelet fin, discret, dans les teintes foncés, plutôt gris/noir, en titane. Ce n’était en rien tape à l’œil, de toute manière, cela n’aurait certainement pas attiré l’œil de la jeune femme dans ce cas, et elle savait que ça ne plairait pas à Ichiro. Alors elle se dirigea d’un pas rapide avec ses quelques sacs qui témoignaient de son après midi de shopping, et un plus petit, qui portait le sigle de la bijouterie qu’elle venait de visiter. Appuyant sur le bouton de la cage métallique, la jeune femme attendit patiemment que les deux lourdes portes s’ouvrent pour pouvoir se glisser à l’intérieur. Tiens, elle marqua un instant un air étonné, bien que discret, en voyant Junpei avec les deux autres personnes qu’elle ne connaissait pas. Le Golden Boy ne lui était pas vraiment inconnu, d’un côté, elle avait été de la génération de ceux qui avaient connu leur importance, à Sakurai . Et puis il s’agissait d’un des meilleurs amis de Keiji, il lui en avait déjà parlé plusieurs fois.

Secouant légèrement la tête, la jeune femme posa ses yeux sur les chiffres qui défilaient, après tout, le Golden Boy était libre de faire ce qu’il voulait non? Le destin n’avait pourtant décidé de les laisser rentrer tranquillement, tous les quatre. Une secousse se fit sentir, et la jeune femme se rattrapa de justesse à la paroi de l’ascenseur pour ne pas perdre l’équilibre et faire tomber ses sacs. Puis vint l’arrêt complet, et le noir total. Super, parfait, génial, fantastique… Sayako n’était pas claustrophobe mais elle n’aimait pas pour autant être enfermée dans un ascenseur plongé dans le noir. Une voix s’éleva, celle de la jeune femme présente, et Sayako ajouta alors, sur le ton de l’humour, un sourire dans la voix :

« Ne parlons pas de malheur. »

Cela ne l’empêcha pas de laisser échapper un soupire tout en cherchant en tentant de percevoir quelque chose autour d’elle. Sortant son cellulaire, elle en fit une source de lumière, légère, mais c’était tout de même ça. S’approchant du tableau de commandes, elle appuya sur le bouton d’alarme, censé déclencher l’interphone.

« Excusez moi, l’ascenseur est bloqué, il n’y a plus de lumière…

- Oui, excusez nous pour cette panne, nous allons tenter de régler cela le plus vite possible. Nous sommes réellement désolé. »

Puis plus rien. La jeune femme resta un instant muette. Génial, ils allait aller loin avec ça.

« Bon… »

Ils allaient tous y rester, aaaaaaaaaaaaaaah!!!!
Ahem, ne nous affolons pas, Peipei voyons, ce n’est qu’une petite panne.
Petite? Comment ça petite?! Et s’il suivait un tremblement de terre, que le building tombe, que tout s’effondre! Nous sommes trop kakkoii pour mourir comme ça è_é
Tu aurais préféré mourir comment?
À 103 ans, tué par un mari jaloux, ahah!
Baka >.>
Bha quoi? =p
Ce n’est pas vraiment le moment tu sais, essaie de te concentrer trois secondes, ce n’est pas impossible pour un géni comme toi te ce concentrer, ne?
Hai.
Bien. Soit Peipei l’imperturbable master de la situation! You can do it!!

-Même si ça ferme, il reste toujours un gardien.

Tenta-t-il avec un sourire rassurant. Ouais, rien à voir avec le tremblement de terre et blabla, ne? Que kami-sama bénisse le moment où il a décidé que Peipei serait kakkoii au dehors même s’il était profondément baka au-dedans.
Fourrant son portable dans la poche intérieure de son veston, Junpei se posta derrière Sayako, une amie de Keiji, qui était en train de parler avec la sécurité justement. Quelle jolie façon de s’adresser à des gens coincés dans un ascenseur! C’était tout? L’héritier Mayuko, au risque de paraître fendant devant les autres, n’en était pas du tout satisfait. Il avait encore une vie à vivre lui é_è
Il voulait avoir son permis de conduire et amener Miho en balade et tomber en panne d’essence et passer la nuit coller sur la banquette arrière pour vaincre le froid et… oui bon on vous passe les détails >.>

-Tu permets?

Demanda-t-il à Sayako en prenant sa place sans la brusquer. Appuyant à son tour sur le bouton, il attendit que l’agent de sécurité ne s’adresse à lui.

-Nous nous chargeons de ceci le plus tôt possible vous savez.
-Oui, parfaitement, mais je me demandais, serait-il possible de joindre Mayuko Kenta?
-Ce n’est qu’une petite panne, inutile de joindre le grand patron pour…
-Ah, mais ce n’est pas pour une plainte, rassurez-vous, j’aimerais seulement lui dire que je vais être en retard pour cette partie de mah-jong qu’on avait planifié…

Tu crois vraiment que c’est une façon de dire à cet agent de ce bouger les fesses?
Hey, mais avec l’héritier Mayuko de coincé dans cet ascenseur, on venait de gagner au moins deux heures! C’est pas kakkoii ça?
>.> Crâneur.
C’est utile de crâner des fois <3

-Eeeeh?
-Ouais, ça me désolerait que mon père croire que j’ai été kidnappé ou un truc comme ça. Ça serait ennuyeux de l’inquiéter pour ça, ne?
-Hum, Hai… monsieur.
-Je compte sur vous pour qu’il ne s’inquiète pas dans ce cas.
-B… bien monsieur.

Satisfait et souriant, Junpei stoppa la conversation.
Michant Peipei, c’est vilain de faire stresser un pauvre agent de sécurité comme ça.
Hey, on s’amuse comme on peut après une réunion au sommet è_é

-Ça devrait faire bouger les choses plus rapidement comme ça,

expliqua simplement le ténébreux aux trois autres. Et maintenant? Maintenant on se prépare à poiroter. Dénouant un peu sa cravate pour être plus à l’aise, Junpei se laissa glisser jusqu’au sol croisant les jambes et les bras, pianotant des doigts gauche sur son bras droit.

-Ne, y’a personne de claustrophobe ici… ne?

Simple précaution, mieux valait le savoir tout de suite x_x

Invité

Déjà, qu'ils soient enfermés à quatre était à quelque part plus rassurant que d'être enfermé seul dans ce truc. Je ne dis pas là, que c'était un plaisir que d'être coincé, mais au moins, quatre têtes valent mieux qu'une et le temps passera peut-être un peu plus rapidement qui sait ? Et probablement que parmis ces trois-là, il y en avait un ou une qui savait controler la situation beaucoup mieux qu’elle ne le ferait. D'ailleurs, il serait peut-etre temps d'avertir quelqu'un de cet incident, car cela risquait d’être long avant qu’on se rende compte de leur absence. C'est à ce moment-là que cette idée semblait avoir traversé l’esprit de l’autre jeune femme puisqu’elle tenta d'appeler le service de sécurité avec le téléphone de secours. Et quant à elle, la jeune femme n'aurait averti personne et ca aurait été la même chose, tant la réponse qu'ils avaient eue avait été des moins utiles. Le genre d’agent de sécurité qui se la joue « J’ai le contrôle de la chose » alors qu’en fait, il panique complètement et ignore si quelqu’un va venir d’ici le levé du soleil. Même pas un petit mot pour les rassurer et éviter qu'ils paniquent en plus, vraiment génial tout ca. Par la suite, le Golden Boy - elle venait finalement de s'apercevoir que ca en était un - ajouta qu'il y avait toujours le gardien. Ce n'était pas pour le contredire, mais en tant normal, les gardiens ont toujours toutes les clés pour emprunter les escaliers privés et avoir accès n'importe où, alors la chance qu'ils avaient pour qu'il prenne l'ascenseur et qu’il se rende compte que quatre jeunes y étaient coincés, était quand même minime.

Pendant que deux d'entre eux s'occupaient à appeler les secours, Shizuka s'appuya un instant contre le mur de l'ascenseur, lâchant un petit soupire, avant de finalement completement se laisser tomber dans un coin à son tour. S’ils mourraient, cela risquaient d’être par ennuie ou alors par cannibalisme x_x, c’était pas croyable. En plus, depuis un bon moment déjà elle avait faim et n'attendait que d'être chez elle pour se prendre de quoi manger, mais voyant les circonstances...elle aurait dû s’écouter ce midi et se prendre un plus gros diner. Et bon, ce n'est pas qu'elle n'est pas capable de tolérer un minimum sa faim, mais c'est qu'elle doit absolument prendre quelque chose de sucrer à avaler étant donné qu'elle est hypoglycémique. Alors la jeune demoiselle se mit à fouiller dans son sac afin de prendre une des fringales qu'elle s'était apporté, car oui, par précaution, elle devait toujours s'en apporter pour éviter d'être en manque de sucre, de faiblir et de tomber dans les pommes. Surtout que si ca devait arriver, probablement aucun d’entre eux ne saurait quoi faire, même pas elle-même. N’empêche, elle chercha dans toutes les poches de son sac et deux fois plutôt qu'une, avant de s'apercevoir qu'il ne lui en restait plus. Raaah, mais non o.o, il ne faut pas qu’il ne lui en reste plus, elle devait certainement en avoir une quelque part. Puis elle se mit à fouiller ses poches de short et ses sacs d'achats. Au pire, elle virera tout à l'envers dans ses sacs, elle s'en fichait, mais elle devait absolument manger quelque chose en ce moment.

Mince !

Se fut la seule chose qu'elle se marmonna après s'être retrouvée bredouille, malheureusement. Un peu inquiète néanmoins. Et pourquoi ne pas le demander aux autres ? Ce ne serait pas une mauvaise idée, mais il est clair que s’ils ont de quoi à manger ils vont le garder pour eux-mêmes, sachant que personne n’avait prévu ce genre d’incident. Et puis c'était inutile d'inquiéter les autres de son cas pour l'instant, non? Puis reportant son attention sur les autres jeunes, Shizuka n'avait pas vraiment écouté ce qui s'était dit entre le Golden Boy et la sécurité, non pas qu’elle les trouvait inintéressant, mais elle avait été trop préoccupée à se trouver de quoi manger pour maintenir sa santé. La seule chose qu'elle avait entendue, après avoir reporté son attention sur eux, c'était qu'avec ce que le jeune homme venait de faire, les choses allaient bouger plus rapidement. Eh bien dans ce cas tant mieux, même si rien n’était encore gagné. Puis à la question du garçon, Shizuka regarda les deux autres jeunes présents, attendant de voir leur réponse. En ce qui la concerne, ce n'était pas le cas, alors elle rassura le Golden Boy en lui faisant signe de tête négatif.

Invité

C

"Vous avez besoin d'aide ?"

P

Invité

Finalement Junpei finit par s’approcher à son tour. Franchement, merci le monsieur à l’autre bout de l’interphone parce que c’était complètement inutile ce que vous venez de leur dire hein >__<. Enfin, Sayako hocha la tête avec un sourire, se décalant pour laisser faire Junpei. Peut-être qu’avec un homme plus persuasif cela marcherait un peu mieux non? Enfin, non pas que la jeune femme ne pouvait pas l’être elle aussi, mais elle n’avait pas particulièrement envie de s’énerver ou d’aggraver la situation. Ce n’était qu’une petite panne non, ils devraient tous s’en sortir sans égratignures? Ca, c’est quand on relativise et qu’on s’appelle Sayako, parce que si on commencer à imaginer les scénarios catastrophes version Junpei… Ca donne plutôt une grosse panne d’électricité et un gros vilain méchant qui va faire sauter les câbles qui retiennent la grosse cage de fer =o. Oui, mais non, on vire cette jolie petite idée de sa tête, là, on est pas dans un film hein! Bref, Sayako s’adossa légèrement à la paroi métallique pour écouter Junpei discuter avec celui qui lui avait donné une réponse bien floue quelques secondes auparavant. Et à vrai dire, elle ne put s’empêcher de sourire lorsqu’il évoqué son père. Mais oui, elle aurait du y penser! Il devait certainement être là pour le voir, et évoquer le « grand patron » comme disait l’autre, ne pouvait que faire bouger les choses un peu plus vite … non? Sayako était assez amusée par la situation du pauvre homme, ce n’était pas méchant ni moqueur, mais s’il avait su qui était dans cet ascenseur lorsqu’elle-même avait appelé…

Lorsque la conversation se termina enfin et que le jeune Golden Boy se retourna vers eux pour leur dire que les choses devraient plutôt se passer plus vite ainsi. Toujours souriante, légèrement mutine, la jeune femme hocha la tête. Suivant son exemple, elle déposa ses sacs et posa sa petite veste dessus, préférant s’asseoir en face de l’étudiant plutôt que de rester debout. Et puis, s’il y avait une nouvelle secousse, pour x raisons, elle n’avait aucune envie de jouer les crêpes par terre. Bah quoi, tout le monde n’a pas un extraordinaire équilibre en toutes circonstances ,et Sayako était plutôt de l’autre catégorie ^^ . Mais voila, son attention fut attirée par le geste impatient de l’autre garçon présent. Pourtant elle ne dit rien, étant d’un naturel plutôt calme, elle savait être patiente, même si elle n’avait qu’une envie : rentrer chez Ichiro. Un soupire léger, presque silencieux, passa ses lèvres.

Eh? Claustrophobe? Sayako guetta les réponses des deux autres avant de secouer la tête en souriant.

« Non, c’est bon. »

Après avoir passé des heures dans une petite chambre noire, elle était capable de tenir dans un ascenseur hein…

Et hop, nouveau fait : la brune venait de remarquer que l’autre jeune fille avait retourné ses poches et ses sacs à la recherche d’ont ne savait quoi. Fronçant légèrement les sourcils, elle laissa pourtant Takamasa, qui lui était inconnu, se charger de cela , après tout si la jeune femme avait besoin de quelque chose elle demanderait non? Enfin, Sayako n’était pas du genre à refuser quoi que ce soit dans une telle situation, enfin, quoi que ce soit de nécessaire, n’allez pas vous imaginer n’importe quoi. Sortant une petite bouteille d’eau de son sac -oui, la demoiselle avait toujours quelques petites choses de ce genre dans son grand sac à main-, elle en but une gorgée avant de la poser un peu plus loin devant elle, à disposition de ceux qui étaient là.

« Si quelqu’un en veut… »

Qu’il se serve . La jeune femme finit par sortir son cellulaire noir, long et plat. Ouvrant le clapet d’un geste, faisant remuer le petit strap qui y était accroché, elle tapa rapidement un message à l’intention de son chéri. Elle n’avait pas envie qu’il s’inquiète en ne la voyant pas rentrer, elle ne préférait même pas imaginer ce que cela pouvait donner.

Citation :: « Ichi’ je risque d’être un peu en retard, il y a un petit problème d’ascenseur au 109, ne t’inquiète pas. »

Bon, il allait certainement s’inquiéter, mais cela aurait été pire s’il n’avait rien su non? Enfin, elle ferma son téléphone, le rangeant dans sa poche et croisant les jambes en tailleurs, l’arrière du crâne appuyé contre la paroi froid de l’ascenseur. Allez gentil monsieur de l’entretien des ascenseurs, fait nous vite descendre de là d’accord?

Miho, voiture, panne d’essence…
Ne nous dites pas que Peipei songeait encore à cette absurdité? Eh bien oui! On passait le temps comme on pouvait lorsqu’on était enfermé dans un ascenseur. Comme jouer aux cartes! Ouais… excellente idée, sauf que, réfléchit baka, tu n’as pas de jeu de cartes sur toi tu sors d’une réunion administrative où tu n’aurais jamais dû te trouver à la base vu ton âge.
Ça c’est bien vrai! Peipei irait faire une tête à son paternel. Anniversaire de mariage ou non, il allait en entendre parler de daddy è_é
Mais qu’est-ce qu’il raconte >.> Il ne dérangerait sûrement pas ses parents en un jour aussi spécial pour eux! Il casserait les couilles du daddy avec ça demain, héhé.

Comment était-il certain que le gardien de sécurité ne gâcherait pas cette soirée à sa place? Parce qu’il faudrait être fou pour joindre Mayuko Kenta et lui annoncer que son fils héritier était pris au piège dans un ascenseur! Non, il ferait juste tout son possible pour les tirer de là le plus tôt possible avant de devoir faire face au grand patron en personne.

Songeant tragiquement à son amour perdu dont il aurait souhaité profiter plus longtemps – oui Peipei pouvait être crétin sans frontière quand il le voulait – Junpei observait Kuroki Shizuka qui s’évertuait à chercher quelque chose semblait-t-il. Il la connaissait? Non, pas particulièrement, mais Junpei et sa phénoménale mémoire s’étaient mis à l’œuvre. Il connaissait bon nombre d’étudiants et ex-étudiants, maintenant, de Sakurai Gakuen en raison de sa grande implication dans l’administration des activités qui s’y déroulait durant sa scolarité et etc.

Deux signes négatifs et un non catégorique. Pas de claustrophobe. Excellent! Et toi Peipei? Ahem, ok, il paniquait intérieurement, mais ce n’était pas une question d’être claustrophobe, mais plutôt… baka. Ne vous en faites pas, à la longue, on s’habitude!
Sayako mit de l’eau à disposition des prisonniers de l’ascenseur et Junpei dans toute sa contradiction se demanda ce qu’il avait bien pu fourré dans ses poches avant de partir. Oui, il avait suffisamment de mémoire pour se souvenir de tous les étudiants de son année à Sakurai Gakuen, mais pas assez pour se rappeler de ce qu’il avait mis dans ses poches tout juste trois heures avant.

Commençant par se tâter pour savoir quelques poches contenaient quelque chose, Jun remarqua que Sayako était en train de taper un message sur son portable.

-Je crois tu perds ton temps… Y’a pas de réseau dans les ascenseurs…

Sortant finalement son propre portable de sa poche intérieure de veston, il entrepris de vider ses autres poches devant lui. Un trombone. Un bonbon que l’on refilait après les repas au restaurant. Il devait dater un peu puisque Junpei n’avait pas mis ce costume pour un repas au restaurant depuis un bout de temps. Un stylo plume, une capote… Pourquoi diable Keiji s’amusait toujours à lui fourrer des capotes partout? Ce n’était pas comme s’il n’était pas suffisamment vieux pour s’en procurer tout seul è_é En attendant, Junpei développait le don de fouiller ses poches et de montrer à tous qu’il était un obsédé à un peu tous les moments! Parce que bien sûr, ce n’était pas marqué sur la capote « donation de Keiji le généreux » >.>
Bref, comme le ridicule ne tue pas, Jun poursuivit son opération sans sourciller. Une pièce de 100 yens, un élastique avec des espèces de rubans dessus. Ceci devait probablement appartenir à Miho… ou à sa sœur. Pourquoi les filles n’avaient jamais de poches dans leurs jolies robes de soirée? Après, c’était Peipei qui se ramassait avec leurs cochonneries dont elles se débarrassaient durant la soirée x_x Arrivant à la dernière poche et non la moindre, Jun découvrit un paquet de gommes et… des M&M’s? Qu’est-ce que ça faisait là ça? Il était évident que ça appartenait à Naoki puisque sur le sac il y avait une note au marqueur noir : « Propriété de Tayama Naoki. Ps : bas les pattes Keikei è_é ». Oui, même le petit smiley s’y trouvait. Sans doute que Junpei avait dû jouer l’arbitre à leur dernière soirée où les garçons avaient dû se montrer charmants et élégants et qu'il avait confisquer le sac alors que les deux amateurs de sucreries se chamaillaient pour lui. Tant pis pour Naokiki, Peipei lui en rachèterait un sac de toute manière si celui-ci venait à se faire dévorer en ces lieux.

-Moi j’ai ça… Mais je me risquerais pas sur le bonbon à la menthe si j’étais vous, je crois qu’il traîne là depuis un bail

Invité

Cela faisait combien de temps maintenant qu'ils étaient là ? Shizuka n'en avait aucune idée, mais une chose est sûre, c'est qu'elle avait un tantinet perdu la notion du temps en ne pouvant pas voir l'extérieur ni l'heure nul part. Car tout comme les trois autres, son portable ne fonctionnait pas ici et c'était impossible d'y voir l'heure qu'il était. Enfin, au moins jusqu'à présent, les choses semblaient plutôt bien se passer, même si rien n'était encore arrivé. C'est vrai, quand on y pense, elle aurait très bien pu être coincée avec des gens désagréables qui râlent et qui se plaignent tout le temps ou qui s'énervent pour un rien. Dieu merci, ce n'était pas le cas. Bref, avec toute cette agitation soudaine, Shizuka remarqua qu'elle avait attiré des regards interrogateurs vers elle. C'est vrai que pour le coup de la discrétion ce sera à refaire, mais la raison pour laquelle elle avait viré ses sacs à l'envers n'était pas non plus quelque chose à prendre à la légère. D'ailleurs, elle avait soudainement relevé sa tête en direction du jeune homme qui venait de lui demander si elle avait besoin d'aide.

Hum oui, tu n'aurais pas quelque chose à manger ? Du sucre, autant que possible...

Puis attendant sa réponse, la demoiselle tourna la tête vers Junpei et l'autre jeune fille. Elle s'était adressée au garçon mais en faite, cela s'adressait à tout le monde en même temps, car si l'un des deux autres avaient quelque chose en poche, il pouvait le lui donner; ce serait tout aussi apprécié. C'est alors que l'autre demoiselle sorti une bouteille d'eau pour la mettre à la disposition de tout le monde. C'est mieux que rien même si ce n'est pas vraiment ce qu'elle avait besoin en ce moment. N'empêche, Shizuka lui fit un petit sourire suite à ce geste. Son regard dévia ensuite vers Junpei qui fouillait dans ses poches. Il prit la peine de sortir quelques petites choses mais ce ne semblait être ce dont il voulait. Puis il finit par sortir un sac de M&Ms. Des M&Ms, c'était en plein ce qu'il lui fallait. Du moins, cela allait probablement l'aider à tenir un peu plus. Un sourire de soulagement se dessina alors sur les lèvres de Shizuka et en même temps, elle lacha dans un soupir de soulagement un "merci" à Junpei maintenant rassurée. C'était la moindre des choses qu'elle pouvait faire. Certe, elle ne l'avait demandé à personne, mais en même temps il aurait très bien pu le garder pour lui ce sac. Quand il le déposa devant eux, la jeune fille attendit de voir si quelqu'un allait se jetter dessus ou pas. C'est pourtant ce qu'elle avait envie de faire, mais elle ne voulait pas passer pour une égoïste non plus; elle n'en était pas une. Alors voyant que personne n'osait le prendre, celle-ci ne se gêna pas et ouvrit le sac avait d'en empoigner tout plein, environ la moitié du paquet, et d'en mettre la moitié de sa poignée dans sa bouche pour ensuite avaler la seconde moitié quelques secondes plus tard. Puis regardant à nouveau les autres jeunes et leur demanda gentiment...

Est-ce que quelqu'un d'autre en veux ? Parce que je suis hypoglycémique alors si vous ne voulez pas vous retrouver avec quelqu'un qui est sans connaissance...

Enfin voila quoi, ils vont maintenant comprendre la raison de sa sauvagerie envers ce sac de M&Ms. Bref, Shizuka lâcha ensuite un long soupir, s'adossant à nouveau contre les parois de l'ascenseur se demandant bien si l'on était toujours en train d'essayer de les sortir de là ou alors s'ils avaient tous voulu abandonner.

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