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 Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto

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Juka Namida

Juka Namida


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MessageSujet: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyMer 4 Nov - 1:06

    Une journée de merde, ça c'était sûr. D'ailleurs, aussi loin qu'elle s'en souvienne, il y avait longtemps que Juka n'avait pas eu une journée aussi naze. Certes, sa vie n'était pas toute rose et elle en avait connu des choses, mais enfin il faut admettre qu'il y a des bons et des mauvais jours. Et là, en l'occurrence, c'était un mauvais, très mauvais jour. D'abord il y avait eu son fichu réveil qui n'avait pas fonctionné, elle s'était donc réveillée tard et était arrivé en retard en cours, ensuite ses gentils camarades de classe avaient cru amusant et super distrayant de lui faire une farce : la farce du seau d'eau. Vous savez, cette farce vachement intéressante qui consiste à mettre un seau remplir d'eau en haut d'une porte entrouverte pour que celui qui ouvre la porte le premier se retrouve trempé. Et bien, c'était bien cette farce là, à la différence que cette fois-ci ça n'avait pas été de l'eau mais de la peinture bien belle couleur kaki, très glamour. Tant qu'à faire, Juka s'en fichait, elle avait bien rit avec les autres - rit jaune, c'est vrai, mais le soucis c'était que du coup elle avait du rentrer en urgence chez elle pour laver ses vêtements et prendre une douche. Je vous laisse imaginer le topo quand elle marchait dans la rue, toute colorée d'un vert douteux... Et encore, si ça s'arrêtait à là ! Mais pas du tout, puisqu'une fois rentré chez elle, ses vêtements enlevés et mis à la machine, et elle-même dans sa cabine de douche, il avait fallu qu'il n'y ai plus d'eau chaude. Une douche froide, ça met de très mauvaise humeur, parole de Juka. Et pour compléter le tableau, le système de lavage avait rétréci ses vêtements...

    Que de malheur pour cette matinée, donc, et maintenant qu'il était bientôt 22h, Juka n'osait plus bouger de son canapé, toujours en peignoir les cheveux enroulés dans une serviette, une tasse de café à la main, de peur qu'un autre incident ne se produise. Elle n'avait même pas eu le courage de retourner en cours après ça, elle était certaine que de toute façon si elle y avait été, elle aurait fait la crasse la plus méchante qu'elle n'avait jamais commis au premier venu. Pas que ça la dérange, loin de là, mais elle n'avait pas envie de se retrouver dans le bureau du principale encore une fois. La jeune nipponne poussa un long et profond soupire, le regard fixé loin devant elle. Il fallait quelle bouge. Elle ne savait pas où, mais elle était sûre d'une chose, si elle restait plantée ici elle prendrait racine et il était fort possible qu'elle ne parvienne pas à s'endormir - on dit aussi merci au café.

    Miss Namida finit donc par se lever, alla poser sa tasse vide dans l'évier de sa cuisine et parti ensuite dans sa chambre pour se changer. Un jean troué, un haut tout simple noir, sa veste en cuir, ses bottes et un coup de peigne suffisaient largement. Elle ne pris même pas la peine de se maquiller, de toute façon elle n'allait rendre visite ni voir personne, c'était donc inutile. Et qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire que les gens dans la rue la voient sans poudre superflue ? Rien, exactement. Elle caressa une dernière fois son chat Maoh et sorti de son appartement en prenant soin de refermer derrière elle. Il ne manquait plus qu'elle se fasse cambrioler, et ce serait la cerise sur le gâteau. Elle pris l'ascenceur, trop flemmarde pour choisir les escalier, puis se retrouva en bas de son immeuble quelques secondes plus tard. Ne sachant pas trop où aller, elle pris une direction au hasard, s'assurant quand même qu'elle reconnaissait toujours l'endroit où elle était. Elle marcha ainsi une vingtaine de minutes, jusqu'à ce qu'elle se reçoive une goutte en plein sur la lèvre. Elle eu juste le temps de la toucher avec le bout de son index que des dizaines d'autres tombèrent, amenant ainsi une averse de pluie. Juka finissait par croire que c'était la fatalité.

    Elle resta un moment sans bouger, totalement blasée, et se décida de chercher un endroit pour se mettre à l'abri avant de finir totalement trempée. Tournant la tête à droite puis à gauche, elle aperçu un love hôtel dans la rue juste en face. Elle ne pris pas le temps de réfléchir et courra pour rentrer à l'intérieur. Une fois dans le hall, elle secoua ses cheveux mouillés à l'aide de ses mains et se mis à pester toute seule dans sa barbe.

    « Kuso… Temps de mes-deux, finalement j’aurais du rester chez moi… Journée de m*rde… »

    Il n'arrivait pas souvent à Juka d'être de mauvais poils, mais là c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase - sans mauvais jeu de mot. Elle inspira pleinement quand on l'interpela derrière elle.

    « Mademoiselle, je suis désolée mais vous ne pouvez pas rester ici... A moins de prendre une chambre. »

    Le réceptionniste. Juka ne répondit pas tout de suite et s'approcha du comptoir derrière lequel se tenait un homme d'une trentaine d'année, pas forcément très moche mais pas beau non plus. Elle le regarda droit dans les yeux et finit par dire.

    « Tu m'as bien vue ou quoi ? Je suis ni accompagnée ni d'humeur à faire des folies de mon corps. Il fait un temps de chien dehors, je reste à l'intérieur juste le temps que ça se calme, je n'habite pas très loin, tu peux bien me faire cette faveur non ?

    - C'est-à-dire que... C'est délicat... »

    La jeune femme allait répondre une phrase aussi cinglante que l'autre quand un rire étouffé dans son dos la fit se retourner.
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Keiji Yamamoto

Keiji Yamamoto


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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyMer 4 Nov - 14:39

Encore une dure soirée en perspective. Enfin, plutôt une soirée à ne pas savoir quoi faire. Faut dire, la jeune fille l’a en quelque sorte libéré. Nani ? Vous vous demandez ce qui se passe ? Simple.
Keiji devait passer sa soirée avec Shota, comme tous les soirs bien sur, et devoir aller à lui quand il pleurait et se réveillait. Dure de passer toutes ses soirées avec Shota. Certes, il adore cet enfant, il ferait tout pour lui. Mais des envie de sortir et prendre l’air avait prit notre Golden Boy ses derniers temps. Bon, inimaginable de demander de l’aide à son père, Keiji avait donc décider de faire appelle à une baby sitter. Bien sur, chanceux comme il est, il n’eut pas de réponse. Enfin si, mais au dernier moment. Le téléphone sonna dans la soirée, une fois féminine se fit entendre, lui proposant de garder le bébé s’il était encore temps. Moment de réflexion pour notre baka qui se décida à répondre oui.

Oui, il était peut être 20h, il avait déjà mangé et Shota était au lit mais la soirée n’était pas du tout terminé, il pouvait encore en profiter. Bon, il avait dit oui avec une condition, qu’elle arrive dans les 15 minutes, ce qui fut le cas. Après avoir expliquer plein de chose à la nipponne, Keiji sortit de la maison, prenant juste un manteau, des papiers et de l’argent dans une poche. Et oui, pas besoin de se promener avec un sac inutile, il voulait juste faire un tour, prendre l’air.

Qu’allait-il faire de sa soirée ? Bonne question, lui même ne le savait pas tellement. Aller voir des amis ? S’était une des choses que notre Golden Boy avait pensé, mais bizarrement, il n’en avait pas tellement l’envie. Ce qu’il voulait ? Etre seul, faire le tour de Tokyo, se balader dans les rues, prendre l’air et se détendre. Oui, c’est ce qu’il comptait faire et pourquoi pas faire la tournée des bars ne ?
Quoi , C’est pas bien ? Et bah tant pis ><

Voilà maintenant une heure que notre étudiant est sortit, il a déjà fait deux bars et a de l’alcool dans le sang. Mais étant raisonnable, il avait décider de ne plus boire. Non il n’était pas bourré loin de là, juste… bien quoi XD
Alors qu’il se baladait pour la unième fois dans les rue de Tokyo, des gouttes commencèrent à tomber. Cela ne dérangea pas pour autant Keiji, même quand la pluie s’intensifie. Oui bon, il finit quand même par s’arrêter sur le côté, à l’abri grâce à un bout de toit. Qu’allait-il faire ? Attendre que la pluie passe, se n’était pas le moment de rentrer tremper et surtout d’attraper froid.

Un soupire sortit d’entre ses lèvres et il balaya du regard la rue et les endroits encore ouvert. Il fallait qu’il se trouve un endroit pour se mettre au sac, car si la pluie devenait plus forte, cela n’allait pas durer. C’est là qu’il vit le Love Hôtel, endroit qu’il connaît.
Nani ? Faut pas être étonné, il connaît juste le patron et c’est vrai que pour les quelques fois où il est venu ici… C’était un habitué ? Presque…
Il rentra donc dans l’établissement, salua le réceptionniste et ce dernier l’ayant bien sur reconnu, l’invita à aller dans le salon. Sans se faire prier, Keiji alla s’installa dans la salle juste à côté, dans un canapé bien moelleux et chaud.

Alors qu’il avait fermer les yeux, se sentant au chaud, une voix féminine et familière se fit entendre à l’entrée du Love Hôtel. Notre Golden Boy aurait put ne pas y prêter attention, mais voilà, cette voix lui disait vraiment quelque chose. Après un ronchon, il se leva, curieux, et se dirigea vers l’entrée. Il ne vit que le dos de la jeune fille mais la reconnu de puis. Juka. Un sourire vint illuminer le visage de notre basketteur qui s’approcha d’elle. Arriver à un mètre il n’en peu plus et rigola doucement. Un rire étouffé qui était fait exprès. Juka se tourna et posa alors son regard sur lui. Après quelques instants à reprendre son souffle, notre Keiji prit la parole.

‘Ah, s’était vraiment plus fort que moi. C’est pas le genre d’endroit ou on vient pour attendre que la pluie passe Juka, sauf si tu l’as fait exprès.’

Fin sourire sur les lèvres de notre jeune étudiant de Todai. Il hocha la tête et dévisagea Juka qui était aussi trempé que lui, voir même un peu plus ne ?
Bref, il sourit doucement et reprit la parole.

‘Je me disais bien aussi que tu cachais quelque chose. C’était donc ça…’

Houla, Keiji qui se fait des films, imaginant cette pauvre Juka qui vient ici souvent. Mais après tout, il n’y avait pas de gêne à ça, lui même l’avait fait avant alors bon…
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Juka Namida

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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyMer 4 Nov - 21:54

    [désolée, c'est naze et court : / Je ferais mieux la prochaine fois, gomen ,_,]

    Keiji Yamamoto. Pourquoi ça ne l'étonnait même pas ? Ça n'avait pu être que lui avec ce petit rire étouffé, qui d'autre que lui oserait rire contre elle de cette manière ? Rapidement, Juka songea qu'elle était trempée et pas maquillée devant quelqu'un qu'elle connaissait, mais cette pensée fut vite remplacée par une autre : qu'est-ce qu'il fichait ici ? Avait-il lui aussi des envies étranges d'aller se balader tard dans la rue et de se réfugier dans un love hôtel alors qu'il pleut ? Il fallait croire que oui. De toute façon, la jeune femme n'était pas en état de réfléchir correctement, encore bien en colère contre le réceptionniste qui voulait la laisser chopper la crève dehors.

    « Ah, c’était vraiment plus fort que moi. C’est pas le genre d’endroit où on vient pour attendre que la pluie passe Juka, sauf si tu l’as fait exprès. »

    Elle ne pris pas le temps de répondre, se contentant de lui lancer un regard noir, avant d'être parcouru d'un grand frisson qui lui traversa l'échine. Génial, et avec ça, elle était sûrement déjà malade, que fallait-il de plus ?

    « Je me disais bien aussi que tu cachais quelque chose. C’était donc ça…

    - Rêve pas, ce n'est pas moi le coureur de jupons ici. »

    Elle lui adressa malgré tout un mince sourire, comme pour lui dire "je plaisantes, ne prends pas la mouche". Elle allait continuer sur sa lancée quand le réceptionniste se manifesta une nouvelle fois.

    « Je vous donne une chambre ? »

    Juka arqua un sourcil et se retourna vers lui, comme si elle avait mal entendu.

    « Pardon ? Pour que je passe dans son lit il me faudrait pas mal de grammes d'alcool dans le sang, et puis je n'ai pas la tête à ça et de toute façon je ne coucherais pas avec lui alors mêle-toi de ce qui te regardes ! J'hallucine... »

    Après cette tirade passionnée elle se retourna vers Keiji et soupira. Qu'allaient-ils bien pouvoir faire à cette heure, trempés et à deux doigts de se faire jeter dehors par un réceptionniste un peu trop téméraire ? Au pire, ils pourraient toujours aller chez elle, en courant, elle n'habitait pas si loin et puis ça leur permettrait de se sécher réellement sans être importuné toutes les deux secondes. Mais si elle lui proposait ça, elle avait peur qu'il le prenne dans un sens un peu trop intime, ce qui ne serait pas vraiment utile pour la situation. En plein dans ses pensées, elle se rendit soudain compte d'un détail : lui venait du salon... Elle ouvrit grand les yeux et tapa avec force la paume de sa main sur le comptoir, tout en fixant l'homme derrière.

    « Tu le laisses rester ici et moi je pourrais aller crever noyée dehors ? J'y crois pas. »

    Okay, là, Juka fulminait littéralement. C'était très rare, vu qu'elle avait toujours cet air si détaché avec un petit sourire, mais là la journée ne l'aidait pas et le réceptionniste lui tapait sur les nerfs. Elle mis ses doigts sur ses tempes et ferma les yeux pour tenter de se calmer deux minutes. Après tout, ni l'un ni l'autre n'y était pour quelque chose...
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Keiji Yamamoto

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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyMer 4 Nov - 23:37

Notre Keiji s’attendait à tout sauf à trouver la jeune nipponne dans un endroit pareil. Lui qui croyais la Sorcière pure et élégante. Oui bon élégante peut être pas… Mais quand même, qu’elle soit ici. Bon après qu’elle trouve l’excuse de la pluie, elle attendait au fait quelqu’un la coquine.
Bon Keiji, arrête de rêver là, elle avait sûrement raison, alors ne te fait pas des film comme ça, la pauvre Juka…

Lui, coureur de jupon ? oui mais non. Il l’était, nuance jeune fille, il faut pas confondre. Il ne va pas le cacher, il est venu quelque fois ici mais tout ceci est terminé. Tout à fait ? Oui, il avait autre chose à faire maintenant, et il espérait à présent trouver une relation stable. Enfin un jour surtout, il n’était pas encore prêt pour cela. Et puis il y avait Shota, il passe avant tout, même avant une fille. Oui, vous avez bien entendu, avant une fille, c’est dingue… Et difficile à croire pour Keiji…

‘Ancien coureur de jupon, ne confonds pas s’il te plait. Et je ne le cache pas moi au moins…’

Qu’est ce que tu insinue là Keiji ?
Oh mais rien, rien du tout, promis.
Ouai c’est ça…
Ah, la pauvre Juka, voilà que le réceptionniste en rajoute une couche en lui proposant une chambre. Juka, comme l’avait pressentit le basketteur, partit au quart de tour et lui répondit sèchement. Ah, si seulement elle pouvait comprendre que dans se genre d’endroit, on évite de laisser des gens comme ça dans l’endroit. Cela ne se fait pas dans un Love Hôtel…

‘Dis complètement que je suis moche et gros pour ne pas vouloir finir dans mon lit. J’suis sur quand fin de compte tu en as envie.’

Stop Keiji, c’est mieux comme ça… Sauf si tu veux vraiment l’énerver.
Mais c’est si marrant de la taquiner ainsi…
Et oui chère mademoiselle, Keiji est prioritaire et toi non. C’est la dure vie, je sais.

‘Mais non il voulait pas que tu crèves de froid, juste un peu…’

Et voilà, encore une couche de rajouté de la part de notre Golden Boy qui sourit doucement.
Doucement, il regarda la jeune fille qui était bel et bien trempé de la tête au pied. Il hocha alors la tête et s’approcha du réceptionniste, lui glissa deux mots, attrapa un petit objet et se tourna vers Juka. Sans dire un mot, il la prit par la main et l’entraîna vers l’ascenseur qu’il appela. Il ne tarda pas à arriver et il monta dedans avec la Sorcière.
La pauvre, elle devait se poser des questions, mais Keiji resta muet et attendit que l’ascenseur arrive au bon étage. Cela fait, il l’entraîna dans les couloirs et arriver devant une porte il l’ouvrit.
Ce n’était rien d’autre qu’une chambre pour les clients. Il referma la porte et prit enfin la parole.

‘Va prendre une douche, tu es trempé, ce n’est pas le moment de prendre froid. Mais traîne aps trop, j’aimerai y passer après…’

Il la regarda un moment et finit par sauter sur le lit, se laissant rebondir dessus. Il finit par ajouter.

‘On repartira quand la pluie se sera calmé…’

Avait-il de mauvaises intentions ? Non, rien de tout cela. Mais elle comme lui était bien trempé et s’ils ne faisaient rien, ils allaient attraper froid et ce n’était pas tellement le moment. Alors il avait prit les devant. Demandant une chambre au réceptionniste, il avait prit la clef et était monté dans une chambre. Après tout, on le connaissait ici et on pouvait lui donner cette faveur. Du moment qu’il payait après tout…
Keiji finit par retirer son manteau mouillé. Se retrouvant en tee shirt, il attrapa la télécommande de la télé (oui, y’a une télé XD) et zappa les chaîne, histoire de s’occuper en attendant qu’elle ait finit.
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Juka Namida

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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyJeu 5 Nov - 0:59

    Lui, par contre, qu'il soit dans un love hôtel ça ne l'étonnait même pas. Keiji était le genre de garçon qui sautait sur la moindre occasion pour se faire une nana, pour prouver aux autres et à lui-même qu'il avait plus de testostérone que de cervelle et qu'il était ultra beau-goss-tu-peux-pas-test. Ouch, ça c'était méchant. Même s'il ne pouvait pas l'entendre, Juka se surina en affirmant qu'il n'était pas idiot, quand même, et que si elle pensait ça c'était uniquement parce qu'elle était en colère, et qu'elle aimait l'embêter, elle devait l'avouer.

    « Ancien coureur de jupon, ne confonds pas s’il te plait. Et je ne le cache pas moi au moins… »

    Comment ça, au moins ? Ça voulait dire qu'elle, en plus d'avoir des relations à droite à gauche, elle le cachait ? La jeune femme devait avouer qu'elle aimait bien avoir une relation d'un soir avec un homme de temps en temps, mais elle ne s'en cachait pas du tout et c'était bien de temps en temps. Comme si elle, elle allait se saouler dans les bars tous les soirs pour finir par se réveiller le lendemain dans le lit d'un inconnu. Non, jamais, elle n'était pas comme sa mère et ne le serait jamais. Elle préférerait mourir.

    « Je ne cache rien du tout, si c'est ce que tu insinue, mais je ne suis pas une couche-partout non plus. »

    'Manquerait plus qu'elle soit connu pour des parties de jambes en l'air et là, c'est sûr, plus personne n'oserait l'approcher à Todai... Juka sourit en entendant la réplique de Keiji. Il avait pris la mouche, finalement. Même si elle savait parfaitement qu'il disait ça pour plaisanter, elle choisit de continuer sur sa lancer et de s'amuser un peu là dessus. Le taquiner était un de ses passes-temps favoris. Surtout que, elle ignorait comment mais elle arrivait toujours à trouver le sujet sensible, le sujet qui fâche avec lui. Le malheureux n'avait plus aucun secret pour la vilaine sorcière et elle pourrait ne faire qu'une bouchée de lui.

    « Dis complètement que je suis moche et gros pour ne pas vouloir finir dans mon lit. J’suis sur quand fin de compte tu en as envie. »

    Parce qu'en plus il affirmait qu'elle en avait envie... En étant totalement objective, Juka ne pouvait nier qu'il était très beau garçon et qu'il n'avait rien à jalouser des mannequins dans les magasines. Néanmoins, elle n'était pas comme ça, enfin, pas avec lui, en général quand elle couchait avec un homme c'était uniquement parce que c'était un inconnu. Là, elle le connaissait déjà un peu et puis... Juka le fixa droit dans les yeux. Ne trouvant rien à ajouter dans ses réflexions, elle lui fit son fameux sourire en coin.

    « Huuuum... Moche et gros hein ? Mais c'est que tu te décris bien, dis-donc. Commence à écrire un bouquin autobiographique, j'suis sûre qu'il se vendra en millions d'exemplaires. »

    Oui, parce que dans la logique sarcastique de Juka, tous les japonais sont moches et gros. Etant certaine qu'elle l'avait piqué un petit peu, son sourire s'agrandit. Elle l'entendit dire « Mais non il voulait pas que tu crèves de froid, juste un peu… », auquel elle répondit dans sa barbe par un « Baka ». C'est à ce moment qu'il choisit d'agir d'une façon que la jeune nippone qualifierait de "étrange", puisqu'il l'observa d'un regard spécial avant de se pencher vers le récéptionniste et de récupérer quelque chose derrière lui. Mais le plus incroyable fut quand il lui agrippa la main et l'entraîna vers les ascenseur. Interdite, Juka qui n'avait jusqu'ici rien du sous l'effet de la surprise commença à se poser des questions.

    « Euh... Tu m'expliques ce que tu fais, là, exactement ? [...] Moshi moshi la lune ? Vous me recevez là-dedans ? [...] O-kay... »

    N'ayant vraisemblablement aucune réponse, elle ne pu que continuer de se torturer les méninges. Qu'est-ce que c'était que ce comportement ? Sa réplique l'avait tellement vexé qu'il voulait carrément lui prouver qu'il n'était ni moche ni gros ? Franchement, ça l'étonnerait beaucoup. Keiji n'irait pas jusque là. Bon, il est vrai qu'il ne se connaissent pas très très bien mais quand même... Juka se mis à douter de sa propre affirmation. Au pire, elle pourrait toujours crier au viol, sauf s'il la bâillonnait, auquel cas, elle serait vraiment dans la...

    La porte de l'ascenceur qui s'ouvrit la tira de ses songes. Comme dans le hall, le jeune homme lui repris la main sans rien dire et l'amena le long du couloir jusqu'à... Une porte. Okay, donc il avait bien pour but de la faire rentrer dans une chambre de cet hôtel. Mais pourquoi ? Ce n'était pas dans les habitudes de Juka de paniquer pour rien mais là elle commençait sérieusement à avoir de gros doutes. Une fois la porte ouverte puis fermée, enfin, elle eut droit à ses réponses.

    « Va prendre une douche, tu es trempé, ce n’est pas le moment de prendre froid. Mais traîne pas trop, j’aimerai y passer après… »

    Stoïque, miss Namida le regarda s'allonger sur le lit sans bouger. Elle le fixait d'un regard calculateur et un peu perdu, reconnectant tous les évènements qui venaient juste de se passer entre eux. La pluie, ses vêtements et elle-même mouillés, la rencontre avec Keiji, lui aussi trempé... Donc, direction une chambre de l'hôtel pour prendre une douche, forcément. CQFD, quoi. Elle aurait pu rire de sa propre bêtise si elle ne s'était pas mise à trembler de froid.

    « On repartira quand la pluie se sera calmé… »

    Okay, yosh. Elle ne se fit pas prier plus longtemps puis entra dans la cabine avant de refermer derrière elle, prenant soin de tourner le verrou. Certes, Keiji n'était plus un coureur de jupons, mais il restait un homme... Elle entrepris de se déshabiller, posant ses vêtements à coté du lavabo, jeta par la même occasion un coup d'œil à la corbeille juste en dessus.

    « Je n'ose même pas imaginer ce qu'il y a dedans... »

    Elle ne s'attarda pas plus longtemps sur le sujet et entra dans la cabine. Ce n'est qu'une fois qu'elle était en train de se détendre sous l'eau chaude qu'elle réalisa qu'elle n'avait pas de vêtements de rechange. Rien qu'à l'idée de se retrouver nue sans rien, elle bondit hors de la cabine et attrapa une serviette quelle enroula autour de son corps. Elle avait l'air maligne, comme ça... Mais n'ayant pas le choix, elle déverrouilla la porte et sortit.

    « Ferme les yeux sinon je te les arraches ! »

    Elle attendit quelques secondes puis retourna dans la chambre, prenant soin de vérifier qu'il avait les yeux bien clos. Elle se dirigea ensuite vers une petite armoire qu'elle avait remarqué en rentrant, et l'ouvra dans l'espoir d'y trouver quelques chose. Et il y avait bien quelque chose, en effet : des peignoirs de chambre, une partie rose, une partie blanche. Juka resta quelques secondes sans rien faire, puis marmonna en attrapant vivement un peignoir blanc.

    « Ils ne me feront pas porter du rose, ces enflures... »

    Elle se retourna juste à temps pour voir que Keiji ne se donnait plus la peine de fermer les yeux. Elle lui lança un regard assassin et se précipita dans la salle de bain qu'elle referma derrière elle. Elle souffla un coup, se sécha entièrement et mis le peignoir. Quelle situation comique, quand même... Elle mis la serviette au sale, pris ses vêtements et retourna pour la énième fois dans la chambre, allant poser ses vêtements sur le radiateur. Ceci fait, Juka reporta son attention sur Keiji.

    « A ton tour. Et ferme à clef, je ne veux pas mourir d'horreur en voyant malencontreusement nu un moche et gros ! »

    Tout cela avec le petit sourire qui accompagne.
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Keiji Yamamoto

Keiji Yamamoto


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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyVen 6 Nov - 0:24

Qu’avait-il voulu dire pas ‘moi au moins’ ? Vous voulez le savoir ? Et bah non
/SBAF
Non, juste que lui n’a rien à cacher mais que elle peut être si. Avait-il voulu insinuer qu’elle était couche partout ? Non, quand même pas à ce point, mais après tout, tout le monde a le droit d’avoir ses petits plaisirs et les Love Hôtels sont les meilleurs endroits pour être en amoureux.

‘Je n’ai jamais dit que tu étais une couche partout, ne confond pas. Juste que tu cachais bien ton jeu…’

Moche et gros. Bon, Keiji n’était pas du tout comme ça mais cela amusait bien le basketteur les paroles de la nipponne. C’est le genre de paroles qui ne l’atteigne pas du tout. Ca le fait même rire voyez vous.

‘Hum… Mais tu sais que c’est une bonne idée, décrire ma vie, tout le monde verra qui je suis pas comme toi qui devrait mieux de garder avant de dire de tel chose. Et comme je te l’ai dit, je ne cache rien, j’ai un mini ventre certes…’

C’est là que notre Keiji eut la brillante idée de prendre une chambre. Après avoir chuchoter quelques mots à l’oreille du réceptionniste, il attrapa des clefs et entraîna la nipponne vers les ascenseurs sans dire un mot. Oui, s’était mieux, car s’il lui disait où elle l’emmener, s’était sur qu’elle s’arracherai de sa légère entreinte et préférait aller dehors. Bon, quand même pas à ce point mais elle ne se serait pas laissé faire. Elle avait beau parler alors qu’il l’entraînait dans l’ascenseur, Keiji fit l’oreille sourde.
Ce n’est que dans la chambre que Keiji lui expliqua le pourquoi du comment de son comportement, Juka disparut dans la salle de bain sans dire un mot.
Keiji lui avait sauté sur le lit, avait retiré son manteau pour le poser sur une chaise. Il alluma alors la télé et commença à zapper les chaînes, histoire de passer le temps bien que rien ne l’intéressait vraiment.
Se sentant trop humides, il finit par retirer son tee shirt qu’il posa sur le radiateur pour qu’il sèche assez rapidement. Il alla aussi fermer la porte à clef mais laissant la clef sur la serrure. Pourquoi ce geste ? Pour ne pas qu’un imbécile entre comme ça sans gêne, histoire de se rincer l’œil. Et oui ça arriver. Bon, il ne verrait rien et aurait une baffe de Keiji, mais c’est quand même dérangeant.
Bref… Il alla donc fermer la porte à clef et revint s’installer sur le lit, le plus confortablement possible, les mains derrière la tête pour voir la télé.

Juka lui demanda alors de fermer les yeux pour qu’elle puisse sortir ? Quel problème avait-elle ? Il ne savait pas trop, mais il le sut très vite. Il obéit à la demande de la nipponne. Enfin pas complètement, car il rouvrit d’abord un oeil en entendant un placard s’ouvrir puis les deux. La vue qu’il s’offrait à lui n’était pas du tout déplaisante. Il sourit doucement et quand elle se retourna, elle croisa son regard et lui lança un regard assassin. Quand elle fit retourné dans la salle de bain notre jeune basketteur rigola doucement. Bah quoi ? Il avait le droit de rincer un peu l’œil. Et puis si elle réagit ainsi, ils ne pourraient jamais à la plage ensemble, elle se mettra des couches de vêtements pour pas qu’il ne la voit en maillot de bain.

Ah, la voilà qui ressort de la salle de bain. Keiji essaya de reprendre son sérieux, histoire de ne pas exploser de rire devant la nipponne. Il la suivit alors du regard alors qu’elle alla étendre ses vêtements sur le radiateur. Elle se tourna alors vers lui et lui dit que s’était son tour. Elle lui demanda alors de fermer à clef, pour ne pas qu’elle meurt d’horreur.
Notre comédien sourit doucement, se redressa alors qu’il était torse nu. Sans dire un mot, il alla cherche un peignoir blanc puis se dirigea vers la salle de bain. Au niveau de la porte, il s’arrêta et se tourna vers elle.

‘Non je ne fermerai pas, c’est à toi de ne pas approcher de la porte, c’est toi qui a peur de voir une horreur. Je vais la laisser ouverte, peut être que tu vas succomber à la tentation qui sait…’

Rire de la part de notre basketteur qui rentra dans la salle de bain, ferma la porte mais pas à clef. Il regarda autour de lui, posa le peignoir sur une barrière et se déshabilla. Il rentra dans la douche, mit l’eau chaude et commença à se laver.
Bon, connaissant Keiji, il y passa 10 bonnes minutes. Bah quoi, il va payer la chambre, donc il peut au moins profiter de la douche car pour le lit, cela ne sera pas le cas. Normal ne ?
Bref, notre jeune basketteur prit donc son temps pour se doucher et finit sortir 10 bonnes minutes plus tard. Il enfila le peignoir, prit ses affaires humides et sortit de la salle de bain. Sans un regard vers la nipponne, il allait étendre ses vêtements sur le radiateur, à côté des autres de Juka.
Cela fait, il alla de nouveau s’allonger sur le lit (si elle y ai aussi, à côté d’elle).

‘Bon et bah voila, il faut attendre que la pluie cesse et aussi que nos vêtements soit sec…’

Et oui, il y avait aussi le problème des vêtements…
Soupire de la bouche de notre japonais qui regarda un moment par la fenêtre avant de rapporter son attention sur la jeune.

‘Alors, que faisait une sorcière comme toi près du Love Hôtel, toute seule. T’es un vrai mystère des fois tu sais ?’

Bah quoi ? Il ne fait juste que se renseigner…
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Juka Namida

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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyDim 8 Nov - 1:27

    « Non je ne fermerai pas, c’est à toi de ne pas approcher de la porte, c’est toi qui a peur de voir une horreur. Je vais la laisser ouverte, peut être que tu vas succomber à la tentation qui sait… »

    Pour seule réplique, Juka le fusilla de nouveau du regard. Il alla se doucher et elle n'attendit pas une seule seconde de plus pour s'étaler sur le lit. Elle ne pouvait pas s'empêcher de songer au bizarroïde de la situation. Elle se trouvait dans une chambre de love hôtel avec Keiji Yamamoto, connu pour sa façon d'agir très rapidement avec les filles, et pourtant ils n'étaient ici pour rien qui ne s'en rapproche. La jeune nippone pourrait compter en dizaines le nombre de fille qui la tuerait pour être à sa place... Cette simple pensée la fit rire, un sentiment de franche satisfaction l'envahissant. Voilà enfin une chose qu'elle avait de plus que toutes les autres filles possible. Même si elle n'avait rien fait avec lui et qu'elle ne comptait rien faire. Hors de question, et puis quoi encore ? Juka inspira longuement avant de soupirer tout aussi doucement. Elle pris un coussin, se remis en position assise et le serra contre elle, son regard se déplaçant vers la vitre. Qu'est-ce qu'ils allaient bien pouvoir faire en attendant que cette pluie cesse ? Elle pensa deux seconde à la télévision, et reporta son attention sur elle. La chaine qu'avait mis Keiji diffusait à présent une série de télé-réalité, avec des japonais en concurrence pour chanter. C'était à celui qui avait la plus belle voix. La fille qui était en train de passer fit grimacer Juka.

    « L'horreur. Même pas capable de chanter une seule note de juste... »

    Elle pris la télécommande et éteignit la télévision. Dans le silence, elle pouvait entendre que l'eau de la douche ne coulait plus et en déduit que le jeune homme avait sans doute finit. Et effectivement, deux minutes plus tard, il sorti en peignoir et s'avança pour poser ses vêtements sur le radiateur à coté des siens. Ceci fait il vint s'allonger sur le lit à ses cotés, et geste instinctif, Juka s'éloigna légèrement de lui. Elle espérait qu'il ne l'avait pas remarqué, mais n'était néanmoins pas stupide.

    « Bon et bah voila, il faut attendre que la pluie cesse et aussi que nos vêtements soit sec… »

    C'était sûrement le plus gros problème : les vêtements. Imaginez deux seconde que la pluie s'arrête mais que leur habits soient encore mouillés. Ils seraient tout autant obligés de rester, vu que les remettre et sortir dehors, c'était très bon pour se choper une rhume. Juka ferma les yeux quelques seconde, lasse. Décidément, cette journée n'était pas de celles qu'elle devrait retenir plus tard. La jeune femme fonctionnait ainsi : les choses négatives de sa vie, n'importe quoi, elle les mettait dans la case "oublie" de son cerveau, histoire de ne pouvoir retenir que le meilleur. Néanmoins ça ne marchait pas toujours... Mais la voix de Keiji la fit sortir de ses songes.

    « Alors, que faisait une sorcière comme toi près du Love Hôtel, toute seule. T’es un vrai mystère des fois tu sais ? »

    Juka tilla au surnom "sorcière". Il avait l'habitude de l'appeler de cette façon, et elle ne empêcher le petit sourire qu'elle avait maintenant de s'afficher sur son visage. Ça pour sûr, un mystère, elle en était un. Elle avait parfois des réactions et des mots si différents les uns des autres qu'on pouvait très vite s'y perdre. Elle patienta un moment avant de finalement lui répondre.

    « J'ai eu une journée de merde, il n'y a pas d'autre mot. Je n'avais rien à faire chez moi et j'avais envie de bouger, alors je suis sorti, uniquement pour faire un tour. La pluie m'a surprise et j'ai dû trouver un endroit rapidement pour m'abriter. C'était le love hôtel. »

    Son sourire s'agrandit quand elle songea à ce qu'il avait pu penser. Qu'elle attendait quelqu'un, et qu'elle avait sans doute des projets très intéressant pour toute la soirée voir toute la nuit... Ce qui n'était, bien sûr, pas le cas.

    « Et non je n'attendais personne si c'est ce que tu penses. »

    Elle lui lança un regard pleins de sous entendus puis réalisa quelque chose. Cette chambre, il allait falloir la payer. Elle n'était pas sans savoir que Keiji avait d'énormes moyens, néanmoins il n'était pas question pour elle qu'il paye toute la note. Elle se leva et commença à marcher vers la porte d'entrée de la chambre, oubliant totalement qu'elle était en peignoir, tout en disant.

    « Je vais demander la note pour savoir combien on devra payer chacun. »

    La lumière se fit enfin dans sa tête, et elle se stoppa pour se regarder elle-même. Aller voir le fameux récéptionniste en peignoir n'était sans doute pas une des meilleures idées qu'elle avait eu, mais elle s'en fichait un peu. Elle se contenta d'hausser les épaules et continua d'avancer tout en lançant un "Tant pis !".
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyDim 8 Nov - 23:23

Et oui, dès qu’il en a l’occasion ; Keiji reste très longtemps sous la douche, c’est sa passion préféré après dormir. Oui, drôle de passion mais c’est vrai petite marmotte quand il s’y met. Bon, ces derniers temps il n’a pas tellement eut l’occasion de faire de grasses matinées avec Shota mais il s’en fiche, Shota avant tout… En tout cas la douche, il adore ça et pourrait y rester des heures. Sauf que voilà, il a décidé cette fois-ci de raccourcir son séjour sous la douche tout cela pour les beau yeux de la nipponne, histoire qu’elle ne se retrouve pas toute seule trop longtemps dans la chambre. Elle risque de s’endormir ou partir, bref…

Keiji sortit donc rapidement de la douche, enfila son peignoir et prit soin de mettre son sous vêtement. Bah oui, imaginez que, par accident (bien sur) le peignoir fait son rebelle et fait un écart. La vue que pourrait avoir la nipponne ne serait pas des mieux, autant mettre une sécurité pour prévoir l’accident à l’avance.
Il sortit de la salle de bain et alla de suite étendre ses vêtements mouillé par la pluie, les mettant lui aussi sur le radiateur. Après une remarque sur la pluie et qu’il fallait attendre que les vêtements sèchent, notre basketteur s’installa comme tout à l’heure sur le lit, allongé à côté de Juka. Il lui demanda alors ce qu’elle faisait ici, enfin plutôt, ce qui l’avait amener à se réfugier au Love Hôtel. Etait-elle seule ? Apparemment… Mais les fille seule qui se réfugie dans ce genre de lieu ne court pas les rues.

La télé avait été éteinte, et franchement, c’est mieux comme ça. Vous savez, dans ce genre d’endroit, il n’y a que très peu de chaînes. Celles de musique, pour masquer les ‘bruits’ qui pourraient trop s’entendre par les voisins d’à côté. Puis, celles érotique, interdit au moins de 18 ans qui permettent de stimuler l’envie. Bref, pas besoin de vous faire un dessin pour comprendre. Le mieux dans le cas de Keiji et Juka et bel et bien d’éteindre la télé, au moins, pas de jugement de la part de leurs voisins.
Juka finit par prendre la parole, répondant alors à la question de Keiji.

‘Ah bah, bienvenue au club…’

Par la moitié de ce qu’elle avait dit.
Il n’avait pas passé une journée de merde, mais il ne savait pas quoi faire chez lui et avait opté pour la même option que la sorcière, faire un tour dans la ville histoire d’être un peu seul et pouvoir aller où il voulait. Il s’était aussi retrouver dans le Love Hôtel, premier endroit qu’il avait croisé et qu’il connaissait quand la pluie est arriver. Il aurait bien put s’abriter dans une épicerie mais ce n’était pas le top, surtout si la pluie persistait, il aurait fallu qu’il sorte, viré par le propriétaire donc bon…

‘Nani ? je n’ai jamais dit que tu attendais quelqu’un…’

C’est vrai pour un fois, notre Keiji est honnête, il ne l’a pas penser ni dit. Bon, sauf tout à l’heure mais voilà, s’était sur le moment et puis…

‘Pour ce qui est de penser… Oui bon, ça m’a peut être traverser l’esprit mais juste une seconde. Normal ne ?’

Oui, normal pour Keiji. Mais attendez, vous croisez une personne dans un tel lieu, vous vous posez de suite la question ne ? C’est normal après tout, surtout pour un garçon. Enfin surtout pour Keiji.
Alors que l’esprit de notre Golden Boy vagabondait ailleurs, dans de lointaine pensées qui est préférable que je ne vous décrive pas… Juka le fit sortir de ses pensées quand Juka prit la parole, lui faisant par qu’elle allait demander la note au réceptionniste. Ne ?
Keiji la regarda s’approcher de la porte, souriant un moment en se l’imaginant essayer d’ouvrir la porte fermer à clef. Arf, s’il avait sut, il aurait retirer la clef de la serrure et l’aurait mit dans un coin, histoire de la voir râler car il les a enfermé tous les deux dans une chambre. Mais voyant que cette idée n’allait pas avoir lieu, il prit les devant.

‘Dis moi, tu comptes vraiment te trimballer en peignoir dans les couloirs ? Enfin cela m’aurait pas déranger si ça n’avait pas été un Love Hôtel. Tu peux faire des rencontres pas très agréable tu sais…’

Et pas besoin de te faire un dessin girl pour que tu comprennes quel genre de rencontre…
Nouveau sourire de la part de notre Gboy qui la regarda toujours approcher de la porte. Bon, vraiment Keiji, tu ne vas quand même pas la laisser aller dans les couloirs en peignoir alors que toi même tu sais ce que va lui dire le réceptionniste ne ?

‘Bon aller, j’avoue tout, la note est déjà payer. J’ai vraiment pas envie que tu te tapes la honte…’

Et vi, habituer de ce genre de lieu, le réceptionniste à prit l’habitude de directement déduir la note de la soirée sur le compte de Keiji. Habitude fait automatiquement et ça, il le sait très bon. Pour faire court, c’est Keiji qui paie et le réceptionniste est déjà au courant, il n’acceptera donc pas que la jeune fille paie vu que c’est déjà fait en quelque sorte.

Tout en disant ça, notre baka s’était lever et s’était avancer vers des tiroirs, histoire d’aller farfouiller pour trouver quelque chose qui allait l’occuper pendant le temps de séchage des vêtements. Il s’accroupit et ouvrit le premier tiroir. Il le referma aussitôt, de peur de choquer la nipponne.
Bah oui, des jouets qui vont avec le thème du Love Hôtel. Vous voyez quoi.
Il ouvrit un autre tiroir et la vue d’un objet, sourit doucement. Il le prit et le sortit en regardant Juka : des menottes.

‘Faut-il que je t’attache pour que tu ne te tapes pas la honte ?’

Va te cacher Keiji, avant qu’elle ne te frappe…
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Juka Namida

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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyMer 11 Nov - 17:11

    Juka s'était stoppée sur le pas de la porte. Surprise, elle se retourna lentement pour se mettre face à Keiji. Quoi ? Il avait déjà payé la note ? Entièrement ? Mais il en était hors de question. Elle n'avait pas du tout envie qu'il la paye à lui tout seul tandis qu'elle ne bougeait pas le petit doigt. Déjà, elle n'était pas comme ça, et en plus elle détestait avoir l'impression de ne pas être indépendante. Et là, c'était exactement l'impression qu'elle avait. Keiji qui lui payait la chambre, c'était égal à dépendre de lui. Comme si elle n'avait pas d'argent ! Elle était sûrement moins riche que lui mais elle n'était pas à deux doigts d'être SDF non plus. La jeune nipponne le regarda droit dans les yeux, calculatrice. Il se mis à chercher quelque chose dans un tiroir, qu'il referma aussitôt pour elle ne savait quelle raison et ouvrit celui d'à coté. De celui-là, il en sortit... Des menottes. Et ce fut ce moment là qu'il choisit pour la regarder et lui demander gentiment d'un air tout à fait innocent s'il fallait qu'il l'attache pour qu'elle n'aille pas se prendre la honte devant le récéptionniste. Juka avait l'impression que tout couleur venait de disparaitre de son visage avant de revenir puissance mille. La bouche entrouverte et les yeux rond, elle mis un petit instant avant de reprendre ses esprits, avant de s'approcher du jeune homme, le regard noir.

    « Si t'essayais d'être drôle ça n'a pas marché. »

    Sur ce, elle lui pris les menottes des mains pour les regarder. Décidément, les gens avaient vraiment des idées... spéciales. Elle voulu les ranger et ouvrit le premier tiroir... Et resta bloquée dessus. Ouais, vraiment, vraiment spéciales alors ! Elle haussa un sourcil avant de fermer le tiroir et de poser directement sur la commode les menottes. Elle reporta ensuite son attention sur Keiji, l'air maligne.

    « Et de toute façon c'est pas comme si j'étais nue hein, il me reste quand même mes sous-vêtements en dessous. Tu pensais bien qu'en restant avec toi dans une chambre j'allais quand même garder le minimum, je ne suis pas folle. »

    Sur ce, elle s'autorisa un petit sourire en coin, avant de songer à plus sérieux. Elle comptait bien lui demander de la laisser lui rembourser la moitié, mais le soucis c'était qu'elle se demandait s'il allait accepter. En général, les hommes n'aiment pas quand une fille leur paye quelque chose. Il en va de leur fierté masculine, leur égo. Allait-il en être de même avec Keiji ? Juka espérait fortement que non, parce qu'elle n'avait pas du tout l'intention de lâcher le morceau. Ni de se prendre la tête avec lui, donc, elle était un peu dans une impasse. Elle se passa la main dans ses cheveux mouillés pour les tirer en arrière, une vieille habitude, et soupira.

    « Il faudrait que tu me dises le prix de la chambre, que je puisse t'en rembourser la moitié. »

    Elle l'observa, attendant une réaction. Elle était presque certaine qu'il n'allait pas se laisser faire comme ça, et Juka avait trop d'estime pour elle-même pour user de ses charmes pour le faire plier. Hors de question, elle préférait encore qu'il paye entièrement. Elle se rendit compte à ce moment là qu'ils étaient assez proche, ce qui la fit reculer instinctivement. Pour ne pas qu'il prenne mal ce geste, elle fit comme si elle se retournait et alla s'assoir sur le lit. Ainsi fait, elle le regarder à nouveau.

    « De toute façon, si tu refuses j'irais demander moi-même le prix d'une chambre en bas, et je te ferais un chèque. »

    Une façon de lui dire qu'il n'avait pas le choix. Mais Juka doutait fort que ça marcherait. Elle le fixait sans rien dire d'autre, attendant simplement qu'il lui donne une réponse.
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptySam 14 Nov - 20:02

Un vrai gosse le Keiji, il trouve le moindre objet intéressant et le voilà comme un gosse de 8 ans ayant trouver quelque chose d’intéressant pour s’occuper, histoire de passer le temps. Fier de sa trouvaille, il fit balancer les menottes au bout de ses doigts devant la jeune fille qui était toujours près de la porte. Sourire au coin de lèvre, c’est ce genre de sourire taquin, emmerdeur mais pas du tout provocateur dans le sens du sexe non du tout. C’est du passé pour ça avec Keiji, enfin presque…

Bref, notre jeune garçon cherchait quelque peu la jeune nipponne et ne voulait en aucun cas lâcher le morceau sur le prix de la chambre. Bah oui, après tout, il pouvait bien l’inviter ne ? Oui bon, la fierté des filles et le faite qu’elles n’aiment pas qu’on les invite. Enfin cela dépend des filles, il y a trois catégories. Celles qui aiment qu’on les invite tous les temps, n’aimant pas payer. Celles qui aiment qu’on les invite mais quand c’est chacun son tour. D’autre n’aiment pas du tout qu’on paie à leur place et veulent absolument faire moitié moitié. Après, ça dépend du contexte, quand c’est entre couple, n’était-il pas normal que le garçon paie ?
Oui, sauf que là Keiji, vous n’êtes pas en couple bien qu’il y ait des gens qui le penseraient vu le lieu où vous êtes…

Passons tous ses détails, ce n’est pas tellement le moment de débattre sur les filles et les inviter. Car dans ce cas, Juka est apparemment borné et veut payer sa part du gâteau en quelque sorte.
Lui, être drôle ? Bah oui, il faut bien, sinon la soirée allait tourné à un film d’horreur… Bon non quand même pas, mais faut bien passer le temps quand on ne sait pas quoi faire et surtout quand on est coincé en peignoir dans une chambre d’un Love Hôtel.

‘Roooh, Juka…’

S’était quoi ça ? Vous vous le demandez ? Et bah… Et bah je sais pas. Des fois, les gens sortent des phrase bizarre accompagné d’un mimique tout aussi bizarre et voilà ce que ça donne, un Keiji qui va être prit pour un fou sauf si c’est déjà la cas. Mais Juka n’était-elle pas habituer à ça de ca part ?

Oui bon s’était à prévoir qu’elle n’était pas nue sous son peignoir, Keiji l’avait deviner, lui même avait fait pareil, ayant mit un sous vêtement au cas où donc s’était logique qu’elle est fait ça. En plus c’est Juka, elle allait mettre la protection maximal vu qu’elle est dans la même chambre que notre basketteur.

‘Oh bah s’était beau de rêver…’

Rêver qu’elle soit nue sous son peignoir ?
Pervers Keiji tu es…
Entre temps, la jeune fille s’était approché de lui, avait prit le jouet de Keiji (les menottes) et les avait essayer de les ranger dans un tiroir. A la vue de ce qu’il y avait dans l’un d’eux, elle referma de suite le tiroir et finit par poser les menottes sur la commode. Bah oui, ils étaient bien là ne ? Mais s’était pas une bonne idée de mettre à la vue de Keiji une tel objet. Bref…
Lui ? Lui dire le prix de la chambre ? A voir, à ses risques et périls. Soit il était gentil et il allait lui dire le vrai prix. Soit il allait être radin et lui dire un prix plus élevé pour qu’elle paie plus. Soit il va être trop généreux et lui dire un bas prix pour qu’elle paie moins… Allez savoir qu’elle solution va prendre notre Golden Boy.

‘Si ça peut te faire plaisir mais bon… C’est pas donner ce style de chambre, en plus on est dans l’un des plus cher. Je sais ça se voit pas… C’est pas non plus la royale…’

Petit hochement de la tête de la part de Keiji quand il fit la jeune fille reculer soudainement alors qu’elle était à ses côtés. Elle alla alors s’asseoir sur le bord du lit.

‘Et puis à l’origine, je t’es un peu entraîner ici de force donc bon… Ne te sens pas obliger de payer, tu n’étais pas consentante.’

C’était quoi ça ? Consentante ? Comme s’ils avait couché ensemble ?
Bah quoi ?
Demande au réceptionniste ? Oui, pourquoi pas, faudra qu’elle le menace car quand c’est payer, le réceptionniste ne donne pas le prix, bref…

‘Hai, si ça peut te faire plaisir mais je te préviens, il est borné…’

Keiji reprit les menottes entre ses doigts et s’assit par terre contre le mur. Il commença à jouer avec, les faisant tourner entre ses doigts, histoire que le temps passe. Il jeta un bref coup d’œil par la fenêtre pour voir si la pluie avait cesser, mais rien…
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyLun 23 Nov - 16:18

    Spoiler:


    Juka grinça des dents. Qu'est-ce qu'il pouvait être énervant quand il s'y mettait ! Certes, elle appréciait Keiji, mais elle devait avouer que son entêtement pour l'empêcher de partager la moitié de la sommes l'agaçait. Après tout, c'était tout à fait normal qu'ils partage, la jeune nipponne ne voyait pas pourquoi il refusait. Ils étaient deux dans cet chambre, à ce qu'elle savait, et il ne s'y trouvait pas tout seul. En plus de ça il avait fait ça pour lui permettre de ne pas se retrouver dehors sous la pluie une nouvelle fois, elle devait donc le remercier d'une quelconque façon. Et comme Juka n'était pas très à l'aise dans l'expression de ses sentiments, les cachant toujours derrière une grosse couche de sarcasmes et de plaisanteries, elle devait trouver un autre moyen que les mots pour lui montrer sa gratitude. Du coup, le fait qu'elle paye la moitié du prix de la chambre lui semblait bien normal.

    Miss Namida se retourna vers Keiji, fronçant les sourcils à son "c'était beau de rêver". Et puis quoi encore ? Un simple regard noir en sa direction suffisait à lui faire comprendre ce qu'elle pensait de sa merveilleuse remarque. Néanmoins, elle ne pu s'empêcher de sourire et lui tourna donc le dos pour ne pas qu'il le voit. Pas qu'elle en avait honte, mais c'était sa manière à elle de jouer. Son sourire parti cependant quand il lui parla de la chambre, comme quoi elle n'était pas donné, que c'était une chambre chère, etc... Il ne pensait tout de même pas qu'il allait l'avoir avec ça ? De toute façon, même si la chambre valait effectivement quelques pièces, ça ne l'empêcherait pas du tout d'en payer la moitié, au contraire. Savoir qu'il avait payé pour elle, entièrement, quelque chose de cher lui était insupportable.

    « Ça ne va pas du tout m'empêcher d'en payer la moitié, chéri. »

    Le "chéri" n'était pas vraiment une appellation possessive dans ce cas là. Ça en ajoutait simplement plus à son ton sarcastique et à sa proximité avec Keiji. Elle lui lança un clin d'œil du genre "tu ne m'auras pas comme ça", et commença à se lever au moment où il lui disait que ça n'était pas grave, qu'il ne fallait pas qu'elle se sente obligée vu qu'elle n'avait pas été consentante et qu'il l'avait emmené ici de force. Juka haussa un sourcil, guère convaincue, et entrepris de sortir de la chambre une nouvelle fois. Elle se stoppa légèrement quand Keiji ajouta que le réceptionniste était borné, puis posa sa main sur la poignée et sorti. Elle ferma derrière elle, pris une grande inspiration et marcha le long du couloir, en direction de l'ascenceur. Elle appuya doucement sur le bouton d'appel de la machine et attendit, réfléchissant. Elle était dans un Love Hôtel. Pire, elle était en peignoir dans les couloirs d'un Love Hôtel, avec simplement se sous-vêtements en dessous. Soit elle était complètement stupide, soit elle était réellement folle à lier comme on arrêtait pas de le dire à Todai. Choisissez la réponse qui vous convient.

    De toute façon, si elle rencontrait quelqu'un d'étrange, du style vieux pervers, qui voudrait la violer, elle n'aurait qu'à hurler à la mort. Il y aurait forcément quelqu'un pour venir la chercher, après tout, cet hôtel n'était certainement pas vide à cette heure du soir. Le bruit de l'ascenceur la sorti de ses songes et au moment où les portes s'ouvrirent, elle aperçu une porte s'ouvrir à l'autre bout du couloir et un homme en sortir. Il devait avoir la quarantaine, pas vraiment agréable à regarder. A l'inverse de Juka, il était parfaitement habillé, costard cravate, avec même la petite valise noire qui accompagnait le reste. Quand il la vit, il se stoppa un moment, avant de reprendre sa route en direction de l'ascenceur, lui semblait-il, avec un peu plus de vitesse. La jeune femme ne montra pas sa soudaine angoisse et rentra aussi vite que possible dans l'ascenceur, appuyant sur le bouton "RC" fébrilement. Les portes de fermèrent sans que quiconque à part elle ne puisse rentrer et elle inspira longuement, essayant de calmer son pouls. Une fois en bas, elle se dirigea vers le récéptionniste, qui fit les yeux ronds en la regardant.

    « Bon, mon petit gars, je vais être simple et claire : tu vas me dire exactement le prix de la chambre que Keiji a choisit, et j'en ai rien à faire qu'elle soit déjà payée. Si tu ne le dis pas, j'attaque l'hôtel de ton patron en justice avec pour plaidoirie : violée. »

    Le plus ironique dans tout cela, c'est que ça avait failli arrivé, mais elle ne risquait pas de le dire.
    L'homme la regarda sans rien dire et se mis à fouiller quelque chose dans son ordinateur. Apparemment, sa menace avait marché. Elle se doutait bien que la dernière chose qu'un gérant d'hôtel souhaiterait, c'est que son bien prenne un coup dans sa réputation et qu'il perde des clients. Juka fixa sans ciller le récéptionniste jusqu'à ce qu'il relève la tête et qu'il lui indique le prix avec un sourire. La jeune nippone n'ajouta rien et reparti, non pas dans un clin d'œil, sorte de de remerciement, à l'intention de l'homme. Pour la peine, contente d'elle-même, elle choisit de prendre les escaliers et monta quatre à quatre les premières marches. Alors qu'elle tourna à l'angle pour arriver à son étage, elle vit quelques marches plus haut le même homme qu'elle avait vu sortir de la chambre alors qu'elle allait prendre l'ascenceur. On aurait presque dit qu'il l'attendait. Il l'observait, lui barrant la route, en plein milieu des escaliers. Juka s'arrêta aussi rapidement qu'elle le pu, et ne fit plus un geste, les battements de son cœur reprenant leur chamade.

    « Bonsoir, jeune femme. »

    Son sang se glaça. Même le son de sa voix était gelé, tout comme son apparence austère. Elle déglutit douloureusement, fixant toujours l'homme qui s'était mis à sourire.

    « Pouvons-nous discuter un moment dans ma chambre ? Je suis certain que nous allons très bien nous entendre... »

    Sur ce, il commença à descendre une marche, puis une autre. Complètement paralysée, Juka n'arrivait pas à bouger, et s'apprêta à hurler comme elle l'avait prévu il y a quelques minutes. Peut-être que quelqu'un arriverait suffisamment vite pour que ce pervers ne l'embarque pas...
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Keiji Yamamoto

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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyJeu 26 Nov - 0:45

Oui, Keiji est aussi borné que Juka, ne pas vouloir la faire payer, vous allez sûrement trouver cela étrange, s’il peut ne pas payer un prix assez haut et partager la note, personne ne se ferai prier pour partager un prix. Sauf que voilà, aux yeux de notre jeune garçon, la situation était bel et bien différente. Déjà lui avait des remises de prix et s’il demandait de baisser encore cela était possible. Mais ce n’était pas la vrai raison. Faut dire, il l’a quelque peu embarquer dans cette chambre sans trop lui demander son avis et elle a sûrement dut être prit de court. De ce fait, vu que Keiji est le seul a avoir prit cette initiative, il en prend l’entière responsabilité, normal après tout. Mais non, Juka est elle aussi borné et veut absolument payer. Ah les filles je vous jure, elles veulent toujours avoir le dernier mot et restent sur leurs convictions. Et Keiji n’étant pas du style à débattre plus longtemps l’a dessus, il lui dit que si cela pouvait lui faire plaisir qu’elle pouvait payer la moitié. Bien sur notre gentil basketteur mit les point sur les ‘i’ en lui avouant que la chambre n’était nullement donné, le Love Hôtel était l’un des plus cher de Tokyo. Mais apparemment, cela ne lui faisait pas peur. En tout cas, qu’elle ne compte pas sur lui pour donner les prix…

‘Chéri ? Je ne savais pas que tu pensais ça de moi Juka…’

Bien sur, il n’était nullement dupe et savait qu’elle avait dit ça dans un sens négatif, une façon de parler en quelque sorte. Mais notre Golden Boy n’avait pas put s’empêcher de répondre doucement à cette remarque qui ne passa pas inaperçu pour ses oreilles. Et oui, notre Keiji entend tout et retient facilement ce qu’on lui dit, prenant même à mot les gens…
Notre basketteur finit par la mettre en garde sur d’autre chose, déjà lui avouant qu’elle n’était pas consentante en l’amener ici, après que le réceptionniste était borné. Juka ne répondit rien à ça à partir sortir de la chambre, montrant clairement à Keiji qu’elle allait descendre demander le prix. Une fois la porte refermé derrière elle, il soupira et se laissa tomber sur lit, finissant par fixer le plafond.

Non mais pourquoi est-elle aussi borné ? Quand même, pour une fois qu’il lui offre quelque chose, elle pourrait en être ravis, surtout de la part de Keiji. Mais non, au lieu de cela, elle préférait se taper la honte en se baladant en peignoir dans les couloirs d’un Love Hôtel. A cette idée, notre G-Boy ne put s’empêcher de sourire, imaginant sans gêne la scène qui pouvait se passer dans le couloir ou même à la réception. Se mettant par la suite à la place d’un client nouveau, cela le fit de nouveau rire.
Dommage qu’il ne puisse pas se transformer en petite soirée pour aller admirer une scène qui pourrait être forte… Intéressante. Certes, rien ne l’empêchait de suivre en douce Juka et… Tient, pourquoi pas ?

Sautant du lit, il remit bien son peignoir en place et ouvrit discrètement la porte pour voir ce qui se passait. Il remarqua juste un homme bien habillé en costard cravate devant l’ascenseur. Hochant la tête, il se glissa furtivement et alors qu’il arrivait près de l’ascenseur et de l’homme, il fit se dernier faire demi tour pour aller en direction des escaliers. Hochant la tête par ce comportement assez étrange, il finit par hausser les épaules et appela l’ascenseur. Ce dernier ne tarda pas et Keiji appuya sur le bouton du Rez-de-chaussée. Une fois les porte ouverte, il se faufilla sans faire des bruits vers la réception. Pas trop dure d’être discret, il est pied nu sur du carrelage. A part avec les pieds froid, on ne pouvait pas faire plus discret que lui. Quand il pencha la tête pour regarder l’accueil, il vit juste le réceptionniste seul. Fronçant de nouveau les sourcils, il s’avança vers lui après avoir vérifier que personne arrivait.

‘Dit, tu n’aurais pas croisé une jeune fille. Tu sais, celle de tout à l’heure, elle ne serait pas venue te voir en… Peignoir… ?’

Après une grimace montrant qu’il avait raison, il lui avoua qu’elle était bien venue, avait demander le prix de la chambre en le menaçant de porte le Love Hôtel en justice pour viol. Non mais je vous jure, qu’est-ce qu’elle n’est pas aller inventé encore…
Soupirant et après avoir remercier le réceptionniste qui lui dit qu’elle était repartit dans la chambre, il retourna à l’ascenseur et remonta à son étage. Arrivée devant la porte, il la regarda un moment et finit par rentrer. Grand étonnement, elle était vide. De nouveau, il fronça les sourcils et ressortit. Un regard droite puis à gauche, il ne vit personne. Ou était donc passé cet homme au costard, il était aller prendre l’escalier mais ne l’avait pas vu à l’accueil quand il parlait au réceptionniste… Et si… ?

Sans réfléchir plus loin, il se précipita vers les escaliers et ouvrit la porte mais cette fois ci doucement. Il laissa juste un espace histoire de voir s’il y avait du bruit. C’est là qu’il entendit la fin de la phrase que prononça un homme : certain que nous allons très bien nous entendre...
Bon, pas besoin de mettre des heures à comprendre que Juka était face à l’homme de tout à l’heure et qu’il lui faisait des avances. Bon, il était sur qu’elle pouvait se débrouiller seule mais pas cette fois-ci. L’homme avait l’air d’un vrai pervers et dans la tenue de Juka ainsi que le lieu, elle n’était pas dans une belle situation dirons nous. Alors donc…

Sans attendre, Keiji ouvrit cette fois ci la porte et fit comme ci il arrivait. Bon, il n’était pas passé inaperçu et avait fait exprès de faire claquer la porte pour montrer sa présence. Les regardant tour à tour, il sourit.

‘Ah, je vois que je vous dérange, je ne fais que passer ne vous inquiétez pas…’

Ah c’est si amusant de jouer ainsi. Bon certes, pauvre Juka qui ne comprend pas.
Commençant à descendre l’escalier, il arriva à la hauteur de l’homme et le salua. Ce dernier fit de même et Keiji pouvait parier que ce pervers ne pensait pas que Keiji avait tout entendu ainsi qu’il était l’ami de Juka. Lui souriant de nouveau, il descendit une marche pour continuer mais finit par s’arrêter et se tourna vers l’homme.

‘Au fait, y’a un petit truc qui me dérange. Bon, ce que je sais c’est que votre esprit pervers est en train de fantasmer sur cette belle créature. Très magnifique vous ne trouvez pas ? Moi même je ne puis résister à son charme fou. Je vous aurez bien dit de….’

Il ne finit pas sa phrase. Bon, pas besoin aussi de faire un dessin.
Fin sourire sur le visage de notre étudiant alors que l’autre homme à costard le regardait d’un air quelque peu étonné et surpassé par la situation. Keiji reprit tout aussi calmement la parole.

‘Sauf que voilà, désolé de vous dérangez sur vos envies très pervers mais… Elle est malheureusement avec moi. Vous la touchez d’un poil et je vous jure que vous allez finit à l’hôpital très rapidement.’

Son regard avait changé, devenant de doux à provocateur et quelque peu… rageur.
L’homme essaya de riposter pour attraper le poignet de Juka mais Keiji se plaça entre les deux, attrapa lui même le poignet de l’homme et le tira dans l’escalier. L’homme commença à tomber mais entraîna malheureusement notre basketteur avec lui. Keiji après avoir descendu quelque dizaine de marche, finit par se raccrocher à la rampe alors que l’homme lui, continuait sa course jusqu'à la porte d’en bas où il s’y cogna.

Se redressa, il remonta difficilement les escaliers, prit Juka par la main et l’entraîna vers le couloir de leur étage. Il la tira doucement vers la chambre en boitant et finit par ouvrir la porte et la fit rentrer. Il referma la porte à clef.

‘Alors là, tu ne pourras pas dire que je ne t’ai pas prévenu. Et tu aurais fait quoi toute seule si j’étais pas arriver ???’

Le voilà énervé. Bah oui quoi, normal qu’il soit en colère contre elle. Mais vraiment en colère ? Ou tout simplement en colère de son imprudence, énervé de la voir en danger et de s’imaginez ce qui aurait put se passer…

Soupirant, il se dirigea vers le lit en boitant quelque peu et s’y assit. Au lieu de masser sa cheville qui avait souffert pendant sa chute il porta sa main à son arcade sourcilière d’où une fine lame de sang coulait. Rien de grave certes, juste une petite ouverture…
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Juka Namida

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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyJeu 3 Déc - 15:54

    Encore un pas. Un petit pas, et là, c'était sûr, elle allait hurler. Le bon point c'était qu'elle avait une voix portante, donc si elle criait de toutes ses forces, elle était certaine qu'on l'entendrait. Et il valait mieux... Juka n'était pas du genre à se laisser surpasser par une situation, ou a paniquer très vite, mais là l'endroit était plutôt confiné - ce n'était qu'une simple cage d'escalier, et elle n'était pas sûre de réussir à hurler correctement tant sa gorge était sèche. Elle avait plutôt l'impression qu'elle avait perdu sa voix. Elle observa, les yeux ronds, l'homme s'approcher doucement, et songea à courir. Perspective qui aurait pu la faire rire si le moment n'était pas aussi critique. Avec sa chance, elle se casserait la figure dans sur les marches, ou l'homme la rattraperait bien rapidement. A son tour, elle fit un pas, mais en arrière, où elle se retrouva bientôt plaquée contre le mur. Elle allait laisser la panique prendre le dessus sur elle quand une autre voix la sorti de ses pensées.

    « Ah, je vois que je vous dérange, je ne fais que passer ne vous inquiétez pas… »

    La jeune nippone leva les tête en vitesse et vit Keiji. Elle failli lui crier quelque chose, n'importe quoi, mais là encore sa voix resta coincée dans sa gorge. Elle se contenta de lui lancer un regard impuissant, sans doute suppliant, mais déjà elle ne s'en rendit plus tellement compte. Tout ce qui se passa ensuite autour d'elle devint flou, comme si elle avait pris une quelconque drogue. Son cerveau avait sans doute décidé que la décharge d'émotion qu'elle avait reçu en si peu de temps avait été trop important, et qu'il était maintenant en mode OFF. Néanmoins, elle vit très bien le moment où son "sauveur" dévala les escaliers avec l'inconnu, réussi à s'accrocher à la rampe, remonta et l'attrapa par le poignet. Réaction instinctive, elle manqua d'essayer de se dégager mais elle s'en empêcha et se laissa faire. Il l'entraîna dans les couloirs, les ramenant à leur chambre et ferma derrière eux à clef. Il se tourna ensuite vers elle, furieux.

    « Alors là, tu ne pourras pas dire que je ne t’ai pas prévenu. Et tu aurais fait quoi toute seule si j’étais pas arriver ??? »

    Interdite, Juka ne répondit rien. Elle le regarda boiter jusqu'au lit, d'y assoir et grimacer en touchant son arcade ouverte. Quand à elle, stoïque, elle resta plantée devant la porte, droite comme une planche. Elle avait toujours un air profondément choqué, les lèvres entrouverte, et du faire un effort énorme pour juste déglutir douloureusement. Il fallait qu'elle se ressaisisse. C'était à cause d'elle qu'il était dans cet état, maintenant. Il l'avait aidée. Il était venu la sauver, en quelques sortes. Il avait fait ça... Pour elle. Peut-être s'y était-il senti obligé, après tout, voir une scène comme ça, ça fait chauffer le sang de n'importe quel garçon. Et on ne laisse pas seul quelqu'un sans défense. Mais ça n'empêcha pas Juka de ressentir pour lui un élan de gratitude intense, mêlé à de la culpabilité. S'il était blessé, c'était par sa faute. Elle n'aurait sans doute pas dû faire tout un cirque pour aller demander le prix de la chambre. Si Keiji lui avait dit que c'était risqué de se balader en peignoir dans les couloirs d'un Love Hôtel, c'était que c'était le cas. Il était après tout plus habitué à ce genre de lieu qu'elle.

    La jeune femme se fit donc violence pour bouger, et alla dans la salle de bain. Elle regarda rapidement derrière le miroir au dessus du lavabo, mais elle n'y trouva rien de très utile. Se souvenant qu'elle avait toujours son sac avec elle, et qu'elle y emportait toujours de quoi assurer quelques soins, elle retourna dans la chambre à la recherche de son sac à main. Elle fouilla frénétiquement dedans, tremblant légèrement, et en sorti pansements, désinfectant et cotons. Elle s'approcha ensuite lentement de Keiji, comme hésitante, puis finit par s'accroupir devant lui, posant ce qu'elle avait dans les mains à coté d'elle. Elle pris un coton, y mis du désinfectant et leva les yeux vers le visage de son vis-à-vis. Sans un mot, elle repoussa sa main et appuya doucement le coton sur sa plaie. Elle se mordit la lèvre inférieure, cherchant quelque chose à dire, mais encore une fois rien ne sorti. Au bout d'un moment, elle se rendit compte qu'elle commençait à pleurer. Contrarier, elle essuya deux-trois larmes de la main qui n'était pas occupée à soigner Keiji, mais les vilaines coulaient toute seule. Juka finit par vraiment sangloter, ne pouvant pas s'en empêcher.

    « Ex... excuse-moi c'est... Nerveux... »

    Elle n'aimait vraiment pas pleurer devant les gens, mais il fallait croire que là, c'était les nerfs qui craquaient. Elle se mordit encore la lèvre inférieure, les joues mouillées, et baissa les yeux pour prendre un pansement. Elle le plaça ensuite avec douceur sur la plaie de Keiji, laissant ses doigts sur sa peau un peu plus longtemps que nécessaire, et finit par le regarder dans les yeux. Elle ravala ses pleurs et réussi enfin à dire ce qui lui tenait à cœur.

    « Merci... »
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyJeu 3 Déc - 23:18

Ah vraiment, qu’est ce qu’il peut être impulsif des fois, surtout avec des gens qu’il adore, en autre ici Juka. Bien que ça soit tous les deux chiens et chats. Ils passent leur temps à s’engueuler et se répondre, même tout à l’heure il fallait qu’ils se chamaillent comme des vrais gamins. Sauf que voilà, sous ses airs de chieur, emmerdeur, baka, enfin tout ce que vous voulez, notre Keiji a un gros cœur et ne supporte pas l’idée quand ses amis sont dans le besoin, Juka comprise. Alors vous pouvez donc comprendre que notre Golden Boy s’est vite inquiété quand il n’a pas vu Juka revenir dans la chambre en sachant qu’elle avait déjà eut ce qu’elle voulait à l’accueil. Elle aurait put faire une rencontre d’un ami, mais ça serait vraiment une pure coïncidence. A moins qu’elle ait fait une rencontre mais non voulu. C’est là que notre basketteur s’était souvenu de cet homme allant vers l’escalier alors que Juka le remontait sûrement. Pas besoin de longues minutes pour que l’information monte au cerveau et qu’il comprenne. Il s’était précipité vers l’escalier et ses pensées s’étaient révélée juste.

Enfin, la suite vous la connaissez, et très vite Keiji avait ramener Juka mais malheureusement pas dans le même état que tout à l’heure. Boitant quelque peu et ayant l’arcade ouverte, quand ils furent en sécurité, dans la chambre fermé à double tour, il ne s’empêcha pas de lui faire la morale. Oui, pour changer tient. Mais après tout, ne disait-il pas ça pour son bien, ne disait-il pas ça juste… Pour passer ses nerfs ? Essayer de lui faire comprendre mais aussi… Dire ses mots qui ne montrent pas de la colère mais de l’inquiétude envers la jeune fille.

Une fois ses nerfs passés en quelque sorte, notre basketteur finit par aller s’asseoir sur le lit, se rendant enfin compte de sa blessure. Il alla porter sa main dessus et regarda un moment le sang sur le bout de ses doigts. Bien qu’une légère douleur se faisait ressentir, il ne bougea pas d’un poil. La pression commençait à descendre, avoir stresser par l’absence de la jeune fille, la scène et lui avoir fait la morale. Après tout ça, son cœur commençait à ralentir et il se sentait en quelque sorte vidé et donc, impossible de bouger.
Il ne vit pas non plus Juka aller dans la salle de bain puis revenir pour fouiller dans son sac. C’est quand elle s’accroupit devant elle qu’il leva les yeux pour la fixer. Elle enleva ses mains de sa blessure et commença à la nettoyer. Alors qu’elle faisait ça, Keiji n’avait pas détourner son regard du sien et il remarqua très vite les quelques larmes qui coulaient le long de sa joue. Il eut un moment d’hésitation et finit par ne rien faire, écoutant juste la jeune fille s’excuser de cette émotion soudaine.

Après avoir posé le pansement sur l’arcade du Golden Boy, elle finit par prononcer un mot qui fit chaud au cœur de notre basketteur : Merci.
Fin sourire de soulagement sur les lèvres de Keiji qui doucement vint glisser ses doigts sur la joue de la jeune fille pour arrêter la course de ses larmes.

‘C’est normal va, je n’allais pas te laisser seule tu sais… Je serai toujours là pour toi si tu as une problème…’

Sincérité dans ses mots prononcés avec douceur et venant du cœur. Après avoir essuyé ses joues de ses larmes, il retira sa main et sourit doucement pour essayer de rassure la jeune fille.

‘Aller va, ne pense plus à cela, ok ?’

Notre jeune basketteur finit par prendre les mains de la jeune fille pour la faire se redresser et la fit asseoir sur le lit. Lui alla en direction du radiateur et toucha les vêtements encore un peu humide. Son regard se posa par la suite sur la fenêtre pour regarder dehors. La pluie avait diminué en force mais était toujours présente.

‘La pluie ne semble pas vouloir s’arrêter…’

Un soupire s’échappa des lèvres du Golden Boy qui retourna vers Juka et s’assit de nouveau à ses côtés.

‘Ca serait mieux que tu rentres, je te raccompagne en taxi…’

Oui, Keiji y avait penser, appeler un taxi pour les ramener, ce n’était certes pas donner mais il semblerait que le lieu n’était plus tellement agréable que se soit pour Juka que pour Keiji.
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Juka Namida

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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyVen 4 Déc - 0:05

    Honteuse, Juka baissa la tête. Aller quoi, ce n'était pas si difficile de dire "merci", pourquoi est-ce que ça la gênait autant là ? Elle avait l'habitude d'être franche et directe, ce n'était pas un petit mot comme ça qui allait y changer quoique ce soit. Mais après s'être montrée aussi faible, après avoir montré ses larmes alors que c'était une des choses qu'elle cachait avec le plus de véhémence, comme un trésor précieux, elle se sentait en quelques sortes "à fleur de peau". Elle inspira un grand coup au moment où Keiji passa ses doigts sur ses jouent pour essuyer ses larmes. Sous la surprise, la respiration de Juka se bloqua, impossible de faire le moindre geste. Elle leva les yeux vers le jeune homme, le fixa sans rien dire. Ses mots la traversèrent comme un sirop de miel, sucrés et doux au possible. Ils la réchauffèrent et la rassurèrent instantanément, même si des questions commençaient à s'insinuer sournoisement en elle. Keiji la dit s'assoir sur le lit pendant qu'il se leva, et elle en profita pour réfléchir deux secondes. Leur relation venait tout juste de prendre un tournant particulier. Était-ce bon ou pas, impossible à dire, une chose était sûre c'était qu'ils s'étaient rapprochés considérablement. Juka trouva cela étrange, presque dérangeant pour le moment. Elle n'avait pas l'habitude d'être si proche de quelqu'un, surtout de Keiji, et ça la perturbait un peu. Ce n'était pas malsain, elle le savait ça, mais ça la mettait un peu mal à l'aise. Elle ne savait plus vraiment sur quel pied danser, du coup.

    « La pluie ne semble pas vouloir s’arrêter… »

    La voix du concerné la fit sortir de ses songes, et elle l'observa revenir s'assoir à ses cotés. Nouvelle réaction instinctive, dès qu'il fut assit, elle se décala très légèrement. Maintenant, être proche de lui lui faisait encore plus bizarre, comme un tabou qu'il ne fallait surtout pas franchir.

    « Ca serait mieux que tu rentres, je te raccompagne en taxi… »

    Juka se tourna vers le jeune homme et regarda ensuite à travers la fenêtre, comme si elle venait tout juste de comprendre ses premières paroles. Effectivement, la pluie était toujours présente, et à ce train là ils ne pourraient jamais rentrer chez eux. La jeune nippone soupira.

    « Tu as raison... Je vais me changer. »

    Elle se leva, alla prendre ses vêtements juste encore un peu humides sur le radiateur et parti s'enfermer dans la salle de bain. Une fois seule, à l'abri des regards - enfin plutôt ceux de Keiji, Juka pris une profonde inspiration qui la fit frissonner. Tout ceci était ridicule, elle se prenait bien trop la tête pour rien ! Depuis quand était-elle une de ces filles qui se posaient 36 milles questions sur tout ? Okay, elle avait de l'esprit et elle aimait souvent philosopher sur tout et surtout sur elle-même, mais ça tournait au pathétique. On aurait dit une gamine de 13 ans découvrant l'amour. Nul ! La jeune femme se surina un moment comme ça et enfila son haut, son jean, ses chaussures et sa veste, posant le peignoir dans l'endroit prévu pour le linge sale. Elle sorti ensuite de la salle de bain pour voir que Keiji s'était lui aussi changer, et apparemment il venait d'appeler un taxi car il avait son portable en main. Ils durent attendre plusieurs minutes, minutes durant lesquelles Juka en profita pour récupérer son sac, le ranger et ranger un peu la chambre. C'était stupide, vu qu'il y avait sans doute une femme de ménage qui passait ensuite, mais c'était plus pour s'occuper qu'autre chose. Quand elle ne voulait pas penser à quelque chose en particulier, ou qu'elle ne voulait pas discuter d'une chose en particulier, elle avait pour habitude de toujours chercher de faire occuper ses mains. Chose faite.

    A un moment où ils pensèrent que le taxi devait être arrivé, ils sortirent, décendirent dans le hall et quittèrent l'hôtel. Le taxi était effectivement garé, juste devant, attendant. Juka entra la première à l'arrière, suivit de Keiji qui referma la porte derrière lui. Elle laissa Keiji indiquer son adresse au chauffeur, songeant qu'il habitait peut-être plus prêt, et posa sa tête contre la fenêtre, regardant la ville à travers la vitre dégoulinant d'eau de pluie. Qu'allait-il se passer maintenant ? Elle ferma les yeux pour remettre de l'ordre dans ses pensées. Tout ce qui venait de se passer durant la soirée lui donnait de quoi réfléchir. Elle était exténuée, le trop plein d'émotions divers en un laps de temps si court mettait à mal son énergie. Heureusement que demain, elle n'avait pas cours...
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Keiji Yamamoto

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▍Messages : 66
▍Âge : 35
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▍Citation : Familles je vous hais ! Foyers clos, portes refermées, possessions jalouses du bonheur.

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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto   Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! - Keiji Yamamoto EmptyJeu 17 Déc - 12:59

Depuis le fameux ‘accident’, une sorte de blanc, s’était installer entre les deux jeune adolescents, Juka paraissait encore sous le choque et ne disait presque plus rien. Je pourrais même parier que si Keiji l’embêtait, elle ne dirait rien. Bref, notre basketteur ne se tentera pas en tout cas à essayer ça. Lui en tout cas ne savait pas trop comment agir avec la jeune fille. S’était assez étrange comme atmosphère, pas particulièrement tendu ni froid non, mais assez… mystérieux et silencieux. Cela n’était pas au point de déranger Keiji mais s’était assez… étrange…

Il se contenta juste de sortir ses quelques mots qui voulait la réconforter. Allez savoir si ça a fonctionner mais Keiji et les bons mots des fois, c’est pas facile et ça fait deux.
Notre Golden Boy passa alors ses deux sur la joue de la jeune fille pour lui essuyer ses larmes et la fit s’asseoir sur le lit. Il se dirigea alors vers la fenêtre et lança une remarque comme quoi la pluie ne voulait pas s’arrêter. Il soupira doucement, resta un léger moment à regarder la pluie contre la vitre et se décida à retourner vers la jeune fille. Là, il lui proposa de la ramener chez elle. Elle accepta et finit par prendre ses vêtements pour aller sa changer.

Alors qu’elle entrait dans la salle de bain pour s’habiller, Keiji en profita pour faire de même, enfila à toute vitesse ses vêtements (oui, vite car si Juka ressort, ce n’était sûrement pas le moment qu’elle le voit presque nu…) et il finit par prendre le téléphone et demanda qu’on appelle un taxi. Au moment où il raccrocha, Juka sortit de la salle de bain. Keiji retourna s’asseoir sur le lit, attendant que le téléphone sonne. Après de longues minutes, cela se fit enfin et on lui annonça que le taxi attendait. Le Gboy regroupa ses affaires et après un dernier regard vers la chambre pour voir s’il n’avait rien oublier, il descendit en compagnie de la jeune fille vers le hall d’entrée. Après un signe de salue au réceptionniste, il sortit du Love Hôtel et ouvrit la porte pour que Juka monte dans le véhicule. Keiji indiqua l’adresse de la jeune fille et le véhicule démarra enfin. De nouveau, notre basketteur posa le regard sur la vitre pour regarder les rues de Tokyo défiler sous ses yeux, la pluie continuant de tomber lourdement. Il n’osa pas prendre la parole pendant tout le trajet, l’ambiance était encore assez étrange et quelque peu déroutante.

E nfin, le taxi ralentit et s’arrêta devant un immeuble. Keiji tourna les yeux vers la nipponne et prit doucement la parole.

‘Voilà, tu es arrivé…’

Un fin sourire apparut sur ses lèvres, le genre de sourire à la fois gêné mais qui voulait être réconfortant. Avant que la nipponne n’ait put faire quoi que se soit, Keiji reprit de nouveau la parole.

‘Si ça ne va pas, tu as un problème ou si tu as besoin de parler, n’hésite pas à m’appeler ok ?’

De nouveau, il sourit à la jeune fille et finit par détourner le regard vers la vitre pour fixer encore une fois le trottoir d’en face, quelque peu perdu dans ses pensées.
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