Made in Japan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €

 

 I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends.

Aller en bas 
AuteurMessage
Seto Taguchi

Seto Taguchi


▍Messages : 198
▍Sujets : Open.
▍Relations : I see you.
▍Classe : Seconde année
▍Études : Musique
▍Statut Social : Tranquille
▍État Civil : Aisé.
▍Humeur : Sadique.
▍Citation : " It's all fun and games until someone gets hurt... then it's hilarious!"

CARACTER SHEET
▍Popularity:
I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Left_bar_bleue100/100I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty_bar_bleue  (100/100)
▍Relationship:

I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty
MessageSujet: I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends.   I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. EmptyDim 16 Aoû - 2:52

La journée était trop calme et un ennui palpable commençait à vriller avec une lenteur destructrice les tempes du jeune homme.
Seto referma d'un geste sec son téléphone : Kirô était injoignable, Ryo s'était fait porter pâle, Shuya était probablement en cours, il ne voyait pas Nana ces derniers temps et les autres l'ennuyaient rien qu'en pensant à leurs insipides personnes (ce qui n'était pas peu dire vu l'état de torpeur dans lequel il baignait à l'heure actuelle).

Les gens!

Jamais là quand on avait besoin d'eux.

Glissant ses poings dans son sweater sans manche à l'effigie d'une quelconque université américaine, Seto rabattit sa capuche sur son visage avant de regarder le ciel.

Gris. Désespérément gris.

Les gouttes tombaient drues et d'autant plus violentes qu'elles allaient être de courte durée. L'universitaire esquissa un sourire ravi: au moins le temps était au diapason avec son humeur électrique.

Tandis que la plupart des élèves se lamentaient sur la météo et sa chaleur orageuse, Seto envisagea sans grande envie d'aller faire un tour au bâtiment principale. Il n'avait pas spécialement besoin d'y aller mais l'idée de rentrer chez lui et de se morfondre tout seul devant sa console l'ennuyait encore plus présentement. Et Seto avait été bien élevé: de deux maux il fallait toujours choisir celui qui agaçait le plus autrui.

Histoire de se faire plaisir aussi.

Posant enfin un pas sur la pelouse, un vent chaud balaya son visage et charria quelques dernières gouttes d’eau qui s’évaporaient déjà sous la température étouffante. La pluie semblait s’estomper tout ça pour laisser une terre qui, grand paradoxe, déjà craquelait sous le manque d’eau.
Glissant sa silhouette déliée à travers le reste de la populace de Todai, le jeune homme adressa un sourire lumineux au vieux jardinier de l’établissement qui, totalement à sa tâche, ne l’aperçut pas immédiatement penché qu’il était sur ses coquelicots.

« Joli temps pour les escargots pas vrai monsieur? » plaisanta allégrement Seto tendant la petite pelle qui se trouvait quelques secondes auparavant dans la brouette frappé du sceau de Todai.

Règle n°1: toujours fricoter avec le personnel. Ils en savaient toujours plus que tout le monde.

«  Comment vous traite vos fleurs aujourd’hui? »

Le vieil homme, ayant reconnu la voix de Seto, attrapa avec une prestance que l’on n’aurait sans doute pas cru possible vu son âge, puis eut un charmant sourire partiellement édenté.

«  Bougrement mieux que ma femme. »

Seto acquiesça en riant. Ils avaient le même humour et le musicien n’avait jamais vraiment montré des goûts de riches niveau fréquentations. C’était même plutôt le contraire finalement: il appréciait généralement ce qui ne brillait pas.
Très vite la conversation dériva sur les potins de l’université et Seto se montra particulièrement friand du fait qu’apparemment l’adjoint du directeur avait été vu en compagnie coquine dans un bar à hôtesse de Ginza.

Si jamais les parents d’élèves l’apprenaient s’en était fini de sa carrière à celui-là.

...

Peut-être qu’un mail anonyme et une photo pouvaient faire l’affaire.

Ragaillardi, Seto s’apprêtait à prendre congé quand son oeil fut attiré par la silhouette d’une fille visiblement pas comme les autres. Il était certain que même dans ses vieux jours, il se souviendrait de ce moment précis où il avait posé les yeux sur elle (sauf évidemment s’il contractait Alzeihmer mais ça on pouvait pas faire grand chose).

En général, Seto balayait d’un air indifférent la gent féminine de l’école. Ce n’est pas qu’il n’aimait pas les femmes, au contraire, c’est juste que la mode des filles kawai le répugnait. Or, soyons honnêtes, cela composait les 95% de Todai. De plus, tout le monde qui cherchait à ressembler à tout le monde avait de quoi stopper ses élans et pour Seto et son désir de renouveau immédiat, la situation était terriblement frustrante et vouée à l’échec.

La fille qui traversait avec une morgue incroyable le patio comme si tout Todaî et ses environs lui appartenaient, n’entraient définitivement pas dans la catégorie « jupes roses à carreaux vichy » mais plutôt dans celle de « bombe à retardement ». Seto avait du mal à mettre le doigt sur ce qui la différenciait des autres mais c’était là, peut-être sa haute taille qui faisait qu’avec ses talons elle était de sa taille à lui, peut-être aussi l’assurance de ceux qui savent qu’ils ont tout les critères de beauté pour eux, ou peut-être la façon dont elle marchait en balançant son bassin de gauche à droite, puis de droite à gau...

Les yeux de Seto dérivèrent vers la partie sud de l’anatomie de l’étudiante.

Définitivement le déhanchement.

«  Oy Taguchi! »

La voix du jardinier extirpa Seto de sa concentration présente.

«  Tu devrais arrêter de baver comme ça. Les limaces font moins de dégâts sur les salades et crois en ma vieille expérience, ça c’est de la traine-latche. »

La surprise se peignit sur le visage du jeune homme (ce qui était plutôt rare) pendant une fraction de seconde.

«  Traîne-latche? »

«  Ben oui, une fille qui va te causer problèmes. Tout un tas. Je le vois d’ici. En plus petit, le prends pas mal, tu sais que t’es mon élève préféré dans cette fichu carcasse de Todai, mais bon, elle est largement au-dessus de tes capacités. »

Seto arqua un sourcil et reporta son attention vers la fille qui s’était arrêté pour parler au téléphone et ce avec une évidente mauvaise humeur. L’attitude hautaine et méprisante qu’elle affichait était, selon les critères de Seto, positivement merveilleuse.

S’il se débrouillait bien...

Il tourna un charmant sourire vers le jardinier en haussant les épaules.

«  J’aime bien les problèmes. » fit-il avec en courant vers la porte principale tout en surveillant du coin de l’oeil ce que la jeune femme trafiquait.

Au moment où elle raccrocha, Seto passa devant elle. Au moment où elle s’avançait vers la porte, il la devança? Au moment où elle tendit le bras pour garder la porte ouverte, Seto laissa cette dernière claquer avec force au nez de la demoiselle.

«  Oops, désolé. » s’exclama-t’il avec une candeur qui aurait presque pu passer pour de la stupidité si ce n’était le sourire volontairement teinté d’ironie que Seto affichait avec une tranquillité remarquable.

Tandis que la porte allait et venait sous le coup, Seto et la jeune femme se tenaient l’un en face de l’autre.

Le premier round pouvait commencer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty
MessageSujet: Re: I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends.   I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. EmptyDim 16 Aoû - 19:02

Sortant de la salle avec la démarche princière qui était la sienne, Izuru pressa le pas, peu encline à perdre son temps avec ses camarades de classe -complètement attardés selon elle. Heureusement pour elle, la majorité avait compris, au bout d'un an de cours, qu'il ne valait mieux pas l'importuner sous prétexte de sympathie : elle était ici pour se construire un avenir solide, pas pour donner dans le social avec des imbéciles dans leur genre.
Et puis, elle avait à faire. Contre son gré, certes, mais son professeur de communication avait absolument tenu à la voir, pour une raison qui, si elle restait encore obscure, la faisait déjà grimacer de dégoût. Sa phrase, et son regard traînant un peu trop sur son anatomie, surtout, lui trottaient inlassablement dans le crâne. Pas qu'elle n'assumait en aucun cas les conséquences de son côté sexy auprès de pervers avérés -grand Dieu non, il suffisait de la regarder user de son cat walk du côté des étudiants informatique-, mais la perspective qu'un homme aussi peu charismatique puisse avoir la prétention de penser pouvoir la faire défaillir lui coupait irrémédiablement la chique.

« Nabeshima, vous devriez passer me voir après les cours. C'est à propos du dernier devoir. »

Puis il avait prétendu qu'elle ne lui avait pas rendu, alors qu'elle se souvenait parfaitement l'avoir fait il y avait de cela quelques semaines. Comme quoi en plus de bénéficier d'un physique disgracieux dépourvu de charme, le bonhomme n'avait aucune imagination.

Alors pourquoi s'y rendre, si le tout l'agaçait plus qu'autre chose ? Tout simplement pour faire s'écrouler toutes ses belles espérances en un claquement de doigt. Ou, d'abord, lui faire croire qu'il lui fallait déployer monts et merveilles pour se l'approprier ; plus long, mais nettement plus plaisant à jouer.
Dans un timing frôlant la perfection, Izuru fit son entrée dans la cour alors que les dernières gouttes de pluie s'y écrasaient, épargnant de fait sa coiffure impeccablement tirée en arrière, ses boucles artificielles retombant dans son dos avec une grâce incontestable. La tête haute, elle ne prit pas la peine de remarquer les regards du jardinier et de son interlocuteur, les yeux rivés sur son objectif -soit, la porte donnant sur le bâtiment voisin-, qui ne tarda de fait pas à changer : la sonnerie de son téléphone retentit, et le nom d'Asami s'afficha sur l'écran.
Un espoir de se changer les idées ?
Pas si sûr.

« Tu aurais pu m'appeler plus tôt, je croyais que tu devais rentrer dans la matinée. Comment ? Demain soir ? Non, il y a une réception chez les Kitamura, et je suis obligée d'y aller si je ne veux pas que Shohei... Quoi ? … Attends de faire ça un jour où je suis dispo, merde ! Ca peut pas attendre ? »

Dans un geste rageur, Izuru raccrocha sans complexe au nez de sa meilleure amie, autrement plus en rogne qu'il y avait à peine cinq minutes. Et il y avait de quoi : après avoir planifié sa fameuse vengeance pendant des années en sa compagnie, voilà qu'Asami avait soudainement décidé d'entrer en action un soir où elle ne pourrait être présente. Izuru aurait donné n'importe quoi pour voir la tête déconfite de Terazawa, bien qu'elle ne le haïsse pas particulièrement.

« Fais chier. »

Murmura-t-elle en rangeant le portable dans son sac, après avoir vérifié que personne n'entendrait la classieuse Nabeshima jurer en public : celui qui venait de la doubler était déjà de l'autre côté de la porte. Qu'elle voulut de fait retenir, ou tout du moins faire comprendre au bonhomme qu'elle voulait passer en tendant le bras : peut-être qu'avec un peu de chance, ce clampin-là ferait preuve d'un minimum d'intelligence, et remarquerait qu'elle exigeait un traitement de faveur, comme, par exemple, lui tenir la porte tandis qu'elle passait.
Aussi Izuru s'approcha-t-elle de son pas assuré, convaincue que le battant resterait ouvert pour sa pomme. Le problème étant qu'elle manqua de s'y casser le nez, retenant à la dernière seconde la paroi de verre qui s'était violemment rabattue. Un peu trop violemment pour que le tout soit le fruit d'un malheureux hasard : le regard surpris de Nabeshima rencontra celui de son agresseur, arrêté pour l'occasion, et vira au furieux lorsqu'il s'excusa avec une ironie candide. Il venait de lui confirmer en un sourire qu'il lui avait délibérément claqué la porte au nez, et se foutait ouvertement d'elle arrivé à ce stade du jeu.

« Désolé ? »

Elle remonta son sac sur son épaule, comme s'armant pour la bataille qui allait suivre, et ouvrit la porte d'une main, venant se planter plus près du jeune homme, sans pour autant franchir le stade de la proximité dérangeante.

« J'ai failli m'éclater le nez contre la vitre, et Monsieur est désolé ? »

Là, on pouvait sentir la frustration quant à Asami, et la perspective de ce vieux débris tentant de la faire craquer, le tout électriquement combiné à l'atmosphère orageuse du jour.
Et ce n'était pas le charisme solaire qu'il dégageait qui allait y changer quelque chose, bien au contraire.

« J'en ai vu des imbéciles, et t'es pourtant le premier qui m'a l'air d'atteindre des sommets dans l'art d'être con. »
Revenir en haut Aller en bas
Seto Taguchi

Seto Taguchi


▍Messages : 198
▍Sujets : Open.
▍Relations : I see you.
▍Classe : Seconde année
▍Études : Musique
▍Statut Social : Tranquille
▍État Civil : Aisé.
▍Humeur : Sadique.
▍Citation : " It's all fun and games until someone gets hurt... then it's hilarious!"

CARACTER SHEET
▍Popularity:
I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Left_bar_bleue100/100I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty_bar_bleue  (100/100)
▍Relationship:

I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty
MessageSujet: Re: I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends.   I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. EmptyJeu 20 Aoû - 23:26

Le moins qu'on puisse dire c'est que si Seto avait voulu de la réaction explosive il était servi. Pour le coup il se sentait dans une aventure à la Jack Bauer avec 24h pour survivre.

Sauf qu'il n'avait même pas 24h (petit joueur ce Jack...).

« Désolé ? »
répéta t'elle, une colère ravivant, d'une manière très agréable selon l'universitaire, ses traits.

« Tu m'as entendu bredouiller ? » fit-il en prenant soin de mettre le plus d'onctuosité possible dans son ton de sorte que la politesse était presque surannée tellement elle était évidente.

De toute évidence, Seto fut déçu du fait qu'elle gardait une distance respectable mais au final, ce n'était pas plus mal. Elle avait choisi pile le bon angle de lumière pour paraître encore plus à son avantage. Il en était encore à décider si elle l'avait fait exprès ou si c'était carrément un truc naturel chez elle, mais le résultat était là: des cheveux coiffés à la perfection qui ne laissait planer aucun doute sur le fait qu'elle devait être une habituée des salons de coiffure. Sac de marque griffée probablement un modèle qui n'était même pas encore sortie dans le commerce. Attitude snobinarde à souhait.

« J'ai failli m'éclater le nez contre la vitre, et Monsieur est désolé ? »

Un léger rire s'échappa des lèvres de Seto et il prit le temps de regarder sur le côté tandis que deux personnes passaient à toute vitesse prés d'eux en chuchotant. Le volume sonore avait au moins l'avantage d'être adéquat chez elle. La demoiselle n'était pas contente et visiblement elle ne demandait qu'à exploser mais elle n'hurlait pas à la mort ce qui était un net avantage pour les oreilles de Seto.

« J'en ai vu des imbéciles, et t'es pourtant le premier qui m'a l'air d'atteindre des sommets dans l'art d'être con. »

L'ennui profond qu'il avait ressentit il y a plusieurs minutes de ça n'était à présent plus qu'un souvenir aussi vaporeux que la chaleur qui flottait autour d'eux aujourd'hui. Le jardinier avait peut-être raison... Seto était même certain qu'il avait vu juste à propos de cette fille. Si l'impression d'emmerdeuse de première était déjà plus qu'éloquente à distance, elle devenait incroyablement nette de prêt.

« On en est déjà au stade des compliments hein ? »
demanda t'il aimablement en adoptant une attitude aussi nonchalante que possible jouant délibérément sur le contraste entre son apparente décontraction et le fait qu‘elle était tendue comme un arc, prête à lui en mettre une.

Il préférait ne pas passer par cette option mais il avait peu de chance d’y échapper. Et vu son jeu de jambes de tout à l’heure, ça en valait peut-être la peine. Néanmoins la vision des ongles parfaitement manicurés ne lui disait rien qu’y vaille si jamais elle décidait de lui coller sa main sur la figure.
Sans vraiment s’en rendre compte, Seto passa une main sur sa joue en la frottant doucement. Pour être honnête, Seto ne savait pas vraiment encore ce qu’il faisait: il avait agit sur un coup de tête. Il aurait pu blâmer ses hormones ou la chaleur qui réduisait son esprit à un raisin sec mais il savait pertinemment qu’il n’était pas de ce genre.

Tout ce qu’il faisait ou disait avait toujours un but.

Son sourire prit une teinte un peu plus corrosive et l’on pouvait presque voir la couleur naturelle de ses yeux lorsqu’il s’adressa avec une intention ouvertement provocatrice à la jeune femme devant lui:

« Mais quelque part ça aurait été une bonne chose que tu t'éclates le nez... peut-être que t’aurais pu en profiter pour le refaire un peu. Non? »


La question avait été dit d'un ton sufisamment innocent pour avoir l'air d'être une suggestion sympathique... sauf que les propos étaient volontairement insultants. Surtout que Seto le trouvait ravissant le nez de cette fille, mais le but n'était pas de la complimenter. Oh que non.

C'était même tout le contraire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty
MessageSujet: Re: I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends.   I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. EmptyLun 24 Aoû - 10:28

Le but de l'inconnu n'était visiblement pas de lui faire payer les quelques paroles charmantes qu'elle avait pu avoir un peu plus tôt à son égard, malgré la provocation dont il usait présentement. Ou alors, il restait délibérément calme pour l'énerver encore plus ? Ca, c'était indéniable. Mais elle avait le sentiment qu'il ne s'agissait en aucun cas de la conséquence de ses insultes. Il avait d'abord paru l'attendre, une fois la porte refermée, et n'avait maintenant pas l'air décidé à vouloir reprendre son chemin : trop de comportements indiquant, qu'en somme, le bonhomme l'avait intentionnellement cherchée. Parce qu'il la connaissait de réputation, et voulait tester les limites de sa patience plutôt restreinte en son genre ? Ou le tout était simplement destiné à engager la conversation ? Dans tous les cas, il aurait clairement mieux fait de s'abstenir : elle était loin d'être d'humeur causante -si on pouvait considérer qu'elle l'était en temps normal- et l'affaire allait forcément mal tourner à un moment, ou à un autre. A moins d'un miracle.

Question. C'était la mode, de lui rire au nez de la sorte, ou elle avait simplement des talents de comique encore bien planqués ? D'habitude, on avait plutôt tendance à l'écraser, ou, s'il s'agissait d'un caractère fort, à s'énerver suite à l'agression verbale de la demoiselle. Et c'était pourtant la deuxième fois, en un laps de temps plutôt réduit, qu'on se foutait ouvertement d'elle. S'il s'agissait ici de véritable moquerie, mais dans l'état de mauvaise humeur où Izuru se trouvait, elle n'était plus à même de distinguer les différences évidentes entre la façon de rire de Monsieur et celle de Min-Oh, qui lui en avait fait démonstration quelques jours auparavant.

Son amabilité l'irritait d'autant plus qu'elle semblait être ironiquement sincère. En gros ? Il jouait ouvertement avec ses nerfs. Ce qui l'énervait encore un peu plus.

« Et la prochaine étape, c'est ma main dans ta gueule. »

Oh my. Quand elle en venait aux insultes publiques, et autres vulgarités tranchant radicalement avec son physique raffiné, c'est qu'on entrait officiellement en zone rouge. Heureusement que son ton de princesse restait le même, conférant un côté étrangement féminin à ses paroles, ou on aurait très bien pu la prendre pour une de ces filles des bas quartiers.

Lui qui s'était contenté -plus ou moins- de rester passif quant à ses attaques, prenait maintenant la main avec une maîtrise qui sous-entendait qu'il n'en était pas à son premier coup d'essai. Les sourcils d'Izuru se froncèrent à cette provocation de premier choix, tandis qu'elle se mordait l'intérieur de la lèvre, contenant comme elle le pouvait l'explosion qui menaçait.

Car non. Elle n'avait rien de ces pétasses rafistolées à coups de scalpel. Elle, elle avait appris à dépasser les quelques défauts physiques -forcément minimes, puisqu'on parlait quand même de Nabeshima- qui étaient les siens pour définitivement ne plus les voir. A vrai dire, contrairement à la majorité, elle repérait d'autant plus facilement les déficiences des autres : autant dire que l'étudiant qui se tenait en face d'elle était une véritable mine d'or en la matière. Pas qu'il était d'une laideur affolante, mais il était loin de répondre au standard du canon de beauté.

« De tout Tokyo, je suis la seule à ne pas avoir besoin de ce genre de conneries. »

Si si, elle parvenait encore à passer les portes. Et encore, elle avait failli avancer un « De tout le Japon », qu'elle pensait tout aussi véridique, excepté pour le cas Asami, son éternelle égale.

« Mais si tu y tiens tant, je connais un médecin qui fait des miracles. Il faudrait bien tout ça pour te redonner forme humaine, ne. »

On aurait de fait pu aisément croire qu'Izuru était franchement superficielle quant à l'apparence d'autrui. Et pourtant.
Comme tout le monde, elle avait bien entendu tendance à aller voir du côté du physique de mannequin dans le premier des cas. Mais elle était autrement plus sensible au charisme et/ou au charme qu'à une beauté parfaite, à plus forte raison si Monsieur Physique de rêve n'avait rien dans le crâne -ou possédait un caractère désespérément mou-, si ce n'était les deux à la fois.

Elle se trouvait être maintenant légèrement déchargée de sa colère, soulagée par sa dernière réplique. Quoiqu'elle se doutait pertinemment qu'il n'allait pas en rester là, ni le prendre franchement mal : il paraissait de fait impossible de le faire sortir de ses gonds.
Revenir en haut Aller en bas
Seto Taguchi

Seto Taguchi


▍Messages : 198
▍Sujets : Open.
▍Relations : I see you.
▍Classe : Seconde année
▍Études : Musique
▍Statut Social : Tranquille
▍État Civil : Aisé.
▍Humeur : Sadique.
▍Citation : " It's all fun and games until someone gets hurt... then it's hilarious!"

CARACTER SHEET
▍Popularity:
I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Left_bar_bleue100/100I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty_bar_bleue  (100/100)
▍Relationship:

I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty
MessageSujet: Re: I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends.   I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. EmptyMer 2 Sep - 11:33

Seto arborait avec une insolence voulue un sourire sarcastique tandis qu'elle le menaçait ouvertement.

Un nouveau coup d'oeil aux ongles laqués.

Non vraiment... il n'était pas d'humeur aux éraflures du genre (dans d'autres circonstances ça l'aurait peut-être intéressé soit dit en passant).

Il l'étudiait à peu prêt autant qu'elle était en train de le faire. C'était fascinant à dire vrai cette façon dont elle gardait le contrôle d'elle-même tant bien que mal. En général la plupart des gens soit s'énervaient en hurlant et en continuant leur chemin, soit ils se laissaient abuser par la capacité de Seto à retourner les situations. A dire vrai, étant donné la provocation gratuite dont il avait usé ici, il était limpide qu'elle aurait pu laisser libre cours à sa colère sans que personne n'y trouve rien à dire.

Visiblement faite d'un autre bois, la jeune femme rejeta ses cheveux en arrière et lança le menaça.

Juste comme ça.

Et Seto avait toujours apprécié les choses simples. Les choses du type universel où la couleur de peau, l'âge et la physionomie importaient peu. Cela ne regroupait pas tant de chose que ça au final : le sourire, la douleur et les menaces.

La douleur notamment devait être le sentiment le plus universel qui soit. Un cri avait la même résonance que ce soit à Vladivostok ou à Quimper. Et Seto aimait à penser qu'il était excessivement égalitaire dans son comportement *insérer sourire de psychopathe*.

Seto rejeta en arrière son visage à son tour, mimant l'attitude de la jeune femme devant lui et usa du même regard "petit vermisseau" sauf que le sien était passablement matinée d'hilaritude silencieuse. C'était bien joli la façon dont elle se contenait mais pas assez intéressant en définitive. Ce qu'il voulait c'était de vrais sentiments. Qu'elle sorte d'ici en ne l'oubliant pas, quelque soit la teneur des relations. Une fille comme elle, ce n'était pas une question d'être beau, d'avoir du rang ou d'autres conneries du genre... une fille elle comme elle le premier but c'était tout simplement qu'elle ne vous oublie pas.

«  Ça ne serait pas très intelligent de ta part. » répondit Seto éternellement souriant, «  Et tu ne voudrais tout de même pas que les gens pensent que tu es une jolie poupée... non refaite il parait ... totalement idiote, n’est-ce pas? »

D’ordinaire, l’étudiant en musique faisait en sorte d’être un peu plus subtile encore de sorte que personne ne sache vraiment de quoi il bavassait mais comme ici plus l’impact était grand, mieux ça valait, au diable la subtilité.
Il n’était pas vraiment sur que ça fonctionnerait mais au lieu de le déstabiliser ou de l’inquiéter, ce sentiment d’attente l’enivrait. C’était bien une des rares fois où il n’avait pas la moindre idée de ce que la personne devant lui allait faire. Un coup d’oeil à son joli minois et l’on pouvait s’assurer qu’il s’agissait ici du plus beau spécimen de princesse que la haute société nippone pouvait porter. Une oreille attentive à son glissement de langage d’il y a quelques minutes et l’on pouvait s’assurer qu’elle n’était pas totalement aussi charmante qu’elle n’y paraissait.

Ça tombait bien, Seto ne faisait pas dans le charmante.

« Allons, on ne va pas passer trente ans à ce petit jeu toi et moi. Dans trente ans tu seras sûrement ridée et vu le caractère que tu as présentement j’ai envie de dire que tu seras du type revêche en prime et sincèrement tu ne m’intéresseras plus. »

Seto laissa un léger rire flotter dans l’air avant de se pencher vers la jeune fille.

«  J’ai fais exprès de te lâcher la porte sur le visage et tu ne devines pas pourquoi? Tsktskstsk... je vais vraiment finir par croire que tu n’es pas très brillante, poupée. » fit-il à voix basse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty
MessageSujet: Re: I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends.   I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. EmptyLun 14 Sep - 7:38

Elle rêvait, ou il venait juste de la singer ? Décidément, certains avaient une tendance nettement affirmée pour le suicide, même si, ici, il était maintenant évident que le but d'une telle manoeuvre était de la faire sortir de ses gonds plus qu'il ne s'agissait d'une inconscience démesurée. Enfin, le but apparent, dans tous les cas : le pourquoi du comment d'une telle rencontre apparaissait présentement d'une façon plus sous-jacente à Izuru, qui pourtant n'y prêta pas franchement d'attention. Pour le moment, on se foutait d'elle, et elle se devait d'être sur la défensive si elle voulait être digne de ce qu'elle était : soit, une garce dans toute sa splendeur. Il n'empêche que son culot, s'il lui donnait l'irrépressible envie de lui fracasser le crâne contre la porte qu'il lui avait claquée au nez -ici, c'était elle qui traçait sa route comme bon lui semblait, en aucun cas les autres-, et sans l'impressionner, la surprenait plutôt. Elle savait Todai majoritairement rempli de personnes franchement inintéressantes, et si son physique lui avait premièrement donné l'impression d'un de ces gamins niaiseux de bonne humeur, il s'avérait maintenant que Monsieur semblait appartenir à la catégorie de personnes qu'elle appréciait, dans un style autrement différent de celui d'Asami, ou même de Takeshi. Balancer des saloperies avec le sourire, c'était une technique hautement admirable. Mais de là à le lui faire savoir, il y avait un pas qu'elle savait infranchissable pour le bien de sa fierté.

Et puis, là, elle était en plein rapport de force, alors une faiblesse pareille, ça n'avait pas lieu d'être formulé à voix haute. A sa réplique, elle haussa un sourcil sceptique, et croisa les bras en l'écoutant bavasser sur un trait de caractère qu'il lui avait généreusement dispensé sans rien en savoir, au final. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien avoir à faire d'abrutis qui la prenaient pour une écervelée ?

« Oh wow, j'avais oublié à quel point je prêtais attention aux cancans de tous ces débiles qu'on appelle étudiants. Merci, tu viens de me ramener à la raison. Crétin. »

Surtout qu'elle savait -ou croyait- pertinemment qu'en un seul regard, on pouvait sentir la garce machiavélique qui était en elle. Le jour où elle se trouverait proche de la japonaise niaise de base en se contemplant dans le miroir, il y aurait du souci à se faire. Comme quoi Seto allait devoir trouver un autre terrain sur laquelle la moucher.
Avec une condescendance non dissimulée, elle l'écouta encore sagement, les yeux rivés dans les siens. Elle ne l'intéresserait plus ? Pour qui ce type se prenait-il, sérieusement ? Il lui faisait démonstration d'une manoeuvre d'abordage digne d'un maternelle attardé, et lui balançait maintenant avec une franchise mal venue ce qu'il attendait d'elle ? … Ca lui plaisait. Beaucoup plus que les méthodes très classiques que lui servaient tous ceux qui tentaient de la brancher. Parce que lui n'avait pas peur de l'énerver, et cherchait bien au contraire à déclencher sa colère. Il devait sûrement éprouver un plaisir malsain à voir les autres sortir de leurs gonds sous son nez, et, rien que pour cette raison-là, elle était bien décidée à ne pas finir par lui hurler dessus, tout comme elle ne lui donnerait pas satisfaction sur l'autre niveau.

Sans ciller quant à leur proximité accrue par le soudain rapprochement du bonhomme, elle campa sur ses positions, les bras encore croisés, et ne détourna pas un seul instant le regard. Si elle dévoilait une faille au grand jour, elle perdrait la partie. Et tout le monde savait pertinemment qu'Izuru gagnait toujours, sous peine de le vouloir.

« Le problème, chéri, c'est qu'ici, c'est moi qui décide, où, quand, comment, et surtout, avec qui. Et malheureusement pour toi, je ne fais pas dans la charité. »

Même si entre nous, elle avait pu remarquer qu'il était idéalement bien bâti, et devait être autrement plus distrayant que certaines allumettes qu'elle avait fait l'erreur de se faire. Ce qu'elle entendait par distrayant ? Eh, à votre avis ?
A la fin de sa réplique, son visage se fendit en un sourire outrageusement faux, comme pour appuyer le fait qu'il n'était décidément pas son genre, et qu'il n'avait strictement aucune chance avec une fille telle qu'elle.

« Maintenant, tu m'excuseras, mais j'ai des choses autrement plus importantes à faire que de bavasser avec quelqu'un comme toi. »

Sans plus de procès, elle fit un pas comme pour le contourner et tracer sa route en direction du bureau de Mr. Pédophile. Il ne s'agissait pas là d'une fuite, ou même d'un repli stratégique, mais elle avait l'impression désagréable de perdre son temps en parlant avec lui. Parce qu'au final, il ne lui apportait pas grand chose de rester ici, et elle avait -pour l'instant- l'impression d'avoir le dessus.
Jusqu'à ce qu'il ne se décide à l'ouvrir de nouveau, sûrement.
Revenir en haut Aller en bas
Seto Taguchi

Seto Taguchi


▍Messages : 198
▍Sujets : Open.
▍Relations : I see you.
▍Classe : Seconde année
▍Études : Musique
▍Statut Social : Tranquille
▍État Civil : Aisé.
▍Humeur : Sadique.
▍Citation : " It's all fun and games until someone gets hurt... then it's hilarious!"

CARACTER SHEET
▍Popularity:
I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Left_bar_bleue100/100I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty_bar_bleue  (100/100)
▍Relationship:

I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty
MessageSujet: Re: I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends.   I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. EmptyLun 21 Sep - 23:51

Dire qu'il était sous le charme tenait plus de la contre information plutôt qu'autre chose. Il se retenait plus ou moins correctement mais goûtait avec joie l'excitation qui parcourait les veines.
S'en était à un tel point qu'il y eut un rapide et fugace moment où le seul son qu'il parvint à distinguer était le sang qui battait dans une rythmique obsédante à ses tempes.

Cela faisait longtemps.

Le regard plongé dans les yeux noirs de sa nouvelle camarade, Seto rejeta sa tête en arrière très légèrement.

« Le problème, chéri, c'est qu'ici, c'est moi qui décide, où, quand, comment, et surtout, avec qui. Et malheureusement pour toi, je ne fais pas dans la charité. »

La mine amusée de Seto s'élargit jusqu'à ce qu'un rire charmant secoue ses épaules dans un rire sacadé. Autant le diminutif de "chéri" pouvait l'agacer au plus haut point de manière générale, autant elle pouvait se permettre de l'usiter à outrance si l'envie lui plaisait.

« Heureusement que tu ne fais pas dans la charité. J'en connais certains qui deviendrait nécessiteux par vocation rien que pour pouvoir t'approcher. » fit-il en la couvant d'une aura délibérément sympathique.

Un sourire au mélange savamment dosé entre supériorité et moquerie éclaira l'expression du visage d'Izuru jusqu'à lui donner une teinte métallique.

A ce stade là de magnétisme et d’insolence, cela devenait indécent.

La voyant amorcer son départ, le tout accompagner d’un mouvement de tête sans équivoque, Seto arqua un sourcil et retira ses mains de ses pognes.

Elle se mettait grave le doigt dans son joli oeil maquillé si elle pensait pouvoir partir aussi facilement. Est-ce qu’elle imaginait la masse de travail pour pouvoir la retrouver ensuite?

Enfin... il la laisserait partir à sa guise tout de même à bien y réfléchir. La plus grave erreur à faire serait de chercher à la contraindre totalement. La forcer à tout prix à faire quelque chose ne voulait pas.
Son charme, outre son physique, résidait justement dans la volonté qui muait son corps et sa voix. Seto avait horreur des gens qu’il pouvait contraindre. Oh bien sur, il pouvait amener les gens à faire ce qu’il voulait mais le fait de savoir qu’un simple ordre pouvait les rebuter totalement le rassurait implicitement. Il ne s'entourait d'ailleurs vraiment que de personnes de cette trempe là. Les autres ne pouvaient pas tenir: il se ferait trop un malin plaisir à les mener directement à leurs propres pertes.
Était-ce dû à un vestige de son enfance? Probablement, mais il ne désirait pas s’auto psychanalyser.

Ça n’avait aucune importance.

Des paroles d’une chanson de Garbage lui revenait en tête tandis qu’il glissa son bras devant la taille d’Izuru, lui bloquant le passage avec une douceur qui aurait presque pu paraître étrange étant donné les circonstances. Quelque chose comme « We know when to kiss, and we know when to kill. If we can't have it all, then nobody will. »

« Les gens partent toujours du principe qu’on va les excuser pour peu qu’ils le demandent. » commenta avec une pointe d’ironie Seto en se penchant un peu plus vers elle. «  Juste un prénom me suffira. »

Un temps. Un sourire chafouin qui laissait à peine deviner la couleur de ses yeux.

«  S’il te plait. » ajouta t’il comme s’il s’agissait là d’une formalité.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty
MessageSujet: Re: I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends.   I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
I am not your Casanova. Me and Romeo have never been friends.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» || Baka Shin' & friends || T o p i c s
» Kawaii Alyshia ! Here's your RP & Friends.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Made in Japan :: ARCHIVES :: 
Archives du Forum
-
Sauter vers: