Les beautés du parc... [Yi Jung Huo]

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Il y a des jours comme ça...Dehors il fait très beau, le ciel est bleu, les oiseaux chantent et compagnie. Vous n'avez pas cours de la journée, vous faites la grasses matinée, et dormez comme un loir. Il apparaît dans ce cas que la vie pourrait être presque parfaite, surtout pour un enfant de riche me direz-vous... Et pourtant, Yi Jung avait finit par s'asseoir sûr une chaise à côté de la fenêtre, et contemplant le ciel bleu, il ne savait que faire. Vous savez, lorsque vous êtes abandonné à la naissance et que par la suite, vos parents adoptifs décèdent dans un laps de temps très restreint, vous finissez par vous retrouver seul, quoi qu'il arrive. C'est ce que notre violoniste se disait en contemplant son grand appartement trop vide à son goût. Il avait déjà songé à déménager dans un appartement plus modeste, mais pourtant il ne pouvait pas s'y plier. Pourquoi ? Tour simplement par ce que le souvenirs de ses parents envahissait chacune des pièces, et que se séparer de cet endroit serait se séparer de ses souvenirs, en un sens. Il était conscient que viendrait un moment où il y serait contraint, puisqu'il était destiné à reprendre les affaires, ou au moins à les reprends le temps de trouver u n successeur digne de ce nom. A vrai dire, cela ne dérangeait pas vraiment notre rêveur de reprendre l'entreprise familiale, du moment qu'il pouvait conserver sa carrière de violoniste, peu lui importait de devoir rester dans un bureau durant la journée.

Même s'il n'était pas sociable, Yi Jung rêvait d'une famille. Une femme et deux enfant : un garçon et une fille. Peut-être cette envie venait-elle du fait que, orphelin à a naissance, il n'avait jamais eu de véritable famille avec qui il aurait des liens de sang. Et que l'idée d'avoir des enfants dans lesquels coulerait le même sang que lui, lui donnerait l'impression d'exister. Parce qu'il fallait bien l'avouer, pour le moment il ne se trouvait aucune raison d'être en vie. Rassurez-vous, il n'a aucune tendance suicidaire...Simplement, lorsqu'un être es terriblement seul, il se demande pourquoi il vit, et dans l'attente de quoi. Bien-sûr, Yiyi n'était pas si à plaindre que cela. Il avait de fabuleux amis, et deux d'entre eux étaient les meilleures personnes de la Terre, et c'est lui qui en avait hérité. Que Dieu soit bénit pour les avoir mit sûr son chemin, ceux-là! Et puis il y avait aussi sa sunbae ( = sempai = Aîné au niveau scolaire ) : Nana Korita. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il voyait cette jeune femme différemment des autres qu'il avait l'habitude de croiser dans les couloirs. Elle lui inspirait un respect et un sentiment encore inconnus. Il était encore trop tôt pour savoir si c'était de l'amour, et comme Yi Jung ne connaissait pas ce sentiments, il avait encore plus de mal à le distinguer. Pourtant, chaque fois qu'il était près d'elle, il se sentait étrangement bien, et surtout en sécurité. C'est avec cette fille que lui ai venu l'envie de vouloir protéger quelqu'un de toute ses forces. Parce qu'en faisant ça, on se trouve une raison pour vivre, un combat qui nous donne de la force.

Revenons à nos moutons, donc. Yi Jung, après s'être fait la réflexion du vide de son appartement, décida de se vêtir ( eh oui, il n'as pas pour habitude de sortir nu... ). Il pensa à se préparer un déjeuné, mais il renonça, il mangerait sûr place, s'il avait faim. Même si la faim était rare chez lui. Il mangeait plus par instinct de survie que par faim. Bien entendu, ce n'es pas un extra-terrestre, et il lui arrive comme tout le monde d'avoir faim, mais il faut bien avouer que cela lui arrive peu, ou plutôt il fait en sorte que cela n'arrive pas. Enfonçant mieux son chapeau sûr sa tête, il sortit du bus en direction du parc, son violon à la main. Il aimait beaucoup jouer dans ce genre d'endroit, où les gens ne faisaient que passer. Il avait l'impression d'être comme le temps, un spectacle éphémère que l'on prends plaisir à regarder passer, sans pour autant s'en lasser. Non pas qu'il aimait être vu, mais il aimait donner le plaisir aux autres d'écouter sa musique, qui s'échappait de son violon et s'envolait dans l'air pour tomber dans vote oreille comme une plume d'ange s'échapperait de l'aile de son propriétaire. Chaque note qu'il jouait représentait une douceur pour chaque personne lui adressant un regard, ou tendant l'oreille pour mieux entendre

Lorsque l'heure de manger arriva, il rangea son instrument pour le temps du repas, et dans un stand ambulant, s'acheta un hot-dog et de l'eau pour faire passer le tout. Il trouva ensuite en le pied d'un arbre à l'ombre, un endroit très agréable pour pic-niquer. Comme si le destin avait voulu qu'il sociabilise aujourd'hui, un jeune homme qui semblait à peine plus jeune que lui vînt s'asseoir à son opposé et après avoir bût dans une bouteille identique à la sienne, lui parler. Question à laquelle il répondit par une affirmation.

Yi Jung - « En effet...C'est le temps parfait pour un peu de violon en plein air... »

Dit-il de sa voix calme et douce, mordant par la suite dans son sandwich. Finissant sa bouchée, et dans un élan social, il décida de faire un effort pour une fois, et d'essayer de parler à quelqu'un sans paraître pour un coincé. Qui sait, cette personne n'était peut-être pas du lycée et ne connaissait peut-être pas sa réputation de grand associable.

Yi Jung - « Et toi, que viens-tu faire dans un endroit si paisible ? Ce n'est pas dans l'habitude des jeunes de notre âge de se retrouver seuls ici... »