Andrew Spencer ;; I look like a boy ♥

Sachez, très chers lecteurs que, bien que les gens me prennent régulièrement pour un homme, je suis bel et bien une femme ! Je n'en ai pas les formes, certes, mais cela n'empêche pas que je n'ai rien entre mes deux petites jambes. Enfin bref, passons sur un autre sujet, du moins à la suite de tout cela. Gardez seulement en tête que je suis bien une femme.

Je propose à présent que nous faisions la suite, c'est à dire tout ce qui touche aux formes, à la taille. Alors, je ne suis pas réellement grande, comme certaines de ces filles qui atteignent sans problème le mètre soixante-dix. Mais d'un autre côté, je ne suis pas petite non plus, loin de là d'ailleurs ! Disons plutôt que je suis dans la moyenne, un peu plus dans le haut de la moyenne, sur le point d'en sortir d'ailleurs. Donc, vous allez tout de même savoir celle-ci, pour ne pas que nous nous étendions sur le sujet. Je ne mesure ni plus ni moins qu'un mètre soixante-cinq. Après, mon poids n'est pas grand chose, mais disons que je ne suis pas l'une de ces anorexiques qui se trimballent tout le temps les jambes à l'air. Je n'ai pas plus de cinquante-deux kilos, peut-être un peu moins, cela fait tout de même quelques temps que je ne me suis pas pesée, j'avoue. Mais je n'y accorde aucune importance pour être franche, je ne m'inquiète pas pour cela et je suis en très bonne santé, c'est tout ce que je sais, et tout ce qui m'importe. Ensuite, sachez que je n'ai aucunes formes. Je n'ai que très peu de poitrine, mais lorsque je dis cela, c'est que je suis quasiment plate, ou peut-être même le suis-je totalement. Mais vous le découvrirez peut-être vous même, sans que je n'ai le besoin de vous le prouver, bien que cela ne servirait strictement à rien. Au final, il faut que vous vous rendiez compte d'une chose : Je ne tiens aucune importance à mon physique, et le fait que je ressemble grandement à un homme ne m'inquiète et ne m'aggace pas tant que cela, peut-être que ceci est mieux de cette manière. Sans doute d'ailleurs, et si je suis ainsi, c'est bien le créateur qui l'a choisit, non moi, non mes parents.

Ensuite, je vais vous décrire un peu ce qui est visible chez moi, non pas le style vestimentaire ou autre. La coupe de cheveux, la couleur, mes yeux et autre. Une brève description de tout cela sera peut-être bien accueillie. Vous avez sans aucun doute remarqué que ma coupe est bien celle d'un homme et non pas d'une femme, que j'ai les cheveux courts et non pas long, que quelques fois ils sont en bataille et pas coiffés à la perfection comme tout autre femme le ferait. Du moins, femme normale. Mes cheveux n'ont quasiment jamais changé de couleur que celle qui m'a été destinée à la naissance, soit le noir. Je pense d'ailleurs que les cheveux naturels sont ceux qui sont les plus beau. Ils m'arrive de ne pas me coiffer, et ça ne pose pas d'énormes problèmes, c'est sûr. Mes yeux sont sombres, profonds. Il n'est pas impossible que vous vous y perdiez si vous insistez à me regarder dans les yeux, ayant même du mal à en sortir. Mes yeux sont en amandes, mes lèvres sont fines et non pulpeuses. Lorsque j'y réfléchis bien, ça m'arrange bien qu'elles ne soient pas aussi grosses que toutes ces autres filles. Comptent-elles faire un concour de lèvres ? De la personne qui a les plus pulpeuses ? Ou celles qui ont les lèvres les moins naturels possibles ? Que le tout en devienne d'ailleurs dégoutant. Comment les gens peuvent-ils aimer ça ? Comment les hommes peuvent-ils toucher ça ? Je ne comprends pas, mais là n'est pas le sujet, par contre. Mes mains ne sont pas grandes et mes doigts sont fins. Mais même en sachant tout cela, certains arrivent encore à croire que je suis un homme. Mon dieu.

Passons maintenant à mon style vestimentaire. Peut-être voulez-vous le connaitre, peut-être que non, mais disons-le tout de même. Les couleurs flashy pour les habilles, ça ne va pas. Ce n'est pas beau. Par contre, pour les chaussures, croyez-moi, c'est juste parfait ! Je ne pense plus qu'à ça. Mes habilles peuvent être aussi sombres que le sont mes cheveux et mes yeux, comme ils peuvent être aussi clairs que la neige. Je n'y attache pas vraiment une grande importance, tant que ce que je porte me va et que je le trouve beau, ça me va. Du moins, j'avoue que quelques fois, il m'arrive de porter tout et n'importe quoi, et même de mettre des habilles flashy, mais tout cela n'est pas bien grave en fin de compte, les gens qui me conaissent, qui me cotoie et qui me regardent ne devraient pas y attacher une grande importance, et tout simplement faire commme moi, comme le regard que je porte sur eux. Après tout, ce n'est pas l'apparence qui compte, pas vrai ? Je ne mets pas de bijoux féminins, ou sinon, c'est extrêmement rare. Je préfère de loin mes bracelets en cuirs que ces bracelets en perles qui se disent fashion. Ils le sont peut-être aux yeux des autres, mais pas aux miens. Et, mes boucles d'oreilles, jamais je ne les quitterais, croyez-moi ! Jamais de la vie j'oublierais de mettre ces deux pierres ou deux anneaux qui ne sont pas grands. Jamais ! Si c'était le cas, c'est bien que je serais devenu folle (ou peut-être plus que je le suis déjà à présent), donc n'y comptez pas, très chers.

Et enfin, le maquillage et moi. Deux choses bien différentes, deux choses qui ne se ressemblent pas, l'une créé pour faire la beauté des gens, l'autre pour... pour rien. C'est si simple à comprendre que je n'y touche pas, que jamais vous ne me verrez avec cela sur la peau. Je ne tiens pas à m'abimer ma peau, ma très chère peau. Pensez à celle-ci, vous aussi. Ce qui est le plus beau chez des personnes, c'est leur peau naturelle, et non pas la peau qu'ils essaient de se faire, de se décorer, en y mettant une tonne de fond de teint, de phare à paupières et toutes ces autres choses ! Courage, un jour vous réussirez à ne pas vous en mettre, comme moi je le fais depuis que je suis née.

Ce genre de phrase reviens souvent, soyez-en certains. On me dit souvent que je parle trop, que je rigole trop, que je souris trop. Et surtout, que tout cela devient énervant, perturbant, que les gens ne savent plus quoi faire des expressions qui trônent tout le temps sur mon visage et qu'ils ne conaissent ni mes sentiments, ni ce que je pense, ce que je découvre quelques fois, même. Peut-être devrais-je changer ? Pour eux ? Pour vous ? Pour nous. Mais non, jamais je ne changerais, sans doute pas pour votre plaisir. C'est certain.


Je souris trop, je souris n'importe quand, n'importe où. Sans doute que, même le jour où je me ferais harceler, frapper, je sourirais encore, sourirais comme une idiote qui ne comprends pas ce qui est en train de se passer, alors que j'aurais parfaitement compris. Je parle beaucoup, trop même. Certains ne me supportent plus à force, mais je m'en fiche, je suis comme je suis, point barre. J'aggace souvent les gens à cause de cela, et je ne me suis jamais posée de question sur ce sujet, sans doute que je ne m'en poserais jamais. Les personnes n'hésitent pas à me qualifier de " chiante " et ça ne me pose aucun problème. Quelques fois, je me dis même que la vie est belle, de cette manière, et que je ne voudrais pas changer de monde, pas changer de corps. En fait, que je suis réellement bien comme je suis, que je suis parfaitement à l'aise.


Je parle trop, ça en revient donc à vouloir tout savoir sur des personnes que je viens à peine de rencontrer, quelques fois. Mais je n'oublie tout de même pas de dire " si je ne suis pas indiscrète " à la suite, bien que parfois, je l'oublie. Sans doute une habitude à parler à des personnes que je connais bien, quelques fois très bien d'ailleurs. A côté, j'ai une passion pour les calins, bien que lorsqu'on me voit, on ne pense pas que je sois une personne extrêmement caline, qui a besoin d'être appréciée, d'être aimée. Mais sachez que les apparences sont souvent trompeuses, méfiez-vous, c'est le mieux à faire. Je ne suis pas une personne dure qui n'aime pas les autres et qui n'hésite pas à les rejeter, j'aime ces personnes comme elles sont, bien qu'il n'y en ait pas qu'une seule que je ne supporte pas dans ce monde, elle sont souvent nombreuses, peut-être maintenant aussi, vous ne savez pas, comme tout les autres.


Je ne suis pas qu'un peu emmerdante, lorsque je le veux, vous pouvez ne plus me supporter d'un seul coup, et je peux devenir horriblement insupportable, à vous en arracher les cheveux d'ailleurs, au point que vous vous promettrez de ne plus jamais me parler, de vous méfier la prochaine fois que vous rencontrerez une personne qui est gentille à première vue. Après, je protège beaucoup les gens. Surtout lorsqu'ils me sont très chers, le mieux pour vous est de ne jamais leur causer de problèmes, de ne jamais leur faire de mal ou quoi que ce soit d'autre. Soyez sûr que si je vous voit toucher à ne serait-ce qu'un seul cheveux des personnes que j'aime, vous serez directement inscrit dans mes ennemis, et vous aurez à faire à la vilaine Andrew. Méfiez-vous de l'eau qui dort, connaissiez-vous ce dicton ? Le mieux pour vous est que vous le suiviez le plus rapidement possible. Ne vous frottez pas aux personnes que vous ne connaissez pas, ou bien que très peu, pauvre de vous sinon.


J'ai toujours ma guitare à portée de main, ou presque. Il n'est pas rare de me voir en faire dans les lieux publiques, comme le parc de Ueno par exemple. J'aime montrer ce que je peux faire aux autres, du moins de part ma guitare. J'en pratique depuis quelques temps déjà, autant dire depuis que je suis môme, depuis les Etats-Unis. Et je ne me vois pas arrêter du jour au lendemain, j'y suis beaucoup trop attachée pour cela. Puis, je suis enfin mannequin, du moins, pour une amie, ou ma petite amie autrement dit. Elle me prend régulièrement en photo, dans des circonstances étranges quelques fois, d'ailleurs, mais ça ne me dérange pas. Elle est dotée d'un certain art de ce côté-ci, surtout.

Terminons à présent par de simples adjectifs, sans pour autant les décrire, étant donné qu'ils disent tout d'eux-mêmes. Je suis également aventureuse, étrange, sympathique, douce, délicate, loyale, tolérante, respectueuse, fragile, sensible et bien d'autres choses encore ! Sachez surtout que je suis une vraie pile électrique quelques fois, et que ça peut devenir très énervant ! Pauvre de vous, si vous êtes en ma présence à ce moment-ci.

J'aurais pu naître dans un autre monde, dans une autre vie, sous une autre apparence, du sexe contraire au mien, d'une autre nationnalité et bien d'autres choses encore. Pourtant, je suis née femme. Je suis née d'un père américain, d'une mère japonaise. Je suis née tel que je le suis, unique. Et pourtant, je porte un nom d'homme, un nom américain, ou peut-être même anglais. Mais c'est similaire. Mes parents avaient espérés avoir un garçon, sans doute qu'ils furent déçu de savoir que leur enfant serait une fille, que je serais leur enfant. Ils auraient très bien pu me faire adopter loin d'eux, loin de leur vie, pour oublier mon existence. Pourtant, ils m'ont gardés, ils m'ont élevés.

Un beau jour d'été, un bébé qui n'était autre que moi venait de naître dans l'hopital de Miami. Mes parents avaient été heureux d'avoir enfin un enfant, après tant d'années qu'ils essayaient sans que rien ne se passe. Pourtant, ils auraient préférés avoir un garçon, c'est sans doute pour cela qu'ils m'avaient appelés Andrew. Andrew Spencer. Spencer est le nom de famille à mon père, et lui et ma mère avaient choisi de m'appeler avec un nom américain. Ils m'ont longtemps mit des habilles de garçon. A mon avis, ils attendaient sans doute à ce que, un jour ou l'autre, je ressemble à un garçon. Et je pense à présent que leur rêve est réalisé. Ils ne m'avaient jamais apprit à me comporter et à m'habiller fémininement, et je ne leur en veux pas, bizarrement. Les autres filles se seraient sans doute révolter à cause de tout cela, ils penseraient être tombés dans une honte très profonde, alors que ce n'est absolument pas le cas. Je ne dois pas être la seule femme à ressembler à un homme. Enfin, revenons à cette naissance. Très vite, les membres de la famille à mon père rentraient et sortaient dans la chambre d'hopital où se trouvait ma mère, ainsi que moi d'ailleurs. Les visites étaient nombreuses, sans doute du au fait que mon père n'est pas enfant unique, comme je le suis encore à cette heure-ci. Il ne tarda pas que Kiyoko, ma mère, sortit de l'hopital afin de rentrer à la maison familiale que je voyais pour la première fois. Du moins, disons que ceci n'est qu'une façon de parler, car ce n'était pas à quelques jours que je me rendais compte de ce qu'il se passait autour de moi. Que je voyais mes parents et que je les reconaissais sans aucun problème. Non.

J'ai passé la plus grande partie de mon enfance aux Etats-Unis, à Miami. Disons que j'ai très souvent été prise pour un petit garçon, et que mes parents affirmaient régulièrement ce que disaient les gens. Mon histoire est sans doute basée sur un mensonge, un énorme mensonge. Quels autres parents auraient eu la force, le pouvoir de mentir sur le sexe de leur enfant ? N'est-ce pas une sorte de honte envers la personne à qui ils ont fait voir le jour, à qui ils ont donnés naissance ? Sans doute que si. Mais eux n'ont pas eu cette honte, pas ce problème, celui que tout autres parents auraient eu. Nous pourrions presque les traiter de sans coeur, d'immorale, alors que moi, je ne leur en veux pas, même pas un peu. Si je suis comme ça, c'est le créateur qui l'a voulut, mes parents pouvaient dire ce qu'ils désiraient de moi, je les respectais, je respectais ce qu'ils voulaient. C'est assez simple à comprendre je pense. Un noël, mon cadeau fut une guitare accoustique. Une guitare que je ne quittais plus, que j'ai aimé plus qu'un être humain, plus que mes parents. Je ne l'ai quasiment jamais quitté, jamais laissé de côté. Je m'entrainais chaques jours, à peine rentrais-je de mon école que j'allais directement retrouver cette guitare, cet instrument qui était comme mon enfant. Certes j'étais bien jeune, et beaucoup dirons que ce n'était qu'une passion de jeunesse et rien d'autre. Pourtant, ils auraient comprit que non, à présent.

J'avais environ dix ans lorsque ma famille et moi déménagions au Japon, pays du soleil levant. Le pays de ma mère, qu'elle chérissait tant, où elle était née. Le pays de mes origines, également. A notre arrivée là-bas, je ne me sentais pas vraiment chez moi, mais je pense que c'était tout à fait normal. Lorsqu'on arrive dans un pays étranger, un pays où l'on avait jamais mit les pieds, que nous n'avions vu auparavant, à part sur des photographies et des cartes peut-être. Mais nous fûmes bien accueillis par la famille de ma mère. Celle-ci avait d'ailleurs été très heureuse de leur soeur ou enfant, qui avait eu un garçon... Du moins, c'est bien ce que tous pensaient. Mais ils découvrirent rapidement que je n'étais qu'une fille comme les autres, enfin, si l'on pouvait dire cela. Mes manières de garçons laissaient tout de même à se questionner. Comment une fille pouvait-elle être tellement masculine ? Comme pouvait-elle tellement ressembler à un garçon ? Ce n'était quasiment pas possible, alors que si. Les années passèrent assez vites, Et voilà que j'arrivais tout doucement à mes seize ans. Je me posais régulièrement des questions sur ma vie, sur mon avenir. Que pourrais-je faire ? Continuer à être masculine ? Ou tenter de redevenir bel et bien une femme ? J'obtais rapidement par l'option " rester masculine ". Je n'allais pas changer sur un coup de tête, par après tant d'années passées comme cela déjà. Un jour peut-être deviendrais-je réellement une femme, mais ce jour n'était pas encore arrivée, et j'en étais bien heureuse.

Les seize ans. L'âge que bien des personnes attendaient, ou qu'elles avaient attendus à une époque également. Un âge qui voudrait vous faire devenir plus mature, moralement et physiquement. Mais ce n'était bizarrement pas mon cas. Mes parents avaient choisi de me mettre à Sakurai Gakuen à cette époque, école prestigieuse dans laquelle votre avenir serait fixé lorsque vous obteniez votre diplôme. J'avais d'ailleurs longuement étudié, je restais beaucoup dans mes cahiers, bien qu'à côté, je pensais régulièrement à m'amuser avec mes quelques amis, entre les sorties et le reste. Les années passèrent rapidement, elles aussi.

A présent, j'ai dix-neuf ans, et toutes mes dents ! Je fais des études en musique. Eh non, je n'ai toujours pas quitté ma très chère guitare. Du moins, disons que je l'ai changé depuis longtemps, mais qu'elle trône toujours aussi belle dans ma chambre, sur son pied. Je suis aussi le model pour les photographies de ma petite amie. Ma petite amie, oui. Je ne vous en ai pas parlé ? J'ai du oublié. Je vais donc le faire à présent. Miwako Sasaki est ma petite amie. Je ne sais toujours pas si elle me croit lorsque je lui dit que je suis une femme et non un homme, mais elle a pourtant l'air heureuse. Je ne cesserais de lui répéter que je suis une femme, je veux bien qu'elle comprenne que je ne suis pas un homme, bien que j'y ressemble fortement. Elle est mon petit rayon de soleil, sans doute la seule personne que j'aime. Mais j'espère que c'est réciproque. J'ai aussi oublié de vous dire autre chose. Il m'est déjà arrivé de me faire prendre pour un garçon d'une dizaine d'année, alors que j'ai bientôt une dizaine de plus à mon compteur. Enfin, c'est sans doute du à mon visage. Peut-être à ma taille, mais j'en doute fortement si vous voulez savoir. Ensuite, je suis entrée à Todai il n'y a pas trop longtemps, cela ne fait même pas un an. Et je me demande bien ce que me réserve l'avenir ! On verra bien, n'est-ce pas ? Croquons la vie à pleine dents mes amis !