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 Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu]

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Johnny Wakabayashi

Johnny Wakabayashi


▍Messages : 458
▍Sujets : En quarantaine.
▍Relations : Si tu signes la pétition, oui :).
▍Emploi : Révolutionnaire à temps partiel.
▍Classe : Déléguée de la 1ereA
▍Club Scolaire : Dessin
▍Statut Social : N'a pas à se plaindre.
▍État Civil : My heart is beating faster and faster.
▍Humeur : Confuse.
▍Citation : This is the b2st time to fly.

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MessageSujet: Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l''antidote. [Kisetsu]   Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu] EmptyJeu 21 Mai - 15:32

Il y a des jours comme ça.

Ces jours-là, tout commence mal. Ces jours-là, tout va mal. Ces jours-là, chaque détail, même le plus insignifiant, parvient par un quelconque miracle à foirer.

Fatalité, acharnement divin, malédiction vodou, variation des champs magnétiques de la Terre, effet de Murphy, déveine innée, on trouve toujours un responsable à blâmer (dans ce cas précis Johnny Wakabayashi avait un nom trés précis mais inutile d'appuyer là où cela faisait mal).

Il y a des jours qui peuvent nous tuer.

Et le pire dans tout ça, c’est qu’on le sent arriver, à peine levé.


Johnny n'avait pas de montre. Elle n'en avait jamais ressentie le besoin en fait. Il y avait des horloges à tout les coins de rue et il fallait une vrai force de volonté pour échapper aux tic-tac scandés perpétuellement par les aiguilles. Il aurait été bienvenu que tout le monde refuse d'être esclave du Temps mais personne n'y était prêt de toute évidence.
Alors certes elle n'avait pas de montre sur elle, mais la boule qu'elle avait dans l'estomac et qui se tordait un peu plus à chaque minute était on ne peut plus révélatrice: c'était le moment.

La table était prête. Jo était prête autant qu'elle pouvait l'être. Elle passa une main anxieuse sur ses cheveux, vérifiant que sa barette tenait bien sa frange en arrière. Elle remonta doctement ses lunettes sur son nez fin puis lissa machinalement son t-shirt à l'éffigie d'un vieux groupe de rock que son père affectionnait.

" Voici ton bon pour un collier prestigieux... prestigieux ou magnifique?..." répéta doucement Jo en fronçant les sourcils. " Oh peu importe... un collier prestigieux venant du Tibet. Tu peux inscrire ton email ici ainsi tu seras directement prévenue dés qu' il sera disponible. Merci d'avoir signé la pétition."

Johnny eut un geste satisfait. Il n'y avait personne mais elle préférait faire comme si une première fois voir comment le tout "tombait". Le texte fonctionnait bien selon elle. Elle ne mentionnait pas le fait que c'était de l'artisanat issu du commerce équitable mais parfois il fallait se montrer un tantinet réaliste et reconnaitre que les élèves de cette école n'en aurait probablement rien à carrer de la chose.
Elle avait rédigé ce texte aux alentours de 2h du matin. Ainsi que les cartons et les enveloppes qu'elles comptaient remettre à chacune des personnes ayant signé la pétition.
La précieuse feuille contenant les signatures étaient gentiment rangés dans son sac. Elle n'avait pas encore eu le temps d'aller la montrer au professeur parce qu'il fallait d'abord réparer tout le tintouin qu'avait fichu l'autre andouille.

En parlant du diable, il n'était pas là. Un curieux sentiment de satisfaction se méla dans l'esprit de la jeune japonaise. Il n'y avait vraiment rien à tirer de ce garçon. Jo savait qu'elle n'avait pas forcément un trés bon rendu sur les gens. Elle était faite de préjugés mais elle arrivait rarement à s'en débarasser or elle avait eu un bon à-priori sur Akyio tout ça parce qu'il faisait rebel. Il en avait le physique et l'attitude fatalement fascinante, mais la vérité était là, dans les actions: il était parfaitement égoiste et ne savait qu'engendrer le chaos le plus complet.
Quand à la satsifaction, elle venait du sentiment qu'elle pouvait constater qu'elle avait eu raison. Il n'était pas venu affronter avec elle l'avalanche qu'il avait crée. Elle avait bien fait de préparer les cartons à glisser dans les enveloppes, "au cas où". Jo se hissa sur la pointe néanmoins pour jeter un coup d'oeil sur l'allée.

D'un geste lent, Jo se massa la nuque en fermant les yeux. Encore quelques minutes et la cloche sonnerait. Il fallait voir tout cela comme un exercice. Il fallait être positive: peut-être que les élèves trouveraient les formulaires de commandes génialissimes et s'empresseraient d'en acheter plein. Peut-être que son professeur d'histoire nippone serait ensuite rudement impressionné par sa pétition et ferait en sorte qu'au moins le classement des élèves soit annoncé de manière individuel et secrète. Peut-être que du coup, elle pourrait aussi lui parler de l'idée d'une création d'une radio (elle y avait pensé longtemps aprés sa conversation avec Isako-sempai à propos d'un journal à Sakurai).

De toute façon, si on ne lui donnait pas les autorisations nécessaires, elle continuerait et ferait le tout de manière clandestine. Le pire qui pouvait lui arriver serait la convocation des parents (ils seraient horriblement fiers d'elle) et un renvoi (vraiment pas de quoi fouetter un cheval). Croisant les bras de manière déterminés, Jo resta ferme, les pieds bien campés sur le sol.

Même pas peur!

Jo se demanda si elle n'aurait pas du enlver ses lunettes pour mettre les lentilles tant detestés. Au moins personne ne lui casserait ses lunettes. Est-ce qu'elle avait le temps de le faire là?

Mince.
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MessageSujet: Re: Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu]   Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu] EmptyDim 24 Mai - 15:05

    Les oublies étaient fréquent, surtout de la part de notre jeune garçon. Hm ? Qui avait parlé d'un oublie tiens ? Il n'avait jamais répondu favorablement à la demande de présence au stand de Jo quand même ! Du moins, il ne s'en souvenait pas du tout. Dès qu'Akiyo s'était endormis dans son lit hier soir (tard en passant, après une sortie entre ami), il avait complètement oublier de faire ces fameux cartons. Preuve que c'était bien la dernière chose qui le préoccupait. Il aimait emmerder les gens de cette manière, il aimait aussi faire croire à toute l'école que tel ou tel personne avait fait tel ou tel chose. Bien sur, ce n'était que des rumeurs stupides et infondés. Mais, les gens croyaient toujours tout ce qu'on leur disait. Il s'était produit la même chose avec Jo d'ailleurs, le jour précédent. Pendant une fraction de seconde, elle avait cru qu'il avait signé pour l'intérêt de la jeune mais aussi pour le siens, mais en faite, il avait signé simplement parce qu'il en avait eu envi. Il ne se sentait pas réellement concerner par la pétition. Pour ne pas dire pas du tout.

    Akiyo était installé dans un couloir, en compagnie de... personne. Son petit périmètre de sécurité empêchait les gens de venir lui parler. D'ailleurs, depuis quand on venait lui parler ? Hormis les quelques personnes qui parvenaient à le supporter hein ? Depuis que notre jeune garçon était arrivé à Sakurai, il s'était rendu compte qu'il avait extrêmement de facilité à agacer les gens. Et tout ça, en quelques secondes à peine. L'adolescent s'était adossé contre le mur du couloir, par moment, il étendait ses jambes. Souvent, c'était lorsque quelqu'un passait dans les environs. C'était un pure hasard me direz-vous...

    Le jeune adolescent aux cheveux encres ferma un instant les yeux, jusqu'à qu'un surveillant arrive pour lui déballer le règlement. Interdiction de traîner dans les couloirs. Interdiction de stationner dans les couloirs. Oui, il connaissait le règlement. Leur professeur principal avait fait lire chaque élèves à voix haute. Akiyo avait écouter attentivement, pour mémoriser toutes les choses qu'il n'avait pas le droit de faire. Et qu'il ferait, cela va de soi... L'adolescent poussa un profond soupire puis se redressa, trèèèèèèèès lentement. Il prit son temps pour hisser son sac sur ses épaules, puis laissa un large sourire étirer son visage. Un sourire machiavélique qui ne fut guère apprécier par le surveillant qui lui hurla de faire attention, car la prochaine fois ce serait la colle. Oh. Vraiment triste... Il allait verser quelques larmes.

    Pourquoi cet imbécile l'avait dérangé dans sa méditation ? Il était soigneusement en train de réfléchir quel rumeur il pourrait faire courir sur Noriko ? Il la supportait de moins en moins. De plus, depuis que la jeune fille connaissait son prénom, elle avait bien l'intention de lui faire avaler ces mauvais actes. bah quoi ? Il avait été plutôt gentil avec elle. Il l'avait juste insulté de nain, de fille stupide, et tout ce que vous voulez. Après, si elle était susceptible, c'était son problème. M'enfin, elle restait une fille de bourge, et donc une cible qu'il comptait bien mettre sur un podium. Un petit sourire léger étira le visage du garçon qui arriva dans la cour. La cloche n'avait pas encore sonner, mais cela n'allait pas tarder...

    Notre camarade s'était arrêté devant la porte, jetant un coup d'oeil aux alentours lorsqu'il remarqua... A tiens, Jo. C'est vrai. Les colliers...

    Ah parce qu'elle n'avait pas encore quitter l'école ? La demoiselle avait finalement trouvé une solution pour acheter tous les colliers à temps ? Pas mal, pas mal... Elle avait été les chercher où ? Six pied sous terre ? Ben oui, c'était une taupe ! * sbaaaaf * Akiyo poussa un juron, franchement, il aurait préféré qu'elle reste chez elle. Et lui, il ferait mieux de faire marche arrière. Mais, il remarqua que quelqu'un l'observer. Le surveillant l'avait donc suivi pour voir s'il allait bien dans la cours de récréation et non dans les couloirs. Quel être stupide... Akiyo s'avança donc vers le stand puis, il pencha la tête vers ce qu'elle était en train de faire. Formulaire.

    " Tu as réussis à t'arranger pour satisfaire ses bourges folles et furieuses ? Je ne peux que t'applaudira. "

    Ce n'était pas pour rien que Jo était l'une des premières de la classe. Bon d'accord, la première. Elle était extrêmement douée. Et donc, qui disait douée, disait très intelligente. Elle était parvenue à trouver une solution de dernière minute.

    Sa petite méchanceté d'hier n'avait donc pas pleinement fonctionné. Le jeune première année posa sa main sur le formulaire pour tourner la feuille vers lui, c'était déjà plus pratique pour lire. Puis il remit la feuille en place en levant les yeux vers l'adolescente. Jo devait être furieuse contre lui, pas étonnant d'ailleurs. C'était amusant de voir une fille furieuse. Enfin, il ne valait mieux pas qu'il énonce haut et fort qu'une fille furieuse pouvait lui plaire, on l'enverrait tout de suite à l'asile. Mais bon, Jo restait une taupe hein, alors distance de sécurité. Même si elle n'était pas laide, elle était bien trop vive d'esprit à son goût... Hé ! Cela ne voulait pas non plus dire qu'Akiyo jetait son dévolu sur les stupides sans cervelle !

    Un nouveau sourire narquois étira les lèvres du garçon, lorsqu'il rétorqua :

    " Dans... (regarde sa montre) Deux minutes exactements, un raz-de-marais va arriver ici, tu ne sauras plus où donner la tête, tu deviendras complètement folle, et tu auras des envies de meurtre. Amuse-toi bien. Ah, mais m'autoriseras-tu à être spectateur ? "

    Comme si notre adolescent avait besoin d'une autorisation tiens. Et puis, après tout ce qu'il venait de dire, c'était comme s'il n'avait pas oublier la jeune fille. Alors que c'était tout le contraire. Le stand lui était complètement sortie de la tête depuis hier soir... Mais chuuuut.


Dernière édition par Akiyo Kisetsu le Sam 20 Juin - 9:28, édité 2 fois
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Elle aurait dû mettre les lentilles. Si jamais y'avait de la cohue ou quoi que ce soit c'était mieux tout de même. Sauf que Johnny haissait les lentilles: ça grattait et c'était vraiment pas pratique.

Oh et puis zut!

Il fallait se relaxer. Zen. La jeune fille laissa trainer son regard sur le reste du parc. Plus beaucoup de temps. La tension était vraisemblablement en train de se difuser dans ses veines et elle laissa ses bras couler le long de son corps dans un geste leste. Ses yeux s'arreterent sur l'un des pions du lycée: oops. La tablée qu'elle avait faite n'était pas plus réglementaire aujourd'hui qu'elle ne l'était hier. Il fallait trouver une solution et vite.

Sauf que Jo se rendit rapidement compte que le surveillant était bien trop occupé à fusiller du regard son trés cher camarade de classe pour faire attention à son stand à elle. Quelque part c'était une bonne chose non?

" Ca alors, l'Antéchrist avec ses betises vient de te sauver la mise Jo'." murmura-t-elle pour elle même en regardant Akyio se diriger tranquillement vers l'endroit où elle était.

Oh.

Ooooooooooooooh!

Jo cligna des yeux plusieurs fois et se pinça discrètement. Nope. Akyio était bien devant elle. Il s'était souvenu de la chose? Ohhh mieux!! Il prenait ses responsabilités! Il avait donc une conscience? Jo esquissa un geste incrédule de la main mais le jeune homme avait déjà une des enveloppes dans la main et lisait comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.

" Tu as réussis à t'arranger pour satisfaire ses bourges folles et furieuses ? Je ne peux que t'applaudir. "

" Kisestu, je savais bien qu'on pouvait tirer..." commença Jo mi-surprise, mi-impressionnée, un soupçon de joie collé au visage.

Le sourire positivement ultra narquois de son camarade la stoppa dans son élan.

Ca ça sentait l'Enfer.

Le sourire de Jo s'effaça aussi instantannément qu'il était apparu et elle pinça les lèvres dans une attitude aussi hautaine qu'il lui était possible. Elle refusait catégoriquement d'avoir comme défaut la naiveté or là elle était tombé en plein dedans. C'était un défaut ridicule. Si Akyio s'était approché du stand s'était uniquement pour saper son boulot.

Que nenni.

" Deux minutes exactements, un raz-de-marais va arriver ici, tu ne sauras plus où donner la tête, tu deviendras complètement taré, tu auras des envies de meurtre. Ah, mais m'autoriseras-tu à être spectateur ? "

Jo était partagée entre lui mettre un coup de pied ou l'ignorer. La première solution n'était pas trés digne mais ça aurait été vraiment drôle. Sauf que ça l'aurait été durant quoi? 10 secondes. Akyio était sufisamment retors pour lui faire ensuite payer la chose façon triple. Quand à l'ignorer, c'était comme ignorer le réchauffement climatique: ça ne faisait que déplacer le problème dans le temps.
Puis que ce soit lui qui lui parle d'envie de meurtre, il fallait saluer l'ironie de la chose.

" Mais je t'en prie." répondit-elle faussement mielleuse en lui décochant une grimace. " De toute façon, je parie que tu n'as même pas..."

Jo n'eut pas le temps de terminer: la cloche retentit et un sentiment d'inquiètude et de nervosité s'empara d'elle. Elle déglutit faiblement. Il n'y avait aucune raison que cela se passe mal, bien au contraire. Elle jeta un regard à Akyio puis se tourna vers la porte. Pour être sincère envers elle même, elle ne savait pas si la présence de son camarade de classe la rassurait ou la paniquait encore plus.
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MessageSujet: Re: Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu]   Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu] EmptyMar 26 Mai - 21:55

    Oh, mais vous pensez sérieuse que notre jeune adolescent allait la féliciter pour son travail ? Le fait qu'elle réussisse dans cette tâche le rendait plus malade qu'autre chose, même s'il avait bien envi de voir la suite des événements. Lorsqu'une nuée d'adolescentes surgiraient pour la harceler de questions, de remerciements (c'était à voir ça... vous voyez beaucoup de gosse de riche remercier ?), de cri de joie (remarque, il fallait voir la qualité des colliers hm...). Enfin, tout pour dire que la jolie et naïve petite Johnny aurait du fil à retordre. Akiyo remarquait bien ce stress qu'elle tentait de dissimuler. Elle ne savait pas réellement à quoi s'attendre, et elle ne pourrait que voir cela sur le terrain.

    Et, le petit sourire mesquin du jeune homme n'avait guère échappé à la demoiselle qui bouillait déjà sur place. Elle s'attendait à quoi là ? Qu'il l'applaudisse vraiment ? Il avait fait exprès de lui faire cette crasse, il n'avait même pas songer une seule seconde à réparer sa faute. Et puis, depuis quand pensait-il que tout ce qu'il entreprenait, étaient des fautes irréprochables ? Pfff. Que les adolescentes de son âge pouvaient être naïve.

    Akiyo pencha légèrement sa tête en avant, jetant un nouveau coup d'oeil aux feuilles qu'il avait survoler quelques minutes plus tôt. Puis, il reporta son attention sur la demoiselle aux loupes. Bien, elle croyait vraiment qu'il était quelqu'un de gentil. Vraiment, elle se persuadait toute seule de chose qui n'était en aucun cas, la vérité. Soit, qu'elle fasse comme elle le souhaite. Mais, la demoiselle comprit assez vite qu'il n'avait certainement pas l'intention de l'aider. Attendez, mais c'est bien plus drôle de voir une fille paniquer toute seule ! Elle risquait d'être sérieusement débordée par la masse d'hystérique qui allait arriver devant son ma-gni-fi-que stand !

    " Tu t'attendais à quoi Wakabayashi-San ? "

    Un nouveau sourire désobligeant étira les lèvres de l'adolescent. Il était ravis. Même plus que ravis. La demoiselle allait le haïr encore plus, et c'était bien ce qu'il recherchait dans cette relation. Il était vrai qu'il passait tout de même pas mal de temps avec Jo, sans pour autant avoir spécialement d'affinité (la plupart de temps, ils se lançaient des piques) mais Akiyo ne la considérait pas vraiment comme ces personnes qu'il avait inscrit sur sa liste noire. Non. Il jouait juste avec elle, parce que voir son visage se crispait le rendait maladivement heureux. À croire qu'il était légèrement sadique sur les bords...

    Le jeune homme plissa les yeux lorsqu'elle tenta de lui dire quelque chose, une phrase qu'elle n'eut guère le loisir de terminer, à son plus grand désarrois. Car notre asiatique n'arrivait décidément pas à mettre une suite derrière cette phrase.

    Il haussa même les sourcils, la questionnant du regard. Mouais bon, la sonnerie venait de le couper dans son élan. Il aurait bien aimé savoir ce qu'elle aurait voulu dire. Une nouvelle phrase enrichissante ? Une nouvelle leçon de morale qui lui traverserait complètement le corps ? Hm. C'est à voir. Johnny n'était pas encore parvenu à le chambouler psychologique. Pourtant, mine de rien, la demoiselle avait de bonnes armes. Elle savait manier les mots avec précaution. Elle savait parfois danser sur le point sensible.

    Finalement, il se détourna un instant de la jeune fille, jetant un coup d'oeil rapide vers la porte. Puis, il alla s'installer derrière le comptoir avec Jo. Chose qui aurait pu paraître invraisemblable, jusqu'à qu'il s'installa dans un coin bien tranquillement, ramenant ses jambes contre son torse. Toisant la demoiselle de son regard perçant. Son regard voulait même tout dire, genre : " Alors ? On s'amuse déjà ? " Lui ne s'amusait pas encore, la situation serait bien plus attrayante lorsqu'une nuée de filles de bonnes familles arriveraient dans la cour de récréation. C'est ce qui se produisit d'ailleurs. Akiyo leva les yeux vers les quelques demoiselles qui se tenaient déjà devant le stand, impatiente de pouvoir enfin obtenir ce bien qu'il espérait qu'il soit de haute qualité.

    Quelques regards intrigués furent jeter dans la direction du jeune homme. Mais, Akiyo ne quittait pas des yeux la demoiselle qui était certainement déjà à bout de nerf. Ou pas. Malgré le brouhaha qui les empêcher de "discuter convenablement" (la bonne blague), il lui souffla près de l'oreille après s'être levé :

    " Qu'est-ce que tu avais voulu me dire t'à l'heure ? "

    Quoi ? Notre jeune homme avait bien l'intention de savoir ce qu'elle avait voulu lui dire. Il était tout de même curieux de nature, et il avait envi qu'on le surprenne. Qu'elle le surprenne...
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" Tu t'attendais à quoi Wakabayashi-San ? "

En tout cas, pas à tout ça. Ses parents l'avaient prévenu : les lycées, même privés ou chicos comme l'était Sakurai, allaient être une expérience totalement nouvelle. Jusqu'à présent, Jo avait étudié dans des endroits où on préconisait des méthodes différentes, où les élèves agissaient presque à l'opposé. Et elle avait du mal. Rien ne la prédisposait à tout ce tintouin de sociabilité. C'était tout de même fort de café de se dire que la personne de sa propre classe avec laquelle elle interagissait le plus était précisément celui qui lui rendait ses après-midi compliqués et surtout ça en disait long sur son cercle quotidien.

Ah si seulement Erika sempai était une première année...

La jeune fille plissa ses yeux dans une moue méfiante tandis qu'Akyio esquissa un sourire qui en disait long sur ses origines diaboliques. Si seulement il n'était pas d'engeance démoniaque, il serait parfait. Et en plus il aurait fait un sacré défenseur de la veuve, de l'orphelin, des forêts et des bibiphoques: il avait le sens de la répartie, il semblait toujours à l'aise avec tout le monde (bon évidemment c'était facile d'avoir l'air à l'aise quand on prenait visiblement tant de plaisir à faire des farces mauvaises aux gens), il était indéniablement plein de ressources malgré son classement et il suintait le charisme (au grand désespoir de Jo).

En gros tout ce qui lui manquait à elle (quoique du charisme elle en avait, mais pas forcément dans le bon sens).

Elle sentit plus qu'elle ne vit le jeune homme se mettre derrière la petite table mais elle n'eut absolument pas le temps de commenter le geste qu'elle supposait, à juste titre, être une énième embrouille de son camarade de classe.

Tout allait bien se passer.

Tout devait bien se passer.

Johnny voulut se répéter la phrase type mais un groupe de filles de secondes années débarqua, l'oeil avide. L'une d'entre elles qui exhibait il y a quelques minutes son dernier portable à ses copines demanda où était son collier.

Surtout ne pas commencer par une phrase négative.

" Voici ton bon pour un collier prestigieux venant du Tibet. Tu peux inscrire ton email ici ainsi tu seras directement prévenue dés qu' il sera disponible. Merci d'avoir signé la pétition." débita machinalement Jo en mettant le plus d'entrain possible dans sa voix.

Ça aurait été trop facile si cette simple petite phrase avait fonctionné dés le départ. Évidemment la transaction fut longue et laborieuse et Johnny dut parler du fait que chaque collier était original et qu'elle choisirait spécialement un des colliers avec des pierres bleus pour aller avec le nouveau sac Balenciaga de la demoiselle pour que cette dernière accepte. Tandis que ce groupe-ci partait, Jo eut une grimace de dégoût. Ça n'allait pas être facile de trier ensuite les colliers.

Johnny recommença son discours envers une première année ( B? C? En tout cas manquant cruellement de bon sens selon Jo) qui ne lui répondit même pas tant elle avait les yeux braqués sur Akyio. Johnny arqua un sourcil étonné puis se tourna vers le jeune homme qui arborait avec morgue son sempiternel sourire supérieur. La jeune japonaise se retint fortement de lever les yeux au ciel tandis qu'une troisième année aux cheveux tellement longs qu'elle pouvait s'en faire une écharpe tira vigoureusement sur sa manche.

Le brouhaha continua encore plusieurs minutes et Johnny ferma un bref instant les yeux avant de jeter un coup d'oeil à ses cartons. Mince ! Elle n'en avait que distribué le tiers. Même pas la moitié. Elle se frotta les yeux avant de remettre correctement ses lunettes.

C'est là que l'Antéchrist décida de lui faire peur : une respiration inconnue et beaucoup trop prés arracha à Johnny un long frisson qui traversa la quasi totalité de son épiderme. Elle cligna des yeux et regarda Akyio sans même essayer de cacher sa surprise.

" Qu'est-ce que tu avais voulu me dire t'à l'heure ? "

Gné?

Cette fois-ci la jeune fille eut un geste agacé comme lorsqu'on chasse une mouche de son secteur puis continua à fixer sombrement le garçon durant quelques secondes, n‘écoutant plus pendant un court moment les blablabla des harpies.

Alors comme ça monsieur était curieux?

Les huitres aussi étaient curieuses.

" Les huitres aussi étaient curieuses. " fit Jo d’un ton énigmatique en balayant la question abruptement et en lui offrant dans un mouvement de tête hautain son profil.  

Et toc.

Dans le rayon des expressions quyaquemoiquiconnait, celle-ci était un bel exemple Made in Jo. Les huitres faisaient référence à un passage des romans de Lewis Carrol où les huitres par pure curiosité suivirent le charpentier et le morse, pour aller voir le monde.
Et qui finirent dans une assiette puis dans le ventre des deux gredins (le monde est cruel sic.).

La question d'Akyio était étonnante en soi mais les brimades d'un couple à propos des colliers l'empecha de continuer. Tandis que le petit-ami de la fille prenait le carton en faisant mine de le déchirer, Johnny se mordit la lèvre et se pencha vers Akyio afin que les autres n'entendent pas.
Cela faisait déjà plus de dix minutes qu'elle y pensait, bien avant qu'il se lève pour venir la voir. Parce que de toute évidence elle n'y arriverait pas. Le but était d'être égale. De ne pas répondre par la négative et de ne pas s'enerver (effet miroir garanti dans le cas inverse) sauf que là, elle sentait sa colère bouillir et elle n'était pas certaine de parvenir jusqu'à la fin de la distribution sans avoir fait avaler un ou deux cartons à des élèves.

Or c'était une chose que de se faire renvoyer parce qu'on avait lutter contre l'establishment. C'en était une autre de passer en conseil disciplinaire pour avoir massacrer quelqu'un uniquement dans un mouvement cataclysmique.

Oui, c'était la seule solution viable maintenant. Il fallait voir ça comme un instinct de survie.

" Si tu m'aides, je te le dirais." chuchota t'elle rapidement, rougissant avec force.

Elle ne devait pas se sentir coupable de ce marché (en particulier avec lui) mais demander de l'aide à Akyio était on ne peut plus dérangeant. C'était de sa faute aprés tout mais à la guerre comme à la guerre. Jo savait pertinnement qu'elle n'obtiendrait pas le moindre mouvement si elle n'éffectuait pas un échange digne de ce nom. Elle avait bien compris la leçon de la veille quand il lui avait fait son speech sur les notions basiques du commerce.

En tout cas une chose était sure dans l'esprit de Johnny: aprés aujourd'hui PLUS JAMAIS elle ne voulait croiser le chemin de ce garçon.
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    La gentillesse. Ce n'était pas son truc. Et même s'il ne faisait pas de la demoiselle sa cible favorite, car après tout, il l'aimait bien par rapport aux autres cruches qui occupaient les bancs de l'école. Si on retirait ses lunettes, son style qu'il trouvait ringard ainsi que son don irréprochable pour faire la morale, elle pourrait être super mignonne. Enfin, Jo n'était pas moche, il avait déjà vu bien pire ! On pouvait même la considéré comme jolie. Mais, toujours est-il qu'elle était vraiment agaçante parfois. Sauf lorsque ses leçons de morales ne lui étaient pas adressés. C'était toujours plus amusant lorsque les autres étaient visés. Akiyo avait bien souligné à la jeune fille le fait qu'il n'avait pas l'intention de réparer ce petit problème. Il aurait pu, et ainsi se mettre à dos un bon nombre d'adolescente de Sakurai Gakuen. Facile, un claquement de doigt, et tous les soucis de Jo s'évanouirait. Si seulement il avait un soupçon de bonté envers la demoiselle. Mais les si reste des hypothèses, et donc, elle pourrait toujours courir pour voir un changement. Du moins, pour l'instant.

    Le regard de la demoiselle en disait long sur les émotions qui la traversaient. Elle devait ruminer cette colère, cette rage profonde à l'égard du garçon. Elle avait cru qu'il y avait quelque chose de bon en l'impitoyable Akiyo. Oh, mais ce dernier pouvait être bon et gentil, il n'y avait qu'à voir lorsqu'il était avec certains de ses amis, ou même sa petite protégée Yûka. Le caractère du garçon changeait complètement lorsqu'il était avec certaines personnes.

    Cependant, rien dans son attitude, dans sa manière de parler, n'était près de changer. Il s'était toujours fixé ce but qu'il voulait atteindre, mettre en colère son père. À plusieurs reprises, il y était parvenu, mais on ne pouvait entrevoir les résultats que l'adolescent attendait réellement. Son géniteur était déterminé à lui faire suivre un enseignement stricte, à l'obliger à suivre sa voie. Il voulait que son fils vive la même chose que lui, soi-disant parce qu'il ne trouvait pas cela équitable. C'était un imbécile comme son grand-père. Au fond, Akiyo savait qu'il ne ferait jamais la même chose avec ses enfants, il n''imposerait pas des choix qui iraient à l'encontre des désirs de ses proches.

    Mais, la vie et la vie. Il continuerait à emmerder les autres, il continuerait à se faire haïr. Et avec un peu de chance, il ferait tomber à l'eau tous les projets de son paternel.

    Akiyo plissa les yeux, puis finalement avait été s'installer derrière le comptoir pour mieux observer Jo. Comment allait-elle s'en sortir avec cette amas de filles de bonne famille qui critiqueraient en tout évidence cette manière détournée d'offrir les colliers. Jo était parvenue en quelques heures à peine, à trouver une solution, pour changer radicalement ce qui aurait pu se passer aujourd'hui même si elle s'était ramenée les mains vides. Bien, elle n'était pas tête de classe pour rien.

    Tel une machine, d'une voix diplomatique, elle avait présenté aux premières élèves le formulaire à remplir pour recevoir le collier soi disant prestigieux.

    Sans oublier qu'elle venait de préciser que les demoiselles avaient plusieurs choix pour les colliers. Pas mal du tout. Finalement, elle devrait peut être travailler dans le business cette demoiselle. Sur qu'elle avait un don pour les affaires, un don bien cachait mais qu'il fallait à tout prix qu'elle découvre. Mais, toujours est-il que ce qui le tracasser le plus, c'était cet fin de phrase que Jo n'avait pu terminé. Raaaah ! La curiosité était un sale défaut, et pourtant, il ne pourrait pas s'empêcher d'en savoir d'avantage.

    Il s'était donc approché d'elle, avec une discrétion non dissimulé, puis avait soufflé d'une voix "presque" séduisante (pas fait exprès), une voix qui cherchait à envoûter pour obtenir le plus rapidement une réponse. Akiyo en voulait une, et vous savez ce qu'elle lui avait répondu ? Les huîtres elle aussi étaient curieuses ? Encore une référence littéraire qui sortait tout droit de l'esprit de la demoiselle ?

    Akiyo ne lisait jamais beaucoup, seul les romans d'aventures fantastiques l'encourageaient à lire de temps à autre. Alors bon... Lewis Carrol... Ce n'était pas son domaine. C'était plutôt celui de Jo. Il ne put donc pas dissimuler son étonnement. Il avait écarquiller les yeux pendant une fraction de secondes, puis avait rétorqué d'une voix presque sourde et mauvaise :

    " Tu sais, tout le monde ne lit pas ce que tu lis. Même si tu sors ça d'un grand classique. Explique-toi un peu. "

    Mais, Akiyo n'était pas sot au point de ne pas comprendre le sens caché de ses propos. C'était une insulte merveilleusement bien tourner, sans aucun doute. Et, la répartie de Jo était tout bonnement impressionnante. Comme il l'avait songé, Jo maniait les mots avec tellement de facilité... À croire que c'était elle qui avait créé la parole.
    Et... Quoi ? Maintenant elle utilisait le chantage ? C'était très mal avisé de sa part. Avait-elle oublié qui elle avait en face de lui ?

    " Tu es tellement perdu que tu ne peux pas t'empêcher d'aller chercher un appuie. Le chantage, quelle merveilleuse arme dit donc ! C'est l'arme des faibles. "

    Et toc... Tu me cherches, je te rend la pareille. Un petit sourire narquois s'étira sur son visage. Il se fichait totalement de l'une des filles qui l'avait toisé avec intérêt pendant quelques minutes, et encore moins du mouvement de recul qu'avait eu Jo lorsqu'il s'était approché... un peu trop près d'elle. C'était bien la dernière chose qui avait l'art de le gêné. C'était bien connu, Akiyo pouvait être incroyablement entreprenant avec les gens... Jo voulait qu'il l'aide ? Et en contrepartie, il aurait ce qu'il voulait. Ben voyons. Elle rêvait. Il ne cédait jamais au chantage, demandez donc à son paternel.

    Le jeune asiatique s'installa sur la table (dans le genre, je me gêne pas et je me la pète) et lui dit avec un soupçon de moquerie :

    " Tu m'impressionneras toujours. Tu cherches toujours à retourner la situation en ta faveur. Quel beau rêve quand même... Mais, il faut savoir que ça ne marche pas avec tout le monde. Autre chose à proposer pour que je vienne t'aider ? Ou tu préfères le chantage ? "

    Indirectement. Il lui lançait un défit. Si elle parvenait à le convaincre de n'importe quelle manière mais d'une façon original, il l'aiderait. Ou pas...
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Johnny Wakabayashi

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" Tu sais, tout le monde ne lit pas ce que tu lis. Même si tu sors ça d'un grand classique. Explique-toi un peu. "

Visiblement Akyio était ennuyé. Bien fait. Une bulle de satisfaction intense éclata dans la poitrine de Johnny tandis qu'elle sentait la chaleur se dégager de ses joues. Elle détestait vraiment le fait que son corps la trahisse sans arrêt. La classe serait d'être comme Erika ou Isako sempai: on ne devinait jamais leurs émotions et elles restaient mystèrieuses et énigmatiques en toute circonstances. Le moindre rapprochement physique, la moindre parole, reproche ou compliment la transformait en tomate géante. Pénible.

Au moment où Akyio se rejeta avec élégance en arrière, le regard hautain et un pli dur au coin des lèvres, Jo sut que la réponse allait être tout autre que ce qu'elle avait esperé.

" Tu es tellement perdu que tu ne peux pas t'empêcher d'aller chercher un appuie. Le chantage, quelle merveilleuse arme dit donc ! C'est l'arme des faibles. "

Le sang reflua intégralement du visage de la jeune fille et elle n'entendit même pas le son du papier qui se déchirait dans les mains des deux récalcitrants qui braillaient toujours à la table.
Jo ouvrit lentement la bouche plus la referma et glissa son regard vers le sol puis vers la table, visiblement choquée. Elle distribua machinalement un autre carton mais ne parvint pas sur le moment à aligner plus de trois mots.

Elle ne savait sincèrement pas ce qui était le plus affligeant à l'heure actuelle : son attitude à elle ou le fait qu'Akyio avait raison.

Du chantage ? Une vague de culpabilité trois fois plus grande que lorsqu'elle avait été avec Isako sempai la frappa l'obligeant presque à se tenir à la table. Johnny ne put s'empêcher de constater amèrement qu'Akyio avait vraisemblablement le talent tout à fait unique de lui révéler des facettes d'elle-même qu'elle n'appréciait pas.

Est-ce qu'il se rendait compte de son accusation au moins? Rien n'excusait le chantage. Rien.

Elle n'avait pas envisagé la chose comme ça, à aucun moment ça ne l'avait effleuré. Dans son esprit le chantage était bien trop abject pour qu'elle y ait recours. Contrairement à Akyio, Jo ne considérait pas cela comme une arme de faibles mais plutôt comme une indignité sans nom. C'était comme donner un coup de pied à quelqu'un qui était à terre ou voler un aveugle.

Les remontrances de plusieurs personnes la ramenèrent à la réalité et Johnny distribua encore quelques coupons avec une économie de mots presque impressionnante étant donné la situation, avant de voir Akyio s'asseoir nonchalamment sur la table avec ce côté si sûr de lui qui impressionnait Jo, malgré le peu d'amitié qu'elle avait pour lui.
Elle détestait positivement l'influence qu'il avait sur elle : il lui était impossible de l'ignorer ou de ne pas faire attention à ce qu'il disait.

" Tu m'impressionneras toujours."

La voix moqueuse et le sourire pernicieux n'échappèrent pas à Jo qui commençaient à détecter avec facilité les expressions de ce type chez le jeune homme. Une insulte déguisée en compliment, voilà qui était charmant: à ce jeu là il était aussi douée qu'elle.

" Tu cherches toujours à retourner la situation en ta faveur. Quel beau rêve quand même..."

La mine de Jo se renfrogna tandis que la culpabilité pointa à nouveau le bout de son nez. Ce n'était pas en sa faveur et ça ne l'avait jamais été voyons. Dieu qu'il avait le don de tourner les choses de manière... absolument... ARGH! Tout ce qu'elle faisait elle ne le faisait pas pour elle mais pour une cause. Une Idée.

Soudain il lui devint très important qu'il comprenne ça mais déjà la langue déliée du garçon continua.

" Mais, il faut savoir que ça ne marche pas avec tout le monde. "

Un soupir agacé s'échappa des lèvres framboise de la jeune élève.

"Autre chose à proposer pour que je vienne t'aider ? Où tu préfères le chantage ? "

" Ce n'est pas du chantage." fit Johnny précipitamment en avançant d'un pas vers le garçon, la mine déconfite et en ignorant de manière superbe une troisième année qui lui demandait si "ces cailloux" valait quelque chose sur ebay. " C'est... un marché...." continua la première année en cherchant ses mots soigneusement.

Il fallait qu'il comprenne.

" Équitable et sans perdants. Comme tu me l'as appris hier. Un échange de bons procédés entre..."

Jo fronça les sourcils laissant sa voix en suspens durant quelques secondes.

Amis ? Certainement pas. C'était tout sauf des élans remplis d'amour qui les poussaient l'un vers l'autre. On pouvait oublier aussi le terme de camarade de classe vu qu'Akyio était plutôt un résident touristique et que de toute façon la classe 1-A n'était pas spécialement réputée pour son unité (ce qui attristait profondément Jo d'ailleurs).

Ennemis ?

Une lueur de surprise pure traversa le visage de Johnny tandis qu'elle avait son regard fixé sur le garçon. Le terme d'ennemis c'était réservée aux grandes entreprises capitalistes, aux banques qui faisaient du trust, aux gens qui travaillaient pour l'Armée et tout ça. Elle n'arrivait absolument pas à le considérer comme tel malgré les crasses et le peu de cas dont il faisait preuve pour autrui (ou plutôt pour elle). Il était plutôt comme ce magnifique pull soi-disant fait main qu'elle avait acheté dans une petite boutique au nord du Japon, qui une fois mis la gratta à mort et lui fila des plaques rouges un peu partout. Elle avait eu beau le laver, rien n'y avait fait.

Restait le terme générique d'être humains.

Les lèvres de Jo remontèrent aux coins et elle n'arriva pas à empêcher un sourire amusé d‘apparaître. Le terme d'être humain ne convenait absolument pas pour son camarade de classe et son sang de démon.

" ... entre toi et moi." finit-elle par dire en hochant la tête.

Parfois il valait mieux faire simple.
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    Normalement, son interlocutrice aurait dû se concentrer exclusivement sur son stand, pourtant, grâce à la présence insupportable de notre jeune première année, elle faisait tout le contraire. Akiyo entendit distinctement le bruit d'un papier qu'on déchire, les riches de cette école avait encore moins de scrupule que lui, ce n'était pas pour rien que notre jeune adolescent avait un malin plaisir à les rabaisser devant tout le monde. D'ailleurs, pour tout dire, le jeune homme était bien plus concentrer sur son désir de faire à nouveau foirer le projet de la jeune fille que sur son désir de la descendre. C'était pourtant bien ce qu'il était en train de faire ? L'insulter de faible ignorante.

    Akiyo n'avait pas l'intention de revenir sur ses mots, ils étaient tellement vrai. Lui qui avait horreur qu'on use du chantage contre lui, il avait enfin trouver l'un des points faibles de la jeune fille. Même si elle était vive et intelligente, il avait ce malin plaisir à voir son visage fondre de colère. En tout cas, la demoiselle méritait son respect sur un point : elle gardait parfaitement le contrôle d'elle même, malgré les piques qu'il ne cessait de lui lancer. Le jeune homme s'était finalement installé sur la table, sans demander quoique ce soit. Il s'autorisait donc lui-même à s'asseoir ici, peu importe la réaction de Johnny. Oui parce qu'il était quand même installer sur quelques feuilles, voir même des stylos.

    L'adolescent poussa un profond soupire après avoir clairement dit ce qu'il pensait. Le chantage, quelle manière détournait d'avoir ce qu'on voulait. Comme s'il allait l'aider ainsi. Elle n'avait qu'à trouver un autre moyen pour le convaincre. Car, il lui avait fait comprendre indirectement qu'il pouvait très bien avoir envi de l'aider, seulement si elle avait de bon argument.

    Akiyo adorait lancer des défis à cette fille. Il ne savait pas pourquoi cela le rendait bien plus qu'heureux, mais en tout cas, cela comblé parfaitement sa solitude. Lui qui n'aimait pas rester seul, chaque fois qu'il avait l'occasion de parler à la taupe, il avait le droit à une conversation mouvementé mais bien agréable. Enfin, son interlocutrice ne devait pas ressentir la même chose du tout. Puisque, chaque fois qu'ils se croisaient, il la traumatisait. Il trouvait toujours une excellente idée pour la harceler ! Si un jour elle sautait d'un toit, sur que tous les doigts se pointeraient dans sa direction.

    Mais c'est pas moi, je lui ai seulement dit ce que je pensais... ~ Ben voyons...
    Comme si on allait le croire.

    Le jeune garçon leva les yeux vers Jo lorsqu'elle ouvrit finalement la bouche. Il voyait bien que ses propos avaient eu un impact sur la demoiselle. C'était bien le but recherché d'ailleurs.

    D'ailleurs, ce qu'elle venait de dire le laisser... perplexe. Pas du chantage ? Ah bon ? C'était quoi alors ? Elle avait l'air très maligne à lui sortir ça comme ça. Comme si cette faible argumentation lui ferrait changer d'avis. C'était du chantage, ce ne pouvait pas être autre chose. Jo lui avait bien demandé de l'aide en échange de cette fin de phrase qu'il attendait toujours... Hm ? Alors qu'il croyait qu'elle allait laisser cette phrase de trop mot en suspense, elle finit par lui dire que c'était un marché. Un marché... Entre elle et lui...

    Pfff ! Quel bonne surprise ! Elle était complètement en train de retourner ce qu'il lui avait dit hier contre lui ! La nippone ne semblait pas spécialement à l'aise après ce qu'elle venait de lui dire, elle doutait donc bien de ses capacités. Comme si ce marché allait donner envi au garçon de venir l'aider, il allait gagner quoi là dedans ? Juste la fin d'une phrase ? Alors qu'il l'aurait aidé pendant une bonne heure dans un stand ? Equitable ? Mon cu* oui !

    " Non mais tu rêves ma vieille ! Où ton marché est équitable ? Tu y gagnes bien plus que moi ! "

    Akiyo secoua la tête tout en sifflant entre ses dents d'un air mauvais, il posa brutalement sa main sur une boîte que Jo comptait donner à une nouvelle "cliente", la forçant à reposer le carton. Une fois de plus, l'adolescent s'était un peu trop rapprocher d'elle. Mais, il ne ressentait aucune gêne, cette manière d'agir avec certaines filles étaient presque devenu une habitude. Il n'allait pas pour autant l'embrasser hein ! Leurs lèvres n'allaient pas se frôler non plus (c'est que vous avez l'esprit mal tourner, elle le détestait ! et lui la considérait simplement comme une camarade de classe !), de plus, Akiyo gardait quand même ses distances.

    Il n'était vraiment pas ravis d'échanger quoique ce soit. Pour lui, le procédé choisit été mauvais, et surtout, nocif pour sa personne. Il n'avait pas l'intention de lui venir en aide comme ça. Surtout que bon... (je me répète mais...) c'était toujours plus drôle quand Jo se mettait à courir dans tous les sens.

    Akiyo est un sadique je vous dis...

    Notre adolescent pencha la tête sur le coté, ne quittant pas une seule seconde la jeune fille des yeux. De plus, l'impatience de la fille derrière le comptoir (qui devait être en 1-B) ne cessait de monter, elle battait le sol avec son pied. Mais cette gosse de riche était bien le dernier de ses soucis, et puis, tant mieux si elle partait, son regard commençait sérieusement à l'énerver. Hm. Une de plus dans sa liste noire ? Yeah ~

    " Franchement, j'imaginais mieux comme argument. Ca ne me donne vraiment pas envi de t'aider, tu en es consciente ? Tu as peut être mieux à me proposer avant que cette fille s'en aille et dise à toutes les autres filles à papa que ton stand est nul ? "

    Un petit sourire mesquin étira les fines lippes de l'adolescent. Puis finalement, il retira sa main du carton, avant que l'autre débile derrière fasse la plus grosse erreur de sa vie. C'est-à-dire, pestiféré contre Akiyo, et se faire harceler par ce dernier jusqu'à la fin de son année scolaire...

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Johnny Wakabayashi

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Spoiler:

Johnny était persuadée que ses mots avaient été effectifs. Il ne pouvait pas récuser ça n'est-ce pas? Ce n'était pas du chantage. C'était limpide comme de l'eau de roche voyons. Il l'aidait et elle lui disait ce qu'elle devait lui dire à la base. Du troc. Tout simplement.

Cela aurait fonctionné avec n'importe qui, surtout que l'aide en question constituait uniquement à distribuer des cartons (bon d'accord, ça c'était de la mauvaise foi vu qu'il fallait distribuer des cartons ET calmer les filles qui allaient avec) mais forcément il fallait que l'Antéchrist se démarque.

«  Non mais tu rêves ma vieille ! Où ton marché est équitable ? Tu y gagnes bien plus que moi ! »

L'indignation manqua de peu d'étouffer Johnny.

Bien sur que ce marché était équitable! Il était barge ou bien? Est-ce qu'il avait oublié qu'à la base tout ça était de sa faute? Jo serra les lèvres; si jamais elle parlait de ça à tous les coups, il allait trouver un moyen de lui renvoyer le truc façon boomerang explosif.

La jeune fille faisait tellement d'efforts pour ne pas laisser ses émotions filtrer (et comme la toute première fois, elle était persuadée qu'Akyio aurait du tomber à la renverse grâce aux pouvoirs neutralisants des ondes de colère qui devait émaner d'elle à l'heure actuelle), qu'elle ne remarqua pas combien son camarade était proche d'elle physiquement parlant. Pour l'heure actuelle seule l'idée qu'il puisse réellement croire qu'elle lui avait fait du chantage occupait son esprit.

« Ce n'est pas du chantage. » fit-elle dans un murmure intense.

Ce n'est seulement que lorsque le jeune homme balança légèrement de côté son fin visage que Johnny s'aperçut qu'elle pouvait presque sentir le parfum de son shampooing. Ses joues se colorèrent de manière instantanée et elle recula d'un pas vif au même moment où Akyio ouvrait la bouche pour continuer son oeuvre de sapage moral.

«  Franchement, j'imaginais mieux comme argument. Ça ne me donne vraiment pas envi de t'aider, tu en es consciente ? »

Johnny lui jeta un regard mauvais. Ben tiens. En voilà une nouvelle qu’elle est surprenante...

«  Tu as peut être mieux à me proposer avant que cette fille s'en aille et dise à toutes les autres filles à papa que ton stand est nul ? »

Tandis qu’Akyio lui servait son sourire charmant, Johnny regarda la jeune élève prendre enfin son carton et s’éloigner en maugréant en effet qu’elle allait faire payer tout ça plus tard à Jo.

Ça l’amusait?

Humpf.

«  Ah mais non mon cher. » coupa Johnny en regardant froidement son camarade de classe. « Je m’en voudrais de te laisser en dehors de tout ça alors que tu es si... prévenant envers moi? »

La jeune fille attrapa d’un geste leste un des cartons et le lui tendit.

«  Tu te rappelles des cartons que je t’avais demandé de faire pour aujourd’hui? Regarde. »

Johnny tapota sur le papier rigide.

Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu] Carton


«  Après tout, il aurait été malhonnête de ne pas t’inclure à cette aventure. Je te dois l’idée brillante qui a permis de finaliser cette pétition et d’en faire une réussite, n’est-ce pas? »

Johnny remonta ses lunettes sur son nez et esquissa à son tour un sourire crispé.

«  C’est notre stand. » termina t’elle en dans un mouvement de tête hautain avant de se tourner à nouveau vers un groupe de filles qui tendaient déjà leurs mains de manière impatiente.

Elle n’était pas fière d’elle. Loin de là. Mais l’était-elle jamais en présence d’Akyio? Johnny sentit une petite boule se former au creux de sa gorge qu’elle parvint faiblement à remballer. Il était absolument hors de question qu’il ait un tel impact sur elle.
Peut-être que si elle faisait comme s’il n’existait pas, il partirait? Sauf que pour ça il aurait fallu avoir du sang froid dans les veines et c’était impossible pour Jo. Elle finit par lui jeter un regard d’où perçait une certaine lassitude.

«  Puisque tu ne veux pas m’aider, ce serait éminemment sympathique de ta part de décamper Kisetsu. Je considérerais ce geste déjà comme une aide en soi tu sais. »
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MessageSujet: Re: Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu]   Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu] EmptyVen 5 Juin - 8:56

    Il ne se lassait pas d'être ici, il s'amusait bien, et n'avait pas l'intention de partir. De toute manière, s'il tentait de faire une nouvelle entrée dans l'école pour flâner dans les couloirs, le surveillant le détecterait immédiatement. C'est qu'il avait du flair le petit ! C'était un peu embêtant pour notre jeune adolescent qui aimait tout particulièrement se balader dans les couloirs, même si c'était interdit. Dans tous les cas, il ne pouvait pas se faire renvoyer, son paternel ferait toujours tout pour qu'il reste dans cette prestigieuse école. Par contre, si le surveillant venait maintenant et voyait le stand, il risquait de se faire incendier avec la taupe. À la limite, elle risquerait le renvoi ~même s'il doutait que le directeur soit aussi con pour renvoyer quelqu'un qui a juste installé un stand~ et lui risquait juste de rester quelques heures en plus dans cette école de riche...

    À nouveau, la demoiselle marmonna que ce n'était pas du chantage. Comment le nommait-elle alors ? Un échange équivalant ? Pure connerie. Notre adolescent savait quand c'était équivalant, et on ne comptait pas le fait que c'était lui qui était à l'origine de ce problème. Ca ne comptait pas, ça ne devait pas comptait dans l'échange. Hors de question. Pour notre Akiyo, c'était tout à fait normal que la balance soit plus légère qu'elle. Après, n'allez pas lui demander pourquoi... Il l'avait décidé ainsi, c'est tout... !

    " Hein ? "

    Dit-il en haussant les sourcils lorsqu'elle lui présenta un carton tout en supposant fortement qu'elle ne l'avait pas laisser en dehors de tout ça. Il se pencha d'avantage vers le carton pour lire l'étiquette, puis haussa les sourcils. Mais bien sur... C'est qu'elle n'était pas si bête que ça la demoiselle, elle venait de l'inclure intentionnellement dans des affaires complètement stupide. S'il allait lui aussi être dans la mer** ? Non, il renverrait simplement les gens qui viendraient lui demander des renseignements sur les colliers. Et puis, il voyait mal ces jeunes filles venir à lui, alors qu'il était loin d'être apprécier. Un petit pouffement de rire s'extirpa de sa gorge qu'il étouffa avec la paume de sa main...

    " Tu crois qu'ils vont venir me voir ? On dit que l'espoir fait vivre, je comprendre pourquoi tu es toujours en vie... "

    Une nouvelle remarque désobligeante venait de tomber d'un coup sec sur la jeune fille. Elle cherchait à lui faire un sale coup, elle essayait du moins... C'était raté. S'inclure dans le projet... Lui avait juste donner quelques fils conducteurs, hors de question qu'il se mette à vendre des... colliers ! C'était d'une pure ineptie ! Ouais ! Il allait devenir marchand de collier ! Vu sa manière de procéder sur le marché, sur qu'il n'y aurait pas beaucoup de monde dans son magasin. Akiyo en était tout à fait conscient. Sauf qu'il n'avait pas l'intention d'être vendeur.

    En fait, il avait rien envi d'être pour l'instant. L'école, c'était déjà assez chiant comme ça. Et puis, son avenir était déjà tout tracé. Il avait toujours une chance de l'éviter s'il devenait la honte des professeurs ! Qui voudrait l'envoyer à l'université après ? Il ne risquait pas d'y entrer avec un bulletin et des remarques comme les siennes. Akiyo se pencha en arrière, tout en toisant l'adolescente de son regard perçant et moqueur :

    " Donc, ce n'est pas notre stand. C'est le tiens. Puisque c'est toi qui a eu cette idée, pourquoi devrais-je te la piquer ? Je n'ai fait que te donner quelques idées supplémentaires. Simplement. C'était gratuit tu sais, pas la peine donc de m'inclure dans ton projet. "

    En fin de compte, elle pouvait l'inclure si elle voulait. Il s'en fichait totalement, lui tout ce qu'il voulait, c'était un résultat. Il voulait aussi voir comment la tête de classe allait s'en servir avec pleins d'hystériques...

    Alleeez ! Arrache toi les cheveux dans un accès de rage ! Puis, la voix de son interlocutrice fut plus cassante. Elle lui donnait un ordre, indirectement. Mais, dieu sait que les ordres ne sont guère apprécier de notre garçon. Il n'avait jamais obéit à personne, il n'obéirait certainement pas à cette fille qui avait des loupes à la place des lunettes ! Un soupire s'échappa de sa gorge, tandis que dans un petit sourire narquois, il lui dit :

    " Je n'ai pas l'intention de décamper. Je veux te regarder t'amuser. Et j'ai envi que tu m'amuses. Sinon, quel aurait été l'intérêt de venir te voir très chère ? "
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Johnny Wakabayashi

Johnny Wakabayashi


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" Je n'ai pas l'intention de décamper. Je veux te regarder t'amuser. Et j'ai envi que tu m'amuses. Sinon, quel aurait été l'intérêt de venir te voir très chère ? "



...

...

...

OH SNAP !

Johnny n'enregistra même pas totalement ce que baragouinait Akyio. Elle était en train de vivre un court-circuit cérébral. Exit la voix froide et sèche. Exit l’attitude maîtrisée digne d’un iceberg. Bam! Le truc qui ne lui arrivait jamais. Elle allait le tuer là tout de suite maintenant.

Un monde meilleur ? DUH Akyio en moins c'était déjà un grand pas en avant!

Chantage? Pas son stand? Pas envie de décamper? S'amuser?

ASSKKSJAKHSKHAK!!!!!!:

" Je vais te tuer et après je vais t'éparpiller façon puzzle. Tu verras qui s‘amusera le plus né!"

Voilà. Ça ça aurait du être les mots qui aurait du sortir de sa bouche. Le tout avec un truc pointu dans les mains, ça aurait trop eu la classe. Un peu comme dans Kill Bill mais sans Bill et + Akyio.

Sauf que Johnny n'avait rien dans ses mains (et soyons honnêtes des cartons ce n'était pas vraiment ce qu'il y avait de plus effrayants). Johnny fixa dangereusement le jeune homme et leva la main pour stopper net les bavardages des filles qui réclamaient les colliers.

Et Oh miracle, elles se turent.

Sincèrement c’était une bonne chose pour elles, parce que présentement, Johnny n’était pas du tout en état de garder son calme.

«  Tu es... tu es... mais alors VRAIMENT! » s’indigna la première année en attaquant du doigt la poitrine de son camarade de classe. «  Tu sais très bien que c’était ton idée et jamais je n’aurais fait un échange de ce genre jamais je n’aurais proposé des colliers c’est du commerce de bas étage les pétitions se doivent d’être signé parce qu’on y croit parce qu’on veut changer les choses et que c’est l’un des moyens les plus nobles et les plus pacifistes et toi toi tu ne respectes rien pas même ça je me demande vraiment comment t’as été élevé parce que c’est n’importe quoi et j’ai vraiment cru à un moment que tu étais venu réparer ce que tu avais fait que tu avais réfléchi et de toute façon je ne vois vraiment pas comment on pourrait t’insuffler ne serait ce qu’un minimum de bon sens tu ne te rends pas compte du mal que tu peux engendrer ou pire tu t’en rends compte et tu t’en délecte je t’assures que t’as du être une sangsue dans une autre vie parce qu’à ce stade là c’est totalement irrécupérable et là je te demande juste de te déplacer et tu refuses mais va rejoindre Tanaka ou je ne sais pas moi les autres démons du lycée y’en a une pléiade ça devrait pas être trop dur quand même? non tu préfères me pourrir la vie et saboter mon travail j’attends de voir le jour où je commencerais l’émission de radio tu vas faire quoi? je ne te comprends pas tu pourrais avoir le lycée entier à tes pieds tu pourrais utiliser toute tes ressources pour quelque chose de bien pour aider les gens t’as trois fois plus de facilité que moi à dire les choses et toi tu choisis la voie de la facilité et de la débauche et je sais très bien que tu n’aimes pas plus que moi être dans cette école Kisetsu mais si tu te fais renvoyer fais le pour quelque chose qui en vaille la peine... »


Johnny ne prenait sa respiration qu’à des moments très espacés, les mots sortant en flots continus de ses lèvres églantines et le discours moralisateur dura environ 8 minutes (montre en main selon une des filles qui attendait).
C’est uniquement quand elle n’en put plus que la jeune fille s’arrêta. Il fallait qu’elle fasse quelque chose parce que dans deux minutes elle allait pleurer (ce qui arrivait invariablement quand elle était sujette à une trop forte pression ou à un surplus d‘émotion). Elle tira Akyio pour le pousser juste de quelque pas (elle n’eut pas la force pour plus et Akyio n‘était pas du genre à se laisser faire).

«  Tu ne bouges pas, tu restes là et tu fais joli. Je vais terminer les cartons et ensuite t’auras tout le temps de me rendre la vie impossible. » termina t’elle avant de retourner à son stand en deux secondes.

Un carton et un second. Et un troisième.

Avec un peu de chances elle n’en aurait même pas pour un quart d’heure.
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MessageSujet: Re: Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu]   Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu] EmptyVen 5 Juin - 23:06

    Ces propos avaient eu le don de mettre un peu plus de piment dans cette conversation qui tournait au carnage. Son interlocutrice était sur le point de craquer, et Akiyo s'étonnait qu'elle ne soit pas déjà en train de faire une crise. Depuis le début de leur discussion ou plutôt dispute ~le mot est plus juste P_P~, Akiyo n'avait fait que la rabaisser sans relâche, avec une touche d'amusement, il fallait le dire. L'adolescent ne se gênait jamais lorsqu'il s'agissait de taquiner les autres. Même si le mot était extrêmement léger lorsqu'on voyait comment réagissait le garçon en compagnie de ceux qu'il n'affectionnait guère. Sauf que là, dans cette situation, c'était légèrement différent. Il aimait bien Jo, comme il ne l'appréciait pas. Relation fort complexe à expliquer, surtout qu'il savait pertinemment que son interlocutrice ne le portait pas dans son coeur. Quoi de plus logique lorsqu'on voyait comment Akiyo la traitait. S'il avait des remords ? Aucun.

    Puis finalement. Il se rendit compte que Jo était réellement sur le point de craquer. Elle avait tout garder pour elle dès le début, elle avait contenu toute cette colère parce qu'elle n'avait peut être pas envi de s'énerver. Mais, c'était très difficile de ne pas exploser après tant de propos injurieux. Akiyo se tenait toujours installé sur la table du stand, à toiser la jeune fille avec son petit sourire narquois. Un seul regard pouvait parfois suffire à énerver quelqu'un. Alors, ajouter en plus les propos désobligeants, et vous avez un résultat qui mérite d'être filmer.

    Akiyo ne put contenir un sursaut lorsqu'elle se mit à tempérer contre lui. Si ses paroles avaient été un ouragan, il serait déjà mort dès l'instant où la tempête aurait fait rage. Les minutes s'écoulaient, tandis qu'elle lui disait ses quatre vérités sans tergiverser. Toutes les émotions fortes de la jeune fille explosaient au grand jour, et Akiyo ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux de surprise. C'était la première fois qu'il la voyait agir ainsi. Ce n'était pas pour le déplaire, puisqu'il avait tout fait pour qu'elle s'énerve. Tout fait pour qu'elle soit sur le point de le tuer, de l'égorger. Ce regard assassin lui était exclusivement réserver. Elle le détestait pour tout ce qu'il lui faisait subir. Chaque mot aurait pu ressembler à une gifle, cette injure aurait pu lui allait droit au coeur, mais il l'avait soudainement fermer. Tel une huître, il s'était complètement fermé. Les sourcils froncés, il s'était légèrement décalé, sans pour autant avoir le temps de la couper dans son élan. Elle avait trop de chose à dire pour qu'il parvienne à la faire taire. Et, sans qu'elle ne le sache, elle parlait pour tous les élèves qui avaient pu être ses victimes. Akiyo savait pertinemment que tous ses actes étaient mauvais, qu'il pourrait même provoquer des dépressions, peut être même engendrer un suicide, ou encore, donner l'envi à un de ses gosses de riches de quitter l'école par peur d'avoir affaire à Akiyo. On le voyait comme un danger, et c'était là le fruit de longs mois de travailler. La haine que lui témoignait les autres élèves lui permettait de se faire respecter d'une toute autre manière, il avait besoin qu'on le déteste, qu'on insulte même son père pour avoir aussi mal éduquer son fils. Ah ? Ce n'était pas ce que venait de faire la taupe, insulter indirectement son géniteur ? Le visage crispé du garçon se détendit soudainement, comme si ces seuls mots l'avaient rassuré. Il se fichait pas mal de son éducation, il avait grandis dans son coin, avec l'envi de détruire la réputation de son père. En faisant de sa propre réputation un alcool qui vous fait tourner la tête en quelques secondes, il affecterait toujours son père... Mais cela, personne ne le saurait jamais. On verrait toujours en lui un parfait salaud qui ne pense qu'à rabaisser les autres par pure plaisir.

    Et cela resterait un pure plaisir pour notre garçon. Pourtant, lorsqu'il appréciait quelqu'un, il lui arrivait d'être complètement différent. Son caractère changeait du tout au tout... Akiyo ne prit même pas le temps de regarder sa montre, alors que les filles devant le stand qui avaient dû se taire fixaient leur montre avec insistance. Qui ne connaissait pas les longues tirades de la jeune Wakabayashi !? Une grande partie de l'école connaissait la demoiselle pour cela. Même si elle restait discrète, de belles rumeurs circulaient parfois sur son interlocutrice... On se demande d'ailleurs de qui viennent ses rumeurs. Rumeurs pourtant bien fondés ! Mais légèrement déformé !

    Le récit se termina sur un petit coup de coude pour qu'Akiyo laisse plus de place à cette jeune fille prête à s'acharner au travail. Il ne l'avait pas quitter des yeux pour autant, hors de question de fixer le sol d'un air songeur. Sa dignité était quand même en jeu. Akiyo pencha légèrement la tête sur le coté en s'adossant contre le mur le plus proche, la détaillant de la tête au pied. ~ne cherchait pas quelque chose de mal placé s'il vous plaît~ Tout comme elle, il n'aimait pas cette école. Et peu importe les histoires qu'il pouvait trouvé pour se faire renvoyer, il savait pertinemment qu'il finirait sa première année, deuxième année, et troisième année dans la prestigieuse école de Sakurai ! Mais quel fierté ! Lui qui n'avait aucun choix d'avenir se fichait pas mal de cette école ou ne vivait que des ambitieux. Sauf exception bien sur... Au coin des yeux de la jeune fille naissaient déjà quelques larmes.

    " Ah. Tu as fini ? " Lâcha t-il avec nonchalance.

    La demoiselle venait de danser sur des cordes sensibles, il fallait se l'avouer. Et il ne pouvait nier que cette fois, elle avait de ... très bon argument. Puis, alors qu'elle prenait un nouveau carton, l'adolescent s'était avancé pour le lui prendre des mains et le tendre à l'une des filles tout en expliquant ~de manière condenser, lui n'avait pas répété son texte...~ ce qu'elle devait faire avec ce fameux formulaire. Puis, alors que l'une des filles haussait un sourcil de surprise, il fit un geste de la main qui voulait dire bon vent. Akiyo finit par dire à sa voisine :

    " Remarquable cette tirade. À la hauteur d'une tête de classe. Tes arguments donnent envi d'accepter ton chantage. "

    Surprenant qu'Akiyo s'y mette pas vrai ? Pourtant, vous n'êtes pas du tout en train de rêver... Même s'il avait remis sur le tapis l'histoire du chantage. Akiyo ne pouvait être gentil plus que quelques secondes. Mais, d'une voix plus basse, il lui dit :

    " Et sèche moi ses larmes... Je n'ai pas envi d'aller te chercher des mouchoirs. "
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" Ah. Tu as fini ? "

La tension accumulée se relacha d'un coup d'un seul laissant la jeune fille un peu desemparée. Johnny se tû ne sachant, peut-être pour la première fois de sa vie, quoi répondre. Dans le manuel du Parfait Petionnaire on ne vous apprenait pas à gérer les kinders surprises du genre Akyio Kisetsu. Aussi Jo se contenta-t’elle de l’ignorer en reniflant un peu. L’idée que plus jamais elle ne lui adresserai la parole lui traversa l‘esprit. Comme ça elle ne s’énerverait pas et adopterait complètement la voix du Zen. Mais c’était puéril, même pour une adolescente de 16 ans.

" Remarquable cette tirade. À la hauteur d'une tête de classe. Tes arguments donnent envi d'accepter ton chantage. "

Johnny haussa les épaules, se sentant trop lasse pour répondre à cet ultime pique, puis se tourna de nouveau complètement vers les gens qui attendaient en râlant. Il fallait qu’elle pense à quelque chose de positif. Quand elle rentrerait chez elle, elle mangerait une bonne grosse glace!

Sauf que sa mère avait remplacé toutes les glaces Haggen Dazz par des glaces au lait de soja bio... et sincèrement ça ne remontait pas le moral de la même manière.

La jeune fille n’esquissa pas un geste lorsqu’Akyio revint vers la table et commença à distribuer à son tour les cartons dont la pile s’amenuisait enfin, prenant garde à rester à une distance respectable de lui.
Elle n’y comprenait rien. Il était un cake aux fruits à lui tout seul: on prenait une part et on ne savait jamais si on allait tomber sur un morceau d‘ananas ou sur un quart de pommes. Complètement barge. Le coup de grâce tomba quelques secondes plus tard lorsqu’Akyio se pencha légèrement vers elle:

" Et sèche moi ses larmes... Je n'ai pas envi d'aller te chercher des mouchoirs. "

Johnny fit semblant de ne pas relever ce que venait de lui dire Akyio et continua comme si de rien n’était mais quelques minutes plus tard, la jeune fille enleva ses lunettes rapidement et s’essuya à sa manche d’un geste rapide.

Parfois le monde était meilleur quand il était flou que ce soit parce qu’on était myope ou alors parce qu’on avait un peu d’eau dans les yeux.

Il fallait vraiment penser à quelque chose de chouette. Un peu comme quand on voulait provoquer un patronus. Le visage de son petit frère se matérialisa dans son esprit et Jo sentit déjà un large mieux. Ce matin cet idiot lui avait mimer la danse du rice krispies dans son lait et cela avait été criant de vérité (sans compter le giga drôle). Puis des baskets colorés et le parfum que laissait flotter Neji quand il passait quelque part s'imposa dans l'imagination toujours fertile de Johnny. Un très léger sourire quasi imperceptible glissa sur les lèvres de l’adolescente: Neji était une bonne image pour quand les choses n’allaient pas bien. Total comme Zorro quand les mexicains avaient des problèmes.
Lorsque Johnny remit ses lunettes, elle respira un bon coup et sembla de nouveau sereine.

La présence d’Akyio sur le stand eut le mérite d’accélérer la chose. Les gens étaient moins aptes à revendiquer ou à râler par peur notoire du jeune homme. Tendant le dernier carton, la première année sentit ses mains se crisper involontairement. Voilà, c’était fait. Ça c’était passé de manière bien pire que ce qu’elle avait escomptée mais c’était fini. Maintenant elle avait une pétition signée qu’elle comptait bien utiliser malgré le fait qu’elle ait été si malhabilement remplie.

Pour une raison qu’elle ne pouvait pas déterminer mais qu‘elle devinait être totalement liée à la scène précédente, Johnny n’arrivait pas à regarder Akyio en face, aussi finit-elle par lui parler succinctement, d’une voix étrangement polie et formelle sans jamais lever directement les yeux vers lui.

«  Bien. Voilà. Hum si jamais quelqu’un vient te demander quoi que ce soit sur les colliers, n’invente pas tes réponses s’il te plait. Il suffira de me les envoyer, vu que nous sommes dans la même classe ça ne posera aucun souci je crois. »
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MessageSujet: Re: Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu]   Sur le stand, la 1ere limonade est offerte, la 2nde est à 50€. La 2nde a l'antidote. [Kisetsu] EmptyMer 10 Juin - 19:37

    Son interlocutrice savait pertinemment qu'il avait horreur des tirades inutiles. Mais, elle avait sûrement eu besoin de dire ce qu'elle avait sur le coeur. À force de tout contenir et de ne rien évacuer, elle avait fini par exploser de rage. L'énervomètre (si, si, ça existe ! Dans mon dictionnaire personnel...) avait explosé tellement la colère avait été plus forte que la raison. Impossible de mettre toutes ses remarques de coté et de faire le sourd pas vrai ? Même le plus sage des sages perdrait patience face à Akiyo. Et je ne vous dit même pas si sa meilleure amie Juria avait été de la fête en cet instant. Les deux adolescents auraient pu brandir le trophée de celui qui énerve le plus rapidement un sage. Pfff, n'importe quoi ! Notre première année avait donc toisé son interlocutrice pendant quelques secondes, presque choquer par sa réaction si soudaine. Akiyo aurait peut être dû contenir ce soubresaut qu'il n'était pas parvenu à contenir. Cette fois, il ne s'était pas attendu à la tempête. Il aurait pensé que la demoiselle aurait craqué beaucoup plus tard, pas maintenant. Akiyo se trouvait encore bien calme avec la taupe, même s'il la caressait un peu trop souvent dans le mauvais sens du poil. Au bout du compte, elle avait fini par sortir crocs et griffes ! Pour bien envenimer l'affaire, notre jeune adolescent aurait pu prendre une photographie ou même une vidéo avec son portable pour dévoiler à tout le monde un tout nouveau visage de la tête de classe de la 1-A. Sans nul doute que l'audiovisuel donnerait plus envi à ces fils de bourges d'y croire. Dure de trafiquer des photographies. Surtout que notre nippon ne s'était jamais lancé dedans, il préférait les mots aux photographies. Les mots étaient plus poignants, et on était jamais très sur de la vérité avec eux. Alors qu'avec une photo, on pouvait plus facilement croire...

    Vous croyez que les photographies de star dans les magasines n'éveillent pas plus facilement les intérêts des lecteurs ? Généralement, l'image frappe en premier. Et ensuite seulement, l'acheteur du magasine s'intéresse au texte qui illustre l'image ! Akiyo soupira intérieurement, tandis que son visage redevenait un masque hermétique à toutes émotions... positives ou négatives. Surtout négatives en cet instant. Il avait horreur qu'on lui fasse la morale, et c'était pire lorsqu'on jouait avec ses points sensibles. Mais, vu que Jo avait la tête tourné, peut être qu'elle n'avait rien vu de ce changement d'expression temporaire. Remarque, si elle avait vu quelque chose, qu'elle aille le raconter à tout le monde, il en avait rien à faire. Ou peut être que quelqu'un de ses ennemis se serviraient de ce que leur dirait Jo. Noriko en autre. Et elle n'était pas la seule. Il n'était pas contre un peu de piment dans sa vie qu'il trouvait encore trop... lassante.

    Amusons-nous ! Nous sommes encore bien jeune pour ne pas pouvoir profiter pleinement de la vie et... des ragots ! Qui a-t-il de plus amusant que les ragots ? Rien !

    Akiyo avait finalement proclamer haut et fort (seulement à l'adresse de sa voisine hein...) qu'il avait bien l'intention de l'aider pour soi-disant applaudir sa prestance. Et bien oui, elle avait réussis à le convaincre avec sa tirade ridicule et ennuyeuse. Les filles qui se trouvaient en face du stand étaient encore dans un état de mi-sommeil, ce qui n'était pas étonnant. Mais, lui, pour une fois, l'avait écouté avec attention. Il avait imprimer dans son esprit tout ce qu'elle lui avait dit, mais était déjà sur le point de le ranger dans le casier à reporter. Sur le coup, il allait y penser. Mais le lendemain, il serait sûrement pareil avec elle.

    " Je te les enverrais directement. C'est toi qui dirige les opérations, pas moi. J'ai d'autres choses à faire, beaucoup plus distrayantes. "

    Une fois de plus, il avait été froid dans ses propos. Mais, alors qu'il lui avait dit quelques minutes auparavant de séché ses larmes, elle n'avait pas réagis tout de suite. Au contraire, elle avait réagis même cinq minutes plus tard. Retirant rapidement ses lunettes et essuyant discrètement ses yeux. Puis, alors qu'il reportait son attention sur les cartons, tout en les donnant aux filles qui formaient maintenant une fil, il lui murmura :

    " Et puis, mine de rien, quand tu pleures, tu es beaucoup moins jolie. "

    Il avait dit ces mots assez bas pour que seul elle les entende. Les filles en face d'eux s'étaient légèrement penchées pour entendre, mais vu leur tête mécontente, elles n'avaient pas réussis à comprendre un traite mot de ce que le garçon avait dit. C'était même étonnant qu'il dise cela à sa voisine, il aurait peut être préférer la laisser mijoter dans la colère. Néanmoins, son interlocutrice était loin de faire partis de sa liste noire, elle ne faisait donc pas partis de ses cibles favorites. De plus, il avait très bien remarqué qu'elle évitait plus que tout de le regarder en face, elle prenait bien plus sur elle qu'elle ne semblait le faire croire. Était-elle gênée par rapport à ce qu'elle lui aurait dit ? C'est con, elle ne devait pas avoir de remords. Tout compte fait, elle ne devait pas en avoir. Ce n'était qu'une pauvre illusion. Comment pouvait-on avoir des remords d'avoir jeter une tirade pareil à un ennemi ? Elle devrait même être ravis et joyeuse d'avoir enfin pu dire ce qu'elle pensait de lui non ? Sur ce plan là, il ne la comprenait pas. Puis, toujours aussi discrètement, il glissa :

    " Hm. Au faite, tu vas me dire ce que tu as voulu me dire t'à l'heure ? Ou je vais encore devoir attendre ? "

    Qu'elle ne lui sorte pas qu'elle avait oublié ! Sinon, c'était lui qui la tuer sur place ! Quelques tonnes de cartons dans la figure, cela risquait de faire mal non ? Il allait juste casser ses lunettes !
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Johnny Wakabayashi

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" Je te les enverrais directement. C'est toi qui dirige les opérations, pas moi. J'ai d'autres choses à faire, beaucoup plus distrayantes. "

Johnny plissa légèrement ses yeux, seul signe physique qui dénotait encore que les paroles insolentes d'Akyio l'agaçait.

" Quoi? Tu as d'autres première années à torturer? Tu seras d'ailleurs prié de stopper tes moqueries sur les autres élèves. Si tu as besoin de te défouler fais du sport." chuchota en retour la jeune fille en esquissant une moue dégoûtée et en continuant à distribuer les affaires sur la table.

Johnny pinça les lèvres. C'était exactement ce qu'il ne fallait pas faire : lui répondre. Il fallait laisser ses mots tranchants rentrer par une oreille et en ressortir par l'autre. Il fallait trouver une autre manière de contrer ses agissements, enfin pas que les siens étant donné que Juria l'aidait grandement niveau evil-ness.

Elle s'en voulait réellement de s'être laissé emporter il y a de cela quelques minutes. C'était positivement indigne d'elle. Les problèmes se devaient d'être réglé dans la froideur et dans la classe. Johnny ne put s'empêcher de penser qu'elle avait un caractère épouvantable. Est-ce que sa mère avait tapé un scandale au patron de l'usine de déchets de Yokohama? Est-ce que son père avait hurlé sur les contremaîtres d'un styliste renommé qui employait des gamins de 12 ans pour filer certains tissus?

Non. Ils avaient parlé raisonnablement et fini par les coffrer.

Prends en de la graine mistinguette!

Johnny se força à ne plus ressentir le remords qui l'avait envahi quelques instants auparavant, l'empêchant jusqu'à regarder ouvertement le jeune homme. Il fallait toujours affronter ses démons (dans ce cas précis c'était assez rhétorique).

" Et puis, mine de rien, quand tu pleures, tu es beaucoup moins jolie."

Le murmure avait été à peine audible aussi Johnny crut avoir rêvé pendant un quart de seconde puis, tournant son regard vers Akyio, qui lui avait déjà repris sa position initiale, elle s'aperçut que les mots étaient bien sortis de sa bouche.
Les lèvres de la première année s'entrouvrirent dans une surprise inaudible. Cela ne lui suffisait pas de la faire tourner en rond ou de l'humilier? il fallait en plus qu'il s'attaque à son physique? Quoi? Il croyait qu'elle ne savait pas qu'elle n'était pas jolie? Que les autres se moquaient d'elle sans arrêt à ce propos? Des lunettes de taupe (à vrai dire cette remarque la gênait moins que les autres, tout simplement parce que c'était les lunettes qu'on insultait et non elle), des vêtements de clodo, pas de marques, pas de trucs de fille à la vanille, trop plate, trop mince, trop ci, pas assez ça. Johnny avait toujours su qu'elle était loin de pouvoir concourir à un prix de beauté mais elle n'en avait jamais été aussi consciente que depuis qu'elle était à Sakurai où tout le monde était magnifique et semblait sortir d'un droit d'un podium. C'était sans arrêt des remarques désobligeantes.
Tandis qu'Akyio tendit un carton en expliquant vaguement de quoi il s'agissait à une des filles, Johnny eut le loisir de le regarder, d'un air sombre. Oh évidemment qu'Akyio Kisetsu ne pouvait pas comprendre ce qu'on pouvait ressentir quand on se prenait des remarques sur le physique au moins dix fois par jour : pas avec sa haute taille, ni même avec ses traits fins ou encore son maintien assuré. Pour sur, Johnny trouvait de manière froide et détachée uniquement, son camarade de classe magnifique, et la seule personne pouvant prétendre à ses yeux à plus de beauté était Neji. Néanmoins, Johnny trembla imperceptiblement de tout son corps sous un sentiment un peu nouveau en le regardant.

Pour la première fois, Johnny détesta Akyio. Réellement. Chaque mèche de cheveux tombant sur son front. Chaque mouvement plein de morgue.

Hm. Au faite, tu vas me dire ce que tu as voulu me dire t'à l'heure ? Où je vais encore devoir attendre ? "

Johnny n'eut même pas besoin de réfléchir à la réponse, les mots sortant naturellement. Elle leva un peu son visage dans une attitude défiante.

" J'ai oublié." fit-elle d'une voix sèche.

D'ordinaire, Johnny aurait essayé de mentir correctement (même si elle était loin d'être convaincante à ce jeu) mais cette fois-ci elle montra délibérément la même insolence dont il faisait sans arrêt preuve. L’idée que la réponse était pourtant le prix d’un échange ne l’effleura même pas. Ce qu’elle voulait sur le moment c’était ne pas lui faire plaisir.

Bingo.

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    Barbant, lassant, fatiguant. Mais au moins, il avait quelque chose à faire. Akiyo avait peu de chance de tomber sur sa meilleure amie à cette heure de la matinée, surtout parce qu'elle n'avait pas du tout le même emploi du temps que lui. Il n'avait qu'à l'attendre, comme chaque midi, dans sa salle de classe, pour qu'elle aille emprunter le repas de son camarade Akimoto. Ce dernier était le prototype du gosse de riche, hors de question que les deux jeunes gens le laissent de coté. Un petit sourire s'étira aux coins de ses lèvres tendit qu'il pensait à la manière que Juria et lui avaient de lui voler son repas. Enfin, non... Ce n'était pas du vol, Akimoto leur tendait rapidement son repas lorsqu'il se rendait compte qu'il ne valait mieux pas embêter les deux pires tires au flancs de l'école...

    Puis, sa voisine de boulot remit sur le tapis le fait qu'il torture quelques premières années. Que des premières années ? Oh non, bien sur que non, il n'y avait pas QUE des premières années ! Ce serait se limiter à un groupement de personne et ne pas étendre sa méchanceté sur d'autres groupes, quel dommage de gaspiller inutilement sa salive. Les deuxièmes et troisièmes années sont parfois ~souvent~ dix fois plus intéressant ! Pour tout dire, ce sont les cibles favorites de notre sale garnement. Akiyo secoua la tête en pouffant de rire. Voilà qu'elle lui refaisait la morale. Il se tourna vers elle dans un nouveau sourire mesquin en lui rétorquant d'une voix glaciale :

    " Mais oui Maman, je ferais tout ce que tu me diras. "

    Depuis quand elle lui donnait de tels ordres tiens ? Et depuis quand il devait l'écouter... Elle n'avait pas à se mettre en travers de son chemin pour ce genre de chose, elle savait plus que quiconque qu'il n'avait pas l'intention d'arrêter son chemin si tôt. Et puis, franchement, elle n'avait qu'à ignorer ses actes ! C'est tout ! Pour ce qui était de faire du sport, c'était déjà fait ! Akiyo reposa son attention sur les demoiselles qui se pressaient devant le stand, en jetant des regards interloquaient vers les deux " travailleurs actifs " sans dire un mot pendant quelques secondes. Puis, il ne put se retenir de lui placer une vérité incontestable à la figure :

    " T'es au courant que je fais de l'athlétisme ? Et puis, très chère, chacun à sa manière de se défouler. Toi, c'est te plonger dans un libre ou d'autres trucs intellectuels, moi c'est d'emmerder les gens. Tu vas pas te mettre à faire la police ? J'ai déjà une autre qui le fait ! "

    Oh. En passant à cette nana il bouillait déjà de rage. Qu'est-ce qu'Erika l'agaçait ! Sa beauté était à la hauteur de sa connerie ! Akiyo poussa un profond soupire de désarrois. Il avait horreur de se sentir obliger de parler de cette fille, cela le mettait souvent encore plus de mauvaise humeur qu'il ne l'était déjà. De plus, si vous ne l'avez pas remarqueril n'était pas parvenu à rester gentil plus de deux minutes... Il allait vraiment être contaminer par le diable lui même, ce dernier finirait par ne faire qu'un avec lui, et il deviendrait pire qu'il ne l'était déjà. Preuve : il lui arrivait même d'être glacial avec Yûka, celle qu'il surprotégeait dans cette école. Ce petit paris qu'il s'était ouvert depuis longtemps déjà été en train de prendre possession de lui. Était-ce dangereux ? Non, aucun risque. Il avait des amis, il était sociable ~en ne comptant pas ses ennemis et les membres de sa liste noire~ mais rarement très sympathique. Hm, peut être qu'il faisait quand même des exceptions. Akiyo avait l'art de retourner sa veste à une vitesse époustouflante lorsqu'il se retrouvait dans un autre groupe social...

    Enfin...

    Il n'avait ni honte, ni peur de ce qu'il était. Il n'avait pas envi d'être populaire, sans nul doute qu'il aurait pu l'être s'il ne cherchait pas à torturer psychologiquement autant d'élèves à Sakurai. Mais, toujours est-il qu'il n'avait pas envi d'être comme "eux", c'est tout. Et la popularité, ça rendait les gens comme les Goldens Boys, alors, non merci.

    Puis, alors qu'il attendait avec impatience qu'elle ouvre la bouche pour que sa curiosité s'éteigne enfin, elle dit les mots qu'il ne fallait pas dire. Des mots qui furent assez clair et concis, et qui valut à la jeune fille un carton sur la tête.

    " J'ai oublié ! J'ai oublié ! Tu vas voir qu'avec quelques coups sur la tête, tu vas très vite te souvenir ! Baka ! "

    Akiyo foudroya la demoiselle du regard. S'il lui avait fait mal à la tête ? Tant pis ! La cause serait la lourdeur des cartons (mais vu ce qu'il y avait dedans, il n'y avait rien à craindre !) ~un deuxième carton sur la tête lui remettrait les idées en place ?~ Sûr qu'elle se souvenait parfaitement de ce qu'elle avait voulu lui dire ! Jo oubliait quelque chose ? Si c'était le cas, elle était tombée malade ! Elle cherchait peut être à le faire tourner en bourrique ? Ou elle avait envi de mourir sous une pile de carton ! Et puis, ce regard perçant derrière ces loupes lui en disait claire sur les intentions de la jeune fille. D'un cran, la tension retomba dans l'esprit du garçon...

    " Bien sur que tu sais. Tu préfères ce carton ci et celui là-bas ? Hm ? "
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Johnny Wakabayashi

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" Mais oui Maman, je ferais tout ce que tu me diras. "

Sale mioche. Johnny se retint fortement de ne pas tirer la langue en réponse. Ça aurait au moins le mérite de ne pas alimenter le moulin à insolence que pouvait être Akyio.
Néanmoins sa réponse eut le mérite d'éveiller un nouvel intérêt de la part de la jeune fille: qui pouvait bien être ses parents? C'est vrai quoi, la plupart des élèves de cette école portait en bandoulière le métier ou la richesse de leurs paternels et Akyio n'en avait jamais fait mention.
Peut-être qu'il était orphelin. Ou peut-être que son père était carrément un des plus grands criminels du Japon genre Yakuza et compagnie. Un truc méga glauque qui produirait ensuite forcément un garçon tout louche.

Décidément, elle avait trop d'imagination. Puis si elle voulait succomber à sa curiosité il suffisait de lui demander non? Sauf que ça elle ne le ferait jamais: ce serait comme si elle disait qu'elle s'intéressait un temps soi peu à sa personne ce qui était complètement faux.

Où elle pourrait demander à Nelson de lui dégoter les infos. Ce que son frère pouvait trouver sur le net était positivement effrayant. Mais cette option ne lui plut pas plus que l'autre. Elle se refusait à s'introduire de manière furtive dans la vie des gens.

N'empêche qu'elle aurait bien aimé savoir. Parce que pour produire un fils pareil fallait y aller. Ça plus le fait qu'ensuite pour le supporter ça méritait une couronne d'épine et tout le tralala.

" T'es au courant que je fais de l'athlétisme ?"

Johnny était encore trop absorbée par sa toute nouvelle découverte aka le fait qu'elle pouvait réellement détester quelqu'un qu'elle ne releva pas la chose. Mais non, elle ne savait pas que Sieur Akyio faisait de l'athlétisme. Ça expliquait le sac de sport qu'il se trimballait plusieurs fois par semaine.

Ah on pouvait être une fille brillante en classe et s'avérer parfois un peu lente niveau déductions...

" Et puis, très chère, chacun à sa manière de se défouler. Toi, c'est te plonger dans un livre ou d'autres trucs intellectuels, moi c'est d'emmerder les gens. Tu ne vas pas te mettre à faire la police ? J'ai déjà une autre qui le fait ! "

Ah mais ce n'est pas vrai! Mais comment il l'énervait c'était genre trop pas possible, sur une échelle de Richter de l'énervement il valait au moins 20! D'abord, Johnny n'aimait vraiment pas comment il lui lançait les "très chère". Désagréable au possible. Ensuite elle ne faisait pas QUE lire. C'était complètement faux. C'est juste qu'elle aimait s'instruire, le monde était grand et il fallait bien en savoir le plus possible pour pouvoir faire ce qu'on avait envie. Et sans déconner c'était quoi ce passe-temps de cornichon? Emmerder les gens? Mais...

Johnny se força à respirer lentement. Elle n'avait aucune envie de faire un nouvel éclat or elle sentait le truc monter à nouveau comme tout à l'heure.

" Tu me diras qui c'est je lui enverrais des fleurs." rétorqua t'elle avec animosité.

Cette fille, qui que ce soit, était une sainte.

Les yeux de Johnny s'écarquillèrent en deux mouvements (dit comme ça ça fait gore). La première fois parce qu'Akyio soupira. Quiconque pouvait faire soupirer Akyio de cette manière était un génie, un envoyé divin, bref une âme aux pouvoirs sans limites. Une personne qui pouvait énerver en retour le Kisetsu? C'était décidé, Jo allait enlever son poster du Che Guevara et afficher la bouille de la personne en question parce que c'était sur et certain, elle venait de trouver sa nouvelle idole.
Ensuite lorsqu'elle lui avait sortit d'un ton sec et sans retour un ferme " J'ai oublié.", il lui avait donné des coups de carton.

Je vous demande un peu!

" Ouch!" fit-elle d'un ton dramatique.

" J'ai oublié! J'ai oublié! Tu vas voir avec quelques coups sur la tête, tu vas très vite te souvenir! Baka!"

Les deux premières années se foudroyèrent du regard, Akyio des cartons en main et Jo en se frottant le dessus de sa tête (bon en vrai ça n'avait pas du tout fait mal mais il fallait bien faire semblant ne).

" Bien sur que tu sais. Tu préfères ce carton ci et celui la là bas? Hm?"

" Des menaces ? Va falloir qu'on t'inscrive dans un gang de yakuzas Kiset..."

" Kisetsu! Wakabayashi!"

Johnny sursauta et attrapa la manche d'Akyio dans un geste convulsif tandis qu'un parfait "O" se forma sur ses lèvres. Se retournant précipitamment, la jeune fille eut tout le loisir de contempler le visage peu amène du Surveillant en Chef de l'établissement celui là même qui pistait Akyio il y avait de ça peu de temps.

Enfer et Damnation!

" On peut savoir ce que vous trafiquez? C'est quoi cette table?"

Johnny put démontrer en quelques secondes qu'elle imitait fort bien la carpe. Puis dans un éclair de brillance.

" Heu.. hum, c'est pour mon devoir de dessin. Sensei est au courant. Je euh... Kisetsu est mon modèle! Et c'est censé avoir... le décor .. ben d'ici quoi." fit la jeune fille en frappant , peut-être un peu plus fort que nécessaire, le bras de son camarade de classe.

" Et vous avez pris Kisetsu comme modèle? Vous me prenez pour une bille Wakabayashi? Vous savez que j'irais vérifier auprès de votre professeur. On peut savoir pourquoi il vous donnait des coups de cartons sur la tête alors? " continua le surveillant en jetant un bref regard sur les cartons par terre.

«  C’est parce que j’ai oublié mes crayons. »

Elle était pas dans la mouise tiens si jamais il allait vérifier auprès de la prof de dessin vu que le dernier devoir c'était une composition aquarelle d'une coupe de fruits. Bon peut-être qu'elle pouvait s'en tirer en prétextant qu'Akyio avait une tête de banane.
Un rire faillit s'échapper de ses lèvres églantines qu'elle réussit à réprimer in-extrémis. Jetant un regard vers Akyio, elle lui fit signe de confirmer. Ça n'aurait pas grand poids vu comment le Surveillant se méfiait comme de la peste du jeune homme mais quand même.

N'empêche que pour quelqu'un qui n'aimait pas le mensonge, c'était dingue le nombre de fois où il fallait à Johnny inventer des excuses en tout genre.
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    Il n'aimait pas qu'on lui donne des leçons, c'était bien connu. Et même certains professeurs ne se risquaient pas à faire la morale au jeune asiatique. Il n'était peut être pas aussi influant que les Golden Boys, mais Akiyo savait très bien manipuler son paternel pour que ce dernier appelle l'école et renvoie les professeurs qui l'auraient "offensés". En faite, le seul adulte stupide qui l'offensait dans cet établissement, c'était le surveillant. Celui qui vous suit pendant des heures, à la recherche d'une faute pour pouvoir vous mettre une heure de colle sur le dos. S'il était encore dans cet école, c'était par qu'Akiyo en faisait un petit passe-temps lorsqu'il s'ennuyait. La force de caractère de l'homme était un spectacle bien plaisant.

    L'insolence d'Akiyo ne plus pas à Mademoiselle Taupe, vu la tête qu'elle tirait. Elle avait été sur le point de craquer il y a quelques minutes, non, elle avait craqué, et maintenant, l'histoire semblait se répéter. La colère naissait sur le visage de l'adolescente qui était devenue une boule de nerf, la jointure de ses doigts blanchissaient, tellement elle se retenait de lui offrir une belle droite dans la figure.

    Quel violence dans le regard surtout, avait-elle réellement envi d'assassiner un pauvre Akiyo sans défense ? Il était clair que rare était les personnes qui acceptaient le fait qu'Akiyo utilise certaines personnes comme défouloir, autant quand il se sentait mal que lorsqu'il se sentait bien. Son sale caractère ne dépendait jamais de son humeur. Quand il avait décidé de dresser une liste noire, il l'avait fait avec la ferme intention d'atteindre un objectif. Se faire détester. Et il était clair que tout le monde sauter à pied joint dans son petit univers. Akiyo leva les yeux en poussant un profond soupire. Elle avait oublié. Elle avait oublié... Non mais franchement, si elle pensait pouvoir détourner la conversation en sa faveur, elle se mettait le doigt dans l'oeil, il n'avait guère l'intention de se laisser berner. Akiyo était persuadé qu'elle savait ce qu'elle lui avait dit, il n'était pas la peine de redire des centaines de fois qu'elle était tête de classe et qu'elle avait de l'esprit, contrairement à ces filles qui se dandinaient devant le stand.

    Puis, alors qu'il avait reporter la conversation sur une fameuse personne dont il n'avait pas cité le nom, Jo précisa qu'elle lui enverra des fleurs. Encore faudrait-il qu'il lui donne son nom. Mais, avec un peu de recherche, son interlocutrice finirait par le découvrir toute seule. Pas besoin d'user de la salive pour cela. Et si par hasard Erika était une amie de Jo ? Alors là, il aurait besoin d'une bassine pour vomir... Oh non, décidément, Erika allait contaminer toutes les taupes de la terre pour lui faire la morale. Le cauchemar. Un cauchemar qui allait sûrement le suivre jusqu'à l'université, s'il allait jusque là... En tout cas, il en était encore loin...

    Puis, après, quelques cartons sur la tête permettrait peut être à Jo de se souvenir exactement de ce qu'elle avait voulu lui dire :

    " Crache moi le morceau au lieu de me faire attendre ! Sinon je te fais avaler les cartons ! "

    Akiyo avait les dents serrés par la rage, mais Jo s'emporta à son tour. Là non plus... Elle ne put guère achever sa phrase... Une voix méconnaissable surgit derrière eux, Akiyo ne put s'empêcher de sursauter et de se lever les yeux vers un surveillant vert de rage... C'est là qu'Akiyo aurait réellement espérer faire partis d'un gang de Yakuza... S'il avait une arme sur lui, il aurait pu assommer l'homme d'un coup sec et aller voir le directeur ou l'infirmière en lui disant qu'il s'était soudainement évanouit. Il aurait beau dire que les deux jeunes avaient dressé un stand, il n'aurait aucune preuve puisque tout aurait été débarrasser. Akiyo resta un instant figé, à toiser le surveillant qui n'avait qu'une idée derrière là tête : Donner des heures de colles. Alors que d'habitude, il s'amusait à en avoir, cette fois... Il en était hors de questions ! Finir avec Jo en colle ? Non mais il pourrait en être malade...

    Leçon de morale. Leçon de morale... Akiyo s'imaginait déjà en compagnie de Jo qui n'hésitait pas à lui déballer un discours sur la conduite en classe. Lui qui était toujours affalé sur la table... Hm. Bref, passons. Jo semblait paniqué mais tentait de garder son calme tandis qu'elle essayait d'améliorer la situation... Qu... De... Quoi ? Akiyo un modèle ?

    Akiyo manqua de s'étouffer avec sa salive (si, si, je vous jure que c'est possible). Il se mit à tousser comme un malade puis, avant de se tourner vers le professeur, il avait pris le soin d'écraser les orteils de sa voisine en disant d'une voix amusé au professeur :

    " Vous faites une crise de jalousie ? Vous aurez aimer que Jo vous prenne pour modèle peut être ? Écoutez, si vous ne croyez pas une jeune fille pure et seine (bien sur...) allez donc vérifier chez le professeur le projet en cours... Non mais, c'est vrai, vous ne manquerez pas de le faire. Vous avez une confiance tellement médiocre envers vos élèves... (remarque... avoir confiance en Akiyo, fallait le faire... et fallait vraiment être con...) Mais, en fin de compte, vous êtes jaloux de ne pas pouvoir servir de modèle. Votre laideur est comparable au derrière d'un babouin... Cette phrase ne vient pas de moi hein... "

    Il hocha la tête vers Jo, un petit sourire aux lèvres.
    Akiyo avait peut être une chance de s'en sortir, mais vu le regard assassin que lui lançait le surveillant, cela n'allait pas vraiment se passer comme il le voulait. Et puis, en fin de compte, sa voisine allait autant se faire sermonner que lui, et il se retrouvait avec deux personnes sur le dos... Youpi. Il allait devoir trouver un moyen de contourner ces deux dragons (entre autre, Jo et le surveillant vu qu'il venait de les insultés... Enfin, Jo, il l'avait juste pointé du doigt...) Juste.

    " Quatre heures de colle le samedi après-midi pour vous deux ! "

    La rage se lisait parfaitement sur le visage de Môsieur. Et cela ne plaisait guère à Akiyo cette fois ci... Pour quelle raison ? Le surveillant avait-il une idée derrière là tête ? Quatre heures de colle un samedi... C'était du jamais vu...

    " Maintenant, rangez-moi tout ça ! "

    Comme s'il allait rangé. Akiyo s'adossa au mur derrière lui, les bras croisés, défiant le surveillant du regard... C'était mauvais. Très mauvais... Akiyo avait jeté un coup d'oeil vers Jo, s'il avait l'intention de l'aider à tout ranger ? Non. Même si le surveillant lui ordonnait cela.
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Ah Ah.

Il lui était passé quoi exactement par la tête pour demander un appui à Akyio? Y'avait eu désertion niveau neurones ou bien? Elle avait oublié la dernière fois qu'elle l'avait laissé parler à d'autre personnes en leurs noms à eux deux?

...

Suicide.

" Vous faites une crise de jalousie ?"

Oh BINGO!!!

Il ne venait pas juste de dire ça?! A la douleur des orteils écrabouillés sous la basket de marque du garçon, s'ensuivit l'effroi le plus total.

Le boxon qui avait suivi sa pétition aurait du lui servir de leçon: il y avait eu un tel tintamarre à cause de cette histoire de colliers qui l'avait amené en plus exactement là où elle était à présent: dans la mouise. Tandis qu'Akyio s'avança avec une morgue toute particulière placardé sur son joli visage, Johnny prit conscience de la bourde monumentale qu'elle venait de faire: on ne demandait pas au fils de Belzébuth d'intervenir en quoi ce soit en votre faveur.

Johnny tenta, et ce vainement, de faire signe à Akyio de fermer sa mouille en lui glissant un doigt dans les côtes.

" Vous aurez aimer que Jo vous prenne pour modèle peut être ? "

Johnny regarda incrédule Akyio. Il venait pas de dire ça au Surveillant Général de Sakurai Gakuen n'est-ce pas?

N'est-ce pas?

Depuis quand il l'appelait Jo en plus? L'esprit de Johnny tournicota un quart de secondes: à vrai dire pour pouvoir faire gober le truc du modèle, il valait mieux en effet qu'ils s'appellent par leurs prénoms respectifs. Dans le cas contraire ça paraitrait bien trop louche.

" Écoutez, si vous ne croyez pas une jeune fille pure et seine allez donc vérifier chez le professeur le projet en cours..."

Ouais youpi tralala! Allons de Charybe en Sylla! C'est la fête. Aussi, c'était définitif, Johnny dirait qu'Akyio avait une tête de banane et un cerveau de mangue et que métaphoriquement c'était juste parfait pour sa coupelle de fruit. Il n'y avait que cette solution. En enrobant convenablement le tout, elle pourrait même y mettre une vibe toute artistique.
Maintenant il fallait vraiment qu'elle dessine Akyio. Le cauchemar! Le seul point positif était qu'elle n'avait pas besoin de l'avoir à poser devant elle, c'était free tout les jours à tout les cours...

" Non mais, c'est vrai, vous ne manquerez pas de le faire. Vous avez une confiance tellement médiocre envers vos élèves... "

"Comme si on pouvait te faire confiance..." murmura Jo derrière le garçon en fronçant les sourcils, de manière sufisamment basse pour que lui seul puisse entendre.

" Mais, en fin de compte, vous êtes jaloux de ne pas pouvoir servir de modèle. Votre laideur est comparable au derrière d'un babouin... Cette phrase ne vient pas de moi hein... "

Les yeux de Johnny s'agrandirent comme des soucoupes sous l'effroi. Le doigt tendu vers elle genre discret, Akyio avait un sourire mi-mauvais, mi-ravi. Elle était tellement estomaquée par l'aplomb de son camarade de classe qu'elle en oublia presque la présence du Surveillant.

" J'aimerais bien savoir ce que je fais au Ciel pour mériter ça." fit-elle en le regardant, ahurie. "Monsieur," commença t'elle précipitamment voyant le visage du surveillant gonfler sous la colère contenue (tu m'étonnes, se faire traiter de babouins par deux morveux auraient pu mettre en rage n'importe quel adulte de cette école), " Ki... Akyio plaisantait... il a un humour... hum... pas drôle?"

La tentative était nécessairement vouée à l'echec malgré le sourire qui se voulait convaincant de la première année.

" Quatre heures de colle le samedi après-midi pour vous deux ! " fit le Surveillant d'une voix irrévocable.

" Pardon? Non non non. Je ne peux pas avoir quatre heures de colles avec lui!"

C'était l'Armageddon personnifié. Johnny se tourna vers Akyio tandis que ce dernier s'adossait tranquillement au mur. Néanmoins Johnny pouvait nettement voir sur son visage que lui non plus n'était pas super heureux de la punition. C'était le seul et unique "avantage" de cotoyer souvent le jeune étudiant: Jo commençait à percevoir les changements significatifs chez lui. Le truc c'est qu'Akyio ne prenait de toute façon jamais la peine de déguiser ses émotions. Quelque part c'était une bonne chose: on voyait ce que l'on avait et on avait ce que l'on voyait.

Sauf que vraiment...

Visiblement, Akyio ne ferait rien malgré son désaccord évident.

" Maintenant, rangez-moi tout ça ! "

Johnny soupira. Il n'y avait qu'un mot adéquat: DOOM. Elle n'arriverait pas à faire changer d'avis le Surveillant et Akyio ressemblait à une lame tranchante, prête à découper tout ce qui trouverait sur son chemin. Il valait mieux agir de manière raisonnable sinon c'était pire que 4 heures de colles. Se faire exclure pour actes révolutionnaires était une chose mais pour insolence et parce qu'un crétin en avait traité un autre de babouin c'était juste impossible.

Raisonnable.

Fallait respirer un grand coup et faire son Dalai-lama Junior.

Johnny commença ranger les cartons tandis que le surveillant fixait Akyio sournoisement.

" Kisetsu, ne vous pressez surtout pas. Wakabayashi vous avez de drôles de manières. Enfin ça ne m'étonne pas, si vous trainez avec ce genre d'individus. Samedi matin et ne soyez pas en retard sinon je double la punition."

Sur ces mots dit d'un ton on ne peut plus sec, le vieil homme tourna les talons et s'en alla.

" Kistetsu je vous ai à l'oeil." fit-il en guise d'au revoir.

Johnny le regarda s'éloigner avant de se précipiter vers Akyio.

" Qu'est-ce qu'il t'a pris au juste? C'est quoi ton problème?"
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    La petite tirade qu'il avait adressé au surveillant n'avait guère plus à ce dernier, surtout la fin d'ailleurs. Les gens avaient toujours tendance à prendre tout au pied de la lettre, qu'il pouvait être susceptible. Akiyo était conscient qu'il n'y allait jamais avec des gants, mais, depuis son arrivée à Sakurai, les gens devraient s'être habitués à sa manière d'agir. Il aimait plus que tout jeter les gens dans des impasses incontournables.
    Mais là, apparemment, ses propos étaient adressés à la mauvaise personne vu que c'était son surveillant préféré qui se trouvait en face d'eux (ironie quand tu nous tiens). Quel tête de turc celui-là... Toujours à le poursuivre, au cas où Kisetsu ferait une grosse bêtise. Hors, il en faisait tellement souvent, que c'était encore plus difficile de le piéger.
    Pendant sa petite tirade, Johnny avait glissé un doigt dans ses cotes pour le faire réagir, et surtout le faire taire ! Acte qui n'eut aucune conséquence sur lui, mais un regard noir fit adressé à la demoiselle.
    En gros, cela voulait dire : Laisse-moi finir ma phrase ! ~
    Mais, justement, sa camarade ne voulait pas qu'il la termine, elle sentait sûrement que notre jeune première année risquait de sortir une grosse connerie, comme toujours. Le visage rouge de rage du surveillant était un pure délice pour notre jeune riche qui, les bras croisés, avait pointé un doigt accusateur en direction de la demoiselle à ses cotés.
    Cette fois, ce fut au tour de la demoiselle de le foudroyer du regard.

    La minette n'avait pas l'air de comprendre ce qui lui arrivait une fois de plus. Et, elle allait peut être encore avoir envi de pleurer de rage ? Ce serait con, il serait déjà parti dans son coin. Il n'avait pas encore envi d'être spectateur de ce genre de spectacle. Même s'il était le fauteur de trouble. Il était toujours le fauteur de trouble. Akiyo n'adressa plus aucun regard à la demoiselle lorsqu'elle lui demanda ce qu'elle avait fait pour mériter ça. S'il lui répondait, le surveillant se douterait que c'était lui qui avait tout manigancer. Ca serait con, il n'avait pas envi de se prendre des heures de... colles... Raté.
    Son plan avait vraiment, trèèèès mal fonctionné, il était même tombé joyeusement à l'eau. Et, le pire... C'est qu'il devait rester quatre heures dans la même salle avec elle. Super, ça allait être festif. Ils allaient refaire la peinture des salles avec leur sang. C'était peut être un peu glauque comme pensée, mais c'était sûrement ce qui promettait d'arriver Samedi prochain.
    Et puis, Johnny avait "tenté" de rattraper le coup, sauf qu'elle avait empirer la chose. Quatre heures de colle ? C'est clair et net, il n'irait pas. Comme toujours.
    Surtout si c'était pour supporter une fille qui lui faisait presque H24 la morale.
    À chaque fois, il avait l'impression de voir son paternel, et cela lui donnait le tournis. Si on ajoutait à ce malaise la rage. Il appréciait peut être un peu Johnny, mais surtout lorsqu'elle ne lui disait pas ce qu'il fallait faire et ne pas faire. Que du bla-bla pour rien, puisque cela rentrait par une oreille, et cela sortait par l'autre.

    Hm, d'ailleurs, elle avait l'air aussi très ravis de devoir le supporter pendant quatre heures. Il voulut lui chuchoté qu'elle n'aurait pas d'inquiétude à se faire, il ne serait certainement pas là. Il dormait le samedi matin lui ! Hors de question qu'il vienne à l'école ! Un cauchemar... Il avait déjà beaucoup de mal à rester en place en cours... Mais bon, il restait quand même assez calme, préférant se défouler par contre à l'extérieur.
    Ce n'était pas pour rien qu'il s'était retrouvé en 1-A. Parce qu'il était relativement calme lorsque les professeurs faisaient leur cours. Et lorsqu'il cherchait à faire des coups à certains boulets de la classe, il le faisait quand le professeur avait le dos tourné. Soyons logique.
    Akiyo s'était rapidement adossé au mur en regardant Johnny accélérer la cadence.
    Il n'avait pas envi de l'aider, par contre, il aimait toujours prendre le rôle de spectateur. Sauf que le surveillant qui le toisait de son air mauvais n'hésita pas à leur dire qu'il doublerait la punition s'ils n'étaient pas là à l'heure.
    Ah, huit heures de colles pour Johnny ! Yeah, si ce n'était pas beau ça !
    Et s'il se faisait renvoyé, c'était encore mieux !
    Sauf que le problème... C'est que dans ce regard lourd de reproche, il était persuadé que le surveillant ferait tout pour qu'il vienne à ces heures de colles. Il appellerait sûrement son géniteur. Il devrait peut être penser à rentrer à la maison et à débrancher tous les téléphones non ?
    Comme ça, pas de message, pas d'appel. Et, un week-end au soleil lui serra promis ! Puis, alors que le surveillant tournait les talons, il précisa qu'il l'avait à l'oeil. Pourquoi toujours lui hein ? Johnny aussi était dans le coup, pour une fois. Bon, d'accord, c'était lui qui avait tout fait pour qu'elle soit dans l'erreur. Mais, c'était pas si mal, elle apprenait peu à peu ce que voulait dire : se dévergonder. Pas sur qu'elle en soit heureuse, vu ça tête.


    " Vous m'avez toujours à l'oeil... Espèce de crétin. " Lâcha le jeune garçon en poussant un profond soupire tandis qu'il embarquait la table pour aller la ranger. Mais, il n'eut guère le temps de faire quoique ce soit puisqu'on lui sauta presque à la gorge. Heureusement que Johnny n'était pas muni de griffes et de crocs.
    Akiyo manqua de lui exploser de rire à la figure lorsqu'une image plutôt étrange lui traversa l'esprit. Une Johnny complètement différente, dévergondé à souhait, et ... Surtout, habillé avec des vêtements léopards. Elle ressemblait un peu à une femme des cavernes là, sans trop de poils quand même... * sbaaf * Mais, il se retint... Ce qu'il ne remarqua pas, c'est que son visage devenait légèrement rouge, mais pas parce qu'il était horriblement gêné, mais parce qu'il avait une énorme envie de rire.


    " J'ai pas de problème. Je te le jure. Toi non plus. Juste que ça me fait tellement plaisir de te donner une toute autre image. T'es trop sérieuse Jo, et c'est bien dommage. "

    Par contre, là, il ne put s'empêcher d'éclater de rire. C'était purement nerveux. Il allait devoir aller en colle pendant quatre heures ! Non mais... Akiyo allait en colle ? Il n'y avait jamais été, et il n'avait pas du tout envi d'innover son image. Hors de question ! Sauf si son paternel le traînait jusqu'à l'école... Akiyo ramena la première table à l'intérieur, puis fit de même pour la deuxième. Puis lorsqu'il revint, un rire moqueur encore coincé dans la gorge, il lui rétorqua :

    " Bonne chance pour le reste du rangement ! "

    Pendant le reste de la journée, il le sentirait passer ce regard tueur dans son dos. Mais, la matinée se termina comme ça... Il oubliait déjà qu'il avait quatre heures de colle...
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Johnny Wakabayashi

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Akyio était comme un cheesecake. Drôlement joli avec la couche de sablé et cette impeccable garniture blanche aux reflets tentants. Mais alors au goût c'était positivement dégoutant avec des pointes salés immangeable.

Alors oui certains aimait ça, mais Jo détestait les cheesecakes. Raison de plus pour dire qu'Akyio en était un.

" Vous m'avez toujours à l'oeil... Espèce de crétin. "

Johnny leva les yeux au ciel tandis qu'elle regardait le jeune homme porter la table vers le côté. Il pouvait parler celui-là, vu que c'était un peu le Roi de la Crétinerie. Un soupir s'échappa de ses lèvres et voyant que le surveillant général était suffisamment éloigné, Jo se précipita vers son camarade de classe.

" Qu'est-ce qu'il t'a pris au juste? C'est quoi ton problème?"

C'est vrai quoi? Il y avait tellement de choses qui ne tournait pas rond ou tout du moins qu'elle ne comprenait pas chez Akyio qu'elle aurait pu en faire un roman. Ca la dépassait de toute part et trés sincerement, Jo était persuadée de ne jamais avoir rencontré quelqu'un comme lui dans sa courte existence. Voir même qu'elle ne rencontrerait jamais quelqu'un comme lui.... jamais quoi. Ni maintenant, ni plus tard.
Si elle le détestait pour de bon (il ne pouvait en être autrement étant donné les moments terrifiants qu'ils entretenaient), elle conservait tout de même une pointe de curiosité envers sa personne. Quelle plaisir pouvait-il bien tirer à se montrer sous cet aspect aussi peu reluisant? Il était né comme ça ou bien? L'éducation de Johnny avait toujours été basé sur la croyance que chaque personne naissait "bonne" et que ce qui la pervertissait c'était la Société et ses moeurs décadantes (merci Rousseau).

Ca devait être grandiose ce qui avait pervertit l'âme d'Akyio alors se disait-elle souvent.

La façon dont Akyio la regardait, notamment à cet instant précis, était toujours insultante. Elle ne se souvenait pas d'avoir vu une seule lueur amicale dans ses yeux à son égard. Johnny aurait aimé ne pas y être si sensible mais c'était une question d'amour propre. Même par quelqu'un qu'on n'aimait pas, ça ne faisait pas plaisir. Aussi la jeune fille se renfrogna lorsqu'elle vit Akyio se retenir de rire ouvertement devant elle. Une moue passa sur son visage et elle fronça les sourcils, dégoutée.


" J'ai pas de problème. Je te le jure."

Mis à part le fait d'avoir 666 tatoué sur son front? Ben tiens donc.

" Toi non plus."

Johnny ouvrit la bouche pour lui rétorquer que son problème à elle mesurait dans les + d'1m75, allait en 1-A et était le descendant direct de Satan, mais elle n'en eut pas le temps.

" Juste que ça me fait tellement plaisir de te donner une toute autre image. T'es trop sérieuse Jo, et c'est bien dommage. "

Johnny resta interloquée. Que diable voulait-il dire par là? C'était quoi cette remarque... cette... euh... Akyio partit dans un grand éclat de rire qui, aurait pu sonner comme de jolies tintements de cloches pour une oreille exterieur mais qui, à celles de Johnny, ressemblait étrangement au bruit du tocsin.

Il était in-croy-a-ble.

" Pardon? Je... je... je ne suis pas trop sérieuse et c'est toi qui ne l'es pas assez. Regarde ou tu nous a mené: quatre heures de colles! Je n'ai jamais eu d'heures de colle DE MA VIE. Si tu n'ouvrais pas ta bouche à chaque seconde pour sortir une bêtise aussi grande que toi on n'en serait pas là!" s'exclama Jo' en suivant Akyio à chaque pas sans vraiment s'en rendre compte tellement elle était occupée à maitriser son indignation. " Babouin... j'aimerais savoir quelle genre de crétin peut bien insulter un surveillant général de manière aussi ... crétine. En plus tu me pointes moi. Je... et aprés je suis trop sérieuse? Je m'amuse beaucoup en... en dehors de l'école et c'est normal que tu ne le vois pas. Mais j'ai... j'ai plein d'amies."

Les mots étaient confus et Johnny s'arreta, plus vexée qu'elle ne voulait bien l'avouer. La jeune fille serra ses petits poings et regarda de haut (ou tout du moins en levant le menton haut dans un geste de défi).

" Bonne chance pour le reste du rangement ! "

" Je t'interdis de me parler jusqu'à samedi prochain." fit-elle catégorique. " Je me demande bien ce qu'il va nous faire faire quand même... Ne sois pas en ret..."

Les mots moururent sur les lèvres de Johnny et elle regarda attentivement Akyio, qui hoquetait dans un reste de rire. Lui, il ne faisait les choses que quand on lui disait le contraire alors peut-être que si elle lui disait de venir en retard, il arriverait à l'heure? Ou peut-être que le mieux c'était de lui dire de ne pas venir du tout. Si jamais il l'écoutait ce serait tant mieux pour elle et si jamais il faisait le contraire, au moins il serait à l'heure.

Avec une autre personne les choses aurait été simple parce que Johnny aurait tout simpelment pris rendez vous avant d'aller à l'école mais avec Akyio il en était triplement hors de question.

Un soupir agacé s'échappa de Johnny: pire qu'un rubikub! Parce que d'un autre côté si jamais il ne venait pas samedi, la colle risquait de doubler et puis ça dépendait du boulot qu'il y avait à faire. Ca se trouve c'était compliqué et elle aurait besoin du jeune homme. Tsss comme s'il allait l'aider!

" Oh et puis zut! Tu m'enerves!" finit-elle par dire sans autre formes d'explications.

[Topic terminé]
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