Une nuit de fichue ! [Pv]

Il y a des hommes qui préfèrent la solitude...
Pour vivre davantage leurs propres remords
et leur propre tristesse.

Aikawa, jeune nippons de dix-neuf ans était à Todai depuis plus de quatorze heures d'affilées, le jeune homme avait de grosses cernes sous les yeux, les traits de son visage tirés à cause de la nuit blanche qu'il vient de faire en restant à l'université dans une classe vide sans que personne ne le vit pour finir la confection d'une robe de soirée dont il avait eut l'idée la veille au matin. Un gobelet de café chaud dans les mains, le jeune homme contempla son œuvre presque terminée avec un léger sourire sur les lèvres, il but une longue gorgée de café chaud pour lui remettre les idées aux claires quand la lumière du soleil pénétra dans la pièce grâce aux nombreuses vitres de la salle de classe. Le jeune asiatique regarda sa montre et vit alors qu'il était presque neuf heures et qu'il voulait rendre son projet à son premier cours de stylisme de la journée, c'est-à-dire à onze heures.

* Bon, il me reste encore le ruban à ajouter et puis ce sera fini ! *

Le jeune japonais regarda alors sa création puis il termina son gobelet de café cul sec avant de déposer le gobelet vide dans une corbeille puis il alla vers la table a dessin sur laquelle reposait les croquis de la robe qu'avait fait le blondinet. Il prit alors le ruban de soie dans les mains ainsi que les épingles quand quelqu'un frappa à la porte, il se tourna et grogna quelques mots et une jeune femme entra avec un gobelet de café qu'elle déposa sur la table à dessins. Il lui fit juste un geste de la tête quand la jeune femme recula et fit tombé le café sur les dessins de Aika qui sentit la colère lui montait au nez.

" Baka !! Tu pourrais faire attention, tout mon travail est foutu maintenant ! Espèce d'incapable, sors d'ici et que je ne te vois plus dans les parages ! "

La jeune femme eut les larmes qui lui montèrent aux yeux, elle quitta la salle en courant en se confondant en excuses, le jeune Aika s'approcha alors de la table à dessins et vit alors ses nombreux croquis fichus...Il jura une nouvelle fois entre ses dents puis il vit alors que son téléphone portable était en train de baigner dans une marre de café, il prit ce dernier dans ses mains et le frotta contre sa blouse de travail en pestant toujours contre cette jeune maladroite puis il se dirigea vers une table perpendiculaire à celle de dessin pour prendre du papier pour nettoyer le carnage fait par la jeune femme.

* On ne peut vraiment faire confiance a personne argh ! "