Besoin de comprendre [Masao Tanaka]

Cela faisait bien une bonne heure que notre étudiant de Sakurai était devant la prestigieuse université Todai. C’était la deuxième fois que notre comédien se retrouvait presque bêtement devant l’entrée de Todai. Beaucoup de passant se tournait sur son passage. Oui, s’il avait été habillé normalement, sauf que là, notre étudiant de Sakurai portait tout simplement l’uniforme de son école, vu qu’il en sortait. Regard quelque peu ailleurs, on pourrait le croire pensif et rêveur mais bien au contraire, notre Takumi était très attentif au moindre mouvement qui pouvait venir de l’intérieur de l’établissement, guettant ‘sa proie’, enfin, si on peut dire ça ainsi.

Maintenant vous vous demandez peut être pourquoi cela fait la deuxième fois que Takumi se retrouve ici ? Petite explication.
Cela fait 4 jours que la fameuse soirée à eut lieux. Soirée donc Taku a, à vrai dire, des images un peu flou mais il sait pourtant très bien ce qui s’est passé. Bon, le déroulement de la soirée ? un peu spéciale, le début c’est bien passé mais voilà, Masao mais surtout Takumi a enchaîné les verres et cela en très peu de temps. Du coup, un Takumi devenu provocation, qui agit par envie et qui fait et dit ce que bon lui semble. Bon, cela n’est pas trop trop grave s’il n’y avait pas eut l’irruption de Takeshi. Ah s’il avait su, il l’aurait ignoré, aurait laisser Masao parler avec lui car vu comment Takeshi en a prit plein la tête avec Takumi… Faudrait qu’un jour, il trouve l’occasion de s’excuser enfin bon, il l’avait eut mais avec ce qu’il a vu.
Bon certes, continuons… Takumi finit par sortir, ne voulant pas aller plus loin et le voilà dans la voiture avec Masao et durant le trajet bah… Ils s’embrassent. Oui, oui c’est bien ça…

Après une nuit à dormir à point fermé, notre jeune comédien s’est réveillé avec un horrible mal de tête et les idées en bordel. Au final, il n’est même pas aller en cours. Bref… Vous pouvez vous doutez qu’après cette soirée, notre Takumi n’avait pas tellement ses idées au claires et voulait en parler avec Masao. Il va donc, le lendemain, au devant de lui, l’attendant donc à l’entrée de Todai, au même emplacement qu’en ce moment. Sauf que voilà, il voit bel et bien Masao, mais de loin car la vue de son ami avec Takeshi… Il a eut du mal à l’encaisser… Donc il est partit sans même le dire à Masao, déçu, troublé, jaloux enfin tout ce que pouvez imaginer.

Et c’est qui la plus gentille nipponne qui est venue au secours de notre comédien, le consoler et le conseiller ? Miho en personne, best depuis longtemps. Car la jeune fille est venue à son appartement voyant que le garçon n’était pas non plus venu le deuxième jour (le jour même ou il ait aller voir Masao). Tout un après midi à parler, à ce confier, à tout lui dire sur sa fameuse soirée, ses idées un peu en désordre et surtout, ne pas savoir exactement pour Masao. Déjà, qu’est ce que ces baisés avaient signifié pour son ami ? Juste un truc de passage et voilà on oublie ? En plus le voir avec Mister de la Fraternité…
Et puis surtout, lui. Qu’est ce qui se passe dans la tête de Takumi ? Lui même ne sait pas, devait-il passé sur ces baisés ? Non, il ne pouvait pas. Cette sensation de frisson en touchant ses lèvres le parcourait encore, il le ressentait toujours. Il ne pouvait pas oublier, mais que ressentait-il vraiment pour son ami ? un vrai mystère dans le kokoro de notre comédien.

Ah cette adorable Miho qui l’a énormément aider, lui conseillant tout simplement d’aller voir son senpai pour lui parler franchement. Simple ne ? Enfin voilà pourquoi vous retrouvez notre étudiant de Sakurai devant Todai, attendant la sortie de son ami pour lui parler… Franchement…
Cela faisait donc une heure que notre Takumi était devant Todai. Sortie de Sakurai, il avait directement prit le bus pour arriver à l’université, ne voulant pas rater la sortie du Golden Boy.
Alors que le regard était toujours fixé sur l’établissement en face de lui, Takumi vit enfin du mouvement, des élèves sortaient du bâtiment. Etant en face de la sortie, il dut faire des mouvements de tête à droite et à gauche pour voir si Masao était là, mais sans pour autant bouger de sa place. C’est à dire, adossé sur un mur, un bras dans la poche et l’autre tendu contre son corps, tenant au bout son sac de cours.

Et enfin, notre comédien vit la chevelure de son ami parmis les autres. Takumi resta immobile, pourquoi ne pas aller le voir ? après tout, il était venu pour ça ne ? S’était pas le moment de laisser partir Masao. Oui mais voilà, l’ancien président du club de théâtre n’était pas seul. Entouré de quelques amis, il sortait tranquillement de Todai en parlant et souriant.
Hochant la tête, notre comédien, le fixa et soupira, baissant un moment le regard pour fixer ses pieds. Puis, relevant les yeux, il continuait de suivre Masao des yeux qui s’approchait de plus en plus de la sortie et qui pouvait le voir. Bah oui, c’est pas très dure de remarquer un garçon habillé avec l’uniforme de Sakurai. Enfin voilà, il fait un peu tâche parmis les autres et puis c’est pas tous les jours qu’on voit un mec comme ça…
Alors Masao, vas-tu voir notre cher Takumi ? Ou vas-tu l’ignorer et le laisseras-tu te courir après…

Comme dit dans le rp avec Takeshi, Masao s’était réveillé tard dans la journée, avec un bon mal de crâne et des nausées, oui oui avec vomissement, gueule de bois et tout ce qui allait avec. Pourquoi cet état ? Non il n’était pas enceinte, déjà parce que biologiquement parlant, c’était totalement impossible, on n’avait pas encore trouvé les moyens de faire qu’un homme puisse porter un enfant =_=
En fait, il avait été en Naito club, au Tema et avait bu plus que de raison, ayant fait une belle connerie en passant. La bêtise en question ? Il avait joué avec son kohai, collé-serré, caresses, drague, et pour finir baiser… Et heureusement qu’il n’avait pas bu un verre de trop ou que Takumi ne l’avait pas plus chauffé, ça aurait pu aller plus loin. Enfin, avec une limite sûrement : Yoshida était novice de ce bord là.

La journée qui suivie, le rouquin resta chez lui, dans sa chambre, à ressasser ce qui s’était produit, s’en voulant d’avoir agit de la sorte. Il n’oserait plus regarder son petit ami dans les yeux ? Lui dire ce qui s’était passé ? Il faudrait trouver les mots pour avouer qu’il l’avait… Non, il ne pouvait toujours pas le dire… En plus, Aki était tellement jaloux et possessif, le fils du maire se doutait que ça allait très mal passer. Lui dirait-il qu’il cassait ? Rien qu’à cette pensée, les larmes redoublèrent d’intensité…

Et Takumi… Kami-sama, il pensait quoi en ce moment ? Qu’est-ce qu’il avait dans la tête ? Ca allait se passer comment pour lui ? Pour eux ? Son kohai avait pris ce qui s’était passé au sérieux ? Et lui d’abord ? Son attitude envers Yoshida, ce n’était qu’une bêtise, un truc d’une soirée trop arrosée et basta, on tournait la page ? Oui bien sûr ! Il aimait son Adoré, il ne pouvait pas, non il n’avait pas pu… Pourtant si…

Le lendemain, Masao eu une conversation avec Takeshi, qui se passa plus ou moins bien, on ne pouvait pas vraiment en dire plus, pour la simple et bonne raison que le rp n’est pas encore suffisamment avancé pour qu’on puisse en conclure quelque chose et l’exposer ici =p Par contre… On peut dire que le Sucre de canne n’avait pas remarqué que le Lycéen était présent à Todai et l’avait vu en présence de Koizumi…

Concernant Aki, non ce n’était même pas la peine d’en discuter, le roux s’était débrouillé pour ne pas le voir, et ceux 4 jours de suite. L’ayant eu au téléphone, disant qu’il était vraiment surbooké au niveau du travail et n’avait pas le temps à lui consacrer. Cela était bien arrivé avant, tout comme le journaliste avait été trop occupé pour avoir du temps libre pour son kokoro.

Le quatrième jour venait d’arriver, Masao avait pu prendre un peu de recul par rapport à ce qui s’était produit et se prenait vraiment la tête par rapport à Takumi… Il se demandait ce que son kohai pensait ce qui se s’était passé entre eux, déjà s’il s’en souvenait =-= Pff… Il y a quelques jours, il avait cru, dur comme fer, qu’il n’avait fait que jouer avec Yoshida, c’était que dû à l’alcool et il n’avait rien ressenti, mais c’était faux, archi-faux !
Le fils du maire était près à le reconnaitre maintenant, il avait aimé avoir le corps du Président de Sakurai contre lui, il avait adoré ses caresses, et avait savouré ses baisers… Rien qu’à y repensait, il sentait encore la sensation de ses lèvres sur les siennes…

Il faudrait qu’il lui parle à lui aus O_O L’étudiant en Sciences Politique fut sorti de ses pensées par un collègue qui lui rappela que le cours était fini, fallait sortir maintenant °° Oui, oui, il fallait sortir… Fallait se dépêcher surtout pour ne pas croiser Aki, on ne sait jamais qu’il décide de lui faire une surprise en venant le voir !

Le voilà à présent dehors, parlant avec ses amis, ne se doutant nullement que son kohai le guettait et le regardait… Mais au fur et à mesure qu’il s’approchait de la sortie, il fini par sentir des yeux posés sur lui… Et puis, c’était qui cette personne plantée contre le mur, qui mais il portait l’uniforme masculin de Sakurai ! C’était…

- Takumi…

Son cœur rata un battement et son sang de fit qu’un tour dans ses veines. Il était venu le temps des explications, n’est-ce pas ? Quatre jours après la fameuse soirée, voilà qu’ils devaient parler… Bon courage maintenant…

Il dit à ses amis de continuer sans lui, il avait quelqu’un à voir. Il rejoint alors son confrère de scène, ayant le rythme cardiaque accélérait par l’adrénaline, un peu plus et il l’aurait pu l’entendre battre dans ses tempes.
Il s’arrêta face à lui, à quelques pas de distance :

- Salut… J’imagine que tu es là pour moi, ne ? Viens, je crois qu’on a à parler. Ma voiture sera l’endroit le plus à l’abri des regards et en même temps moins intime que ton appartement ou le mien. Ca te va ?

Il avait parlé incroyablement calmement, plus qu’il ne l’aurait cru…

Le voilà enfin le Golden Boy, après quatre jours, il n’avait pas changé. Enfin dure de changer en si peu de temps c’est vrai, mais pour Takumi cela faisait une éternité pour lui qu’il ne l’avait pas vu. Tout ce temps passé à rélfchir, ses deux journées chez lui à ramener pleins de questions dans sa tête, savoir ce que pense Masao, ce n’avait été qu’un jeu pour lui ? E Takeshi ? Qu’était-il après tout ? Lui aussi avait connu de la voiture ? Masao était-il en faite qu’un manipulateur qui sait profiter des gens ? Ou tout simplement une personne qui n’avait pas résister à l’alcool mais surtout, à l’envie de se rapprocher de quelqu’un. Cas qui concerne ici notre étudiant de Sakurai.

Oui, Takumi ne supporte malheureusement pas l’alcool, étant pas très habitué, son médecin lui interdisant. Donc vous vous doutez bien que la moindre goutte d’alcool fait effet dans le corps de Takumi. Certaines personnes sous l’alcool rigole pour un rien, on envie de dormir ou d’autres choses de ce genre. Lui Takumi devient un vrai provocateur. Bon certes, il peut aussi l’être dans la vrai et l’est même facilement, pas comédien pour rien. Mais avec l’alcool, il l’est tout le temps, ne ce contrôlant pas. Et puis surtout, il fait ce qu’il veut, il laisse ses pulsions agir, il se fait plaisir sans réfléchir avant d’agir, vivant à la minute près. Lui qui vit déjà au jour le jour…

M’enfin, tout ça pour dire que Takumi avait une surplus de question dans sa tête et au fait, Miho avait raison, la seul possibilité d’avoir des réponses clairs et rapides étaient d’aller voir Masao, car s’était le seul concerné par toutes ses questions. Et voilà donc notre Takumi avec son uniforme de Sakurai, devant l’université Todai. Des groupes d’élèves sortent et enfin, le visage de son senpai apparaît devant lui. Mais notre comédien ne bouge pas d’un pouce. Après tout, il est avec des amis et même s’il a énormément besoin de lui parler et poser toutes ses questions, il ne voulait en aucun cas le déranger.

Alors Takumi attend, fixant quand même d’un regard profond et perçant son ami de loin. Enfin, le regard de ce dernier se tourna et se posa sur Takumi. Il l’avait remarquer. Allait-il venir lui parler ? Ou allait-il l’ignorer ? Réaction qui pouvait très bien répondre à pas mal de question. Mais non, l’ancien président du club de théâtre dit un mot à ses amis et s’approcha du comédien. Plus il avançait et plus Taku sentait son cœur accéléré. Ah, s’il s’approche trop près… Mais ce ne fut pas le cas, heureusement.

‘Kom-ban wa…’

Simple mot pour répondre à Masao, suivit d’un petit geste vers l’avant pour le saluer.
Par la suite, Takumi écouta les paroles de son ami sous bouger d’un pouce. Au fur et à mesure que Masao parlait, un sourire amusé apparut sur ses lèvres. Nani ? Est-ce qu’il le faisait exprès ? La voiture, non mais voilà quoi… Il veut qu’il est une crise cardiaque ou quoi ? Déjà qu’il est assez perturber comme ça le Takumi, Masao en rajoute une couche.

‘Nani ? Dit complètement que tu as honte d’être en ma compagnie. Ca fait plaisir dit moi, je savais pas que j’étais aussi tâche avec toi… Et la voiture ? Y’aura aussi ton chauffeur ? Tu sais, on reprend les mêmes et on recommence c’est ça ?’

Et oui, voilà qu’il s’énerve et s’emballe. Pauvre Takumi, mais faut le comprendre, il est complètement à l’ouest, il a tellement peur de savoir ce que pense Masao, tellement rongé de ne pas savoir ce qu’il y a derrière cette soirée, savoir ce qu’il en ai. Alors normal après tout qu’il s’emballe ainsi, surtout après ce que vient de dire Masao.
Takumi se redressa alors, se décollant du mur mais restant toujours à la même distance de Masao, ce dernier l’ayant fixé en venant vers lui. Il reprit la parole sans laisser le temps à son ami de répondre à sa précédente remarque.

‘Hai… Je suis venu pour te parler… La voiture est où ?’

Cette fois, Takumi prit la parole d’un air beaucoup plus calme, plus décontracter mais restant quand même assez froid et distant, façon d’être qu’il n’a jamais prit auparavant avec Masao.

Un regard aussi fixement posé sur vous, on était obligé de le ressentir. Il était trop fort pour passer inaperçu, c’était un peu comme une onde, une sorte d’appel silencieux. De plus, Masao était plus réceptif à son onde, puisqu’il pensait justement à Takumi. Le moment de vérité, des explications étaient arrivés. Il fallait passer par cela, même si c’était loin d’être présent…
D’ailleurs, qu’allait-il lui dire ? Qu’il fallait tourner la page, oublier, mais comment zappé alors que lui ne faisait que d’y penser ?! Il sentait encore son corps contre le sien et ses lèvres si enivrantes…

Il s’arrêta à quelques pas de lui, disant d’une voix très calme, qu’il était sûrement venu pour lui, qu’il fallait se parler et que l’endroit le plus approprié ainsi que le plus près, était sa voiture. Leurs appartements étaient trop intimes pour ce genre de discussion et les lieux publics, bah c’était justement trop public.
La réaction de son kohai ne se fit pas attendre, le voilà avec un sourire goguenard. Avait-il dit une connerie ? Ah mais oui, le véhicule ! Mais quel baka franchement =_= La réponse de son cadet, qui ne l’était que de quelques mois d’ailleurs, vu qu’ils avaient le même âge, ne l’étonna absolument : Il avait honte d’être vu avec lui, il faisait trop tâche à ses côtés ? De plus, la voiture là, c’était un recommence d’il y a 4 jours ?
Finalement, il se demandait si à la Résidence, chez lui, dans ses appartements, ne serait pas la bonne solution… Mais à nouveau, ce n’était pas un terrain neutre et il ne voulait pas désavantager Takumi ou le mettre mal à l’aise dans un environnement qu’il ne connaissait pas. Pour ce genre de conversation, fallait être paisible.

Donc finalement, oui, la voiture n’était pas si mal que cela. D’ailleurs, le Lycéen lui confirma qu’il était là pour lui parler et où se trouvait sa Mercédès. La façon dont il lui avait adressé la parole peina le rouquin… Froid, distant, comme il ne l’avait jamais fait avec lui.
Il se souvenait avoir déjà vu Yoshida converser ainsi avec d’autres gens, quand il était Président du Conseil des Élèves, il avait même eu des remontés concernant son comportement parfois très limite. Pourtant, avec lui, le redoublant était très correct et aimable. Peut être que la personnalité apaisante et très ouverte de Masao pouvait y être pour quelque chose ? C’était possible…

- Elle est par là, suis moi.

Il le précéda prenant le chemin qui menait à sa voiture, ouvrit la portière et laissa monter son kohai en premier avant d’en faire de même. Il dit au chauffeur d’aller jusqu’à chez Takumi, l’adresse était encore dans la mémoire du GPS, aussi il n’eu pas le besoin de la demander au Lycéen.

Il monta la vitre séparatrice après avoir demandé au chauffeur de mettre la musique. Si jamais il y avait des éclats de voix, autant que Makoto n’entende pas ce qu’ils se disaient, même s’il était déjà au courant de toute l’histoire lui !
Oui, il savait que Masao sortait avec Aki depuis un an, il avait entendu les maintes crise de jalousie que lui faisait le journaliste, ce dernier ayant du mal avec les regards que les filles posaient sur le G-boy. Il savait aussi que le Sucre de canne avait fait le con il y a quelques jours, avec la personne qui était dans l’auto avec eux…

- Et bien…

Par où commencer ? Que dire, exactement ? Comment le dire ? Mais pour parler, fallait savoir et Poil de carotte, justement lui, ne savait pas. C'était encore tellement brouillon dans sa tête, si seulement il avait pu mettre les choses plus au claire qu'il ne l'avait fait. Il aurait dû... Il aurait dû... Mais maintenant, il était trop tard, Takumi était en face de lui...

- Je t’avoue ne pas savoir par quoi commencer…

Hai, Takumi s’est bel et bien énervé un court instant contre son senpai. Mais il a poussé le bouchon un peu loin là, pas besoin de lui proposer la voiture. Certes s’était un endroit neutre où personne pouvait les surprendre mais quand même. Faisait-il si honte à son ami ? Apparemment oui… car en plus de cela, Masao ne répondit même pas à cette remarque faite pas son ami. Non, il se contenta juste de lui indiquer la direction de la voiture après que Takumi se soit calmé et lui ai demandé l’emplacement du véhicule.

Ah, mais pourquoi il s’emballe aussi rapidement aussi lui, partant au quart de tour à la moindre remarque de son ami. Sur les nerfs ? Oui c’est tout à fait ça, sur la défensif, sensible au moindre bruit, à la moindre émotion. Sensible pour tout. Alors après cette remarque de son ami normal qu’il répond ainsi.
Ces questions se reposèrent dans la tête de notre étudiant, plein de questions sans réponses. Mais Masao le sortit de ses pensées quand il l’invita à monter dans la voiture. Sans un mot depuis la dernière fois, il monta sans broncher et s’installa près de son ami, le regard lointain vers la vitre teintée. Il entendit alors la voix de son ami dire au chauffeur d’aller en direction de l’appartement de Takumi, monta la vitre après avoir demandé de la musique.

De nouveau, la voix de Masao se fit entendre mais par ses quelques mots, il en jugea que s’était pour lui et tourna doucement le regard vers son senpai, l’air interrogateur mais toujours aussi distant comme il peut l’être avec certaines personnes. Mais c’est vrai qu’en y repensait, Masao avait dut le connaître ainsi, regard fuyant, froid et vide. L’époque où ils n’étaient pas encore amis, où Takumi ne travaillait pas, ses professeurs devant toujours le ramener à la raison. Toutes ses réunions pour parler de son sors, lors de son redoublement. Cette période où ils ne se connaissent pas, Masao avait du voir et croisé se regard froid et profond en même temps. Mais cela n’avait pas durée longtemps car pour une raison inconnu, ils devinrent vite ami. Déjà sur le fait que Masao était le président du club de théâtre et Takumi un membre. De plus, son ami le mettait très vite à l’aise et Takumi se rendit compte qu’il parlait très facilement avec lui.
C’était en quelque sorte le bon vieux temps, même si cela ne date que… Un an ? Deux ans ? Même lui ne se souvient plus…

Et il n’eut pas le temps de calculer car Masao le ressortit de ses pensées en lui avouant qu’il ne savait pas par où commencer. Ah, si ce n’était que ça, il allait une faire une joie de prendre la parole mais attention à lui, il allait sûrement être assai de questions…

‘C’est pourtant assez simple ne ? Où tu n’as pas tellement réfléchit à ce qui s’est passé, tu t’en moques complètement et tu n’as donc aucune question…’

Voilà qu’il repart avec ses phrases désagréable mais même si Masao peut le prendre mal, cela peut avoir un avantage pour lui, se rendre en partit compte de ce qui se passe dans la tête de Takumi. Déjà qu’il pense que s’était un jeu pour Masao et basta, et aussi que Takumi est complètement pommé et que lui ne pense pas à un jeu, loin de là.
De nouveau, notre comédien ne laissa pas le temps à Masao de répondre et reprit la parole.

‘Mais si tu veux, je vais commencer moi. L’autre soir, s’était quoi pour toi ? Et Takeshi dans tout ça ? C’est vraiment qu’un simple membre de la fraternité ? Rien de plus ? Pas besoin de me mentir, je vous ai vu la dernière fois. Alors bon…’

Ah ce Takeshi, homme mystérieux pour Takumi, surtout par rapport au lien qu’il peut avoir avec son senpai. Etait-ce qu’un simple ami et Takumi se faisait des films tout seul ? Ou était-ce un mec comme lui, avec qui il s’amuse…
Aller savoir, mais tant de question pour Takumi, tant de doute, tant d’hypothèses débiles qu’il se fait. Oui, même lui l’avoue mais il est tellement… pommé…

‘C’est assez déroutant de ne pas savoir ce qui se passe dans ta tête. J’aurai même pas le temps en 10 minutes de te dire toutes les questions que je me pose. Donc s’il te plait, dit moi franchement ce que tu en penses, qu’on mette les choses au clair, si s’était qu’un jeu, ok, pas de soucis et bye bye…’

Enfin notre étudiant de Sakurai s’arrêta de parler, soupirant doucement comme essoufflé d’avoir autant parler. Il finit par détacher son regard de celui de son ami, et le fixa vers la fenêtre. Honteux ? Oui, honte d’avoir parler ainsi, de s’être emporter mais surtout d’avoir put dire des choses blessantes à son ami sans que cela ne soit son attention. Mais le pire ? Avoir avoué ce qui se passe dans son kokoro. Car là, ce n’était pas tellement dure à deviné, mais Takumi est ainsi, il explose facilement mais à quoi bon tourné au tour du pot…

Non, Masao ne prit même pas la peine de répondre à ce qu’il disait, parce que c’était totalement faux. S’il lui faisait honte, il ne lui aurait pas adressé la parole et l’aurait complètement ignoré, faisant style de ne pas le voir. Ce qui n’était pas le cas.
Préférant ne point continuer dans cette voie, il lui indiqua la direction de sa voiture. Une fois à l’intérieur, il demanda au chauffeur de prendre la route pour se rendre chez Takumi, avant de lui dire de mettre la musique, il s’agissait de ce qu’écoutait le rouquin, donc c’était du style J-pop. Par la suite, il monta la vitre séparatrice, n’ayant pas spécialement l’envie que Makoto entende ce qu’ils allaient se dire, même si ce dernier était au courant de toute l’histoire. Personne de l’ombre et pourtant sachant plus que n’importe qui sur la vie privée du fils du maire…

Maintenant que dire ? Par quoi commencer ? C’était loin d’être facile, surtout quand on ne savait pas soi-même quoi penser de tout cela. Il était perdu là dedans… Il l’avoua, disant à voix haute qu’il ne savait, triturant ses doigts nerveusement.

Il eu un sourire amère à ce que lui sorti Takumi : C’était simple, donc soit il n’avait pas réfléchi, soit il s’en fichait totalement. Comment pouvait-il lui dire cela ? Il ne faisait qu’y penser ! Cela parasité ce qu’il pouvait faire, y compris en cours, il réfléchissait à ce qui s’était passé entre eux et tentait de trouver une alternative. Mais à chaque fois qu’il s’engageait sur ce terrain, il réétudiait ce qu’il avait ressenti et ressentait encore pour son kohai. N’était-ce que du désir, suite à ces caresses/baisers échangés ? Goût de la nouveauté ou plus scandaleusement le goût de la pomme rouge, fruit défendu ! Une tentation des plus gracieuses formes, comme ses lèvres qui n’avaient cessés de l’appeler telles les sirènes à Ulysse… Aidé par l’alcool, il avait cédé et y repensait encore et encore jusqu’à en perdre la tête, parce qu’à chaque fois, les sensations le reprenaient et l’envie de gouter à nouveau au Lycéen revenait…
Aussitôt Cœur tapait dans son thorax pour lui rappelait Aki, son petit ami depuis un an, si dur à avoir, si tendre à garder et tellement amoureux qu’il devrait avoir honte de se conduire de la sorte ! Non seulement, il l’avait trompé, en étant gana, donc il y avait une excuse si on peut dire, mais là, il n’en n’avait plus ! Il fallait l’avouer, Masao désirait Takumi. Mais alors, si c’était cela, ce n’était que purement charnel ?
A nouveau horrible mal de crâne qui pointait le bout de son nez…

La voix de son confrère de scène, le sorti de ses méandres, disant qu’il allait commencer. Bah tant mieux, pour une fois ! Il l’écouta attentivement, c’était quoi l’autre soir ? Bonne question. Takeshi ? Le rouquin arqua un sourcil mais attendit patiemment que son ami est fini de parler. Ce dernier semblait aussi perdu que lui : Il se posait plein de question, trop pour les étendre et lui demandait de répondre clairement à ses interrogations, si ce n’était qu’un jeu et bien… Au revoir…
A ce mot, rien qu’à celui-ci, le cœur du Sucre de canne eu un accéléré : Il ne voulait pas ne plus pouvoir le côtoyer, ça, c’était la seule chose qui était limpide pour lui.

- Tout d’abord, je tiens à te dire qu’il n’y a strictement rien d’autre qu’une ébauche d’amitié entre Takeshi et moi. Nous sommes en compétition sur pas mal de chose et on aime se jeter des vents à la figure. La relation s’arrête là.

Là, paragraphe Senpai, c’était fait, maintenant il fallait attaquer le plus compliqué, en essayant de répondre du mieux que pouvait le faire quelqu’un qui était perdu…

- Ce que c’était pour moi… Sur le moment, je t’aurai dis que ce n’était qu’un jeu, on était gana et on ne faisait que s’amusait. Je pense que tu aurais sorti la même chose, dans le feu de l’action. Mais… Quatre jours se sont écoulés depuis et…

Il se mordit la lèvre inférieur, cherchant ses mots, voulant que cela retranscrive ce qu’il pensait au plus près, même s’il était un peu brouillon :

- Je ne peux qualifier ce qu’il s’est passé comme un jeu, parce que j’ai apprécié, plus que je ne le croyais, ce qu’il y a eu entre nous.

Sans vraiment s’en rendre compte, il baissa son regard sur les lèvres de son kohai, les trouvant tout aussi attrayantes qu’au Naito Club… Il resta quelques instants dessus avant de détourner les yeux, outré de son propre comportement : Il avait voulu se rapprocher pour l’embrasser à nouveau ! Il avait honte de lui-même…

Le regard de notre jeune comédien était devenu un peu fuyant, évitant à présent le regard de son senpai alors qu’il y a quelques instant il le fixait intensément. Oui, il était à présent honteux de son comportement envers Masao, ce n’était pas sympa de lui avoir parler ainsi, mais au moins il ne pourra pas lui reprocher de ne pas être franc. C’est sur que pour ça notre étudiant de Sakurai est un pro, il ne supporte pas mentir et est très direct avec les gens, il peut même en devenir blessant mais cela est assez rare car sa franchise fait plutôt plaisir aux gens.

Takumi avait donc le regard dans le vide après ses paroles pour son ami. Oui, il avait bel et bien commencer et ou pouvait le dire qu’il avait été direct. Maintenant voir la réaction de Masao, tout allait se jouer par la suite en attendant sa réponse, chose que notre comédien redoutait quelque peu à vrai dire. Oui, il tient à son ami plus qu’il ne veut l’admettre, même lui ne s’en pas encore complètement compte, c’est tellement floue dans sa tête, tellement étrange. Cette sensation de bien être et même dans cette situation, il est dans le flou mais ne se sent pas mal à l’aise avec Masao.

Après un léger silence, Masao finit par prendre la parole calmement, histoire de mettre les choses au clair. Il prit la parole donc pour parler de Takeshi, personne dont Takumi n’avait pas omit de mentionné. Il savait qui il était, un membre de la Fraternité mais aussi un ami à Masao mais il ne savait rien d’autre et cela en était déroutant. Cela avait même mit le doute dans le cœur du comédien à la vu de son senpai avec Takeshi Le plus étonnant au fond, ce n’était pas tellement le doute qu’il pouvait avoir entres les deux étudiants de Todai, cela était juste une excuse au fait. Le truc s’était la jalousie de Takumi. Le voir avec Takeshi l’avait fait mal au cœur et pour trouver une excuse à ce sentiment étrange, il en avait jugé qu’il doutait de leur amitié. Drôle ne ?

Le regard de notre comédien s’était relever pour se plonger dans celui de son ami pendant qu’il parlait. Une simple ami ? Juste en compétition ? Rien d’autre ? Takumi devait-il douter de la parole de son ami ? Non, il le croyait sur parole, il le voit mal invité cette histoire. Le futur pourra lui en dire plus mais il misait tout sur la parole de son senpai. Pour dire qu’il avait comprit, Taku ne fit qu’un hochement positif de la tête, ne prenant pas la parole. Car en plus, Masao la reprit pour répondre à l’autre question de Takumi : L’autre soir, s’était quoi pour toi ?
Takumi aurait-til que s’était qu’un jeu sur le moment ? Oui, sûrement, il pouvait même le parié. Mais à partir du moment où il était sortit de la voiture et avait regarder la rue vide de véhicule, là, tout avait changer. Son cœur avait sentit comme une sorte de vide et là, il n’aurait pas put dire que s’était un jeu.

Alors il avait apprécié plus qu’il ne le pensait ? Mais jusqu’à quel point ? Que ce passait-il vraiment dans la tête de son ami ? Car là, Takumi n’en avait qu’un aperçu.
Après les paroles de son senpai, Takumi le fixa toujours mais gardant le silence, plus perdu dans ses pensées qu’autre chose, à tel point qu’il ne remarqua pas son regard posé sur ses lèvres. Puis, doucement, ses lèvres se mirent en mouvement et il prit enfin la parole plus calmement que tout à l’heure et plus doucement.

‘Hai… Je suis… un peu rassuré au fait… C’est assez étrange ne ? Je ne sais même pas quoi penser au fait. Mais si tu m’en dis pas plus c’est que… tu dois sûrement avoir tes raisons ne ?’

Oui, c’est vrai que Masao en avait dit pas mal, il savait au moins que se n’était pas un jeu pour lui, mais cela s’arrêtait là, il ne savait pas le fond de la pensée de son ami, mais comme il l’a dit si bien, il a sûrement ses raisons et il le comprend. Tout le monde à ses petits secrets, la preuve avec Takumi…
De nouveau, son regard se détacha du sien pour fixer la fenêtre de la voiture, mais avec un regard quelque peu vide.

‘Je ne sais pas ce que tu comptes faire Masao, même moi je ne sais pas, mais… Ce n’est pas que je suis impatient mais je n’ai pas envie d’attendre, je n’ai pas envie de m’attarder à ça… Je ne le cache pas, l’autre soir, je me suis rendu compte que ce n’était pas un jeu, mais je ne sais plus où j’en suis. Mais je ne peux pas passer mon temps à réfléchir, j’ai besoin de vivre et profiter…’

Drôle de parole de la part de notre comédien, mélange de deux sentiments opposés qu’il exprimait. Masao ne devait même pas en comprendre un mot, mais pour notre Takumi, cela était clair… Il est malade, il va sûrement perdre la vue, il n’a pas envie d’attendre, il n’a pas envie de se poser des questions, il hait ça, ça lui fait mal et il a l’impression de s’enfoncer dans quelque chose qu’il n’arrive pas à mettre à jour, qu’il est proche de Masao, plus qu’il ne le pense. Et en ce moment, la vie de notre étudiant de Sakurai est chamboulé, il ne sait plus quoi penser, quoi dire. Lui qui s’est toujours dit de vivre au jour le jour et de ne pas réfléchir, de profiter tout simplement de la vie.

Il se tourna alors vers son ami et là, par une envie soudaine, il s’approcha de son ami pour l’entourer de ses bras. Son visage vint alors s’enfouir dans son cou, ses yeux se fermèrent et il laissa son corps aller contre celui de son ami. Pourquoi avait-il fait cela ? Lui même ne savait pas… Mais peut être pour se rendre compte, essayer de comprendre son cœur en se rapprochant de son ami.
Après à peine une minute, notre comédien se rendit compte de son geste et se recula, se détachant de son ami. Il baissa le regard vers ses mains qui avait retrouvé leur place sur ses jambes. Un seul mot sortit de sa bouche, incapable de dire autre chose.

‘Gomen…’

Une fois que Takumi eu fini de parler, Masao tria les informations pour commencer par répondre par les plus simple et rapide : D’abords, Koizumi Takeshi, ce n’était qu’un simple ami, rien de plus, et encore le mot « ami » était fort pour qualifier leur relation si étrange qui en déroutait plus d’un.

Bon, une chose de faite. Maintenant la suite : Que pensait-il de ce qui s’était passé entre eux d’eux ? Ah ah ! Comme s’il le savait lui-même… Alors… Essayons au moins de traduire le plus possible ses pensées, bien qu’elles soient très brouillon.
Sur le moment, si on lui avait demandé de quoi il s’agissait, il aurait dit que c’était qu’un simple jeu. Mais si c’était vraiment le cas, il n’y penserait pas comme il le faisait. Il frissonnait rien qu’en se souvenant des mains et des lèvres de son kohai sur lui. Kohai… Ce mot sonnait si vide quand il était pour Yoshida. Pourquoi ? Car ils avaient le même âge, juste quelques mois d’écart et en prime, le Lycéen était plus grand que lui, pas de beaucoup, mais il l’était. Aussi, le nommer « Kohai » n’était pas vraiment juste.

Il descendit ses yeux sur sa bouche, réalisant qu’elles étaient toujours aussi aguichantes et l’envie de l’embrasser lui revint en tête. Il détourna le regard, dégouté d’avoir de telle pensée, dans un moment pareil en plus ! Heureusement, le plus jeune des deux ne semblait pas s’en être rendu compte.
Il était rassuré qu’il n’y ait rien entre lui et Takeshi ? Le rouquin se reçu une claque dans la figure en entendant cela. Pour être tranquillisé, il fallait être inquiet et pour être inquiet, il fallait avoir des sentiments… Effets contradictoires : Il était content de savoir qu’il comptait pour Takumi, mais en même temps, cela lui fit mal.

Il n’avait pas de raison de ne point lui en dire plus, il n’en savait rien ! Son esprit était beaucoup trop embrouillé pour qu’il lui donne une information précise.
Son confrère de scène reprit la parole pour dire qu’il ne savait pas ce qu’il comptait faire, mais il ne l’attendrait pas, il ne voulait pas réfléchir… Il faut foncer dans la vie, même si tu fonces dans un mur… Cette phrase prenait alors tout son sens ici. Pour lui non plus, ce n’était pas un jeu, le temps lui avait fait comprendre cela.
Avant qu’il n’est pu faire quoi que ce soit, le 3° année se rapprocha et passa ses bras autour de lui avant d’enfouir sa tête dans son cou. Les yeux grands ouverts, Masao senti soudainement un liquide chaud passer dans ses veines, cette chaleur si agréable. Il monta sa main dans la vide avant de la poser sur le dos du Lycéen. Mais ce dernier se recula, trop rapidement à son goût, laissant le vide enveloppé d’un coup le rouquin. La tiédeur s’en était allée…

- Non ne t’excuses pas

Sans réfléchir, il passa sa main sur la joue du Président du club de Théâtre, voulant lui faire redresser la tête. Il refusait ses excuses, il n’en voulait pas ! Qu’il ne demande pas de le pardonner de l’avoir serré ainsi dans ses bras, parce que cela lui avait fait du bien. Il glissa sa main sur son cou, son épaule, le long de son bras pour s’arrêter sur ses doigts qu’il serra légèrement.

A ce moment là, alors qu’il allait prendre la parole, l’image d’Aki s’imposa dans son esprit. Son Adoré qui ne se doutait de rien, pensait-il… Cet homme qu’il avait eu temps de mal à reconnaître qu’il aimait, ses poignets en avaient encore le douloureux souvenir de ses journées passaient à les exploser contre les recoins des meubles. Cet Italien qu’il chérissait depuis plus d’un an. Comment pouvait-il lui faire ça ? Masao n’était pas le genre de mec à être infidèle ! Alors qu’il lâche cette main ! Pourquoi il ne le faisait pas !? Lâche-là ! Allez, plus vite que ça ! Qu'il se dépêche !
LÂCHE CETTE PUTAIN DE MAIN IMMÉDIATEMENT !

Il la serra un peu plus entre ses doigts avant de la délaisser. Avant de parler au journaliste, il devait parler au jeune homme qui était en face de lui et qui attendait des réponses de sa part. Il lui devait la vérité, le mensonge faisait parti des pires des crasses, il devait lui parler lui dire que :

- Je suis avec quelqu’un depuis un an. Je pense que tu le connais, il s’occupait de la radio à Sakurai… Je sors avec Kurosawa Aki.

Une première bombe était jetée. Après un temps de silence, il reprit :

- Je l’aime, mais je n’arrête pas de penser à toi. Ce n’est pas dans le sens de : Ah j’ai fauté ! Non… Enfin si quand même, mais c’est aussi dans le sens : Je veux encore être à ses côtés comme ça… Takumi… Tu me troubles.

Quel drôle de réaction de la part de notre comédien de prendre ainsi dans ses bras son ami. Ce geste fut certes furtif mais cela répondait à la question que se posait Takumi depuis ce soir là. Tenait-il tant à lui ? Plus qu’il ne voulait l’admettre ? oui, maintenant qu’il était ainsi, sa tête enfouit dans son cou, il sentit son cœur s’accéléré mais pas un stress ou autre, une sensation de bien être avec son ami. Mais était-ce vraiment que de l’attachement ? Ou simplement une présence qui l’apaise ? Il ne savait plus, il ne savait pas où il en était.

Certes, il a connu pas mal de fille auxquelles notre garçon s’est quelque peu attaché, comme Eriko et il sait donc faire la différence entre une amitié et un amour. Sauf que là, s’était complètement différent. Parce que c’est un homme ? Non, il n’y a pas que ça, Takumi s’en fiche éperdument, du moment qu’il est bien. Mais cette sensation de bien être est encore inconnu pour son kokoro.

Notre comédien se détacha très vite de son ami, il eut juste le temps de sentir des mains se poser sur son dos, geste qu’il appréciait mais il s’éloigna quand même, se rendant tout simplement compte de ce qu’il venait de faire. C’est pourquoi il s’excusa de ce geste ci soudain qui avait dut étonner l’ancien Président du Club de Théâtre. Masao lui dit alors de ne pas s’excuser et notre étudiant de Sakurai hocha doucement la tête. Mais pas le temps de dire quoi que se soit qu’une des mains de son ami vint se poser sur sa joue. Il sentit des frissons le parcourir dans tout le corps. De nouveau, cette sensation étrange et inconnu le parcourait. Et cela ne s’arrêta pas, car la main de l’étudiant de Todai glissa le long de son cou, sur son épaule, pour finir le long de son bras et serrer doucement ses doigts.

Takumi lui restait complètement hypnotisé et paralysé par ce geste qui lui donnait des sensations étranges et qu’il essayait en même temps de décrypter, en vain. Alors que le regard était posé sur la main de Masao, il le remonta pour fixer son ami et il se rendit compte qu’il était plongé dans ses pensées. Il sentit de nouveau sa main se serrer sur ses doigts et il finit par la lâcher. Notre comédien fronça doucement les sourcils tout en fixant son senpai.

Là son ami prit la parole. On aurait put croire que s’était pour répondre aux précédentes remarque de Takumi mais non. Il lui sortit qu’il était avec quelqu’un et qu’en plus de cela il le connaissait. Le fameux mec qui s’occupe de la radio.
Ce qui se passa dans la tête de Takumi ? Un énorme claque tout simplement qu’il venait de se prendre. Non mais s’était quoi se bordel ? Il ne lui disait que maintenant ? Bon certes, ils ne s’étaient pas revu après la soirée et il pouvait lui pardonner de ne lui avoir rien dit ce soir là ? Ouai bah ils étaient bourré quoi…

De nouveau Masao reprit la parole pour mieux s’expliquer. Ouai bah quoi… Il voulait qu’il dise quoi Takumi ? Il n’allait pas décider à sa place… Mais quand même, pourquoi ne pas avoir mit les point sur les ‘i’ quand ils étaient monté dans la voiture. C’est par ça justement qu’il aurait du commencer après tout…
Après avoir parler, un blanc s’installa entre les deux garçons, Takumi fixait d’un regard neutre et sans émotion son senpai. Pendant ce blanc, on pouvait sentir que la voiture ralentissait pour finir à l’arrêt. Cette fois-ci, le chauffeur ne dit rien sur leur arrivé au domicile de Takumi, sûrement pour ne pas les déranger, l’ambiance était plus tendu que la dernière fois, s’était sur…
Enfin, notre comédien prit la parole, cassant ce silence qui en devenait pesant.

‘Tu veux que je te dises quoi moi après ça ? Après tout, tu disais que tu ne savais pas par quoi commencer et bah s’était peut être par ça ne ? J’ai rien à te dire Masao, c’est ta vie c’est ton choix, rien d’autre…’

Les sourcils de Takumi se froncèrent doucement et il prit quelques instants son souffle pour reprendre la parole.

‘’Moi j’te lai dit, j’ai pas envie de passer ma vie à attendre, j’ai des rêves à réaliser, des projets à accomplir avant qu’il ne soit trop tard et que je ne puisse plus les faire. Je ne vois donc pas quoi te dire et puis après tout… Tu fais ce que tu veux…’

Et revoilà notre ami froid et distant. Oui, il avait un peu mal encaisser le fait que Masao soit avec quelqu’un d’autre et qu’il avait fait ça l’autre soir. Il croyait en ses paroles mais il ne voyait pas quoi dire. Si, peut être que lui aussi ressent la même chose, qu’il se sent bien avec lui. Mais Takumi a toujours été étrange et cache au fond de lui ce qu’il ressent, on ne change pas les gens après tout…

La main de notre étudiant attrapa la poigné de la voiture et ouvrit la portière, ayant très bien remarqué qu’ils étaient arrivés. Il mit un pied dehors mais s’arrêta dans son mouvement. Il ferma les yeux, prit sa respiration, histoire de se calmer. Là, il rouvrit les yeux et se tourna vers son ami. Il attrapa le haut de son vêtement et l’attira doucement vers lui pour poser ses lèvres sur les siennes. Ils restèrent ainsi quelques instant et Takumi finit par reculer la tête, lâchant enfin son haut. Un dernier regard plongé dans celui de Masao et il se tourna pour descendre de la voiture, fermant la portière derrière lui. Pourtant, il ne bougea pas d’où il était. Planté sur le trottoir, son sac de cours à la main traînant à moitié par terre et le regard fixé sur son immeuble, il attendait de voir si la voiture allait accélérer ou si la portière de la voiture allait se rouvrir.

Pourquoi l’avoir embrassé ainsi ? Non, pas pour mettre le doute à Masao, loin de là, Takumi ne se vengeait pas de cette façon. Mais peut être un signe qui pouvait en dire loin. Pour lui, au fond, rien n’était finit et il voulait bien attendre. Cela contredisait certes ses paroles dites plutôt à son ami mais comme je vous l’ai dit, il est mystérieux et bizarre, c’est Takumi…

Si sa réaction était drôle, celle de Masao l'était tout autant, puisqu’au lieu de le pousser, histoire de mettre une distance, comme il se devait de le faire, étant macqué, le voilà qu’il posait sa main sur son dos. La douce chaleur qu’il avait ressentie lorsqu’il était dans ses bras, quand il l’avait auprès de lui, était si bienfaisante, qu’il regrettait de le voir s’éloigner…
Tout en baissant la tête, Takumi lui demanda pardon, ce à quoi le rouquin lui dit qu’il n’avait pas à lui quémander cela. Oubliant de réfléchir, il posa sa main sur sa joue, y exerçant une petite pression pour qu’il relève la tête. Il ne voulait pas de ses excuses, pourquoi faire ? Il n’en avait pas le besoin, surtout que si cela avait gêné le fils du maire, il l’aurait repoussé gentiment.

Il glissa en suivant sa main sur son cou, son épaule, longea le long de son bras pour attraper le bout de ses doigts.
Alors qu’il allait parler, son koibito apparu dans son esprit, surement Conscience qui faisait des siennes, suffisamment en tout cas pour faire réfléchir le Sucre de canne. Le voilà qui se mettait à se châtier. Comment pouvait-il faire ça ? Il n’était pas le genre à tromper. Il détestait l’infidélité : Si on préférait autre, qu’on casse avec la personne avec qui on était, avant de commencer quelque chose avec autrui. Mais pour cela, fallait qu’il sache s’il voulait arrêter avec Aki pour débuter avec Takumi, et là… C’était une autre paire de manche.

Se criant mentalement dessus, il lâcha la main qu’il tenait. Il devait dire la vérité, le mensonge faisait tellement de dégâts… Il en avait eu la preuve avec les G-boys, quand il leur avait caché, pendant 6 mois presque, qu’il était avec Kurosawa. Il n’était pas près d’oublier que c’était à cause de cela qu’il avait reçu le premier coup de poing de sa vie de la part de son meilleur ami !

Allez, on prend une bonne inspiration pour se donner du courage et on balance à Yoshida qu’on sort avec un mec depuis un an, maintenant. Petit instant de silence, histoire de le laisser enregistrer l’information. Il reprit la parole pour dire qu’il l’aimait, mais que son confrère de scène le troublait énormément, il pensait tout le temps à lui et voulait être près de lui.
Il aimerait le connaître d’avantage, il en avait besoin pour pouvoir mettre un nom sur ce sentiment étrange qui l’envahissait quand il était près de Taku…

Ce dernier commença à s’énerver en disant qu’il aurait dû commencer par ça, il voulait qu’il sorte quoi maintenant ? C’était sa vie, son choix. Mwé… En gros, qu’il se démerde, quoi ? Bah tien, maintenant qu’il savait qu’il était avec quelqu’un, cela changeait énormément la donne. Le caractère froid et distant à souhait de son kohai le toucha. Il en détourna le regard, n’ayant pas l’envie de le voir ainsi. Le Président lui sorti qu’il n’avait pas de temps à perdre, il avait des projets à accomplir, des rêves, avant qu’il ne soit trop tard, genre… Comme s’il allait mourir demain ! S’il savait… Alors qu’il fasse ce qu’il veuille.

Bah voilà… Il l’avait sa réponse… Takumi n’attendrait pas qu’il choisisse, il le faisait pour lui. Les larmes lui montèrent immédiatement aux yeux, suite à cette pensée. Il n’avait aucune raison de les cacher, le Lycéen s’était déjà tourné pour sortir de la voiture. Elle s’était arrêtée ? Il ne l’avait même pas remarqué…
La portière s’ouvrit, voilà, qu’il sorte, c’était sûrement la meilleure chose à faire, même si cette décision lui faisait mal, alors qu’il aurait dû ne rien ressentir… Mais non, cela lui faisait de la peine, fallait être honnête, on n’a pas les larmes qui menacent de dévaler les joues, si la situation ne faisait ni chaud ni froid !

Le 3° année se retourna, prenant par surprise le roux qui ne s’y attendait vraiment pas. Il l’attrapa par son haut pour le faire s’approcher de lui et posa ses lèvres sur les siennes. Qu’est-ce que ? Non, pas de question, sur pause le cerveau, profitons simplement de ce baiser. Son ami rompit le contact, plongea ses yeux dans le sien, puis sorti du véhicule, refermant la portière derrière lui.

Masao toucha ses lèvres du bout des doigts, regardant Takumi qui ne semblait pas décidé à s’en aller. Il devait comprendre quoi par cet échange ? Qu’il était près à attendre un temps soit peu, malgré tout ce qu’il lui avait balancé dans la figure ? Son attitude était aussi transparente que du pétrole ! Il n’y avait pas 36 moyens de savoir…

Le G-boy sorti de la Mercédès et essuya ses yeux encore rouge du rapport avec l'eau salée. Il enlaça le Lycéen par le dos, croisant ses mains sur ses abdos, tandis qu’il posa sa tête sur son trapèze, au niveau de son épaule. Ah… De nouveau cette douce chaleur… Il ferma les yeux une seconde pour en jouir, avant de les rouvrir :

- Tu sais que t’es aussi clair que le brouillard, toi ?

Il eu un léger sourire puis ajouta :

- Tu peux attendre que je prenne une décision, alors ? De plus, toi aussi, tu es un tantinet pommé dans tout ça. Réfléchir ne nous fera pas de mal. Je ne mettrai pas des mois à savoir ce que je veux vraiment, alors… Accorde-moi un brin de ton si précieux temps, s’il te plait.

Takumi fixait toujours la façade de son immeuble, le regard quelque peu profond mais qui était aussi ailleurs, plongé dans ses pensées et nullement connecté à la vrai vie. Mais pourtant, il était sensible au moindre bruit, écoutant ce que la voiture allait faire : démarrer ou un bruit de portière qui s’ouvre. Il ferma alors les yeux, comme s’il allait prier pour que la bonne solution soit exaucé.
Ah mais aussi, s’il n’avait pas dit ses paroles si bizarre, si contradictoire avec ses gestes d’après, lui dire qu’il ne va pas l’attendre pour ensuite l’embrasser… Pauvre Masao, il ne devait pas comprendre notre comédien. Mais après tout, n’était-il pas habitué à force ? Bah oui, notre jeune garçon est ainsi.

Peu sûr de lui sur certaines choses, il a dut mal a vraiment ressentir, enfin si, il ressent des sentiments, mais lui n’arrive pas à les décrypter. Il se trouve donc lui même mystérieux et passe sont temps à essayer de se comprendre. Beaucoup dise de lui qu’il est mystérieux et que pour certains cas n’exprime pas ses sentiments, surtout en amour. Alors, vous pouvez compatir. Dure pour quelqu’un de montrer ce qu’il ressent alors qu’il est lui même troublé par ses propres sentiments. Oui, complexe notre Takumi, complexe…

Enfin, la porte de la voiture se fit entendre, notre jeune comédien rouvrit doucement les yeux sans pour autant se tourner, restant face à son immeuble. Il entendit des pas s’approcher de lui et des bras rentrèrent dans son champs de vision pour se croiser sur son torse. Le corps de Masao se colla alors à lui et cette même sensation de chaleur et bien être l’envahit de nouveau. Sensation encore assez étrange mais tout aussi agréable que la première fois qu’il l’avait ressentit.

Un brouillard ? Takumi peut même être pire que ça, si tu savais Masao ce qui se passe dans la tête de notre comédien, un vrai fouillis, pire qu’un brouillard qui ne se dissipe pas et à cause de lui, Taku ne peut rien voir et n’arrive pas à comprendre ce qu’il ressent vraiment. Ce dont il est sur ? Quand il l’a embrassé, il était bien, s’était un geste qu’il ne regrette pas. Ce contact d’être dans tes bras ? agréable qui le rend bien à l’aise et cette idée de ce sentir trop bien, trop prêt lui fait même un peu peur.

‘Hai je sais… Enfin, on me le dit souvent…’

Fin sourire de désolé sur les lèvres de Takumi que son senpai ne vit pas. Puis, ce dernier reprit la parole pour demander du temps, temps précieux pour notre comédien ? Oui c’est vrai, il a tellement de choses à accomplir, tellement de chose à voir, l’idée de ne pas profiter de ses yeux avant de devenir aveugle lui fait tellement peur…
Notre comédien soupira doucement, un soupire pas lasse non, un soupire de soulagement presque. Puis, il prit la parole calmement.

‘Hai… Je suis bel et bien pommé… Mais tu sais… Ce que j’ai dit tout à l’heure, je le pense à moitié. Enfin, je ne peux pas prendre de décisions à ta place Masao, c’est toi qui doit décider. Après j’aimerai profiter de la vie, vivre au jour le jour, voir plein de chose avant que cela ne soit plus possible…’

Takumi se tut quelques instants, histoire de réfléchir à ce qu’il venait de dire. Oui, il voulait vivre, s’amuser, profiter de chaque secondes qui passent mais…

‘… Mais je veux bien attendre, après tout, rien ne peut être décider dans la minute. Mon temps est certes précieux mais je peux l’accorder pour ça. Je dois te paraître étrange mais… Voilà…’

Mais j’aimerai peut être vivre de mes yeux en te voyant tous les jours. Rien que pour cela, son temps précieux, il veut bien le lui accorder…
Bien qu’il soit toujours dans les bras de son ami, il s’en décolla, pas qu’il n’aimait pas ce contact mais juste pour arriver à se tourner et pouvoir être en face de lui, plongeant son regard dans le sien.

‘J’ai aussi besoin de réfléchir, mettre les choses à clair et c’est avec le temps que je me rendrais compte ne ? M’enfin, quand tu le voudras, appelle moi, d’ici là, prend le temps que tu veux…’

Un sourire apparut sur les lèvres du président du club de Théâtre, sourire franc mais avec un côté un peu triste et… mélancolique en quelque sorte.
Il resta ainsi, face à Masao, attendant de voir ce qu’il allait dire mais aussi prêt à rentrer chez lui pour laisser son ami méditer.

Masao sorti de la voiture et passa ses bras autour de la taille de Takumi, posant sa tête sur son épaule. Il resta un instant ainsi, appréciant cette douce chaleur qui le reprenait à chaque fois qu’il touchait son kohai.
Il reprit la parole pour lui dire qu’il n’était pas facile de comprendre ce qu’il voulait. Ses gestes étaient à l’opposé de ses dires. Il fallait deviner ce qu’il voulait vraiment quoi @_@ Le Lycéen confirma qu’il savait qu’il n’était pas clair et qu’on le lui disait souvent. Bah tien, rien d’étonnant =p

Le rouquin lui demanda alors s’il pouvait lui accorder un peu de son si précieux temps. Il fallait qu’il pose tout à plat, qu’il comprenne ce qui se tramait en lui. Le 3° année non plus, ne semblait pas totalement sûr de ses sentiments, alors ça ne ferait pas de mal de prendre le temps de se poser tranquillement, non ?

La réponse fut positive et il rappela que c’était au fils du maire de faire son choix, qu’il respecterait sa décision. Il voulait profiter de chaque instant de la vie, mais pourquoi disait-il cela ? C’était si étrange… Takumi n’avait que 19 ans, il l’avait devant lui l’existence. Elle n’allait pas disparaître d’un seul coup.
Il retira ses bras d’autour d’Yoshida quand ce dernier se retourna pour lui dire qu’il lui fallait du temps également et qu’il lui téléphone quand il le voudra. Le Sucre de canne eu un léger sourire :

- Merci… Et toi aussi, quand tu veux, téléphone moi, n’hésite pas… Même s’il est 3 heures du matin. Je viendrai…

Il serra sa main dans la sienne quelques instants puis monta dans la voiture. Il demanda au chauffeur de démarrer et fit de la main à Takumi.