Chaud devant ! [PV Date Hojou]

Week end. Le vendredi soir, Yujin –vêtu d’u petit short, d’un t-shirt bien large, jambe et pieds nus- reste affalé sur son canapé devant la télé, un carnet sur les genoux et un stylo à la main. En effet, elle prend note des projets pour les deux prochains jours, histoire de ne rien oublier. Cependant, elle n’avait pas programmé le fait d’avoir le bout de son nez dans ses bouquins de cours ! Bien que cela fait à peine deux mois depuis la rentrée… Mais, sortir entre amis, se « battre » avec Ayu’ reste bien plus intéressant, amusant ! De plus avec ce temps radieux, ce serait du gâchis de ne pas faire des activités en plein air. Enfin quoiqu’il en soit, ce n’était pas l’heure à songer, d’après elle, à des choses inutiles. Mise à part quelques corvées auxquelles elle se devait d’exécuter pour faire tourner la maison, elle n’avait pas grand-chose de prévu… Fixant le PC d’un de ses colocataires le regard vide, elle tilta au bout de quelques secondes. Quelle génie ! Elle se connecta à sa boite mail. Ses doigts parcourant les touches du clavier à grande vitesse écrièrent un message électronique à son ami Date. Date, c’est LAGAFFE à la sauce nippone, un maladroit qu’on ne peut guérir de ce maux. Bref ; elle lui adressa ces quelques phrases :

« Hello Date !
Tu vas bien ? Hm, je voulais savoir… T’es libre demain aprèm ? Dis-moi oui é_è…
C’est enfin le week end, il fait beau ! On pourrait se donner rendez-vous à l’entrée du parc vers 14h. Quand dis-tu ? ^-^
Bisou ; Yujin. »

Il répondit très rapidement pour lui apporter une réponse positive, qui la ravit ! Yujin avait hâte et se demander déjà ce qui allait leur tomber dessus… Car forcement, il allait se passer quelque chose. En compagnie de Date, c’était l’inévitable. Elle en pouffa même de rire d’avance. Bref. Elle ne veilla pas trop tard, contrairement à son habitude. Bah oui ! Si c’est pour être comme un zombie, ce n’est pas la peine.

Le lendemain. Elle se leva tranquillement en milieu de matinée, filant directement à la douche avant de savourer un petit déjeuner bien copieux. Elle avait coiffé ses cheveux d’une façon naturelle. Puis, elle revêtit un legging fin et léger, sous un t-shirt blanc à motif ; pour parfaire sa tenue : bracelets, et un collier assez long avec comme pendentif un ourson quelque peu… destroy. Tout un style quoi. Elle finit par le maquillage : yeux entourés de noir, trait d’eye liner, et un gloss pour rosé ses lèvres. Enfin de compte, elle se retrouva rapidement en retard. Sera-t-elle un jour à l’heure quelque part ? Ne serais-ce qu’une fois ? Hm. Faut pas rêvé non plus. Yujin chaussa rapidement ses baskets blanches pour s’en aller à grandes enjambés. En cours de route, elle entama même la course. Cheveux au vent, libre et battante, elle fila à toute allure.

14h10. Même si il y avait foule, étant donné la fin de semaine. Elle réussit à repérer la silhouette de Date avec une facilité déconcertante, et hurla son nom avant de se pointé face à lui. La jeune femme le serra affectueusement dans ses bras, un énorme sourire aux lèvres. Du genre démonstrative, elle se fichait bien du regard des autres. D’ailleurs, c’était celui de son ami qui comptait le plus en cet instant présent.

- O-ha-yo ! articula-t-elle avec beaucoup d’énergie. Excuse-moi, j’espère ne pas t’avoir fait attendre trop longtemps…, rire nerveux.

C’est partit ! La coréenne mena le pas, et ils s’enfoncèrent dans le parc, évitant un tantinet la foule. Les couleurs de l’été faisaient un merveilleux paysage. Les arbres, haut au dessus de leur tête, laissé de grands rayons de soleil illuminés leurs visages. Un banc. Ils posèrent leurs fesses tranquillement face à l’eau claire et brillante du lac, sur lequel des canards faisaient mumuse.

Rencontre avec Date. Cela faisait un petit bout de temps que ce n’était pas arriver… Mais rien n’avait changé pour autant ! Date avait gardé sa bouille adorable, son sourire d’ange, sa touche d’humour, et lui offra même le plaisir d’un instant câlin. Yujin savait éperdument qu’il n’était pas démonstratif à ce niveau, ça l’amusait. Vêtu d’un pantacourt, t-shirt, convers, il marchait aisément, d’une façon légère guidait par la coréenne. Cette journée ne s’annonçait pas trop catastrophique, du moins, pour le moment… Ils avaient à peine eu le temps de s’installer calmement, observer le paysage qui les entourer : le parc de Ueno était l’un des plus jolie, notamment pour son trop plein de verdure, agréable en cette saison. Qu’un bruit sourd brisa le chant des oiseaux. Dada avait faim. Le goinfre !

- Dis moi t’aurais pas un p’tit creux par hasard ? C’est pas que j’ai faim hein…

Imbécile. C’était quoi cette feinte ? Elle ria ouvertement, la main devant la bouche. Avant de lui répondre positivement –bien sûr-, elle le taquina en faisant sauter son index sur son ventre plat. Spoing. Spoing. Manger, certes. Mais quoi ? Yujin pensait plutôt à un petit encas tel qu’une glace, ou une gaufre, crêpe peut-être ? Cependant, par cette chaleur, les marchants de crème glacée se faisait bien plus nombreux. Nourriture saisonnière plus qu’un autre met. Elle regarda autour d’elle, et fit un signe de tête à Date pour l’incité à regarder dans la direction souhaiter : petit café intitulé « ice cream ». Leur spécialité très certainement.

- Bon, bon. Je comprends que tu n’es pas faim à cette heure de la journée Dada… Mais moi si, tu m’excuses ? Je vais me prendre une petite glace, huhu.

Dérision. Ironie. Il s’empressa de la suivre, et une course s’entama d’elle-même. Vainqueur : Yujin. Ok. Il n’y avait aucun mérite puisqu’elle avait une longueur d’avance, je vous l’accorde. De plus, le jeune homme avait bousculé une personne sur son chemin -bien digne de lui ça-, un garçon qui semblait pressé, et de ce fait, éloigna le nippon d’un coup de coude. Une simple excuse, et tout s’arrangea. Ouf. On avait frôlé l’incident, alors que l’après midi venait tout juste de débuter. Yuyu vint rejoindre son ami, et le cogna doucement à l’aide de son poing au niveau de sa tête : « Baka ! » lança-t-elle d’un ton rieur.

Arriver devant le comptoir aux mille et une glaces, la coréenne affichait un regard pétillant et plein d’étoiles. C’était son dessert/goûter/encas préféré. Tant de choix qu’elle supplia son ami de revenir un autre jour pour avoir la chance de tout goûter. Noix de coco, mangue, framboise. Voilà les trois boules qu’elle avait choisies tant bien que mal, mais avec plus de mal tout de même. Date prit trois nouveau parfum quand fut venu son tour, et ils se mirent lentement en route. La brunette engagea la conversation avec une simplicité naturelle :

- La noix de coco n’est pas très sucré est apporte une certaine neutralité des saveurs avec la framboise qui est plus savoureuse et la mangue légèrement amer. Un mélange parfait, qui s’accorde à merveille. Goûte !

Elle fourra sa glace dans le nez de Date pour ensuite poursuivre.

- Et toi… T’as pris vanille et cookies qui semblent être aussi bon que le choco/vanille, et pour tout gâcher avec ton écœurante bubble gum hypeeer chimique ! Pourquoi t’as fais ça ?!

Le nippon ne se laissa pas faire et contre attaqua avec tout sa hargne. Yujin, bien qu’elle fronçait ses sourcils, continuait à savourer sa glace dite « parfaite ». Un débat complètement inutile, mais si digne d’eux… Heureusement que personne ne pouvait les entendre, n’ont pas qu’ils se sentiraient honteux, mais la population s’interrogerait sur ce couple d’amis des plus atypique. Effrayant ? Presque ! Ou totalement, tout dépend du taux de conneries à laquelle vous avez été habitué. Le débat fusa durant plusieurs dizaines de mètre encore, avec la coréenne persuadé de son mélange parfait, et l’autre défenseur du parfum bubble gum. Ce dernier tellement convaincu par ses propos ne faisait plus attention où il marchait, de plus, il était bien connu pour posséder deux pieds gauche, et non pas un droit comme tout le monde. L’heure était venue, Yujin vu arriver la scène gros comme le nez au milieu de la figure.

Date trébucha sur une racine, tentant de se rattraper il écrasa son goûter dans le dos de la personne face à lui : un t-shirt blanc, coloré de rose, brun et jaune pâle à présent. Les morceaux de biscuits restaient collés, et du au choque le maladroit rebondit pour finir le cul par terre. Ventre sur pattes tel qu’il était, il lécha sa main contenant le peu de reste de glace. Yujin éclata de rire, et s’écroula presque à côté de son ami. La victime de l’incident se retourna furax, d’autant plus humilié par la réaction de la lycéenne.

- Ca te fais rire imbécile ?

Un colosse à grosse voix. Yuyu s’éventa avec sa main pour tenter de reprendre son sérieux, mais l’image du tableau peint sur le dos de l’autre gros dur lui restait gravée dans la tête. D’autant plus que Date ne s’excusa pas avant d’avoir engloutit la moitié de sa main. Il pleura un petit instant la perte de sa glace, face au visage rouge écarlate du bonhomme pas content. Bref. Elle était achevée.

- C’est bon c’est que de la glace ! Fou toi torse nu le temps de rentrer chez toi, il fait assez beau, nan ?

Elle releva son ami en lui souriant amicalement. Quoi il était encore plus furieux ? C’est dingue les chieurs qu’il peut y avoir x_x.

Elle pouvait bien rire la Yuyu è_é mais il fallait bien qu’il lui fasse comprendre de manière, plus ou moins, subtile qu’il fallait qu’il se nourrisse ! Tirant la pointe de sa langue en direction de son amie, il la rétracta aussi vite qu’il venait de la sortir : Date eut un petit rire enfantin ! Yuyu s’amuser à taquiner son petit ventre plat, malheureusement, par manque de sport, il n’y avait que le tissu couleur chair qui recouvrait l’intérieur de son être -quoi qu’un peu de gras s’était placé, à force de bouffer tu me diras =_=. Bref, le nippon trouvait amusant que la coréenne ose ce genre de comportement en public : à vrai dire il appréciait justement le fait que celle-ci soit plus dévergondé que d’autres demoiselles aux airs coincés et inabordables ! Puis tel un gamin, il suivit le coup de tête GPS de Yujin : tournez à droite ! Tous en s’exécutant, ses yeux brillèrent à la vue du nom de l’insigne « Ice Cream », quoi de mieux par une journée chaude et ensoleillée comme celle d’aujourd’hui ? Franchement, rien !

L’estomac concentré au vu de l’alléchante nomination du café, son esprit dut se tourner vers la rieuse dindonnière -mouhahaha-, et une moue plus que craquante se forma sur son joli minois : les joues gonflées tel un hamster s’étant rempli les joues de diverses graines ! Elle était douée pour l’appâtée, bien que la demoiselle ait déjà quelques mètres d’avances le garçon se leva dans l’optique de la suivre jusqu’au bout du café -le monde se sera pour une autre fois-. Pour l’attraper Date se mit alors à courir, oubliant sa fainéantise légendaire, il s’autorisa un petit sprint qui ne lui apporta pas victoire satisfaisante, de plus cette course n’était pas valide ! Il y avait eu tricherie è.é. Un homme âgé d’une trentaine d’année s’était fourré en pleins du chemin qu’empruntait le semi-coréen, alors imaginez qu’il fallait que ce monsieur se poste dès le début de la course pour que le cerveau de Dada puisse anticiper l’approche et surtout éviter de se prendre un méchant coup au niveau du thorax : aie ! Tout ça n’était que la faute de Yujin, elle avait tout prévu la saleté : il en était persuadé ! Puis la jeune fille le rejoignît, n’oubliant pas, évidemment, de coller son poing au niveau de son front accompagné d’un léger : Baka qui fit alors grimacer et sourire Date.

Arrivés devant le comptoir où tous les parfums, du plus appétissant au plus repoussant; étaient exhibés ! Le visage de Dada s’éclaira soudainement à cette merveilleuse vue, il était alléché par tant de saveurs ! Par chance, le café n’était pas bondé, ce fut donc dans une sérénité des plus complètes qu’il choisît trois parfums de glace de manière presque aléatoire -la saveur cookies était impossible à manquer-. Savourant du regard son cône bien remplie où trois boules de couleurs différentes trônaient, Yuyu débuta une tirade sur le mélange des saveurs qu’elle venait de désigner pour satisfaire ses papilles gustatives. Son dialogue semblait savoureux et délicat, Date en avalait chaque syllabe quand soudainement la mauvaise critique concernant son chef d’œuvre : rose bonbon, châtain clair, et beige ! Elle semblait outrée du fait que le coréen ait choisi un goût si étrange et chimique alors que les autres formaient un mélange doux ! Quelle réponse pouvait il fournir ? Qu’il avait la plouf entre bubble-gum et un autre truc du même genre ?!

« A ton avis ? Faut bien que je t’emmerde un peu ! Et puis je fais ce que je veux, et la noix de coco c’est dégueulasse si tu veux savoir ! »

Hop il avait enchaîné les réponses, il avait été incisif ! On ne critique pas les choix bizarroïdes de sa majesté Date è.é c’est inconcevable, malgré le fait que ses répliques n’étaient pas des plus convaincantes. Ils entamèrent une petite promenade, chacun défendait son cône d’une défense spectaculaire : rien, ils ne laissaient rien passer, et parfois entre deux il donnait un coup de langue pour gouter à sa glace ! Il savourait malgré tout ce mélange subtil et étrange à la fois, il était vrai que le bubble-gum coupait le gout des deux autres mais tant pis il assumait son choix et ira jusqu’au bout de son met ! Du moins Date espérait tenir jusqu’à la fin de la garniture, pourtant son espoir s’envola au même instant où lui-même eut l’impression de partir brusquement en avant, le cornet et Dada s’écrasèrent sur le dos d’un pauvre inconnu qui sentit la fraîcheur le prendre. Sur le coup le garçon tenta de prendre la fuite en repartant par l’arrière il rencontra de nouveau la cause de ses malheurs et se retrouva les fesses à terre. La main dégoulinante du reste des trois boules de glaces, il ne put s’empêcher de se la lécher en guise de lot de consolation : entièreté de son gouter venait d’être consumer par l’écrasement ! Tout était collé sur le dos du baraqué qui tirait une tête de déterré ! Pourtant le nippon n’y porta pas la moindre attention, il tentait tant bien que mal à oublier la douleur de cette malheureuse perte ! Ses yeux s’embuèrent doucement, son estomac grogna une dernière fois pour sonner la fin du deuil : il fallait venger la mort de la glace ! Plus déterminé que jamais et n’ayant pas suivit une seule miette de cette affaire, il se releva avec l’aide de sa dinde d’amie : le cheval devait contre attaquer ! Mais dans cette histoire la victime était ce pauvre bonhomme qui n’avait rien demandé, or l’idée de s’excuser ne traversa pas une seule seconde l’esprit de Dada. De plus il sentit l’obligation de renchérir la riposte de la belle coréenne.

« Au pire garde ton tee-shirt, le rose bonbon, accompagné de ses pote la vanille et le cookie, donne un beau mélange ! Et le rose est à la mode, ça te donnera des airs de bisounours tu dois être en manque d’affection vu la dégaine que t’as ! » Il reprit son souffle avant de reprendre. « Ca va créer une nouvelle mode ton haut ! »

Les paroles de Date avaient semblés l’atteindre de pleins fouet ! Tandis que Yujin continuait de se fendre la gueule devant cette scène horriblement comique. Il en fallait si peu au garçon pour sortir de ses gongs ! Bref, le gros dur s’approcha du garçon, rétrécissant la promiscuité qui les séparaient ! Il semblait près à exploser, il se retint pourtant. Chose qui poussa Dada a repoussé les limites de la politesse, parfois, il fallait l’avouer, il n’était pas raisonné et aujourd’hui il était en tord : seulement il ne supportait pas le fait d’avoir perdu sa sucrerie glacée !

« Rembourse moi ma glace ! »

… Il venait de franchir la barre, mais il ne silla pas. Le regard féroce, il sentit une implosion certaine chez son interlocuteur, qui dans son énervement attrapa la glace de Yuyu et l’écrasa grossièrement tout en l’étalant par la même occasion. La jeune fille, tout comme Date, n’apprécia en rien ce geste et se posta similairement face au lourd. L’autre ne disait rien, il attendait la réaction du semi-coréen qui ne tarda pas à engager un combat du regard le plus noir et effrayant qu’ils pouvait se lancer. Avant d’en venir aux mains, il fallait essayer de le régler gentiment puis après nous passerions à la manière forte !

« Tu vois on est jumeaux de Tee-shirt ! T’es content ? Maintenant tire toi avant que je t’écrase ! »

Il venait de parler, d’une voix grave à faire fuir les plus courageux ! Date ne bougea pas, il pivota simplement vers son amie, posant ses deux mains sur ses deux frêles épaules. Il semblait que le temps était venu, il gardait un sévère, à la limite du ridicule, sur sa frimousse. Respirant un bon coup, il ouvrit enfin la bouche.

« Si jamais tu vois que je suis sur le point de crever.. Tu vois le gosse là-bas, qui se goinfre de sa foutue crêpe qui me donne la dalle. Tu lui piques et tu l’écrases sur sa grosse face de macaque ! Okay ?! » Chuchota-t-il au creux de l'oreille de la coréene.

De nouveau, il se retrouva au niveau du torse de méchant -il devait bien faire deux têtes que notre maladroit préféré-.

« J’ai peur è_é je tremble ! »

Tous les regards semblaient s’être tournés vers eux, il devenait les acteurs d’une scène clef d’une pièce de théâtre. Le rideau venait de se lever, les spectateurs observaient chaque mouvement, souhaitant que le moment propice s’exécute. Cet instant débuta lorsque Date eut la bonne idée de faire une sorte de « Kaméhaha » et fit heurter ses deux paumes contre les tablettes, bien dures, de son adversaire. Yujin comprit de suite que le garçon venait de se faire plus de mal que l’inconnu. Le semi-coréen n’abandonna pourtant pas, frappant de toutes ses forces contre le torse du mécontent, se bousillant les mains parallèlement. Au fond de lui sonnait un : Hoho, on a un problème =_= ! En même temps, quel idiot s’affronterait à l’impossible ? Mis à part notre cheval national, personne ! On lui avait vraiment greffé un poids chiche dans la tête, il n’avait pas d’encéphale juste un féculent qui comblait un vide imposant ! Etrangement il se sentait petit, puis il prit quelques centimètres lorsque monsieur propre -j‘ai décidé qu‘il était chauve- l’attrapa par le col et fit quitté ses talons du sol. Pas besoins d’image pour comprendre qu’il se retrouverait inerte sur le sol sacré du parc d’Ueno après s’être pris un joli pain. A cette idée le nippon grimaça à l’avance d’une douleur qu’il s’inventa, ses pauvres se clorent à ce même instant.

Ca ne dura qu’une seconde mais il sentit, comme convenu, la texture de la peau s’écraser sur son visage, moins violemment qu’il l’avait prévu. Normal : notre dinde préférée -Yuyu- venait d’envoyer la crêpe encore chaude sur le visage du costaud, il avait lâché Date qui retomba au sol la joue gonflée. Mais ils n’attendirent pas : Yujin releva en vitesse son ami du sol et tout deux débutèrent une course folle : il fallait fuir l’horrible yéti ! Seulement il fallait le prédire : Dada trébucha plusieurs mètres après. Il était joliment allongé sur la route, au milieu d’une circulation dense : les voitures freinés, s’embrochaient, l’évitaient tant bien que mal. Tous ça pour dire qu’il venait de créer un énorme ralentissement pour les véhicules mais aussi pour eux.

Le méchant monsieur s’approchait dangereusement de ses cibles. Il n’était plus seul : une dizaine de gars du même genre l’entourés dorénavant.

Un cheval, une dinde VS M. Propre. Bien que la scène fût des plus comiques, la « victime » se montrait de plus en plus désagréable. Quelle plaie. Il faut dire que la réplique de Yu’, puis une couche supplémentaire plus violente de la part de notre cheval nationale, Dada –hahaha-, avait de quoi le rendre simplement fou. Cela n’empêchait pas les gloussements de la coréenne. Cependant, ses derniers s’arrêtèrent net, lorsque monsieur propre combla le vide entre lui-même et son ami avec sa présence imposante, et que cet imbécile insouciant renchérit avec une phrase complètement déplacé ; un remboursement. Etait-il fou ? Ce n’était qu’un goûter, certes sacré, mais s’il en aurait l’envie plus tard, Yujin serait prête à lui en offrir une nouvelle ! Et bien plus garnis ! Autant de parfum chimique étrange et extravagant au niveau de la couleur qu’il souhaiterait. N’est ce pas trop mignon ? Non. Elle trouvait seulement que sur ce coup là, Date avait fait preuve de provocation, rien de plus ! Mais son petit air furieux le rendait terriblement adorable… A tel point, qu’elle était prête à le prendre dans ses bras pour lui tirer les joues suivit d’un gros « maaaaah » insignifiant, accompagné par ce genre de gueule « é_è ». Mais cela aurait été au summum de l’incompréhension. De plus, il risquerait de lui en vouloir d’avoir agit d’une manière si déplacer dans cette situation -plus ou moins- sérieuse. Pendant ce laps de temps, Yujin songea à toutes les choses énumérées, les yeux rivés sur son ami. Elle n’avait en aucun cas vu le coup qui la chiffonna d’avantage. Sa glace s’envola soudainement d’entre ses doigts, et s’écrasa avec violence sur le t-shirt du nippon. Yujin écarquilla les yeux, sentant le sang monté à la tête. Elle ignora le combat de regard qu’ils s’étaient lancé, et mordit sa lèvre inférieure avec rage. « Cousin de t-shirt », j’t’en foutrais moi des cousins de t-shirts, enfoiré de première. Elle ne désirait qu’une chose à présent, contre attaqué ! Peu importe le ton grave qu’avait adopté M. Propre.

Cependant, elle fut coupée par le semi-coréen, qui glissa une phrase à son oreille, après s’être mis face à elle. La lycéenne voulut pouffer de rire à la vue de son ami marqué par cet air sérieux, sévère. Elle se retint. De sa douce voix grave, il débita un plan d’attaque en cas d’extrême urgence. Yuyu grimaça, bonne idée, elle le lui accorda, mais elle ne voulait pas qu’on abime sa jolie bouille. Néanmoins, elle acquiesça. La scène qui suivit se déroula à grande vitesse, malgré que son cerveau tournait légèrement au ralentit. Date se rapprocha du molosse, une dernière provocation avant qu’il ne tente de se prendre pour Sangoku, et se fasse plus mal que sa cible. Yujin murmura une phrase qui se glissa entre ses lèvres : « mais tu veux te suicider ? ». Elle était réellement sidérée… Certes, c’était un spectacle intéressant, et qu’à présent, ils étaient observer de tous, mais ça risquait de se finir mal. Date, tu vas avoir bobo ! Néanmoins, elle s’amusait ! Oui, il n’y avait qu’elle pour s’amuser de telle situation. Mis à part, lorsque son ami quitta le sol. Le cœur de la coréenne du loupé un battement, ce qui la boosta et elle agit enfin. Rapidement mais discrètement, elle alla rendre une petite visite au gosse qu’avait cité Dada, et lui piqua sa crêpe qui était encore brûlante. Une furtive excuse par un clin d’œil et elle sprinta vers la scène d’action. D’un saut gigantesque –ou presque-, elle éclata la nourriture sur le visage du chauve, et se rattrapa au sol. D’une synchronisation, l’enfoiré avait collé son point à la figure du nippon.

- DADAAAAAAAAAAA !

Surnom un poil ridicule tout de même. Yuyu se prit dans un sauvetage à la « alerte à Malibu », mais n’eut pas vraiment le temps. Elle releva en vitesse son ami, ainsi, ils entamèrent une course folle au cœur du parc. En moins de dix secondes, ils se retrouvèrent à la sortie de ce fameux parc, et le nippon refit des siennes en trébuchant sur un passage piéton. Panique. Les voitures freinèrent tant bien que mal, provoquant un bouchon énorme, pour un si petit être qu’était le Hojou. La coréenne fit rapidement demi-tour –ayant une légère longueur d’avance-, et alla ramasser son compagnon.

- Tu veux mourir ?! Pwah ! Tu m’as fait peur là, s’pèce… s’pèce de baka >w< !!, hurla-t-elle avec angoisse.

Elle l’observa sous tous les angles, histoire de faire l’état de la personne. Conclusion, juste une petite égratignure au niveau du genou droit… Un coulis rouge intense finit par perler sur sa jambe. Automatiquement, elle essuya délicatement la plait de ses doigts, et n’eut pas le temps de réfléchir à comment se débarrasser du liquide, qu’on les interpella : le vilain monsieur avec un bonus de dix autres colosses.

- Vous êtes coincés, le minus et sa copine !

Moment de réflexion. Yujin savait pertinemment qu’il allait lui arriver quelque chose en compagnie de Date LaGaffe, mais tout prenait une ampleur assez importante tout de même. Cela n’empêchait pas qu’il fallait jouer le jeu à fond, au-delà des risques. Elle ne s’accorda qu’une minute avant d’agir. Sa main intacte alla caresser doucement le visage de son cheval préféré –qui était debout à présent- et lui susurra à l’oreille d’une voix sereine :

- Je ne veux pas mourir… Tu as juste à m’attendre de l’autre côté du passage piéton.

Demi-tour, elle faisait face, s’avança à pas lent, mais pas exagérément. Il fallait tout de même libérer la circulation qui reprit son cours. Son regard froid comme la glace se changea en braise. Arrivé devant la horde de grands méchants loups, elle s’inclina amplement pour bafouiller des excuses. Ses yeux s’humidifièrent, tremblotant à peine ; comédie. Le fait qu’elle est une main tâchée de sang joua aussi. L’un d’eux s’avança pour lui montrer une inquiétude non fondé. Intérieurement, elle riait. Ainsi, d’une manière incroyablement crédible, Yujin inventa une histoire de toute pièce pour inverser les rôles, et donc remonter les autres contre le leader. C’était eux les victimes, et non pas le contraire. Du moins, ce qu’ils ont finis par penser… Evidement, l’autre grande gueule ne se laissa pas faire, et lui aboya dessus comme une moins que rien. Il a réussit. La coréenne sortie de ses gonds, et le gifla avec toute sa force de sa main ensanglantée, elle l’acheva par un coup bien placé au niveau des parties sensibles, profitant qu’il soit recourbé pour finir avec un coup de coude sur la tête qui la fit frissonner tant il avait un crâne d’œuf dur. La scène se déroula à une allure folle, tant mieux pour elle. La coréenne se retourna et se mit à courir le plus vite possible. Quand deux petits mètres séparèrent les lycéens, elle lui hurla de prendre ses jambes à son coups. Cet imbécile eut du mal à comprendre, était-ce sa plait qui l’avait rendu hors service ? Ou leurs courses folles à répétition ? Dans tout les cas, il n’avait pas le choix. Il fut rapidement réveillé quand ses doigts se trouvèrent entrelacés avec ceux de la brunette, et tirait par celle-ci. Le rire argentin de cette dernière éclata à l’entente d’insultes de la part des cabots ; ils hurlaient comme des porcs. Bien joué Yuyu, elle les avait roulé dans la farine avec une facilité déconcertant. Tant bien que mal, mais plus mal que bien, elle lâcha cette phrase à destination des petites oreilles de Date.

- Ils ont cru à un mensonge énorme ! La bande pensait que c’était lui le méchant et pas nous… trop bon quoi ! Comme ça, si je te reproche que c’est de ta faute, tu pourras dire que s’en est autant de la mienne, hahahaha !

Et elle continua à rire d’une façon adorable -telle une dinde-, son sourire illumina son visage… La sensation de cette vitesse portée par ses propres jambes lui faisait un bien fou. C’était comme fuir la mort, une chose qui peut paraître angoissante, mais cela lui procurée une dose d’adrénaline jouissive ! Une des raisons pour laquelle elle aimait fréquenter Date. Oui, ce n’était pas seulement pour sa bouille adorable x). Courir, encore et toujours. Mais au bout d’un certain temps, elle sentait son compagnon ralentir. Il aurait normalement du trébucher mainte fois, mais elle se chargea de le tirer d’avantage pour éviter les chutes ! Fidèles, les moutons suivaient derrière, bien que la moitié ait abandonné. Alors que Yujin sentait les forces la quitter, le semi-coréen quand à lui était au bout du rouleau. Dans la frénésie de la course, elle fuit dans un centre commercial, toujours accroché à son cheval, et se cacha dans un magasin pour homme ; le premier qu’elle aperçut. Les clients et responsables de la boutique ne comprit pas ce qui se tramer, et restèrent bouche bée. Un article au pif à la main, elle entra de force dans une cabine d’essayage vide. Toutefois, il était louche de voir deux paires de jambes dans un même espace. Réflexe, elle porta Date comme s’il était un enfant, c'est-à-dire, face à elle, son ventre collé au bassin du jeune homme. Une expression de surprise était lisible sur le visage de ce dernier, et il avait de quoi. Elle adopta un regard plaintif, du genre « ouais s’cuse, mais c’est pas ma faute hein u_u’’ ». Notre cheval national n’eut d’autre choix que de s’accrocher au cou de la jolie brune, et elle le plaqua contre le mur pour tenir plus longtemps, économisant ses forces. Un raffut du tonnerre était audible à l’extérieur du magasin, dans le grand hall. La coréenne priait de tout son cœur que, d’une part, personne n’ouvre le rideau de la cabine car cette position était très… hum. D’autre part, qu’ils ne se fassent pas repérés. Son cœur, sa respiration continuèrent la course et n’avaient de cesse de rester à une vitesse constante. Pour se calmer, elle posa sa tête sur l’épaule de son ami. Elle ne pouvait rien entendre de ce qui se passait autour d’elle, un bruit sourd occupait ses oreilles à cause de son état physique. Aussi, le jeune homme devait certainement sentir son organe vital battre la chamade, comme c’était le cas avec le sien. Elle sentait aussi les souffles de ce baka dans sa nuque, ce qui lui valut plus d’un frisson. A vrai dire, elle n’avait même pas la tête à réfléchir à la posture ambiguë qu’ils avaient adoptée de force. Peut-être que plus tard, elle en sera légèrement déstabilisé, ou pas. Elle avait surtout peur de sa réaction à lui après tout ça… Déjà qu’il ne tolérait que rarement le contact physique, là, il avait eut le droit au grand jeu. Se trouvant un peu bête, Yuyu préparait déjà ses excuses d’avance. Seulement, un rire nerveux lui échappa à cette idée. Elle dégagea son visage, qui se trouva à une proximité affolante de celui de Date. Il sentait encore bon la sucrerie… Le sang de son genou dégoulinait à flot sur le bras de la lycéenne aussi. Plus aucun bruit, elle le lâcha brusquement. Tenant à peine sur ses jambes, il s’écroula à moitié, mais toujours rattrapé par son amie.

Alors que son cœur se calma difficilement, elle pensa : « Si un jour tu me reproches de ne pas t’avoir tendu la main, de n’avoir pas été solidaire avec toi Dada, je te tue. »

Les ennemis avaient sans doute abandonné, et tant mieux. Le problème qui se posait à présent, c’était guérir le bobo du cheval, et lui changé son t-shirt tout crade. Mais avant cela, Yujin s’accorda un petit moment pour remettre ses idées en place. Complètement confuse, elle chuchota une tonne d’excuse, en secouant sa tête de gauche à droite comme un petit chiot. Elle n’avait absolument aucune idée à quoi pouvait bien penser son vis-à-vis, et ça il faut dire que ça l’inquiétait… Et puis zut ! N’étaient-ils pas assez amis pour qu’il lui pardonne cette scène légèrement holé holé –si on a l’esprit mal placé- ? Mais réellement… Je pense que la coréenne était encore plus inconsciente que son ami nippon ! Histoire de bien s’enfoncer d’avantage, elle retira le t-shirt de l’Hojou, accroupie par terre. Il était tellement out, qu’il n’avait pas encore réagit –ou c’était la proximité qu’il avait eut avec elle ?-. Bref. Elle sacrifia le bout de tissu pour s’essuyer le bras, et la plaie du garçon. Ce dernier enfila le nouveau t-shirt qu’elle avait prit en passant, vous vous souvenez ? Cette veine ! Il était plus que jolie et lui allait à merveille !

Cette journée devait être synonyme de risque de mort ! Pour la seconde fois en moins de cinq minutes chrono, Date avait mis sa propre vie et celle de son amie en danger. Il était allongé, complètement aplati sur le passage piéton : il lui suffisait de pivoter sa tête pour apercevoir la noirceur des pneus du véhicule qui venait de freiner de justesse pour éviter d’écraser le nippon ! Cependant plutôt que de lui venir en aide, le conducteur se mit à klaxonner, ce bruit assourdissant brouillé le jeune homme : les citoyens ne pouvaient pas avoir plus de compassion ? Non, personne ne vint au secours du semi-coréen, il sentait leurs regards pesant pointés vers lui mais aucune mains généreuse ne s’adressa à lui. Certes il avait provoqué un embouteillage monstre : était ce de sa faute si sa maladresse lui jouait ce genre de tour ?! Heureusement, Yuyu ne se fit pas trop attendre ; elle le releva et hurla son inquiétude par la même occasion. Il n’eut pas de réaction vis-à-vis des paroles de la jeune fille mais il trouvait ça adorable de sa part. Par chance il n’était pas gravement blessé, il avait juste ressenti une violente douleur au niveau du genoux au moment du levé. C’était sans importance, il ne pouvait pas se freiner pour si peu. Il se retint de se mouvoir lorsque Yuyu passa ses doigts sur sa plaie ensanglantée. C’était assez mignon comme geste, il aurait pu la remercier or monsieur propre haussa le ton tout en s’adressant aux deux zigotos bouchant le passage : Dada et Yujin. Le minus qu’il venait de prononcer ne plus absolument pas au brun, néanmoins il dut se contenir. Cette fois-ci ce fut la coréenne qui prit alors les devants. Susurrant à l’oreille du garçon qu’il valait mieux qu’il se poste à l’autre bout du trottoir. Il aurait bien pu refuser, mais il connaissait trop bien Yujin pour refuser d’obtempérer à sa demande ! Jetant un regard noir intense au troupeau. Il traversa la rue rapidement, gesticulant quelques signes d’excuses aux chauffeurs énervés. Il s’appuya contre le mur face au passage, observant de loin la scène où son amie tenait le rôle principale. Parfois sa vue était obstrué par l’arrivée de passants mais il ne manquait pas les moments les plus importants.

De sa place, il pouvait voir la courbette de Yujin qui devait sûrement s’excuser, sincèrement ou hypocritement. Soudain, tout devint plus intéressant, monsieur propre hurla son mécontentement sur la pauvre coréenne, qui ne tarda pas à réagir en lui collant une bonne baffe bien fraîche ! Il avait du la sentir passer, car même Date grimaça à l’idée de se recevoir une tarte pareille ! Une belle marque rouge, et correctement définit s’était installée sur la joue du chauve, un mélange entre le sang de Dada et la puissance qu’avait donné la dinde dans sa claque ! Puis elle l’assena de deux coups fatals : un positionné au niveau de l’entre jambe, ce dernier fit grimacer de nouveau le garçon qui se couvrit, instinctivement cette même partie. Et elle l’acheva à l’aide de son coude : énorme ! Il était certain qu’il était bien mieux de compter Wonder Yuyu parmi ses plus fidèles amis ! Elle fuit alors, criant au garçon de sauver, je ne vous demande pas ce qu’il se passait à cet instant dans l’esprit de Date mais il n’obéit pas, il avait du mal à réagir -comme d‘habitude remarque- et n’eut pas d’autre solution que de suivre la belle brune lorsque celle-ci entrelaça ses doigts fins avec ceux de l’asiatique. Ils étaient de nouveau partis dans une course folle, tandis que des vagues d’obscénités étaient aboyés derrière eux. D’un peu de force qu’il puisa, le semi-coréen accompagna sa sauveuse d’un rire enfantin : c’était plutôt agréable comme situation. Il se sentait vivre, à travers ces moments intenses, ils n’avaient pas le temps de réfléchir, tout devait se faire sous l’impulsion, même si cela allait les enliser un peu plus ! A vrai dire, c’était exactement ce qui avait provoqué cet événement.

Cependant plus ils couraient, plus le genoux de Date le tiraillait, le sang tâchait ses chaussures et chaussettes. Il supportait douloureusement, tentant d’oublier le mal qui le prenait. Il fallait dire qu’ils étaient tenaces ces balourds, ils n’avaient pas encore lâchés l’affaire ! Au plus profond il espérait que cette mascarade ne tarderait pas à s’arrêter, bon… c’était de sa faute si tout avait pris une telle envergure et Yujin avait rajouté son p’tit grain sel et puis.. Bon okay ! Ils devaient assumer leurs actes, or si ils le faisaient : ils perdaient leurs vies ! Ses hommes n’étaient pas aimables et de simples excuses n’auraient jamais été suffisantes ! Au fond, il se disait que tout était perdu, qu’il ne pourrait plus gouter une sucrerie glacée de sa pauvre existence ; il s’en mordit les lèvres !

Avant même de se rendre compte, la coréenne les avait fait quitter la rue pour les entrainer à l’intérieur du centre commercial le plus proche. Ils se retrouvaient acculer dans une cabine qui ne devait pas dépasser les deux mètres carrés. La proximité était à l’honneur. Il sentait le corps de sa dinde préférait près de lui. Par chance, sa phobie ne s’éveillait pas en sa compagnie, même si Date n’aimait pas spécialement se trouvait si proche d’une personne quelle qu’elle soit. Sa respiration était saccadée, il n’arrivait à retrouver un rythme correct. Il était simplement à bout de force : ses muscles ne répondaient plus aux instructions qu’émettaient le cerveau du nippon. Surpris tout de même lorsque la jeune femme réduit un peu plus la distance qui les séparaient : elle se colla carrément à lui. Quoi de mieux pour l’empêcher de se calmer ? L’organe musculaire, dont l’utilité était de faire circuler le sang, se mit à rater plusieurs battements. La température venait de monter d’un cran : c’est homme ne l’oublions pas ! De plus la position, qu’il mimait, devenait de plus en plus.. Comment dire.. Perplexe. Les bras autour du cou de Yujin, tandis que celle-ci le colla contre le mur.. Bah voyons ! Encore un peu et Date n’aurait pas su se retenir et aurait passé le pas.. C’est un homme après tout, les hormones le travaillent ! Bien que Yuyu reste une amie, elle est l’une des rares à avoir l’opportunité de pouvoir se tenir aussi proche du brun ! Forcément, il était devenu écarlate, ses joues étaient devenues plus rouges que jamais et ses yeux n’osaient plus croiser le regard complice de la belle. Il fut un peu plus gêner lorsque le rire de Yujin résonna à travers la cabine, en gros il asphyxiait là ! Pas qu’elle soit grosse, loin de là.. Ho et puis zut hein, elle n’était qu’une amie, ce genre de situation pourrait parfaitement se reproduire ultérieurement ! C’était anodin après tout…
Arrête de penser de Dada tu vas coursircuiter à force ! Ce déjà être le cas, vu qu’il n’avait plus à réagir, lorsque sa partenaire lâcha prise sur lui, il se sentit attirer vers le bas, l’attraction terrestre. Plus aucunes forces ne se compensaient, par chance il ne s’étala pas, sa dinde préférée le rattrapa de justesse. Tout cet enchevêtrement de problèmes l’avait littéralement achevé, il était fatigué, son genoux continuait à saigner et à le torturait un peu plus chaque seconde. Par chance il peut se reposer quelques secondes, sa pompe sanguine battait continuellement une symphonie aux allures tribales, il avait l’impression que l’entièreté du magasin pouvait l’entendre. La pause se termina aussi vite qu’elle avait débuté. Toujours indifférent, il sentit un léger frisson le prendre lorsque son amie retira son tee-shirt devenu gris. Date ne faisait pas attention aux gestes de la jeune fille, elle s’occupait de lui, le soignait telle une lionne avec son lionceau.. Non, ce n’était pas une bonne comparaison !

De nouveau habillé, Date tira sur le haut de la jeune fille pour la faire descendre au même niveau que lui. Pourquoi ? Il avait un besoins de repos sévère; et c’est pour cette raison qu’il se laissa aller contre la jeune fille, au niveau de sa poitrine. Ho.. Il n’avait plus aucune gêne, il était fatigué è_é il peut bien avoir droit à un bon coussin zut ! C’était une position encore plus délicate que les précédentes, et forcément le cheval commença à s’endormir, ben voyons ! Néanmoins, sa sieste fut de courte durée puisqu’une femme âgée d’une trentaine d’année tira le rideau noir qui séparait cette proximité au reste des lieux !

« Je vous demanderais de… mais… je… REVE ! Trouvez vous un love hôtel ! Les jeunes de nos jours ! Allez ouste ! »

Hein ? Que venait elle de déblatérer ? A cette instant Dada leva les yeux vers cette japonaise rouge de colère, un peu plus et elle le fouettait du regard ! La voix aigue qu’elle venait d’emprunter le sorti de son « ailleurs land ». Il comprit rapidement qu’il n’était bon pour lui de parler ou autre. Il s’éloigna brusquement de son ami, pour se cogner contre le mur d’en face. Un bleu de plus ! Une nouvelle grimace naquit sur son visage, déjà pour la douleur, qui plus est un des mouton de monsieur que le brun avait brièvement aperçu précédemment faisait le tours des lieux. Vivement il repoussa la pauvre vendeuse, et tira le rideau pour les protéger d’une mort certaine, il ne dissimula pas sa crainte à Yujin : la face qu’il arborait voulait simplement tout dire. La bouche grande ouverte, la peau au niveau du front laissait deviner la surprise et surtout la frayeur à l’intérieur des pupilles de Date. Malheureusement la trentenaire était coriace : le nippon et celle-ci jouait à ouvrir et fermer le rideau. Gagner ils avaient attiré l’attention sur eux. A la dernière fermeture du tissu, une voix grave arriva aux oreilles des deux asiatiques qui ne se sentirent pas rassurer. Entrouvrant légèrement, Dada pu entrevoir la scène : la vendeuse prenait cette brute pour un vigile. Leur inquiétude était bien fondée.

« A trois, on se taille ! Un des acolytes de monsieur propre se trouve là ! » Murmura-t-il. « Il faut qu’on se sauve on a pas la choix ! »

Il compta jusqu’à trois, puis les deux se sauvèrent silencieusement, à quatre pattes. La vendeuse continuait sa tirade, tandis que l’homme s’impatientait et jetait quelques coups d’œil vers la cabine. Alors qu’ils pensaient être sortis d’affaire, l’alarme du magasin sonna bruyamment… c’était raté pour le coup ! Il avait omis qu’il portait un tout nouveau tee-shirt, rose.. Le rose c’est moche è_é mais par chance c’est une couleur qui lui allait plutôt bien au ton ! Plus le temps de réfléchir, révélant son visage à l’agresseur, il n’eut pas le temps de penser, attrapa la main de Yujin et la tira pour la faire courir une nouvelle fois ! Yuyu dominait la course, elle était la seule à obliger notre garçon à tenir le coup malgré la douleur, vu que cette fois ci il y avait la vendeuse en plus. Après quelques minutes, ils se retrouvèrent entourés : pas de panique.

« Payez votre haut ! »

« Expiez votre crime ! Souffrez en l’honneur de notre chef ! »

Heuuu… cette réplique suscita l’intérêt du jeune homme qui ne pu s’empêche de pouffer. Ils étaient tellement ridicules ! De plus leur maître semblait être alité, il n’était pas présent : coup de chance, ils devaient être moins puissants. Bien que leurs forces étaient amoindris, Date ne silla pas.

« Un éléphant rose dans le magasin ! » Hurla soudainement le nippon.

Tous les regards se tournèrent vers la direction que venait de pointer le doigts du semi-coréen. Ils étaient sincèrement cons… Sans plus attendre, ils repartirent, s’enfonçant plus profondément à l’intérieur du magasin, gagnant toujours plus de distances entre les poursuiveurs. Bien décidés à ne pas subir leurs colères, ils tracèrent leur route avant de tomber dans un cuq de sac. Hop demi-tour, malgré tout ce ralentissement les avait rapprochait des méchants. S’approchant d’un stand pour enfants, Dada et sa dinde se stoppèrent, attrapèrent chacun un masque posé sur la table, les placèrent sur leurs têtes. C’était fait il avait leurs couvertures !
Mais pourquoi Yuyu se retrouvait avec une tête de poulet et lui, une tête de cheval ? Ce sont les premiers à leur être tomber sous la main ! Se cachant tant bien que mal à l’aide de leur déguisement, une voix reconnaissables parmi des milliers cria :

« PAAAAAAAAAAAYEEEZ ! »

Et merde ! x_x

Yujin, la jolie Yujin, réalisait bien la chance qu’elle avait de se tenir aussi près de son ami. En temps normal, il aurait rejeté toute tentative d’approche… En effet, c’était un cheval n’aimant pas les caresses. Elle le savait parfaitement, et en joue de temps à autre histoire de le taquiner. Comme précédemment dans le parc, lorsqu’elle fit rebondir son index sur le ventre plat du nippon. Ce genre de situation l’éclate pas mal ! Cependant, elle évite de trop abuser, ayant la peur qu’un jour il la rejette violemment. Elle ne s’en remettrait surement pas. Ainsi, contradictoirement, la coréenne a toujours pensé qu’il était normal d’avoir des contacts physiques anodins avec ses amis ! Qui plus est Dada adorable comme tout. Elle devrait même pouvoir l’embrasser amicalement sur les lèvres sans que ça soit si choquant que ça, non ? Non, ok. C’était une blague xD.

Alors qu’elle soignait son genou avec les moyens du bord, c'est-à-dire son t-shirt -inutilisable à présent-, elle déchira une petite bande de tissu à nouer autour de son articulation pour qu’il ne sème plus de ce liquide rouge vif. Une lionne pour son lionceau ? Peut-être bien, car si cela avait été réellement le cas, elle lui aurait même lavé son pelage, et garder son petit sous une patte bien chaude et sure. Il est vrai que Yuyu se montre légèrement protectrice envers le jeune homme et ceci malgré elle. Le sentiment d’être invincible dans les situations dans lesquelles ils se fourrent y est peut être pour quelque chose. Allez savoir ! Enfin quoiqu’il en soit, la lycéenne se releva, peu de temps puisque son ami tira doucement sur son haut pour qu’elle se mette à nouveau à sa taille : ce qu’elle fit. Doucement, la tête de ce dernier vint se poser contre sa poitrine, et son cœur s’emballa de plus belle. Horrible sensation qu’était les battements de son cœur comparable aux bruits sourds d’une batterie endiablé. Il devait certainement l’entendre lui aussi dans cette position… Impulsive comme elle est, Yu’ aurait été capable de le repoussé de manière forte, mais puisque c’est Dada, son Dada préféré –l’unique surtout !-, elle trouva ce geste plus qu’attendrissent après le sentiment violent de surprise. Ses joues s’empourprèrent légèrement. Puis, elle hésita un moment, avant de l’enlacer avec délicatesse, et passer sa main droite dans ses cheveux fins pour but de le bercer. Il eut le privilège de s’assoupir quelque seconde, le pauvre étant vraiment exténué. Un répit de courte duré puisque l’une des vendeuses tira le rideau qui les garder plus ou moins invisible au reste du monde. Sa voix aigu et désagréable retentit dans toute la boutique sans la moindre discrétion. Date sursauta, et repoussa la lycéenne pour effacer toute confusion. Imbécile, c’était trop tard hein ! Elle s’est juste méprise la pauvre idiote ! Rouge de colère toutefois, elle s’amusa à tirer le rideau avec le nippon, une fois, deux fois… Yujin pouffa de rire. C’était quoi encore cette situation ? Non mais vous avez déjà joué à ce jeu avec une vendeuse vous ? Bien sûr que non, ça n’arrive qu’à eux, ce n’est provoqué que par lui ! Elle aura beau dire, la coréenne aura beaucoup ris en cette sainte journée. Forcement, ce genre de chose peu courante attire l’attention et donc celle des gros lourdos ! Repéré par l’un d’eux, le semi-coréen conseilla de s’échapper, et vite ! L’un derrière l’autre, ils rampèrent à quatre pattes, priant pour ne pas se faire prendre. Sans compter le nouveau t-shirt de Date qui sonna à la sortie du magasin. Quelle poisse, on l’avait oublié ce détail !

La jeune fille se retourna vers l’ennemi, souriant bêtement avant de se faire tirer par le nippon : fuite. Dominant encore et toujours la course, -valait mieux pour progresser-, ils ne tardèrent pas à se faire entourer par les molosses, en plus de la vendeuse… Yu’ tourna sa tête dans tous les sens, tous les angles possibles pour trouver rien qu’un petit trou de souris à forcer et fuir à nouveau. Sans compter la feinte de son ami qui pointa son doigt dans une direction quelconque, s’écriant : « Un éléphant rose dans le magasin ! ». Elle se mit à nouveau à glousser comme une dinde en reprenant les pas accélérer. Les cons ! Mais ils étaient bien décider à ne pas subir la colère de ses inconnus, ni d’assumer quelconque actes… Eh oui, c’est ça être rebelle ! Haha. Une distance de plus en plus grande les séparaient, l’allure affolante s’arrêta net face à ce cuq de sac inquiétant. Quoi ? Ca y est ? Déjà la fin du centre commercial, traverser de tout son long par les étudiants. Par réflexe et dans une synchronisation parfaite, ils attrapèrent un masque de ce stand dédié aux enfants, face à eux. Cheval pour lui, poulet pour elle. Quand elle se retourna vers lui, son rire argentin retentit une nouvelle fois ; c’était ridicule. Néanmoins, ils étaient couverts maintenant. Du moins, ce qu’ils pensaient après que cette voix terriblement fausse refit surface. Coincés.

Yujin claqua son masque à terre, légèrement à bout de nerfs avec cette femme. Tout ça était de la faute de son t-shirt pourri que seule Date pouvait en donner une quelconque valeur. Et n’hésita pas à lui balancer ceci à la figure, mot pour mot. Encore plus furieuse, elle s’avança vers la lycéenne, qui ne tarda pas à re-déshabillé son ami, et jeter le bout de tissu sur le visage de la vendeuse.

- On n’en veut pas de votre-t-shirt ! Reprenez-le !

Lorsque la coréenne ne pouvait pas fuir, elle faisait face avec son caractère effronté. Supportant mal l’autorité, Wonder Yuyu sentait le sang lui monter à la tête. La femme n’eut d’autre choix de s’en aller avec son article à la main. C’était surement le genre de personne qui craint l’hostilité, de plus, les onze hommes qui s’avancèrent à pas lent, sourire pervers sur le visage n’avait rien de rassurant… A cet instant, la lycéenne ressentit un réel sentiment de panique pour la première fois de la journée. C’est qu’ils devaient être sacrément en colère pour les avoir suivis jusqu’ici ! Et dire que tout est partit d’une histoire de glace… Affolant. Mais, la coréenne ne changea pas de tactique, elle se posta devant son amie en mode défense. Cependant, Dada se plaça à côté d’elle. Ca avait été chaqu’un son tour, maintenant, laissons place au travail d’équipe. Seulement, le regard de la brune se perdit dans celui de son acolyte, un sentiment de frayeur était clairement lisible dans le fond de ses prunelles, accompagné d’une envie étrange de prendre Date dans ses bras pour sentir le contact de sa peau nu, qui avait certainement du refroidir. Les esprits un peu brouillé en somme.

- Vous allez le payer les enfants ! Surtout toi superwoman ! T’as vu dans l’état dans lequel tu l’as mis ?

En effet, bien que le sang ne fût plus présent sur sa joue, la marque, elle, semblait indélébile. Il tenait toujours ses parties douloureusement, et son crâne était vert-bleuté dorénavant. Elle n’y était pas allé de main morte, mais face à dix autres hommes en même temps… Pas photos. Elle les laissa s’avancer, ne bougeant pas d’un poil. Ou alors, juste pour prendre la main de son compagnon, et serrer les dents. Son regard haineux en amusa plus d’un.

- Pas la peine de nous regarder comme ça ma belle…

Elle regarde qui elle veut, comme elle veut. Toutefois, il n’était pas l’heure de songer à des choses futiles, il fallait réfléchir et vite. Impossible. La vue de ses hommes si proche d’elle à présent la déstabiliser d’autant plus. L’un d’eux brisa le lien avec son ami, et la saisi avec violence par les cheveux. Ses douces mèches brunes se trouvaient broyer entre les doigts disgracieux de ce vieux pervers ! Rien ne pouvait être pire que cela ! Ce contact physique la rendait simplement dingue, et elle se mit à se débattre fortement. Jusqu’à frapper de toute sa force –une fois de plus- au niveau du ventre rebondi de son bourreau. Celui-ci se courba de douleur, assez pour qu’elle l’assène de plusieurs coups de poings sur son visage à présent. Des coups donnés avec rage, tant que les larmes lui brûler les prunelles. Cependant, on l’arrêta avec une gifle aussi violente qu’elle avait offerte à M. Propre. Elle en tomba au sol, aux pieds de Dada. Que de violence, c’est malheureux !

Yuyu caressa sa joue avec douleur, et les larmes lui vinrent rapidement ; la rage. Sans aucune pause, on la tira à l’extérieur du centre commercial, alors que son ami était retenu à l’intérieur. Bien qu’elle hurla son nom, lui dit de fuir, il n’en avait pas la possibilité. A deux, ils ne faisaient pas le poids, donc seule, elle n’osait pas imaginer.

Dans un coin non fréquenté, Yujin se vit offrir une pluie de coups, pas aussi puissante qu’elle l’aurait imaginé. Son but à présent était allé rejoindre Date… Que pouvait-il lui arriver à cet instant ? Elle l’ignorait, rien de tel pour augmenter son inquiétude. Ils étaient cinq sur elle, dont le crâne chauve du début ! Des mains baladeuses la caressèrent de façon ignoble, ce qui la fit hurler de plus belle. Néanmoins, elle réussit à se faufiler et s’éloigner un peu d’eux… D’une façon hypocrite, elle s’excusa mainte fois, et ses sanglots redoublèrent.

- Je suis désolé ! Mon frère et moi n’avons pas eut une éducation correcte… Notre père est mort après sa naissance, et notre mère s’est donné la mort quelque temps après ce drame. Nous sommes orphelins, et vivons l’enfer au centre… S’il vous plaît…

Elle afficha une horrible douleur sur son joli visage si crédible, qu’ils stoppèrent net le pas. Bingo. Elle avait au moins réussit à les retarder. Assez pour que son cheval arrive en courant, et l’entraine à nouveau. La course poursuite ne prendra donc jamais fin ?! A croire que ce n’était pas pour tout de suite… Plus rien ne les arrêtaient, ils continuaient à courir sans jamais se retourner. Yujin avait pour destination un point bien précis ; le parc d’Ueno. Retour à la case départ ? En quelque sorte, mais étant donné que la nuit commencer doucement à tomber, c’était un endroit sur. Le bras attaché à celui de son compagnon la faisait affreusement souffrir. Elle aura sans aucun doute d’énorme bleu en souvenir de cette journée. Fuir la mort. Ce n’était plus qu’une image, mais la dure réalité de leur connerie, il faut l’avouer.

Sa respiration était irrégulière, ses membres semblaient terriblement lourds, et Date donnait l'impression d'être à bout. Heureusement pour eux, ils furent bientôt arrivés, l’endroit où voulait se cacher notre brunette apparu devant leurs yeux : un énorme pingouin bleu couronné. Ainsi, ils purent se cacher à l’intérieur de cet espace si petit. Aucun bruit, personne. Je crois qu’ils ont réussi à semer les méchants loups ! Ces idiots ne penseraient jamais à revenir ici après tant de chemin parcouru. Enfin quoiqu’il en soit, ils étaient en sécurité, et pouvaient souffler cinq minutes, ou plus.
L’obscurité et la proximité était de rigueur. La brune tata le corps de son ami pour savoir où il se trouvait exactement. Ses mains se placèrent de part et d’autre de son visage, et le caressa doucement.

- Tu vas bien ?