> .Excuse me, I'm Sorry. [Pv Ban] <

Une autre journée bien banale pour Akira. Après s’être réveillé vers 11h de l’avant-midi, il avait tout de suite obliqué vers les boutiques de la ville de Tokyo. C’était une très bonne façon de se changer les idées et il en avait bien besoin. Sa vie était particulièrement compliquée ces temps-ci et sans aucune raison apparente. À vrai dire il y en avait une, mais il ne pouvait pas en parler à qui que ce soit. Premièrement parce que ses sentiments étaient assez mélangés et deuxièmement à qui pouvait-il bien parler du fait qu’il prenait des cours de danses… Sans oublier le fait qu’il n’arrivait pas à identifier ce qu’il ressentait clairement. Le Golden Boy avait tout d’abord opté pour Shibuya puisqu’il y avait beaucoup de boutique à la mode et ce n’était pas uniquement des trucs particulièrement chers. Pas qu’il manquait d’argent, mais avec le temps, même lui avait appris que ce n’était pas tout dans la vie et que les plus belles pièces de vêtement n’étaient pas nécessairement les plus chères. Après quelques boutiques il avait toujours les mains vides ce qui le découragea davantage… Rien n’était à son gout et donc il ne put s’empêcher de râler :

- Évidemment, il n’y a rien de potable dans ces boutiques.

Akira n’avait même pas envie d’être sympathique avec les vendeurs, mais disons que ce n’était pas bien bien étonnant puisqu’il l’était rarement. Une heure plus tard, c'est-à-dire vers les 1h30 de l’après midi. Il commença à se fatiguer de faire les boutiques sans personne pour l’accompagner. C’était bien beau être un solitaire mystérieux, mais il ne fallait pas exagérer non plus. Regrettant un peu d’être parti trop vite et de ne pas avoir prit le temps d’appeler un des Golden Boys ou la totalité pour l’accompagné, Aki décida de retourner chez lui peut-être qu’Haruto voudrait passer le reste de l’après-midi avec lui.

Normalement quelqu’un de son statut aurait appelé son chauffeur, mais puisque son cellulaire était disparu dans l’enfer de son casier, il ne pouvait pas le faire. D’accord il aurait probablement pu se rendre à un téléphone public pour le faire, mais c’était trop honteux à son goût donc il allait revenir en bus. C’était un moyen de transport public qui puait bien souvent, mais ça lui apprendrait à côtoyer les gens normaux et oui c’était du mépris qui pouvait se lire dans ses yeux. Comme quoi ce n’était pas vraiment de la bonne volonté qui le motivait à prendre le bus. Tant que personne ne l’abordait stupidement en faisant un truc du genre : « Wouaaah un Golden Boy <3 Je peux te prendre en photo ? » tout irait bien. Bon d’accord Akira exagérait un peu avec ses photos, mais il n’avait pas envie de se faire aborder en tant que Golden Boy en cette journée pour le moins ennuyeuse.

Jouant une personne sans importance, il pouvait avoir la paix et réfléchir. C’était entre autre pour cela qu’il trouva sa propre idée de prendre l’autobus presqu’agréable. Il pouvait faire pas mal ce qu’il voulait, avec de la chance personne ne le reconnaitrait. Akira s’appuya sur l’abribus en soupirant.

Invité

" Tu pourrais ramener ce paquet à ton père ? Il a oublier son repas ce matin ... "

" Oui, oui, pas de soucis ! J'ai tout mon temps ! D'ailleurs, je vais devoir partir tout de suite ! "

" Mince... "

Ayant au départ l’idée de se distraire, Akira avait pensé qu’acheter des trucs feraient l’affaire, mais puisqu’il n’y avait rien d’intéressant… Bon il fallait quand même dire qu’il avait pratiquement tout ce qu’il désirait donc faire les boutiques revenaient à prendre une marche dans un magasin. Parfois, il y avait des accessoires ou des vêtements qui étaient assez beaux pour qu’il décide de les acheter. Aujourd’hui, bien qu’il n’ait rien d’intéressant, Aki avait pris une nouvelle montre de poche. Ça faisait vraiment classe et sa dernière était brisée alors… Sauf qu’en dehors de ça il n’y avait pas grande chose ce qui était vraiment décevant et rien ne pouvait améliorer son humeur du moins tant qu’il restait à attendre ce fichu autobus. Peut-être que finalement il aurait du vivre avec la honte de devoir appeler avec une téléphone public ou juste aller s’acheter un autre portable pour que son chauffeur puisse venir le chercher… Enfin maintenant qu’il était à l’arrêt il serait plutôt idiot de ne pas prendre l’autobus. Le Golden Boy arrivait tout de même avoir un certain point positif, puisqu’il était seul dans l’abribus. Personne pour le reconnaitre, personne pour le déranger !

Bien évidemment, comme à chaque fois qu’il voyait un positif à une situation, il fallait que quelqu’un vienne le contredire. Une fille arriva et alla s’installer sur le banc. Il soupira pendant un moment en espérant qu’elle ne le reconnaitrait pas. Manifestement, elle était une lycéenne puisqu’elle n’était certainement pas à Todai. Avec de la chance, elle était trop jeune pour le connaitre. En même temps qui ne savait pas qui étaient les Golden Boys ? Akira tacha d’avoir l’air bête, un peu comme à son habitude quoi, pour ne pas se faire aborder. Ça marchait bien puisque la fille ne lui adressa pas la parole. Il s’assura de ne regarder que devant lui, il aurait apprécié discuter avec quelqu’un, mais que se passerait-il si elle le reconnaissait ?

Alors que ses pensées commençaient à dévier vers autre chose, il entendit un bruit d’impact. Se tournant en direction de la provenance, le Golden Boy vit le contenu du sac de la fille sur le sol. Il n’avait pas particulièrement envie de l’aider, après tout elle était bien capable de ramasser ses choses toutes seules. Néanmoins, il savait que quelqu’un de normal aiderait probablement cette fille. Par soucis de couverture, il se pencha et commença à ramasser ses trucs. Il demanda :

- Ça va aller ?

Et puis un médecin ça aide les gens, donc c’était normal qu’il le fasse. Akira trouvait que ce n’était pas si pire. Dans le fond même si elle le reconnaissait tout irait bien, elle semblait la seule personne en dehors de lui qui voulait prendre cet autobus. Calculateur comme à son habitude, il savait que se présenter serait une mauvaise idée. Si son apparence n’était pas connue de tous, son nom, lui, l’était. La plupart des gens de Sakurai identifiait son frère à cause de ce nom justement. Heureusement que sa ressemblance physique avec Haruto n’était pas frappante.

En même temps ce n’était pas poli de ne pas se présenter. Il préféra attendre qu’elle le fasse. Passant une main dans ses cheveux, il lui tendit les dernières choses qui trainaient sur le sol. Akira commença à se demander quand est-ce que l’autobus arriverait. Néanmoins, ça briserait sa couverture de le demander è-é. Il préféra donc rester silencieux pour le moment. Sauf que maintenant qu’il lui faisait face… il avait seulement l’air idiot de ne pas parler…

- Tu es à Sakurai, non ?

C’était la question la plus importante, après tout si elle était bel et bien à Sakurai tout irait bien. Le Golden Boy craignit pendant un moment qu’elle ne l’ait vu alors qu’il allait prendre ses cours de danses. En même temps c’était tout simplement impossible qu’elle sache que c’était pour cela qu’il allait parfois au lycée. Et si c’était pour cela qu’elle le reconnaissait, elle ne l’associerait pas avec les Golden Boys ! Voilà une belle pensée positive et oui c’était vraiment la seule préoccupation du jeune homme. Il avait peut-être envie de discuter un peu question de se changer les idées, mais pas en tant que Golden Boy.

Invité

" Oui. Oui. Ca va. Je m'en sors très bien toute seule, mais ton aide me permet d'avancer plus vite. C'est déjà pas mal... "

" Oui je suis à Sakurai. En deuxième année ! Ban Aikawa, reine du lycée, ça ne te dit rien ? "

" Désolé mais... C'est quoi ton nom encore... ? Je suis pas trop fixée à la folie Golden Boys tu sais... "

" Si tu veux... Je te prête mon portable hein... Parce que bon... Si tu veux mourir dans le bus qui arrive dans... un quart d'heure... Enfin, je sais que tu comprends... A l'heure là, tu as beaucoup de chance de rencontrer des folles furieuses... Et moi aussi, je ne veux pas mourir... "

Akira aurait presque pu trouver cela amusant, mais il n’était pas du genre à rire inutilement, donc… Tentant de s’intégrer dans la foule des gens normaux en n’ayant pas l’air de ce à quoi il ressemblait normalement, il avait décidé la pauvre fille dont le contenu de son sac avait renversé. Il n’avait pas vraiment compris comment elle avait arrangé son cas pour que ça se passe, mais bon ce n’était pas très important. Il n’avait pas trop envie de réfléchir là-dessus, ça serait bien inutile de toute façon. Il esquissa un semblant de sourire, terriblement forcé précisons-le, lorsqu’elle le fixa. Le Golden Boy eut la vague impression de s’être fait reconnaitre. Ce n’était pas très subtil puisqu’elle le fixait vraiment et généralement c’était suivi par une exclamation trop forte pour rien. Il attendit un moment que ça vienne, mais… rien ? La demoiselle ne fit que lui parler normalement. Cachant sa surprise du mieux qu’il le pouvait, il répondit :

- Au moins, il n’y a rien de casser dans ce que tu as.

Un merci aurait été suffisant, mais il ne lui en tiendrait pas rigueur. Après tout, elle n’aurait probablement pas eu besoin de son aide alors… Et puis, il n’avait pas besoin d’un merci pour survivre. Surtout celui d’une étudiante de Sakurai. Enfin il ne s’en préoccupa pas longtemps et se concentra plutôt sur une question importante. Est-ce que cette fille était à Sakurai ? La réponse ne mit pas beaucoup de temps à lui venir. Alors elle était vraiment à Sakurai… en deuxième année ? Haruto était en première donc aucune chance, ou presque, qu’elle le connaisse. Il n’eut même pas besoin de lui demander de décliner son identité puisqu’elle le fit par elle-même. Ban Aikawa ? Le nom ne lui disait absolument rien…

- Reine du lycée… Eh bien… Je dois avouer ne pas être venu à Sakurai depuis un moment, les choses semblent avoir changé.

Bah oui, parce qu’avant, lorsque les Golden Boys allaient encore à Sakurai Gakuen, personne n’aurait eut la prétention de se nommer reine du lycée. Néanmoins, ça amusait assez Akira qui sourit presque joyeusement. Bon à vrai dire, il souriait plus parce qu’elle n’avait rien dit au sujet des Goldens Boys ou un sujet qui se rattachait à eux. Soit elle ne l’avait pas reconnu, soit elle avait compris qu’il voulait être incognito. Dans les deux cas, il était content alors…Prenant un air plus sérieux, soit un air qui lui allait bien mieux que l’air stupide d’auparavant, il fit semblant de ne pas être quelqu’un. Plutôt difficile quand on est un Golden Boy, mais le jeune homme était capable.

Alors qu’un silence s’installait tranquillement, mais surement entre eux deux une petite voix se fit attendre. Manifestement c’était Ban qui avait réalisé qui il était, mais qui avait compris les intentions d’Aki. Elle chuchotait et il lui en était vraiment reconnaissant. Elle lui demanda alors son nom ce qui eut le mérite de le faire sourire davantage. Il avait eu de la chance de ne pas être tombé sur une groupie des G-Boys et c’était maintenant qu’il s’en rendait compte. La popularité entrainait bien des problèmes parfois… Avant qu’il ne puisse décliner son identité, il vit un téléphone portable devant son nez. Elle lui prêtait le sien ? Il rigola légèrement en entendant la fin de ce qu’elle disait. Décidemment Ban était une privilégiées ! Rares étaient les personnes qui l’avaient vu rire. Lorsqu’elle termina de parler, il se présenta en prenant délicatement son portable :

- C’est Akira mon prénom. Si ça ne te dérange pas, je ne vais faire qu’un seul appel.

Lui tournant légèrement le dos, Akira composa rapidement le numéro de son chauffeur. Tout allait bien dans le meilleur des mondes… sauf que personne ne décrochait à l’autre bout du fil. N’importe quoi, ils devaient être en train de faire le transport d’Haruto ou de ses parents. Fronçant les sourcils, il se tourna vers elle et lui remit le portable.

- Bon il faut croire que je vais devoir prendre l’autobus avec toi.

C’était plus ou moins par plaisir, mais il n’allait pas abuser du téléphone portable d’une fille inconnue. Il allait avoir besoin d’une sérieuse discussion avec le chauffeur qui avait été supposé venir le chercher. Le Golden Boy se sentait plus ou moins gentil aujourd’hui donc il ne comptait pas faire trop de misère à un pauvre chauffeur, mais en même temps il n’avait pas envie que ça se reproduise. Dans le fond, ça ne pouvait être si pire que ça de prendre l’autobus… Il ne l’avait jamais vraiment fait, mais bon c’était un truc de gens normaux pas d’héritier d’une des compagnies les plus importantes de Japon. En arquant un sourcil il demanda :

- Ça ne te dérange pas j’espère ?

Pas qu’il allait vraiment changer d’avis si elle lui disait que oui, mais c’était plus poli de le demander. Akira ne savait pas si c’était vraiment possible de dire non à un Golden Boy tel que lui, mais encore une fois on peut toujours être surpris…

Invité

" Non mais tu crois vraiment que je suis la reine du lycée ? C'est Yoshida-San qui est sur le podium. Non... Non mais sérieux, tu m'as cru ? "

" Enchanté Akira-San. Ravis de pouvoir te voir en entier. C'est pas que voir seulement tes cheveux l'année dernière c'était amusant mais bon... On en voit tous les jours des cheveux... "

" Bien sur que non ! Je t'assure que si tu me dérangeais vraiment, je t'aurais déjà jeter sur la route. Ou tu aurais été forcer de courir à l'arrêt de bus suivant... "

" Ca ne te fait pas peur de prendre le bus ? "

En fait, Akira se préoccupait plus ou moins de la richesse des gens avec qui il conversait. Non pas parce qu’il était quelqu’un de gentil qui pouvait voir que l’argent n’était pas tout dans la vie, mais plutôt parce que rare était les personnes qui avaient plus d’argent et de pouvoir que les familles de Golden Boys. À vrai dire… il ne pensait pas qu’il y en avait vraiment. Alors donc ça serait que trop idiot de sa part de classer les gens en fonction de leur porte-monnaie. Et puis, Ban n’avait pas l’air d’une prolétaire donc il n’avait aucun préjugé à vaincre pour être sympathique avec elle. C’était difficile pour lui à cause de sa nature plutôt froide avec les gens, mais Aki semblait être capable d’agir un tout petit peu plus comme avant. Sans être extrêmement gentil, il était moins froid. C’était un excellent début !

Pourtant, il avait été surpris par l’attitude de Ban. Elle lui tendait vraiment son portable pour l’aider ? À coup sur, aucun riche ne l’aurait fait, mais en même temps peut-être que le fait qu’il était un Golden Boy avait poussé la demoiselle à agir ainsi ? Akira avait beaucoup de difficulté à imaginer les intentions de Ban, mais il préférait ne pas poser de question à ce sujet. Les gens agissaient bien différemment vu qu’il faisait parti des Golden Boys. Ça restait quelque chose à quoi on devenait presque habitué avec le temps, mais c’était toujours très décevant de voir que les gens n’agissaient que par parure. En même temps, Ban semblait quelqu’un d’assez direct, il n’avait peut-être pas à s’en faire pour ses motivations. Et puis, elle avait dit pourquoi elle le faisait. Akira se doutait bien que le « je ne veux pas mourir » référait aux groupies des Golden Boys. Il devait en rester quelques unes à Sakurai.

Les rumeurs au sujet du Golden Boy n’étaient pas fausses, mais elles n’étaient pas la pure vérité. Il n’était certainement pas le plus sympathique d’entre tous, mais il n’était pas si méchant que ça. Disons qu’Aki avait remonté la pente depuis qu’il était à l’université. C’était grâce à beaucoup de gens, mais quand même. C’était surement pour cela qu’il arrivait à être sympathique avec Ban. Bon le fait qu’ils ne soient que tous les deux aidait pour beaucoup, mais quand même c’était presque un miracle venant de lui.

- Sérieusement ? Pas vraiment, je connais assez bien Miyuki pour savoir qu’elle ne se laissera pas marcher sur les pieds. Remarque que tu aurais pu être son amie alors…

Et puis, ça ne faisait pas si longtemps que ça qu’il était allé à Sakurai. Ses cours de danse lui permettaient de passer assez régulièrement à son ancien lycée. En entendant ce qu’elle lui dit, il ne fit que sourire. Ses cheveux en ? C’était assez drôle qu’elle s’en souvienne de n’avoir vu que ses cheveux, mais en même temps c’était parce qu’il avait de si beaux cheveux !

- Enchanté. C’est une chance que tu me vois en chair et en os, parce que sincèrement je préfère qu’on associe mon nom à un visage plutôt qu’à une touffe de cheveux.

Parce que malgré tout il avait une personnalité en dehors de ses cheveux. Bon d’accord réflexion stupide, mais vous voyez un peu le genre. Akira passa une main dans ses cheveux. Il tacha de réfléchir à une solution pour ne pas prendre l’autobus. Pas que la compagnie de Ban était déplaisante, bien au contraire, mais quand même prendre l’autobus n’était pas quelque chose de digne de l’héritier des Kanzaki… Au moins, il y avait une personne sur Terre qui semblait être capable d’agir normalement en sa présence. En entendant ce qu’elle lui dit alors, il fut terriblement surpris. C’était sans aucun doute la première fois que quelqu’un osait lui parler comme ça. Pas que c’était nécessairement déplaisant, quoi qu’il n’aurait quand même pas apprécié de se faire chasser d’un abribus alors que c’était lui le premier arrivé è-é ! Sauf que bon c’était amusant de voir à quel point certaines personnes ne se souciaient pas du fait qu’ils parlaient à un Golden Boy. C’était disons… étrange, mais amusant.

- Je vois… Disons que je ne me serais pas laissé faire, je suis quand même arrivé le premier è-é

Dans le fond, il ne se serait juste pas laisser faire de toute façon. On ne déloge pas un Golden Boy aussi facilement surtout pas Akira. Ce qu’elle lui demanda alors le laissa perplexe. Peur ? De prendre l’autobus ? Devrait-il avoir peur ? Parce que quand même, ça ne devait pas être si pénible que ça. Ça avait beau être pour les gens de familles modestes qui n’avaient pas suffisamment d’argent pour se payer un chauffeur et la voiture de luxe qui venait avec, mais il n’était pas si hautain que ça. Le Golden Boy était certes connu, mais pas au point qu’on le reconnaisse dans une foule alors qu’il était en compagnie de quelqu’un d’inconnu. Parce que peu importe qui elle était vraiment l’amie de, Ban restait quelqu’un de normal en comparaison des Golden ou encore de La Fraternité.

- Je devrais vraiment avoir peur de prendre l’autobus ? Les gens ont un minimum de civisme non ?

Même s’il disait ça, Akira avait presque peur d’entendre la réponse de Ban. Après tout il n’avait pas vraiment envie de se faire attaquer par une horde de gens sans aucun rapport. Néanmoins, il resta neutre et sans vraiment d’émotion. C’était très important pour son image. Sourire c’était acceptable, mais avoir peur pas vraiment.

Invité

" Déjà elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et en plus elle ne serait jamais venir me voir ta Yoshida ! Et puis, en dehors de cette épisode exceptionnelle, toi aussi tu ne serais jamais me voir, alors bon... Amie, Amie. Ce n'est pas à la mode de se lier d'amitié avec des jeunes modestes. Pas vrai ? "

Les riches et les pauvres. Des Disputes sans fin.

" Elle n'est pas si mal ta touffe de cheveux ! Mais bon, voir le personnage en entier c'est toujours mieux. Ton visage est aussi beau que ta touffe de cheveux ! "

" Je regrette sincèrement Madame et Monsieur. Mais votre fille est décédée. Rassurez-vous, elle est en un seul morceau... Toutefois, il y a quand même un soucis pour... La... Euh... Il nous faudrait une machine pour la décoller. Enfin... Venez-voir ! "

" D'accord. Tu aurais râler. Tu m'aurais peut être frapper. Mais tu as quoi comme notion en boxe ? En Judo ? Ou dans d'autres sports de défenses ? "

" Ne t'inquiètes pas pour les gens. S'il le faut, je les jetterais par la fenêtre... Ou sinon, tu me fais confiance... Et je te ... déguise... ? "

Non mais tu rêves ma poule, Monsieur Petite Cuillère va refuser. Il est trop bien pour toi !

En fait, Akira était totalement sérieux. Miyuki avait beau être une Golden Girl, donc son amie, il n’était pas très proche d’elle. Néanmoins, il avait beau penser à la situation, il doutait un peu que Ban soit l’amie de la Golden Girl. De toute évidence, Miyuki était un brin plus superficielle, quoi qu’elle ne l’était probablement pas tant que ça dans le fond. De l’autre côté, Ban semblait plus simple et surtout moins riche. Ce n’était pas un défaut en soit, ça limitait tout simplement entre elle et Miyuki… Bien qu’il soit conscient de tout ça, Aki s’était simplement dit que tout était possible. Beaucoup de gens agissait différemment de ce que l’on attendait d’eux. Par exemple, Masao sortait ou avait sorti avec Aki Kurosawa, un universitaire. Personne ne se serait normalement attendu à ce qu’un des Golden Boys soit homosexuel. Heureusement personne ne passa de commentaire ce qui simplifiait les choses. Le fait que Ban soit peut-être amie avec Miyuki Yoshida n’était donc pas si surprenant que ça…

Ce que lui dit la demoiselle le fit bien sourire. Sa Yoshida ? Akira était probablement le Golden Boy qui était le moins près des Golden Girls. Simplement parce que lorsque les filles les avaient approché il avait été dans un autre moment de sa vie. Disons qu’il n’avait pas eu juste ça à faire. S’empêchant tout simplement de sombrer dans ses pensées au sujet de la mort de sa sœur, il capta la dernière phrase de Ban. Se lier avec les jeunes modestes ? Non, effectivement ce n’était pas la pratique la plus courante.

- Je ne préoccupe pas vraiment de la richesse des gens, mais il est vrai que je ne t’aurais pas parlé, pas pour les raisons que tu semble insinuer, mais bon tu es encore à Sakurai…

L’envie de faire un discours sur ses valeurs profondes n’était pas du tout son intention alors il espéra que Ban ne ferait aucun commentaire. Il n’était pas quelqu’un de bien parce qu’il ne jugeait pas les gens sur leurs richesses, c’était simplement qu’il n’en avait plus envie. Ça le privait de gens biens, comme par exemple Reiko ou même Ban. Akira commençait à s’en rendre compte. Ce que Mariko avait surement compris par le passé, il le voyait maintenant. Soupirant légèrement, il préféra ne pas hausser le ton quant à ce qu’elle avait dit. Elle ne l’avait surement pas formulé pour le provoquer. C’était un fait, les riches restaient avec les riches et les pauvres… eh bien ils restaient avec leurs camarades de pauvreté. Chacun pour soi, c’était évident.

Akira ne releva pas non plus le compliment qu’elle venait de lui faire. Elle n’en semblait pas tout gênée et c’était bien comme ça. Elle n’en faisait pas trop en compagnie d’un Golden Boy et c’était quelque chose qui plaisait bien au jeune homme. C’était nouveau, puisqu’habituellement les gens n’avaient des yeux que pour ça. Encore une fois, il y avait des exceptions dans sa vie, mais étaient-ils au courant de qui il était réellement ? Surement pas, donc Ban serait surement la seule. Il dit donc en souriant :

- Merci ?

Ce n’était pas vraiment une question, mais c’était simplement pour démontrer le fait qu’il ne savait pas trop s’il devait prendre le compliment sur sa touffe de cheveux comme un véritable compliment. Pas que ça changeait quoi que ce soit dans sa vie, mais bon… Probablement sans le savoir, Ban dit quelque chose qui le mit terriblement mal à l’aise. Du sport ? Bien sur Akira était assez sportif, mais il n’en faisait plus puisque le temps qu’il accordait autre fois pour en pratiquer était maintenant réservé à la danse. Il n’était pas question de l’avouer à une parfaite inconnue, mais il ne put s’empêcher de marmonner :

- Pas tout à fait…

Heureusement, elle reprit la parole. Il écouta avec attention, content qu’il n’ait pas à continuer. Quoi qu’il n’était aucunement question d’avouer quoi que ce soit au sujet de la danse. Même sous la torture il ne dirait rien. Simplement parce que ses parents auraient terriblement honte, surtout son père et que même ses meilleurs amis n’étaient pas au courant. Akira, lui, n’avait pas du tout honte, mais il ne pouvait pas s’empêcher de penser aux autres personnes. Il y avait une question d’honneur là-dedans et il n’était pas vraiment question que la famille Kanzaki ait des problèmes à cause de ça.

Encore silencieux, malgré le fait que Ban avait arrêté de parler depuis un moment, Akira réalisa finalement qu’il n’avait rien répondu. Il n’avait pas peur des groupies, cependant un déguisement pourrait être une bonne idée. Faire confiance à quelqu’un était plus ou moins un problème, mais puisqu’elle l’avait proposé il décida d’accepter :

- Si tu en as envie, je te permets de me déguiser.

Et oui, on parlait bel et bien de permission dans ce cas-ci. Normalement Akira ne l’aurait pas permis, mais il n’avait pas envie d’avoir des problèmes dans un autobus. En même temps, il doutait que Ban transporte vraiment un kit pour déguiser quelqu’un. Elle allait peut-être lui mettre un foulard ou bien un morceau de tissu, mais il n’y aurait surement pas de truc encombrant, du moins… il espérait vraiment. Ça serait surement embarrassant si quelqu’un le reconnaissait malgré tout… Espérons que ça n’arrive pas pour la santé mentale et physique de tous, particulièrement celle de Ban et du Golden Boy…

Invité

Ban avait encore beaucoup de mal à croire qu’elle se trouvait, par pure hasard, en compagnie d’un GB. Qui plus est, elle le trouvait incroyablement gentil par rapport à ce à quoi elle s’attendait. La réputation des GB ne lui plaisait pas depuis sa première année à Sakurai, elle avait toujours trouvé leur manière de se faire apprécier si peu acceptable. Comment peut-on apprécier des gens qui usent de l’argent pour se faire connaître ? Pourtant, il était clair que tous les GB n’avaient pas choisis d’être riche. Le hasard avait fait qu’ils soient chéris dès leur plus tendre enfance par l’argent. Pouvait-on être heureux avec de l’argent ? Simplement en s’offrant tout ce que l’on désirait ? Sans retenu ?

Ban avait toujours beaucoup de mal à comprendre comment pouvait-on ne pas avoir de plaisir à économiser pour s’acheter quelque chose qu’on aime vraiment. Peut être que si la conversation continuait à être aussi détendu elle pourrait se lancer dans des questionnements intempestifs pour mieux comprendre ces étranges créatures qu’étaient les riches é__è Ou alors, Monsieur Petite Cuillère ignorerait royalement ses questions parce qu’il ne s’aurait probablement pas quoi répondre. C’est comme si on demandait à Ban comment réagirait-elle si elle était née avec pleins d’argents. On ne pouvait répondre. Même avec la meilleure volonté qui soi. Et si réponse il y a, vous pouvez être sur que c’est là un mensonge. Mensonge inconscient certes. Mais mensonge tout de même. On ne peut pas savoir comment nous serions avec des « si », puisque l’on n’a jamais été dans la situation en question. On peut être différent, on peut ne pas avoir le même caractère. Tout peut jouer sur la façon dont on a été éduqué.

Ban pinça les lèvres dans un signe d’incompréhension, elle fronça également les sourcils. Mais que voulait-il dire par… pas les raisons qu’elle semblait insinuer ? D’accord, possible qu’elle le juge mal. Pourtant, elle n’arrivait pas à trouver d’amal interpréter… Ban n’avait pas envi de renvoyer une autre question, tout ce qu’elle voulait savoir c’est s’il faisait des clubs extrascolaires. Apparemment oui, mais vu sa tête, il voulait que cela reste aussi secret que son identité.

■ « Oh… D’accord »

Finit-elle par dire. Ban n’allait pas le menacer pour qu’il crache le morceau. Un secret restait un secret, et elle ne le connaissait que depuis quelques minutes. Compréhensible qu’il ne souhaite pas lui dévoiler ça. Enfin, enfin… Un mec bizarre l’avait déjà fait une fois ! Il avait dit à Ban qu’elle m’était facilement en confiance les gens, d’un seul regard. Et il lui avait raconté dans un long monologue sa vie instable avec sa femme. Wouah. Le temps qu’elle rentrait jusque chez elle, le mec bizarre l’avait lâché seulement lorsqu’elle était rentrée chez elle…

utres raisons. La jeune nipponne avait beau se creuser l’esprit et tenter de se mettre à la place de Monseigneur, elle ne parvenait pas à comprendre. Elle se trouvait à Sakurai… Okay. Et alors ? En quoi cela modifier les raisons ?

■ « En quoi le fait que je sois à Sakurai modifie les raisons qui t’aurait empêché de m’adresser la parole ? Désolé, mais je ne suis pas sur de te suivre là… »

Un fin sourire gêné étira les fines lippes de l’adolescente qui haussa les épaules. Elle ne faisait pas exprès de ne pas le comprendre, c’est juste qu’ils étaient nés dans deux mondes complètement différents. Et elle voulait à tout prix comprendre celui d’Akira. Franchement, il était super sympathique ce mec ! Même s’il était super hautain, il n’avait pas l’air aussi con et pervers qu’elle l’avait pensé au début. Il était peut être homosexuel le monsieur. Enfin, ce n’était là qu’une supposition. La jolie adolescente regardait les voitures défiler à vive allure, son regard s’attardait quelques secondes sur chacune des voitures, et parfois, elle en loupait une. Le paysage de Tokyo, si l’on pouvait appeler ça un paysage, elle ne le voyait même plus. Seul importait la discussion et la réflexion.

Ban aimait réfléchir et faire vibrer ses neurones, alors pourquoi avait-elle super mal à la tête ?

Une grande question à laquelle elle ne trouverait pas de réponse toute seule. Même en réfléchissant pendant des heures. De plus, après le compliment qu’elle lui avait lancé sans gêne, il le … remercia un peu … bizarrement. Il la remercier tout en posant une question. Un « Merci » peu sur… Comme s’il pensait qu’elle… se moquait de lui ? Non. Sûrement pas… Enfin, après, son sourire avait peut être été ■ « Vrai de vrai ? »

Dit-elle avec un sourire jovial. Ses prunelles pétillaient d’une joie enfantine, alors qu’elle joignait les mains comme en signe d’adoration. Ce n’était pas le cas hein, c’était juste qu’elle ne s’attendait vraiment pas à cette réponse. Ban n’attendit pas plus longtemps, puisqu’il lui faisait confiance, elle allait en profiter. Elle prit la bouteille d’eau qu’elle avait sous la main (elle en rachèterait une pour son père) puis commença à humidifier les cheveux de monsieur sans lui toucher le visage. Elle plaqua les cheveux du garçon en arrière, et cela changeait déjà bien ses traits. Ban était une experte en la matière, mais il ne valait mieux pas qu’il sache ce qu’elle avait voulu lui faire. Maquillage ? Non, elle n’en avait pas. Mais elle avait eu envi de l’habiller en fille. Décidemment, elle avait des idées tordues. Enlevant son écharpe de son cou, elle passa celle-ci autour du cou de son interlocuteur puis après avoir fait plusieurs tours autour du jeune homme, on ne voyait que les yeux de ce dernier. Le résultat était pas mal. Mais il fallait encore dissimuler les yeux au cas où le regard insistant d’une fille viendrait se plonger dans le regard pénétrant de Monsieur. Elle attrapa rapidement la capuche du blouson d’Akira pour la lui rabattre rapidement sur la tête.

■ « Avec ça, tu es fin près pour affronter le danger ! »

Un sourire triompale étira les lèvres de la brunette. Mais le bus n’arrivait toujours pas. Pourtant, il ne saurait tarder.

Akira trouvait cela agréable de discuter avec Ban. Premièrement parce que ça faisait un changement en comparaison avec la plupart des filles avec qui il parlait. Deuxièmement parce que la conversation était intéressante, sans être… trop indiscrète. En même temps, il fallait avouer que le Golden Boy n’était pas le genre à répondre si la question ne lui plaisait pas, donc même si Ban aurait voulu en savoir plus sur la danse par exemple, il n’aurait tout simplement rien dit. Il avait beau « faire confiance » à la demoiselle, il y avait une différence immense entre cela et lui raconter tout ce qu’il vivait. Il ne fallait pas oublier le fait que Ban avait peut-être Reiko comme professeure de danse et que si c’était le cas, Aki ne devait pas s’échapper sur ce qu’il ressentait pour l’enseignante. Maintenant qu’on en parle… que ressentait-il exactement ? La question trotta dans son esprit pendant un moment, jusqu’à temps qu’il la chasse pour se concentrer sur Ban. Ce n’était pas du tout le bon moment pour faire un état de ses relations amoureuses, si on pouvait appeler ça comme tel. Il était avec quelqu’un qui n’avait pas vraiment de rapport avec les deux personnes concernées, ce qui aurait pu en faire une excellente conseillère, mais de ce qu’il avait compris, la lycéenne ne vivait pas du tout dans le même monde que lui. Akira avait beau être riche, il y avait une tonne de problème dans sa vie.

Manifestement, Ban ne comprenait pas ce qu’il voulait dire. Normal puisqu’il n’avait pas été très clair. Il n’avait pas voulu trop en dire de façon à ce que ça ne devienne pas un débat, ni un interrogatoire. Il tenait à garder une partie de sa vie secrète, du moins privée. Puisque les autres Golden Boys ne le savaient pas, ça serait un peu bizarre de le dire à elle. C’est pour cela qu’il se contenta de sourire légèrement et de ne pratiquement rien dire. La question qu’elle lui posa avait une réponse fort simple… Peut-être était-elle trop simple pour être devinée ? Laissant couler un cours moment de silence, il répondit finalement :

- Simplement parce que je suis à Todai et toi à Sakurai. Il n’y avait que très peu de chance que je te croise. Comme je te l’ai dit avant, je ne juge pas les gens sur leur argent, ça serait la seule chose qui m’aurait empêché de te parler avant. Ça et peut-être le fait que ça serait peut-être mal vu par les gens que je parle à une fille, donc ça t’aurais fait des problèmes.

Bah oui! Akira n’était pas si méchant que ça. Il allait quand même devenir médecin alors la santé et la sécurité des gens étaient quelque chose qu’il tenait à cœur. En ce moment, Ban n’avait « rien à craindre » puisqu’il n’y avait pas de groupies démoniaques aux trousses du jeune homme. Bon, les fangirls ne le poursuivaient pas littéralement, il évitait d’être en leur présence de toute façon. Sinon, il était bien à discuter avec une seule personne.

Pendant un instant craignit que ce fût une mauvaise idée d’accepter que Ban le déguise. Pas parce qu’il avait peur de ce qu’elle pouvait faire, mais bien parce qu’ils seraient un peu mal pris si l’autobus arrivait avant qu’ils aient le temps de terminer. Soupirant légèrement, Akira hocha tout de même la tête lorsqu’elle lui demanda s’il acceptait vraiment de se faire déguiser. Du moins ce fut comme ça qu’il interpréta le « vrai de vrai ? ». Ban commença alors à changer son apparence, tout d’abord en lui plaçant les cheveux vers l’arrière. Ça lui donnait un certain style, mais il n’était pas question de refaire ça une autre fois. Ensuite elle lui entoura un foulard ce qui lui donnait un air différent. Le Golden Boy s’apaisa quant à se faire reconnaitre. Surtout qu’on ne voyait plus grand-chose de son visage. En tout cas, pour que quelqu’un le reconnaisse, la personne devrait vraiment le regarder dans les yeux.

Ce minuscule problème fut rapidement réglé lorsque Ban abattit la capuche sur sa tête. Il la replaça un peu mieux en souriant à moitié. Décidément ça lui donnait un look des plus étranges, mais avec ça il n’y avait que très peu de chance que les gens le reconnaissent. Il y avait au moins ce point positif. Il se retint de rire en entendant ce qu’elle lui dit, mais répondit tout de même sur un ton plutôt joyeux, surtout comparativement à comment il parle habituellement :

- Bravo. Je doute que même les autres Golden Boys arrivent à me reconnaitre avec cet accoutrement. Je te dois une fière chandelle sur ce coup-là.

Ses encouragements/remerciements étaient vraiment sincères, Akira était content de ne pas se faire reconnaitre, ça lui ferait des vacances. La seule chose qui pourrait le trahir, c’était sa voix, mais il était suffisamment doué pour pouvoir la changer ou parler assez bas pour ne pas qu’on l’entende. L’autobus arriva finalement et le jeune homme ne put s’empêcher de soupirer en le voyant. Dire que son chauffeur aurait pu venir le chercher s’il avait réussi à le rejoindre. Néanmoins, ça lui avait permis de rencontrer Ban. Il se gratta le derrière de la tête et sortit l’argent nécessaire de sa poche. Par galanterie, il se décala un peu pour pouvoir laisser la demoiselle monter avant lui.

Invité

■ « C’est super alors, tu fais partis du tout petit espoir de la nation si tu ne regardes pas les gens par rapport à leur revenu. Mais dit moi, qui est-ce qui t’as élevé pour que tu fonctionnes comme ça ? Que j’aille remercier la personne en question ! »

■ « Pas de quoi. »

hj /Désolé pour la taille, mais je commence à être à court d'idée... On peut clôturer le sujet et en ouvrir un autre ?